17 research outputs found

    Le curator en ethnographe : usages de l’anthropologie dans deux expositions internationales d’art contemporain

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    Cet article analyse deux expositions internationales d’art contemporain (Partage d’exotismes, Biennale de Lyon 2000, et Intense Proximité, Triennale de Paris, 2012) qui ont adopté les objets et méthodes de l’ethnographie pour aborder la création artistique internationale, articulant œuvres d’art et images ethnographiques, alimentant le discours sur la mondialisation de l’art et sur l’altérité de textes anthropologiques fondateurs. L’objectif de cette publication est donc de mettre en lumière les évolutions des approches curatoriales, depuis les expositions Primitivism in 20th Century Art (1984) et Magiciens de la terre (1989), qui marquent les premières incursions de l’ethnographie dans les musées d’art contemporain. À travers l’analyse des catalogues d’exposition, il s’agira ainsi de montrer comment les commissaires d’expositions s’identifient aux grandes figures de l’anthropologie du XXe siècle et quelles lectures ils proposent des objets issus des collections ethnographiques.This article analyze two International Exhibitions of contemporary art (Partage d’exotismes, Lyon Biennial, 2000 and Intense Proximité, Trienniale, Paris, 2012) that have adopted the purpose and the methods of ethnographic research to deal with creation and otherness in globalized context. These exhibitions articulate artworks and ethnographic images, supplying the speech on globalization by major anthropological texts. The aim of this publication is therefore to highlight the evolutions of curatorial practices, since the exhibitions Primitivism in 20th Century Art (1984) and Magiciens de la terre (1989) that mark the first uses of ethnography in contemporary art museums. Throughout the analyze of exhibitions catalogs, we will demonstrate how curators identify themselves to major figures of XXth Century anthropology and which lectures they propose of ethnographic objects

     Charles Green et Anthony Gardner (sld), Biennals, Triennals  and Documenta  : the Exhibitions that Created Contemporary Art

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    Attentif au phénomène de la dite «  biennalisation de l’art contemporain », cet ouvrage rejoint la longue liste des travaux consacrés à l’analyse de ce modèle d’exposition. Green et Gardner poursuivent les réflexions engagées par leurs prédécesseurs sur le rôle des biennales dans le façonnement du monde de l’art contemporain depuis les années 1950. L’intérêt de leur travail est qu’il réalise conjointement une histoire des expositions et des institutions. Pour ce faire, les auteurs fondent leu..

    Maud PELISSIER et Nicolas PELISSIER (Dir.), 2017. Métamorphoses numériques : Art, culture et communication

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    Le rôle du marché de l’art à la Documenta de Kassel : l’exemple de documenta11

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    Cet article vise à identifier et circonscrire les liens entre les biennales internationales d’art contemporain et le marché de l’art, dont les pratiques ont évolué au cours de ces dernières décennies pour s’adapter à de nouvelles modalités d’exposition. L’analyse, réalisée à partir des documents d’archives de documenta11 à Kassel (2002), prend en compte les aspects à la fois budgétaires, programmatiques et artistiques qui témoignent des jeux de pouvoir entre les différents acteurs, menant parfois à des décalages entre le concept de l’exposition et sa production.This article aims to identify and circumscribe the links between large-scale international exhibitions and the art market, whose practices have evolved in recent decades to adapt to these new forms of exhibitions. Our analysis was made from archival documents of documenta11 at Kassel (2002) and takes in consideration budgetary, programmatic and artistic’s aspects of the exhibition. These elements testify of power games that sometimes lead to discrepancies between the concept of the exhibition and its production

    Otherness as an imagined community in the contemporary international art biennials since 1989

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    Cette thèse vise à interroger la façon dont les biennales internationales d’art contemporain, en tant qu’événements culturels et premiers temps d’historicisation des oeuvres et des artistes, contribuent à la fabrique des imaginaires de l’altérité. Le cadrage chronologique de notre recherche s’ancre à partir de 1989, date qui correspond à un « tournant global », un changement de paradigme qui aurait eu pour effet de repenser les rapports de domination et les logiques de centre/périphérie, notamment dans le champ de l’art contemporain. L’internationalisation de l’art contemporain et le renouvellement des cadres de pensées que l’on rattache au « tournant global » ont donné lieu à l’émergence d’un processus de labellisation de la différence, dont témoignent des catégories artistiques et esthétiques telles que « art non-occidental » ou « art global », porteuses d’imaginaires renouvelés que ce travail de recherche entend analyser. Notre démarche, qui s’appuie sur un corpus de six expositions ayant marqué le champ des événements culturels internationaux, est volontairement pluridisciplinaire et vise à considérer l’hétérogénéité du matériel qui compose ces expositions. En premier lieu, la mise en lumière des discours expographique résulte de l’analyse conjointe de trois composantes : les écrits, à partir desquels nous proposons une typologie spécifique qui considère la fois les intentions qui président à leur production et les usages qui en sont faits ; les pratiques artistiques, qui dans le cadre des biennales sont au service du discours expographique ; et les gestes de mise en exposition qui sont propres au dispositif médiatique spécifique des biennales. En deuxième lieu, la réalisation d’entretiens et la collecte d’archives ont permis de circonscrire le contexte d’énonciation et l’intentionnalité des événements. En tant que dispositif médiatique à part entière, le catalogue d’exposition a également donné lieu à une méthodologie adaptée à l’ensemble des éléments (discursifs et non discursifs) qui le caractérise. Plus particulièrement, les écrits de connaissances que l’on y trouve ont fait l’objet d’une analyse sémiolinguistique permettant de mettre en lumière les processus de concrétisation des concepts, et donc de saisir les imaginaires et valeurs qui sont attachés. L’approche privilégiée pour analyser ce corpus permet ainsi d’articuler à la fois les spécificités de chaque exposition (c'est-à-dire leur individuation à travers l’articulation de leur concept et de leur dispositif) et leur inscription dans un réseau (en tant que résultat d’un processus de réécriture), vis-à-vis du thème de l’altérité.This research aims to examine how contemporary international art biennials, considered as cultural events and as first step in the historicization process of works and artists, contribute to the making of « otherness » as an imagined community. The chronologic frame of our research is anchored in 1989, which correspond to the « global turn », a shift of paradigm that would have led to the rethinking of domination relationship and the logic center/periphery, especially in the field of contemporary art. The internationalization of contemporary art and the renewal of the frameworks of thought that are often connected with the global turn have led to a process of labeling the difference, as evidenced by artistic and aesthetic categories such as « non-western art » or « global art » that carry renewed representations that this research intends to analyze. Our approach, which is based on a corpus of six exhibitions that have marked the field of international cultural events, is deliberately multidisciplinary and aims to consider the heterogeneity of the material that composes these exhibitions. First, we highlight the expographic discourses from the analysis of three components : the writings, from which we propose a specific typology that considers both the intentions that preside over their production and the uses that are made of them ; artistic practices, which in the context of biennials are at the service of the expographic discourse ; and the gestures of exhibitions which are characteristics of the specific media device of the biennials. Secondly, interviews and the collect of archival documents have led us to circumscribe the context of enunciation and the intentionality of the events. As a media device in its own right, the exhibition catalog also gave rise to a metholody adapted to all the elements (discursive and non-discursive) that characterize it. More particularly, the writings of knowledge have been the subject of semiolinguistic analysis to highlight the processes of concretization of concepts, and thus have led us to grasp the artistic values that are attached to the imagined otherness. The preferred approach to analyze this corpus thus makes it possible to articulate the specificities of each exhibition (i.e their individuation through the articulation of their concept and their device), and their inscription in a network (as a result of a process of rewriting) at the same time

    Maud PELISSIER et Nicolas PELISSIER (Dir.), 2017. Métamorphoses numériques : Art, culture et communication

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    Cet ouvrage, dirigé par Maud Pélissier (Université de Toulon) et Nicolas Pélissier (Université Nice Sophia Antipolis), est la première publication collective issue du réseau de recherche CREAMED (Création en méditerranée), créé en 2014 et qui a évolué depuis peu en un « réseau régional thématique de chercheurs en région PACA Méditerranée ». L’ouvrage rend compte des principales préoccupations du réseau, qui se structure autour de quatre axes principaux : CULTE (CULtures, arts et patrimoines p..

    Between conflict and creativity : the role of an international cultural event in the definition of a media event : the case of documenta11 and September 11 attacks

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    Cette contribution vise à analyser les usages qui ont pu être fait d’un événement médiatique (les attentats du World Trade Center à New York le 11 septembre 2001) par un événement culturel international (la onzième édition de la documenta de Kassel, qui a eu lieu en 2002). À travers la reprise des caractéristiques principales de l’événement nous souhaitons ainsi mettre en lumière le processus de mise en sens de l’événement par l’exposition, envisagée comme un média. Il s’agira de montrer comment la documenta11 propose un nouveau cadre d’interprétation de l’événement, qu’elle envisage à travers une perspective postcoloniale. Cette approche, sur laquelle repose la dimension fondatrice de l’événement culturel que constitue la documenta11, est articulée autour d’une démarche de resémantisation du terme « postcolonial », sous-tendue par des représentations idéologiques que nous ferons émerger

    Otherness as an imagined community in the contemporary international art biennials since 1989

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    Cette thèse vise à interroger la façon dont les biennales internationales d’art contemporain, en tant qu’événements culturels et premiers temps d’historicisation des oeuvres et des artistes, contribuent à la fabrique des imaginaires de l’altérité. Le cadrage chronologique de notre recherche s’ancre à partir de 1989, date qui correspond à un « tournant global », un changement de paradigme qui aurait eu pour effet de repenser les rapports de domination et les logiques de centre/périphérie, notamment dans le champ de l’art contemporain. L’internationalisation de l’art contemporain et le renouvellement des cadres de pensées que l’on rattache au « tournant global » ont donné lieu à l’émergence d’un processus de labellisation de la différence, dont témoignent des catégories artistiques et esthétiques telles que « art non-occidental » ou « art global », porteuses d’imaginaires renouvelés que ce travail de recherche entend analyser. Notre démarche, qui s’appuie sur un corpus de six expositions ayant marqué le champ des événements culturels internationaux, est volontairement pluridisciplinaire et vise à considérer l’hétérogénéité du matériel qui compose ces expositions. En premier lieu, la mise en lumière des discours expographique résulte de l’analyse conjointe de trois composantes : les écrits, à partir desquels nous proposons une typologie spécifique qui considère la fois les intentions qui président à leur production et les usages qui en sont faits ; les pratiques artistiques, qui dans le cadre des biennales sont au service du discours expographique ; et les gestes de mise en exposition qui sont propres au dispositif médiatique spécifique des biennales. En deuxième lieu, la réalisation d’entretiens et la collecte d’archives ont permis de circonscrire le contexte d’énonciation et l’intentionnalité des événements. En tant que dispositif médiatique à part entière, le catalogue d’exposition a également donné lieu à une méthodologie adaptée à l’ensemble des éléments (discursifs et non discursifs) qui le caractérise. Plus particulièrement, les écrits de connaissances que l’on y trouve ont fait l’objet d’une analyse sémiolinguistique permettant de mettre en lumière les processus de concrétisation des concepts, et donc de saisir les imaginaires et valeurs qui sont attachés. L’approche privilégiée pour analyser ce corpus permet ainsi d’articuler à la fois les spécificités de chaque exposition (c'est-à-dire leur individuation à travers l’articulation de leur concept et de leur dispositif) et leur inscription dans un réseau (en tant que résultat d’un processus de réécriture), vis-à-vis du thème de l’altérité.This research aims to examine how contemporary international art biennials, considered as cultural events and as first step in the historicization process of works and artists, contribute to the making of « otherness » as an imagined community. The chronologic frame of our research is anchored in 1989, which correspond to the « global turn », a shift of paradigm that would have led to the rethinking of domination relationship and the logic center/periphery, especially in the field of contemporary art. The internationalization of contemporary art and the renewal of the frameworks of thought that are often connected with the global turn have led to a process of labeling the difference, as evidenced by artistic and aesthetic categories such as « non-western art » or « global art » that carry renewed representations that this research intends to analyze. Our approach, which is based on a corpus of six exhibitions that have marked the field of international cultural events, is deliberately multidisciplinary and aims to consider the heterogeneity of the material that composes these exhibitions. First, we highlight the expographic discourses from the analysis of three components : the writings, from which we propose a specific typology that considers both the intentions that preside over their production and the uses that are made of them ; artistic practices, which in the context of biennials are at the service of the expographic discourse ; and the gestures of exhibitions which are characteristics of the specific media device of the biennials. Secondly, interviews and the collect of archival documents have led us to circumscribe the context of enunciation and the intentionality of the events. As a media device in its own right, the exhibition catalog also gave rise to a metholody adapted to all the elements (discursive and non-discursive) that characterize it. More particularly, the writings of knowledge have been the subject of semiolinguistic analysis to highlight the processes of concretization of concepts, and thus have led us to grasp the artistic values that are attached to the imagined otherness. The preferred approach to analyze this corpus thus makes it possible to articulate the specificities of each exhibition (i.e their individuation through the articulation of their concept and their device), and their inscription in a network (as a result of a process of rewriting) at the same time

    Film de l’exposition- Le document dans tous ses états. Recherche, création, instrumentalisations

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    Présentation du film de l\u27exposition par Rime Fetnan (Commissaire d’exposition – CMH) et Marianne Hérard (Anthropologue et chargée des programmes scientifiques et de la valorisation - MSH Paris Nor

    De la fiche à la Cité Mondiale, machines et machinisme dans l’œuvre de Paul Otlet

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    Les travaux et les écrits de Paul Otlet sont marqués par un imaginaire lié aux machines. Celui-ci sous-tend sa conception des espaces des savoirs, constitués d’organes destinés à faire fonctionner des machines, mais également sa façon de penser les dispositifs d’organisations des connaissances qui nécessitent l’utilisation d’outils sophistiqués. Chez Paul Otlet, la conception « machiniste » du savoir doit ainsi se comprendre depuis la plus petite unité comme la fiche, jusqu’à des organismes ou organisations plus grandes comme la cité mondiale.The works and writings of Paul Otlet are marked by an imaginary linked to machines. Both by conceiving knowledge spaces as consisting of organs intended to operate machines, and as a designer of knowledge organization devices requiring the use of sophisticated tools. Otlet's machine design must therefore be understood from the smallest unit such as the index card, for example, to larger organizations such as the world city
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