79 research outputs found

    Chauvet-Pont d’Arc, grotte

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    Le siteLa grotte Chauvet-Pont d’Arc, dĂ©couverte en dĂ©cembre 1994, Ă  proximitĂ© de Vallon-Pont-d’Arc (ArdĂšche), s’ouvrait, lors de son occupation prĂ©historique, en surplomb, Ă  flanc d’escarpement de la rive gauche d’un mĂ©andre fossile de la riviĂšre ArdĂšche. Son porche, aujourd’hui effondrĂ© (fig. 1a), devait ĂȘtre bien visible aux temps des premiĂšres cultures du PalĂ©olithique rĂ©cent, mais dĂ©jĂ  cachĂ© au moment de la frĂ©quentation des autres grottes ornĂ©es de la vallĂ©e (voir Ebbou⎘).L’accĂšs actuel..

    La Vache, grotte

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    Le siteLa grotte de La Vache est situĂ©e dans la vallĂ©e du Vicdessos, Ă  proximitĂ© du bassin de Tarascon, sur la commune d’Alliat. ExposĂ©e au sud, elle s’ouvre Ă  595 m d’altitude, face Ă  la grotte de Niaux ⎘. Un double porche conduit Ă  trois salles principales (fig. 1a) : la salle Garrigou, la salle Monique et la salle triangulaire (Gailli 2003).La salle Garrigou est fouillĂ©e dĂšs le xixe siĂšcle, notamment par F. Garrigou (1867) et F. RĂ©gnault (1872). R. Robert y reprend des recherches en 1941,..

    EnlĂšne et Les Trois-FrĂšres, grottes

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    Le siteLes grottes d’EnlĂšne et des Trois-FrĂšres forment, avec la caverne du Tuc d’Audoubert, l’ensemble des cavernes du Volp, situĂ© sur le territoire de la commune de Montesquieu-AvantĂšs (AriĂšge), dans le piĂ©mont pyrĂ©nĂ©en (fig. 1a). Elles recĂšlent toutes les trois d’importants vestiges archĂ©ologiques appartenant pour l’essentiel au PalĂ©olithique rĂ©cent et notamment au MagdalĂ©nien, époque durant laquelle leurs nombreuses galeries furent entiĂšrement visitĂ©es.EnlĂšne est le type mĂȘme de la grott..

    Espalungue, grotte

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    Le siteLa grotte d’Espalungue (ou d’Izeste) est situĂ©e Ă  environ 1 km du village d’Arudy, dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, et Ă  proximitĂ© des grottes de Saint-Michel, Malarode I, PoeymaĂŒ, Sainte-Colome, RĂ©bĂ©nacq et Bignalats. Elle s’ouvre Ă  450 m d’altitude dans le massif calcaire du Larroun par un large porche (fig. 1a) dont l’orientation, au nord-est, est peu commune, mais identique Ă  celle des sites voisins du bassin d’Arudy (Saint-Michel ou Bignalats, par exemple ; Marsan 1996). Cette entr..

    Lascaux, grotte

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    Le siteDĂ©couverte en 1940, la grotte de Lascaux, peut-ĂȘtre le plus cĂ©lĂšbre des sites ornĂ©s au monde, s’ouvre dans le calcaire coniacien, sur la commune de Montignac, un peu Ă  l’écart des sanctuaires palĂ©olithiques concentrĂ©s autour des Eyzies et dans la vallĂ©e des Beunes.ImplantĂ© non pas Ă  flanc de falaise, mais sur un versant lissĂ©, le porche devait ĂȘtre trĂšs discret au PalĂ©olithique rĂ©cent, alors qu’existait sans doute une seconde entrĂ©e, colmatĂ©e aujourd’hui. Elle fait partie des premiers..

    Boulazac – Le Landry

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    Lien Atlas (MCC) :http://atlas.patrimoines.culture.fr/atlas/trunk/index.php?ap_theme=DOM_2.01.02&ap_bbox=0.732;45.153;0.802;45.191 De novembre 2011 Ă  mars 2012, un campement de plein air solutrĂ©en a Ă©tĂ© fouillĂ© par l’Inrap Ă  Boulazac sur la rive de l’Isle situĂ©e en face de PĂ©rigueux. Son Ă©tendue, la conservation et l’organisation spatiale des objets lithiques sont remarquables pour ce site de plein-air qui a livrĂ© deux niveaux stratifiĂ©s. Le plus rĂ©cent, datĂ© de 21 000 ans BP, a rĂ©vĂ©lĂ© sur pr..

    Les parois chauffĂ©es de la grotte Chauvet-Pont d’Arc (ArdĂšche, France) : caractĂ©risation et chronologie

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    Les recherches sur la taphonomie des parois ornĂ©es de la grotte Chauvet-Pont d’Arc ont conduit Ă  l’identification et Ă  l’étude dĂ©taillĂ©e de traces rĂ©sultant d’un processus de chauffe : teintes rose et grise de la roche, Ă©caillage et dĂ©pĂŽts dus Ă  la fumĂ©e. Ce faciĂšs thermique a Ă©tĂ© observĂ© aussi bien dans les premiĂšres salles, comportant majoritairement des peintures rouges, que dans les salles profondes oĂč se trouvent la plupart des reprĂ©sentations rĂ©alisĂ©es au charbon de bois. Une Ă©tude palĂ©othermomĂ©trique par thermoluminescence a Ă©tĂ© mise en Ɠuvre sur des fragments de calcaire rubĂ©fiĂ© collectĂ©s au sol ou sur les parois. Elle montre que la roche a Ă©tĂ© chauffĂ©e dans le passĂ© Ă  des tempĂ©ratures comprises entre 300 et 375°C selon l’échantillon. Les donnĂ©es chronologiques, tant absolues (datation C14 des charbons) que relatives (relation avec les reprĂ©sentations pariĂ©tales) indiquent que les feux se rapportent principalement Ă  l’Aurignacien. La fonction de ces feux reste inconnue : Ă©clairage, ravivage de torche, production de colorant, ou encore de fumĂ©e ou de chaleur sans nĂ©cessitĂ© directe autre que symbolique, modification de l’état de surface de la paroi, protection vis-Ă -vis des ours qui frĂ©quentaient la grotte en mĂȘme temps que les hommes...Researches on the taphonomy of the rock art walls of the Chauvet-Pont d’Arc cave led to the identification and the detailed study of marks resulting from a heating process : pink and grey color of the rock, flakes due to the heat, and soot deposits. This thermal facies was observed in the first rooms, where the main red paintings are located, as well as in the deep rooms where most of the charcoal paintings were found. A paleothermometric study was undertaken by a thermoluminescence analysis of reddened limestone chips sampled on the archaeological floor or extracted from the walls. As a result, this study showed that the surface of the rock was heated in the past at temperatures ranging from 300 to 375°C according to the sample. The chronological data (C14 datings of the charcoals and relative chronology with the rock art) link the fires mostly to the Aurignacian. The function of the fires remains unknown : lighting, getting the torch going again, colourant production, smoke, heat production, without other reason than symbolic, modification of the wall state, protection from the bears who were present in the cave at the same period..

    L'art rupestre des Indiens Basketmakers de la culture Anasazi (Etats-Unis). Des figures stéréotypées reflet d'une société.

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    International audienceCet art qui se manifeste dans les sites d'habitat en abri-sous-roche des canyons du grand ouest américain, est limité, pour l'expression de certains styles, dans le temps et l'espace. Les figures anthropomorphes stéréotypées aux attributs normés sont-elles le fait d'individus au statut particulier ? L'association avec les aires d'habitations pourrait conférer à cet art un aspect domestique, était-il donc à la portée de tous ? Les changements de style traduisent-ils des évolutions sociales, économiques ou religieuses ? Quelques exemples provenant du Canyon de Chelly en Arizona illustrent ces interrogations

    Les dessins noirs des salles Hillaire et du CrĂąne, grotte Chauvet-Pont-d'Arc : chronologie relative

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    There was a first phase of decoration on the hanging rocks and walls at the start of the "black sector» (Hillaire Chamber and Chamber of the Skull), partially obliterated by bears and humans. Another human group later engraved other figures then again drew in charcoal on the same panels and extended the decoration to other areas. In some places superpositions are still visible whereas in others, such as the Panel of the Horses, only a few engravings can be perceived while the last phase obliterated all the others. The relative chronology of certain panels sheds new light on the whole of the cave's decoration.The dates are consistent, as far as the last phase is concerned (30000-32 000). The interval after the first decoration is difficult to estimate. Geological surface phenomena could help us, as the wall seems to have become softer between the two phases.Une premiĂšre dĂ©coration prenait place sur les pendants et les parois du dĂ©but du " secteur noir ", dans les salles Hillaire et du CrĂąne, les ours et les hommes l'ont partiellement effacĂ©e. Un autre groupe humain a ensuite gravĂ© d'autres figures puis Ă  nouveau dessinĂ© au fusain sur les mĂȘmes panneaux et a Ă©tendu la dĂ©coration Ă  de nouvelles surfaces. Par endroits, les superpositions sont encore visibles, Ă  d'autres, comme sur le panneau des Chevaux, on ne devine plus que quelques gravures tandis que la derniĂšre phase oblitĂšre toutes les autres. La chronologie relative de certains panneaux permet de donner un nouvel Ă©clairage Ă  l'ensemble de la dĂ©coration de la grotte. Les datations sont concordantes, pour ce qui concerne la derniĂšre phase (30000-32000). Le temps Ă©coulĂ© depuis la premiĂšre dĂ©coration est difficilement Ă©valuable. Des phĂ©nomĂšnes gĂ©ologiques de surface pourraient nous aider puisqu 'il semble que la paroi soit devenue plus plastique entre les deux phases.Feruglio ValĂ©rie, Baffier Dominique. Les dessins noirs des salles Hillaire et du CrĂąne, grotte Chauvet-Pont-d'Arc : chronologie relative. In: Bulletin de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique française, tome 102, n°1, 2005. La grotte Chauvet Ă  Vallon-Pont-d'Arc : un bilan des recherches pluridisciplinaires Actes de la sĂ©ance de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique française, 11 et 12 octobre 2003, Lyon. pp. 149-158
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