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    Prévalence et impact des cytopénies après allogreffe haploidentique T

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    Introduction : la greffe de moelle allogénique avec un donneur haploidentique (Haplo-SCT) est une stratégie alternative de traitement des hémopathies malignes en l’absence de donneur HLA-identique. Si la survie au décours de ces greffes semble prometteuse, la reconstitution hématologique et les cytopénies post-greffe pourraient poser problème. Cette étude vise à évaluer la reconstitution hématopoïétique et l’impact des cytopénies après une Haplo-SCT.Méthode : il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique qui a inclus les patients adultes ayant bénéficié d’une première greffe en Haplo-SCT pour une hémopathie maligne avec un greffon de cellules souches périphériques non T déplété entre janvier 2011 et décembre 2018 et conditionné en non-myéloablatif ou intensité réduite ou myélo-ablatif ou séquentiel avec cyclophosphamide haute dose à 3 et 4 jours post-greffe pour l’immunosuppression. Le taux de polynucléaires neutrophiles (PNN), de plaquettes (PLT) et d’hémoglobine (Hb) ainsi que le traitement par G-CSF, le besoin transfusionnel en concentré de globules rouges (CGR), et en concentré plaquettaire (CP) ont été analysés parmi les patients sans maladie à 30 jours (J30), 60 jours (J60) et 100 jours (J100) post-greffe. On a ensuite étudié l’impact des cytopénies à J30, J60 et J100 sur le pronostic des patients à 3 ans.Résultats : 336 patients ont été collectés. 274 patients inclus et analysés à J30, 255 à J60 et 231 à J100. La médiane d’âge est de 61 ans (19 - 75) et le suivi médian est de 39 mois (2 à 87). La durée médiane pour PNN > 0.5 G/L et PLT > 20 G/L est à 22 et 30 jours post-greffe respectivement. La proportion de patients ayant des PNN < 1 G/L, des besoins transfusionnels en CGR et des besoins transfusionnels en CP étaient respectivement de : 18%, 68%, 55% à J30 ; 13%, 46%, 25% à J60 ; 15%, 43%, 23% à J100. On retrouve un impact du statut hématologique à J30 sur la NRM et l’OS à 3 ans puisqu’elle est à 40% vs. 13%, p = 0 .001 et 49% vs. 65%, p = 0.005 (PNN < 1 G/L vs. PNN ≥ 1 G/L). A 3 ans, la NRM est diminuée (4% vs. 44%, p < 0.001) et l’OS est améliorée chez les patients n’ayant pas de besoin transfusionnel en CP à J100 (80% vs. 45%, p < 0.001). Ces résultats sont confirmés en analyse multivariée sur la NRM et l’OS. Ainsi, on retrouve, sur la NRM, un impact négatif des PNN < 1 G/L à J30 avec un HR à 2.22, p = 0.006 et sur l’OS avec un HR à 1.65, p=0.039. Les besoins transfusionnels en CP à J100 impactent négativement l’OS et la NRM avec un HR à 5.87, p < 0.001 et un HR à 11.01, p < 0.001 respectivement.Conclusion : les cytopénies post- Haplo-SCT ont un impact majeur sur le pronostic (NRM augmentée, OS diminuée) des patients. Des PNN < 1 G/L à J30 ainsi que des besoins transfusionnels en CP à J100 peuvent être considérés comme des facteurs importants de mauvais pronostic en post-allogreffe. Développer une prise en charge diagnostique rapide des cytopénies post- Haplo-SCT, afin d’adapter la prise en charge des patients, paraît indispensable. Une fois les causes classiques de cytopénies traitées, les agonistes de la TPO ou des boosts pourraient être des alternatives thérapeutiques

    Azacitidine Plus Venetoclax for the Treatment of Relapsed and Newly Diagnosed Acute Myeloid Leukemia Patients

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    International audienceVenetoclax (VEN) belongs the BH3-mimetic class that selectively targets BCL-2, activating apoptosis. The combination of VEN and azacitidine (AZA) has changed the paradigm of treatment of newly diagnosed (ND) acute myeloid leukemia (AML) patients ineligible for intensive chemotherapy. There is scarce evidence for the use of VEN–AZA for relapsed or refractory (R/R) AML. We compared the outcome of 39 R/R AML and 38 ND AML patients treated between 01/20 and 12/21. The median age was 69 (22–86) and 73 (61–81) in the R/R and ND groups, respectively. Adverse cytogenetics were found in 36% of patients in the R/R group and 59% of patients in the ND group. Overall response rate was 37% in R/R AML, including 13% CR, 8% CRi, 3% PR and 13% MLFS, and 58% in the ND AML, including 32% CR, 13% CRi and 13% MLFS. Adverse cytogenetics was associated with treatment failure in the R/R group (Relative Risk = 0.13, p = 0.005). Median overall survival (OS) was 5.9 months in the R/R group and 9.4 months in the ND group. Median OS was 2.2 months in the adverse cytogenetics group versus 8.7 months in the intermediate cytogenetics group in the R/R group (p = 0.02). Median leukemia-free survival was not different between the two groups (9.4 months and 10.3 months), indicating that VEN–AZA can be an efficient salvage treatment for selected R/R AML patients. In conclusion, VEN–AZA is a promising treatment for ND AML and for selected R/R AML patients
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