37 research outputs found

    Parcours de recherche à Madagascar : l'IRD-ORSTOM et ses partenaires

    Get PDF
    C'est après la Seconde Guerre mondiale que la recherche française sur les pays tropicaux se structure selon un nouveau dispositif institutionnel. Dès 1946, Madagascar fait partie des pays précurseurs disposant d'un centre de recherche (PIRSM, Institut de recherche scientifique de Madagascar), de moyens logistiques et humains pour mener à bien ses objectifs scientifiques et de développement. Depuis, l'IRSM a été intégré à l'Orstom (Office de la recherche scientifique et technique outre-mer), devenu IRD (Institut de recherche pour le développement) en 1998, et le partenariat avec les chercheurs et universitaires nationaux s'est considérablement élargi. À travers différents parcours de recherche, cet ouvrage dresse, soixante-cinq ans plus tard, un bilan du chemin parcouru et dessine un panorama de l'évolution des connaissances dans les principaux domaines investis par l'IRD et ses partenaires : géographie, anthropologie, économie, démographie, santé, hydrologie, pédologie, minéralogie, océanographie, botanique et travaux sur les substances naturelles. Ainsi, des acteurs malgaches et français de la recherche nous livrent leur vision de l'évolution de leurs disciplines et nous présentent les modalités scientifiques et institutionnelles de leur collaboration. La production scientifique analysée permet par ailleurs de redonner vie à des travaux anciens peu accessibles. Outre les bibliographies propres à chaque chapitre, l'ouvrage est accompagné d'un DVD comprenant plus de 3 000 références issues de la base documentaire Horizon Pleins Textes de l'IRD, dont 1 800 disponibles en version intégrale (fichiers PDF) couvrant la majeure partie des travaux réalisés à Madagascar par l'IRD et ses partenaires malgaches

    Biofonctionnements des sols tropicaux et mode de gestion des terres

    No full text
    En 1881, Darwin (1809-1882) édite son dernier livre scientifique qui est intitulé "The formation of vegetable mould through the action of worms with observations on their habits". C'est le résultat de 44 années d'observations très fines et de mesures minutieuses. L'ouvrage peut être considéré comme un succès exceptionnel d'édition scientifique avec 3500 exemplaires vendus immédiatement, et 8500 en moins de trois ans soit, à l'époque, plus que la vente de "L'origine des espèces", l'oeuvre maîtresse de ce savant. Dans cet article, nous analysons ce succès d'édition scientifique, la propre opinion de Darwin sur son livre, le contenu de l'ouvrage, l'apport de Darwin à la pédologie et à l'écologie du sol, et enfin quelques travaux antérieurs à ceux de Darwin. L'ouvrage traite d'une manière extrêmement large de l'importance de l'action des vers de terre sur des sujets aussi variés que : la pédogenèse et la formation de la terre végétale, l'érosion, la fertilité du sol avec le rôle de "labour", l'enfouissement des matières organiques, la protection des vestiges archéologiques par leur enfouissement et l'intelligence des vers de terre. A travers cet ouvrage, Darwin se pose, entre autres comme un des précurseurs de la pédologie et comme le fondateur de la pédobiologie ou écologie du sol. Ce sont des derniers aspects qui sont plus spécifiquement développés ici. (Résumé d'auteur

    Sols tropicaux : quelques expériences de gestion de la matière organique

    No full text
    Sur les plateaux du sud du Bénin, avec une pluviométrie annuelle de 1000 à 1200 millimètres, l'agriculture est l'activité principale. La forte pression démographique a entraîné la dégradation des sols. Cette étude présente un nouveau système de culture fondé sur une association et rotation entre le maïs et une légumineuse de couverture, #Mucuna pruriens var. #utilis. Ce système, testé depuis 1988, consiste à semer le maïs dans le paillis de mucuna de l'année précédente. Le mucuna atteint sa pleine croissance après la récolte du maïs et n'entre pas en compétition avec celui-ci. Ce système permet d'augmenter notablement le rendement en maïs et d'améliorer les propriétés physico-chimiques et biologiques des sols. Déjà acceptée en milieu paysan, cette technique donne de grands espoirs pour la restauration des terres de barre. (Résumé d'auteur

    Fertilité des sols et environnement : quelques outils, indicateurs et approches récentes

    No full text
    Dans le cas des systèmes de culture extensifs soudano-sahéliens, les intrants et les recommandations agronomiques étaient essentiellement destinés à lutter contre les facteurs limitants les plus apparents, au détriment des moins évidents, comme les nématodes dont les symptômes sont atypiques. Mais la disparition de ces intrants et l'emploi très irrégulier d'engrais ont nivelé cette distorsion du fait que les nouvelles méthodes sont orientées vers une gestion globale de la fertilité du milieu. Dans le cas des nématodes, la principale difficulté provient du fait que, sans nématicide, il faut désormais lutter contre des parasites sans pouvoir en réduire le nombre. Cependant, leur effet pathogène peut être atténué en modifiant la structure spécifique de leur peuplement. Les relations mésologiques sol-nématodes, certaines pratiques culturales comme la jachère qui exploitent les relations hôtes-parasites, ou encore les organismes antagonistes figurent parmi les facteurs susceptibles d'agir sur l'équilibre des espèces au sein des peuplements de nématodes. Leur mise en oeuvre, à l'échelle du bassin versant, pourrait être facilitée en exploitant la propriété qu'a le ruissellement de transporter des matériaux (comme les particules de sol) ou des organismes (notamment des nématodes). Une organisation spatiale de l'occupation des parcelles sur le bassin versant en fonction du passage de l'eau de ruissellement pourrait probablement limiter la réinfestation précoce des champs cultivés après une jachère. La dépendance des nématodes vis-à-vis des plantes et du sol ainsi que leur présence dans les eaux de ruissellement leur confèrent un rôle d'indicateur biologique d'autant plus intéressant qu'ils sont aisément manipulables. (Résumé d'auteur

    Soil and culture

    No full text

    Soil erosion and carbon dynamics

    No full text
    This book defines basic concepts and general approaches to the global carbon cycle, carbon sequestration, erosion, and eroded carbon; addresses the great debate on "missing" or "fugitive" carbon, includes arguments and data that support contrasting viewpoints on the effects of the carbon cycle, offers a meaningful look at the impact of soil erosion on the global carbon cycle and the global carbon budget, covers solubilization and carbon transfers in rivers and deposition in sediments, addresses the impact of soil erosion on crop production systems. In addition to depleting nutrients necessary for healthy crops, soil erosion processes can affect the carbon balance of agroecosystems, and thus influence global warming.. While the magnitude and severity of soil erosion are well documented, fluxes of eroded carbon are rarely quantified. The most complete, nonpartisan source of information available today on this topic, Soil Erosion and Carbon Dynamics brings together a diverse group of papers and data from the perspectives of world-renowned sedimentologists, soil scientists, and agronomists to resolve whether soil erosion on carbon is a beneficial or destructive process. This book collects quantitative data on eroded carbon fluxes from the scale of the agricultural plot to that of large basins and oceans. It quantifies the magnitude of eroded carbon for different soil management practices as compared to normal carbon sequestration and discusses the fate of the eroded carbon and whether or not it is a source or sink for atmospheric CO2. Finally, the book offers data reflecting the impact of soil erosion on soil, water, and air quality. Other important topics include solubilization, the determination of mineralization rates, carbon transfer, and sediment deposition, as well as carbon dioxide emissions, global warming potential, and the implications of soil erosion on the global carbon cycle and carbon budget. Based on the first symposium of the international colloquium Land Uses, Erosion and Carbon Sequestration held in Montpellier, France, this book provides data that links soil erosion to the global carbon cycle and elucidates the fate of eroded carbon at scales ranging from plot to watershed. Table of contents : Basic concepts : Global change and carbon cycle: the position of soils and agriculture; Soil carbon sequestration; Influence of soil erosion on carbon dynamics in the world; Modeling soil erosion induced carbon fluxes between soil and atmosphere on agricultural land using SPEROS-C; Erosion at the plot scale : Soil carbon erosion and its selectivity at the plot scale in tropical and Mediterranean regions; Organic carbon in forest andosols of the Canary Islands and effects of deforestation on carbon losses by water erosion; Soil carbon dynamics and losses by erosion and leaching in banana cropping systems with different practices (nitisol, Martinique, West Indies); Influence of land uses, soils and cultural practices on erosion, eroded carbon and soil carbon stocks at the plot scale in the Mediterranean mountains of Northern Algeria; Carbon, nitrogen, and fine particles removed by water erosion on crops, fallows, and mixed plots in Sudanese savannas (Burkina Faso); Effect of a legume cover crop on carbon storage and erosion in an ultisol under maize cultivation in Southern Benin; Organic carbon associated with eroded sediments from micro-plots under natural rainfall from cultivated pastures on a clayey ferralsol in the cerrados (Brazil); Runoff, soil and soil organic carbon losses within a small sloping-land catchment of Laos under shifting cultivation; Soil erodibility control and soil carbon losses under short-term tree fallows in Western Kenya; Soil and carbon losses under rainfall simulation from two contrasting soils under maize-improved fallows rotation in Eastern Zambia; Carbon transfer in river

    Sols tropicaux : quelques expériences de gestion de la matière organique

    No full text
    Pour lutter contre la perte de fertilité des sols, les paysans les mettent en jachère ou apportent des bouses à la surface. Du fait des dépôts de poussières durant la jachère, la surface du sol s'enrichit en éléments fins et en matière organique. Pendant la culture sans intrant, le stock organique diminue et les éléments fins sont sujets à l'érosion éolienne et hydrique. La succession de cycle culture-jachère renforce ces pertes. L'analyse de l'horizon superficiel permet de distinguer les cultures sans intrant après plus de 15 ans de jachère (taux de matière organique du sol 0,50-0,25%, argile + limon 14-8%) ; les cultures sans intrant après 3-5 ans de jachère (0,20-0,25%, 5-7%) ; les cultures avec bouses après jachères longue et courte 3-5 ans (0,35-0,25%, 9-5%). L'encroûtement superficiel du sol à la mise en culture, entre 30 et 10%, constitue un obstacle au développement du mil en réduisant l'infiltration. Le dépôt de bouses à la surface du sol (0,1-5 t/ha/an), outre les éléments nutritifs apportés, améliore la structure et réduit l'encroûtement (11-4%). Par effet mécanique, il augmente la résistance à l'érosion éolienne. Pour les paysans, cet apport permet de ralentir ou de stopper la dégradation et d'allonger la durée de culture, avec des rendements assez stables (400 kg/ha). (Résumé d'auteur
    corecore