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    Un « autel de la paix » à Lugudunum créé de toutes pièces ?

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    Des monnaies attribuées à l’atelier de Lyon et frappées entre 64 et 68 figurent l’enclos d’un autel avec la légende Ara Pacis. Récemment, un numismate a considéré que le monument représenté n’avait aucun rapport avec l’Ara Pacis de Rome, d’époque augustéenne, et qu’elles témoignaient de l’existence d’un Autel de la Paix élevé à Lugudunum sous Néron. L’article présenté ici propose d’examiner le raisonnement utilisé pour exclure l’identification traditionnelle à l’Ara Pacis Augustae de Rome en mettant en lumière que la plupart des arguments développés pour cette hypothèse déjà ancienne peuvent être contestés (lieu et date de frappe, comparaison avec le monument). L’iconographie monétaire a servi à exclure l’identification à l’Ara Pacis Augustae : c’est au contraire un des arguments essentiels qui justifie le maintien de l’identification traditionnelle. La représentation d’un monument n’a pas vocation à documenter un édifice jusque dans les moindres détails ; il s’agit d’une simplification avec des détails bien choisis.Coins attributed to the Lyon workshop and minted between 64 and 68 represent the enclosure of an autel labeled Ara Pacis. Recently, a numismatist considered that the monument depicted can not be interpreted as the Roman Ara Pacis ericted by Augustus but as an Altar of Peace built in Lugudunum under Nero. The following article examines the reasoning used to exclude the traditional identification with the Ara Pacis Augustae of Rome by highlighting that most of the arguments developed for this already ancient hypothesis can be challenged (place and date of minting, comparison with the monument). The monetary iconography has been used to exclude identification with the Ara Pacis Augustae whereas it is on the contrary one of the essential reasons which justifies the traditional identification. We should keep in mind that the depiction of a monument is not intended to document the building in detail, but rather to simplify it with well-chosen details.Auf zwischen 64 und 68 geprägten, der Münzstätte von Lugudunum zugeschriebenen Münzen ist ein Altar mit der Beschriftung Ara Pacis dargestellt. Unlängst hat ein Numismatiker in Erwägung gezogen, dass das dargestellte Bauwerk keinerlei Zusammenhang mit der augusteischen Ara Pacis in Rom aufweist, sondern von der Existenz eines solchen Friedenaltars in Lugudunum unter Nero zeugt. Der vorliegende Artikel schlägt vor, die Beweisführung zu überprüfen, mit der die traditionelle Identifizierung der römischen Ara Pacis ausgeschlossen wird, und darauf hinzuweisen, dass die meisten Argumente (Ort und Datum der Prägung, Vergleich mit dem Bauwerk), welche diese bereits seit langem existierende Hypothese untermauern sollen, anfechtbar sind. Die Identifizierung mit der Ara Pacis Augustae wurde aufgrund der Münzikonographie ausgeschlossen, es handelt sich hier jedoch im Gegenteil um ein wesentliches Argument, das die traditionelle Identifizierung stützt. Die Darstellung eines Denkmals dient nicht dazu das Bauwerk detailgetreu zu dokumentieren, sondern es vereinfacht und unter Betonung bestimmter Details darzustellen

    Nouveautés sur une trentaine de pièces sculptées conservées à Lyon

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    Lors d’une étude sur les monuments publics de Lugdunum, nous avions entrepris divers dépouillements d’imprimés et d’archives pour retrouver la provenance oubliée de blocs. Ce travail, non exhaustif, était indispensable pour apporter du nouveau sur les monuments antiques à partir d’un corpus élargi de leur membra disjecta. Dans cette quête, nous notions parfois des informations concernant la sculpture. Ces Rencontres autour de la Sculpture Romaine ont été l’occasion de rassembler cette documentation éparse en la complétant et en s’attachant principalement à rétablir la provenance de quelques sculptures. Ce simple établissement de faits, s’il peut s’avérer ennuyeux, peut aussi avoir quelque utilité. Dans plusieurs cas, ces informations apportent un nouvel éclairage sur une pièce : sur sa nature, sa fonction, sa chronologie ou encore sur un remploi qui lui a donné un sens différent. Dans un second temps, des pièces inédites sont présentées brièvement.As part of a study of the public monuments of Lugdunum, we undertook various analyses of printed books and archives to determine the lost origin of certain blocks. This work, thought not exhaustive, was essential to shed new light on the ancient monuments from a broader corpus of their membra disjecta. In this quest, we sometimes noted information concerning the sculpture. The meetings on Roman Sculpture provided an opportunity to collect this scattered documentation by supplementing it and by focusing mainly on re-establishing the provenance of some of the sculptures. This simple establishment of facts, though tedious, may also have some utility. In several cases, this information gives a new perspective on a piece : on its nature, its function, its chronology or on a re-use which gave it a different significance. Secondly, some new pieces are briefly presented

    Florian BLANCHARD, Jupiter dans les Gaules et les Germanies : du Capitole au cavalier à l’anguipède

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    La publication traite de l’iconographie de Jupiter, dans les provinces romaines des Gaules et des Germanies et dans le district militaire des Champs Décumates, à travers la sculpture lapidaire (bas-reliefs et rondes-bosses). Dans cette version remaniée de sa thèse de doctorat, intitulée Iuppiter in Gallia, Fl. Blanchard a fait le choix de se concentrer sur des monuments et des sculptures, sans intégrer tous les témoignages épigraphiques inclus dans la thèse. S’il n’est pas ou peu question des..

    La sculpture romaine en Occident

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    Cet ouvrage réunit les résultats de deux manifestations complémentaires  : d’une part, la table ronde intitulée «  Rendre à César  », organisée le mercredi 20 juin 2012, à Paris, au Musée du Louvre et, d’autre part, les «  Rencontres autour de la sculpture romaine conservée en France  » qui ont eu lieu du 18 au 20 octobre 2012 au Musée départemental Arles antique. La richesse des interventions lors de ces deux manifestations permet de restituer un ouvrage composé de trente-huit articles, répartis en trois parties et une conclusion. La première partie, en écho et en développement de la table ronde du Louvre, porte sur le portrait du «  César du Rhône  », aussi bien que sur «  Le portrait romain en Gaule  ». La deuxième partie publie cinq études autour des «  nouvelles techniques d’investigations scientifiques  » et présente l’analyse des matériaux des sculptures en pierre et en bronze, découvertes dans le Rhône à Arles, ainsi qu’une étude ethnoarchéologique sur les techniques de production du portrait. Enfin une troisième partie présente les «  découvertes récentes et les nouvelles recherches  », déclinées en seize études qui sont consacrées à des études de cas (Autun, Vaison-la-Romaine, Nîmes, Metz-Divodurum, Apt), ainsi qu’à des relectures novatrices de sculptures méconnues (Plouarzel, Langres, Avignonet-Lauragais, Vernègues, vallée de l’Ubaye, Besançon, Lyon). Robert Turcan signe la conclusion. Ainsi, «  La sculpture romaine en Occident. Nouveaux regards   » reflète la variété et l’intérêt des questionnements actuels dans ce domaine

    L’Artémis oubliée de Milo

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    contenu en partie inéditNational audienc

    Chronique des découvertes archéologiques dans le département de la Haute-Savoie en 2009

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    National audienceNotice sur un bloc d’architecture de provenance inconnue entreposé dans la Villa du Parc à Annemasse, au pied du kiosqu

    Rapport du PCR « Le théâtre romain de Lyon et son environnement, de l’Antiquité à nos jours » (dir. D. Fellague)

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    PCR avec autorisation du Service Régional de l'Archéologi

    Les vestiges antiques (du promontoire de la colline de Fourvière)

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    Attention aux erreurs de figures et de légendes, qui ne sont pas le fait de l’auteur. En effet, les images proposées par l’auteur n’ont pas toutes été retenues, alors qu’elles accompagnaient la lecture du texte. Parmi des images ajoutées par l'éditeur, il y a plusieurs erreurs. La mosaïque représentant Bacchus et des Saisons n’a pas été trouvée dans les fondations de la basilique de Fourvière, mais en 1911 dans le clos du Verbe Incarné. L’édicule de la photographie p. 30 n’est probablement pas antique, mais d’inspiration antique. Il était intéressant de mettre la vue ancienne de A. Chenavard, mais elle est imaginaire.International audienceCourt chapitre grand public sur les vestiges antiques de l'esplanade de Fourvièr
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