5 research outputs found

    Se distraire la nuit Ă  Dakar

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    La nuit, Dakar, capitale du Sénégal, est une ville qui héberge des activités récréatives dans des espaces aussi bien fermés qu’ouverts. Cette tendance, reflet d’une urbanité grandissante, a des conséquences socio-spatiales ici documentées d’un état de l’art et d’observations in situ par des enquêtes de terrain. Le quartier des Almadies, dans la commune de Ngor, se singularise particulièrement au sein de la ville par la concentration d’espaces de loisirs et d’acteurs qui ont fini par en faire un pôle de la nuit. On y note l’émergence d’une centralité récréative nocturne avec des établissements de loisirs et des acteurs différenciés, des pratiques et usages diversifiés témoignant de la recomposition sociale et spatiale de la ville de Dakar la nuit.At night, Dakar, the capital of Senegal, is a city that hosts recreational activities in both closed and open spaces. This trend, a reflection of growing urbanity, has socio-spatial consequences that are documented here by a state of the art and in situ observations through field surveys. The Almadies district in the commune of Ngor is particularly noteworthy within the city for the concentration of leisure spaces and actors that have turned it into a nightlife hub. We note the emergence of a nocturnal recreational centrality with leisure establishments and differentiated actors, diversified practices and uses testifying to the social and spatial recomposition of the city of Dakar at night

    La Perte de Savoirs et de Pratiques Endogenes: Risques pour l’Envitonnement Naturel du Territoire Blouf en Basse Casamance (Senegal)

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    Au SĂ©nĂ©gal, l’environnement naturel en gĂ©nĂ©ral subit de nombreuses agressions (sĂ©cheresse, pollution, destruction des habitats et surexploitation) qui sont autant de causes de perte de la biodiversitĂ©. Pourtant, en dĂ©pit de ces multiples agressions, il existe encore des endroits en Basse Casamance oĂą l’on peut trouver une biodiversitĂ© remarquable. Entre autres milieux, figurent les sites naturels sacrĂ©s qui jouissent d’une protection fondĂ©e sur des règles traditionnelles, lesquelles reposent sur des savoirs locaux transmis Ă  travers les gĂ©nĂ©rations. Les savoirs locaux identifiĂ©s ainsi que de nombreuses pratiques locales contribuent Ă  la conservation des ressources naturelles, malgrĂ© les pressions multiples. Ces ressources ont des valeurs culturelles, spirituelles et matĂ©rielles remarquables. Aujourd’hui, la prise de conscience par la communautĂ© scientifique de l’intĂ©rĂŞt de ces savoirs endogènes pour la conservation, pose le problème de leur maintien. Le prĂ©sent article fait le point sur cette question Ă  partir d’une recherche bibliographique et d’enquĂŞtes essentiellement qualitatif menĂ©es Ă  l’aide d’un guide d’entretien et des focus groupes qui ont permis de faire un Ă©tat des lieux sur les savoirs et pratiques qui subsistent et qui sont bĂ©nĂ©fiques pour la conservation.   In Senegal, the natural environment, in general, suffers from numerous aggressions (drought, pollution, destruction of habitats, and overexploitation) which are as many causes of loss of biodiversity. Yet, despite these multiple attacks on the environment, there are still places in Lower Casamance where we can find remarkable biodiversity. Among other environments are the sacred natural sites that enjoy protection based on traditional rules, which rely on local knowledge passed down through the generations. The knowledge identified in the biophysical and sociocultural environments as well as many local practices contribute to the conservation of marine and coastal natural resources, despite the multiple pressures. These resources have remarkable cultural, spiritual, and material values. Today, with the scientific community's awareness of the interest of this endogenous knowledge for conservation, its maintenance is necessary for the well-being of local communities whose survival depends directly on resources. This article reviews this question on the basis of a bibliographic search and essentially qualitative surveys using interview guides and focus groups that allowed us to take stock of the knowledge and practices that remain and are beneficial for conservation

    La Perte des Savoirs et Pratiques Endogenes: Risques pour l’Environnement Naturel du Territoire Blouf en Basse Casamance (Senelgal)

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    Au SĂ©nĂ©gal, l’environnement naturel en gĂ©nĂ©ral subit de nombreuses agressions (sĂ©cheresse, pollution, destruction des habitats et surexploitation) qui sont autant de causes de perte de la biodiversitĂ©. Pourtant, en dĂ©pit de ces multiples agressions, il existe encore des endroits en Basse Casamance oĂą l’on peut trouver une biodiversitĂ© remarquable. Entre autres milieux, figurent les sites naturels sacrĂ©s qui jouissent d’une protection fondĂ©e sur des règles traditionnelles, lesquelles reposent sur des savoirs locaux transmis Ă  travers les gĂ©nĂ©rations. Les savoirs locaux identifiĂ©s ainsi que de nombreuses pratiques locales contribuent Ă  la conservation des ressources naturelles, malgrĂ© les pressions multiples. Ces ressources ont des valeurs culturelles, spirituelles et matĂ©rielles remarquables. Aujourd’hui, la prise de conscience par la communautĂ© scientifique de l’intĂ©rĂŞt de ces savoirs endogènes pour la conservation, pose le problème de leur maintien. Le prĂ©sent article fait le point sur cette question sur la base d’une recherche bibliographique et d’enquĂŞtes essentiellement qualitatif menĂ©es Ă  l’aide de questionnaires et des focus groupes qui ont permis de faire un Ă©tat des lieux sur les savoirs et pratiques qui subsistent et qui sont bĂ©nĂ©fiques pour la conservation. Les interviews sont rĂ©alisĂ©es auprès de 111 mĂ©nages de la contrĂ©e Blouf.   In Senegal, the natural environment in general suffers from numerous aggressions (drought, pollution, destruction of habitats and overexploitation) which are as many causes of loss of biodiversity. Yet, despite these multiple attacks on the environment, there are still places in Lower Casamance where we can find remarkable biodiversity. Among other environments are the sacred natural sites that enjoy protection based on traditional rules, which rely on local knowledge passed down through the generations. The knowledge identified in the biophysical and sociocultural environments as well as many local practices contribute to the conservation of marine and coastal natural resources, despite the multiple pressures. These resources have remarkable cultural, spiritual and material values. Today, with the scientific community's awareness of the interest of this endogenous knowledge for conservation, its maintenance is necessary for the well-being of local communities whose survival depends directly on resources. This article reviews this question on the basis of a bibliographic search and essentially qualitative surveys using questionnaires and focus groups that allowed us to take stock of the knowledge and practices remain and are beneficial for conservation. Interviews are conducted with 111 households in the Blouf region

    La Perte des Savoirs et Pratiques Endogenes: Risques pour l’Environnement Naturel du Territoire Blouf en Basse Casamance (Senelgal)

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    Au SĂ©nĂ©gal, l’environnement naturel en gĂ©nĂ©ral subit de nombreuses agressions (sĂ©cheresse, pollution, destruction des habitats et surexploitation) qui sont autant de causes de perte de la biodiversitĂ©. Pourtant, en dĂ©pit de ces multiples agressions, il existe encore des endroits en Basse Casamance oĂą l’on peut trouver une biodiversitĂ© remarquable. Entre autres milieux, figurent les sites naturels sacrĂ©s qui jouissent d’une protection fondĂ©e sur des règles traditionnelles, lesquelles reposent sur des savoirs locaux transmis Ă  travers les gĂ©nĂ©rations. Les savoirs locaux identifiĂ©s ainsi que de nombreuses pratiques locales contribuent Ă  la conservation des ressources naturelles, malgrĂ© les pressions multiples. Ces ressources ont des valeurs culturelles, spirituelles et matĂ©rielles remarquables. Aujourd’hui, la prise de conscience par la communautĂ© scientifique de l’intĂ©rĂŞt de ces savoirs endogènes pour la conservation, pose le problème de leur maintien. Le prĂ©sent article fait le point sur cette question sur la base d’une recherche bibliographique et d’enquĂŞtes essentiellement qualitatif menĂ©es Ă  l’aide de questionnaires et des focus groupes qui ont permis de faire un Ă©tat des lieux sur les savoirs et pratiques qui subsistent et qui sont bĂ©nĂ©fiques pour la conservation. Les interviews sont rĂ©alisĂ©es auprès de 111 mĂ©nages de la contrĂ©e Blouf.   In Senegal, the natural environment in general suffers from numerous aggressions (drought, pollution, destruction of habitats and overexploitation) which are as many causes of loss of biodiversity. Yet, despite these multiple attacks on the environment, there are still places in Lower Casamance where we can find remarkable biodiversity. Among other environments are the sacred natural sites that enjoy protection based on traditional rules, which rely on local knowledge passed down through the generations. The knowledge identified in the biophysical and sociocultural environments as well as many local practices contribute to the conservation of marine and coastal natural resources, despite the multiple pressures. These resources have remarkable cultural, spiritual and material values. Today, with the scientific community's awareness of the interest of this endogenous knowledge for conservation, its maintenance is necessary for the well-being of local communities whose survival depends directly on resources. This article reviews this question on the basis of a bibliographic search and essentially qualitative surveys using questionnaires and focus groups that allowed us to take stock of the knowledge and practices remain and are beneficial for conservation. Interviews are conducted with 111 households in the Blouf region
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