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    Note préliminaire sur l’habitat de Quinquiris (Castelnaudary, Aude) à la fin du premier âge du Fer

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    La troisième tranche du projet du PRAE Nicolas Appert au sud de Castelnaudary (Aude) a donné lieu à une fouille préventive au printemps 2012. Le site de Quinquiris a livré des vestiges néolithiques, protohistoriques et gallo-romains. Seule l’occupation de la fin du premier âge du Fer est ici présentée. Elle correspond à un ensemble structuré de plans de bâtiments sur poteaux et parois en torchis, de silos et fosses de rejet attribuables au Ve s. av. J.‑C., concentré au nord de l’emprise de fouille.South of Castelnaudary (Aude), the third phase of the project of the PRAE Nicolas Appert has led to archaeological survey excavations in spring 2012. The neolithic, protohistoric and Gallo-Roman periods are represented on the site of Quinquiris. Only the end of the First Iron Age (5th century BC) is related in this article. It is characterized by a settlement with postholes and claywall defining several buildings, silos and some refuse pits, concentrated in the north of the excavations

    Note préliminaire sur l’habitat de Quinquiris (Castelnaudary, Aude) à la fin du premier âge du Fer

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    La troisième tranche du projet du PRAE Nicolas Appert au sud de Castelnaudary (Aude) a donné lieu à une fouille préventive au printemps 2012. Le site de Quinquiris a livré des vestiges néolithiques, protohistoriques et gallo-romains. Seule l’occupation de la fin du premier âge du Fer est ici présentée. Elle correspond à un ensemble structuré de plans de bâtiments sur poteaux et parois en torchis, de silos et fosses de rejet attribuables au Ve s. av. J.‑C., concentré au nord de l’emprise de fouille.South of Castelnaudary (Aude), the third phase of the project of the PRAE Nicolas Appert has led to archaeological survey excavations in spring 2012. The neolithic, protohistoric and Gallo-Roman periods are represented on the site of Quinquiris. Only the end of the First Iron Age (5th century BC) is related in this article. It is characterized by a settlement with postholes and claywall defining several buildings, silos and some refuse pits, concentrated in the north of the excavations

    Lanuéjols (48), Rue de la Gravière : rapport de diagnostic

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    Le projet d’équipement périscolaire porté par la commune de Lanuéjols (département de la Lozère) sur les parcelles A251, A252 et A253 du village est à l’origine de ce diagnostic archéologique. En effet, étant donné la localisation du terrain immédiatement en surplomb d’un mausolée antique bien connu, l’aménagement pouvait être susceptible d’affecter de potentiels vestiges présents en sous-sol. En définitive, les résultats auront été très peu significatifs. La raison principale est liée à la localisation de l’opération, dans l’axe de l’écoulement du ruisseau de Gravière qui chemine depuis les versants du Causse de Mende au nord vers le fond de vallée occupé par la Nize. Ainsi, seules des couches en lien avec l’activité érosive du versant ont pu être documentées, certaines constituées durant l’époque antique au sens large, mais la plus importante phase de l’activité semble se situer aux époques moderne et contemporaine. Ainsi, les seuls aménagements découverts sont liés à la gestion des eaux et se présentent sous la forme de deux petits drains d’époque moderne et contemporains. Cette forte activité érosive, impliquant une sédimentation très importante du terrain, est à mettre en relation avec l’enfouissement quasiment complet du mausolée romain le mieux conservé de Lanuéjols, celui-ci étant situé dans l’axe du ruisseau. Ces apports successifs modernes et contemporains ont donc permis la conservation exceptionnelle de ce monument, celui-ci ayant été déblayée au moins trois fois entre 1813 et 1913. La période comprise entre le xvie s. et le xixe s. semble donc représenter une période de forte érosion sur le secteur, sans doute à mettre en relation avec le changement climatique du Petit Âge Glaciaire et le déboisement presque total des pentes du Causse de Mende qui ne sera replanté qu’au mitan du xxe s

    Nîmes (30), Cour de l’école des Beaux-Arts – rue du Chapitre : rapport de diagnostic

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    Ce diagnostic précède le projet porté par la commune de Nîmes de requalifier la cour de l’école des Beaux-Arts en place publique. Il a été motivé par le risque que pouvait faire courir cet aménagement à de potentiels vestiges archéologiques, le terrain étant situé immédiatement au sud des enclos canonial et épiscopal et au sein de l’écusson médiéval. En dépit d’une stratigraphie assez perturbée et de nombreuses contraintes techniques, cette opération archéologique s’est révélée assez concluante. Elle aura ainsi permis d’illustrer une occupation continue depuis la période républicaine jusqu’aux derniers aménagements d’ampleur du XVIIIe s. En complément d’opérations précédentes, le tracé d’un chenal, encore actif durant le Ier s. av. J.-C., a pu être documenté. Il occupe toute la partie nord-est du terrain et pourrait être considéré comme la continuité de celui déjà mis en évidence plus au nord place du Chapitre. Malheureusement, si son sens d’écoulement semble pouvoir être assuré vers le sud-est, sa largeur et sa profondeur restent inconnues. La datation exacte de son colmatage est aussi mal assurée. Il s’agit très probablement de l’un des effluents de la Fontaine qui pourrait rejoindre au sud-est la porte des eaux décrite par les érudits depuis le XVIe s. En parallèle, l’époque républicaine semble caractérisée par un paysage rural et cultivé, dans lequel sinue ce cours d’eau. Les choses changent durant le Ier s., et certains sondages illustrent la mise en place de constructions en pierres liées au mortier, le tout associé à des sols plus ou moins épais. À l’est, une partie du chenal, colmaté, est occupé par des maçonneries plus frustes pouvant être assimilées à de la mise en terrasse. Le caractère rural du terrain pourrait ainsi perdurer au contact du cours d’eau canalisé, son lit étant dorénavant peut-être contraint et réduit entre des murs. Cette occupation perdure jusqu’à la fin de l’Antiquité, et au Ve s. on note encore la présence de murets et de sols bien fréquentés. Au-delà, et jusqu’au début du XVIIe s., les sondages n’ont livré en guise de vestiges d’occupation que quelques fosses de récupération semblant indiquer un terrain en friche. Toutefois, tout n’est pas si simple, un document des archives indique en effet la présence d’une ligne d’habitations en façade de la rue du Chapitre en 1547. Cette mauvaise vision des choses pourrait donc plutôt résulter d’un biais taphonomique lié aux perturbations modernes qui ont pu détruire une grande partie des vestiges médiévaux. Il faut attendre l’époque moderne et le XVIIe s. pour voir une légère reprise urbaine s’amorcer. Mais ce sont surtout des travaux exécutés à la fin du XVIIIe s. qui marquent fortement le paysage. Ils ont en effet généré le creusement de très grandes fosses remplies de rebuts de chantier. Il faut sans doute rattacher cette phase à la construction de l’Hôtel Rivet dont la cour aurait ainsi servi de zone d’enfouissement des déchets du chantier. Enfin, ces fosses et niveaux de chantier sont recouverts par les sols successifs de la cour depuis la fin du XVIIIe s. au gré des changements de statut du bâtiment

    Beaucaire (30), Base Nautique - Allée du Drac : rapport de diagnostic

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    Le projet de rénovation de la base nautique de Beaucaire (parcelles AE29, 30, 31 et 32), porté par la municipalité, est à l’origine de ce diagnostic archéologique. En effet, étant donné la localisation du terrain, en bordure du Rhône, dans un secteur connu pour avoir accueilli dès la fin de l’époque médiévale le port fluvial et le champ de foire de la ville, l’aménagement pouvait être susceptible d’affecter de potentiels vestiges archéologiques présents en sous-sol. Par ailleurs, le pont d’époque moderne reliant Beaucaire à l’île de la Barthelasse prend son origine dans le secteur impacté par les futurs travaux. Ce diagnostic offrait donc l’opportunité d’observer les aménagements potentiellement présents dans ce secteur en bord de fleuve et d’analyser également la dynamique géomorphologique du Rhône. En définitive, les résultats de ce diagnostic auront été très peu significatifs. Aucun vestige du pont n’a pu être mis en évidence, l’emprise devant très certainement se trouver trop loin de la ville pour permettre de repérer les culées bâties de l’ouvrage. En effet, plus loin dans le lit du Rhône, ce pont était constitué d’un plateau de bois reposant sur des barques, dispositif qui ne laisse aucunes traces tangibles. Enfin, les stratigraphies étudiées n’ont permis de mettre en évidence que des niveaux très récents, liés à des remblaiements de la berge post-1850 destinés à gagner sur le lit du fleuve, ces séquences alternant avec des apports fluviatiles contemporains. Il s’agit donc d’un espace récemment exhaussé, toujours inondable et qui n’a jamais reçu d’installations pérennes à l’exception d’un petit bâti XIXe ou XXe s. très altéré repéré au nord de l’emprise. Il accompagne des remblais supérieurs très puissants fortement chargés en déchets divers participant à leur manière à l’exhaussement général de cette rive du Rhône

    A Seghia, Bastelicaccia, Corse-du-Sud (2A), Corse : rapport de diagnostic

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    ’opération a permis de mettre en lumière et de documenter des occupations qui semblent principalement concentrées entre le Bronze ancien et la période médiévale.Les vestiges rattachés au Bronze ancien sont principalement composés de fosses, de fossés palissadés et de trous de poteaux, parfois très arasés et difficilement lisibles. Des vestiges Protohistorique, dont un possible fond de cabane recelant du mobilier étrusque, ont été observés.. De plus, des niveaux de colluvionnement d’un paléovallon contiennent une importante concentration de céramiques protohistoriques, notamment étrusques, laissant pressentir la présence d’autres vestiges de cette période dans cette zone.La majeure partie des datations se rapporte principalement à l’Antiquité tardive, et plus précisément entre le IVe et le Ve s. ap. J -C. Il a ainsi été mis en évidence un réseau conséquent de voies équipées de fossés bordiers parallèles autour desquels semble s’organiser le reste des vestiges, principalement marqué par : Un bâtiment rectangulaire maçonnées de pierres de 111 m² présentant un niveau de tuiles effondrées surmonté d’un niveau d’effondrement de mur. Deux bâtiments maçonnées de pierres, de 38 m² et 43 m², aux murs sud linéaires et aux murs ouest hémicirculaires. Deux bâtiments sur poteaux porteurs, de 11 m² et 17 m², identifié par la présence de trous de poteaux organisés.Deux sépultures sont avérées, l’une couverte en bâtière et l’autre en de dalles et trois structures funéraires hypothétiques, sous la forme de fosses oblongues. Deux occurrences de la période médiévale ont également été mises en évidence par des analyses radiocarbones. La première concerne un épais niveau charbonneux, installé entre 668 et 776 ap. J.-C., venant sceller une structure d’époque antérieure. La seconde livre une datation comprise entre 951 et 1041 ap. J.-C. Ces éléments montrent une pérennité de l’occupation humaine dans cet environnement jusqu’à la première moitié du XIe siècle.Enfin, l’emprise de la prescription prenant place sur deux contextes environnementaux distincts liés au fleuve Prunelli, la plaine alluviale et des collines granitiques appartenant à son bassin versant nord, a permis de documenter l’évolution de ce paysage par l’étude géomorphologique

    Ghisonaccia (2B), Balconcello, route de la mer : rapport de diagnostic : un habitat rural du Haut-Empire sur la rive septentrionale du Fium’Orbo

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    Le diagnostic archéologique a permis la découverte d’un établissement rural du Haut- Empire implanté sur la rive septentrionale du Fium’Orbo. Même si la présence d’un fragment de bracelet de cheville, daté de l’âge du Bronze ou du second âge du Fer, constitue un bruit de fond pour une implantation humaine dans ce secteur dès la protohistoire, l’occupation mise au jour concerne principalement la période impériale. S’il est possible que cet habitat ait été implanté à partir du Ier s. et perdure jusqu’au IVe s., le cœur de son occupation s’inscrit entre le IIe et la première moitié du IIIe s. ap. J.-C. Une ruine du XIXe s. présente dans le quart sud-ouest de l’emprise et recouverte d’une végétation dense a limité les investigations. Néanmoins on observe que l’installation antique est surtout concentrée dans la moitié sud-est de la parcelle et elle pourrait se développer sous l’actuelle route de la mer jusqu’à la rive du Fium’Orbo. Elle est matérialisée par au moins deux bâtiments et certains niveaux d’occupation sont conservés ainsi que quelques structures périphériques en lien avec des activités domestiques (foyer, fosse de rejet). Enfin, plusieurs zones de concentrations de tegulae et imbrices, imbriquées, fragmentées et entassées, témoignent de l’effondrement des couvertures des bâtiments. Les constructions romaines sont plutôt arasées. Cependant, les quelques sondages manuels pratiqués ont permis de collecter un mobilier céramique, en verre et métallique plutôt riche et représentatif de ce type d’occupation pour cette période. En effet, au cours du IIe s., les importations céramiques en Corse se diversifient et s’intensifient. Le corpus du site de Balconcello témoigne de ce phénomène avec la présence en nombre d’occurrences provenant de Gaule, d’Espagne, d’Italie et d’Afrique. Le vaisselier, composé de vases de stockage, de vaisselle pour la cuisson et la préparation, et de vaisselle de table, est caractéristique d’une occupation de type habitat. Les fragments de dolia recueillis n’excluent pas l’existence d’un lieu de stockage à proximité. La présence de fragments de vases en verre, rattachés au domaine de la toilette (balsamaire) et de la consommation (bouteille, gobelet), et les objets métalliques (pêne de serrure, clou de porte, clous de charpente, rondelle en plomb) est cohérente avec l’interprétation d’un habitat rural. L’établissement de Balconcello s’inscrit dans une dynamique d’occupation des territoires ruraux insulaires au IIe-IIIe s. de notre ère qui se distingue par l’implantation d’établissements le long des axes fluviaux qui ponctuent la plaine orientale de l’île. La fouille exhaustive du site de Balconcello permettrait, à l’échelle de ce micro-territoire de l’île, d’apporter de nouveaux éléments sur le phénomène de peuplement rural de la plaine orientale, au sein de la sphère d’influence que sont les grandes agglomération d’Aléria et Mariana
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