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    Perception du climat scolaire et du stress scolaire auprès d'une population d'enfants et de pré-adolescents intellectuellement précoces ou typiques

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    International audienceMalgré leurs potentialités, un tiers des enfants intellectuellement précoces (EIP) présentent des difficultés scolaires pouvant les conduire à des redoublements et à un désintéressement progressif de l'école pouvant aller jusqu'à l'échec scolaire massif (Rapport Delaubier, 2002). L'école serait donc pour une partie de la population des EIP génératrice d'inadaptation puis d'échec scolaire principalement au collège. Cette inadaptation peut être induite par l'écart entre leurs capacités cognitives et les apprentissages scolaires mais aussi par leur sensibilité aux situations (Lubart, 2003 ; Revol, 2004 ; Terrassier, 1979). Les enfants précoces sont hypersensibles, leur avance intellectuelle les amènent à saisir des informations qu'ils ne peuvent gérer affectivement ce qui est générateur d'angoisse et de stress (Terrassier, 2012). Notre objectif est donc de comparer des enfants EIP et typiques concernant leur expérience scolaire (perception de l'école-collège, des professeurs, des pairs) et leur niveau de stress scolaire. 94 élèves, filles et garçons de CM2 et de 6ème soit un groupe de 31 élèves intellectuellement précoces et un groupe contrôle de 63 élèves typiques. Les EIP ont été contactés par le biais des associations ou des écoles spécialisées. Les sujets du groupe contrôle ont été choisis sur la base d'un appariement avec les sujet EIP. Un questionnaire sur la perception du climat scolaire (alpha .63 à .83) (Esparbès-Pistre & Bergonnier-Dupuy, 2004) comprend différentes dimensions: perception d'apprendre, perception de l'établissement, relations aux pairs, rapport aux enseignants. Une échelle de stress scolaire (Tap et al., 2006) (alpha .82) évalue le niveau de stress perçu. Les résultats montrent des différences significatives concernant la perception du climat scolaire (à l'école et au collège) entre EIP et enfants typiques; ainsi les EIP ont une perception plus négative de l'école en CM2 que les élèves typiques et une perception plus positive du collège en 6ème alors qu'on trouve l'inverse pour les élèves typiques. Concernant la perception qu'ils ont des pairs ; les EIP ont une perception moins positive des relations entre pairs que les enfants typiques quelle que soit la classe et le sexe. Les EIP et principalement les filles sont plus stressées que les élèves typiques quelle que soit la classe. L'hypersensibilité des filles EIP face au stress scolaire est à approfondir. Les résultats concernant la perception que les élèves ont des professeurs montre que la pluralité des regards des enseignants au collège (un enseignant par matière) au-delà de la prise en compte de la précocité intellectuelle semble plus bénéfique aux enfants EIP qu'aux élèves typiques

    Étude du climat scolaire au collège et au lycée: différences entre filles et garçons

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    International audienceLe collège et le lycée sont des lieux de vie et de socialisation importants, puisque les adolescents y vivent une grande partie de leur journée. L'importance du climat scolaire n'est plus à démontrer. Les répercussions d'un environnement scolaire néfaste au bien-être de l'enfant sont multiples ; difficultés d'apprentissages, stress, problèmes de santé, absentéisme scolaire, voire développement d'une phobie scolaire, etc. ou pire, tentative de suicide. (Bennacer, 1991 ; Debarbieux 1995 ; Fortinos, 1995 ; Esparbès-Pistre & Bergonnier-Dupuy, 2002), cependant peu de recherches s'y intéressent. Ces lieux sont non seulement des lieux d'apprentissages, de rencontres, de communications, de construction identitaire, de développement personnel, mais dans ces lieux de vie, les adolescents peuvent aussi être dévalorisés, harcelés, etc. Les relations que les adolescents entretiennent avec les autres peuvent être enrichissantes ou engendrer des difficultés (problèmes liés à la violence, au racket, à la consommation de drogues) (Debarbieux, 1995). Le but de cette étude est donc d'analyser comment les adolescents(es) perçoivent le climat scolaire dans leur collège ou dans leur lycée, selon le genre (garçon/fille) et la classe (6ème à Terminale). La population d'étude comprend 1162 adolescents âgés de 11 à 18 ans (716 filles et 446 garçons). Un questionnaire sur la perception du climat scolaire au collège et au lycée (alpha .63 à .83) (Esparbès-Pistre & Bergonnier-Dupuy, 2004) comprend différentes dimensions : perception d'apprendre, perception de l'établissement, relations aux pairs, rapport aux enseignants et vécu de l'agression au collège/lycée. Les principaux résultats montrent de nombreuses différences selon la classe et le sexe des élèves. L'intérêt pour l'apprentissage subit des variations, il baisse au collège, augmente au lycée jusqu'en première pour rebaisser en terminale. La perception positive du collège ou du lycée ne cesse de baisser. Ce sont les collégiens de 5ème et de 6ème qui vivent plus d'agressions. Les résultats soulignent l'intérêt d'analyser ces lieux de vie en tenant compte des points de vue différents et respectifs des filles et des garçons. Les filles ont une perception plus positive de l'établissement et de l'apprendre que les garçons. Les garçons, quant à eux, ont une perception plus externe de la réussite que les filles. Par niveau d'études, des différences entre filles et garçons apparaissent également. Un vécu difficile dans ces lieux de vie peut être source de stress (Dumont, 2009; Fortin, 2001) et donc de mal-être (Esparbès-Pistre & Bergonnier-Dupuy, 2009)

    Adaptation et stratégies de coping à l’adolescence. Étude différentielle selon l’âge et le sexe

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    International audienceThe aim of this article is to show us coping strategies at youth. Coping is a set of modes, behaviours and strategies that the young develop for adapting himself. Coping is stabilizing, allowing to maintain psychosocial adaptation during stress period. 566 teenagers were confronted to the scale coping. This scale is composed of three fields, four strategies, and twelve dimensions. The goal is to know which coping strategies are used by teenagers when they are confronted to stress situation. It brings us to study psychologic processus and interactions. Differences appear between boys and girls. Boys develop more frequently control and denial strategies whereas girls use social support and shrinking backL’article proposé a pour but de présenter des résultats concernant les stratégies de coping à l’adolescence. Le coping est l’ensemble des modes, des comportements et des stratégies que le sujet développe pour faire face à la situation à laquelle il se trouve confronté. Il est stabilisateur, permettant ainsi au sujet de maintenir une adaptation psychosociale pendant les périodes de stress. Nous avons fait passer l’échelle de coping, construite par notre équipe (ETC : échelle toulousaine de coping) à 566 adolescents, âgées de 13 à 20 ans (285 filles, 281 garçons). Cette échelle est constituée de trois champs, de quatre stratégies et de douze dimensions. Notre objectif était de savoir quelles stratégies de coping utilisaient les adolescents face à des situations stressantes. La prise en considération des différentes stratégies de coping amène à analyser la complexité des processus psychologiques et de leurs interactions. Elle nous oblige à étudier les liens entre les comportements, les compétences cognitives et les processus affectifs. Des différences sensibles apparaissent entre les garçons et les filles. Les premiers développent plus fréquemment les stratégies de contrôle et de refus, tandis que les filles utilisent de préférence le soutien social et le retrait (en particulier le repli dans l’imaginaire et l’envahissement émotionnel)

    Le stress scolaire au collège et au lycée : différences entre filles et garçons

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    L’objectif de cette étude transversale est d’analyser le stress scolaire au collège et au lycée selon la classe et le sexe, pour améliorer les conditions de travail des élèves et leur bien-être scolaire. Les classes dites de transition (6e et 2de) sont-elles plus stressantes que celles dites d’évaluation (3e, 1re et terminale)? Les filles, supposées plus émotives que les garçons, sont-elles plus stressées à chaque niveau d’études? Une population de 1130 élèves (704 filles et 426 garçons), de la sixième (de 10 à 11 ans) à la terminale (18 à 20 ans), a répondu à un questionnaire socioculturel et à l’Échelle toulousaine de stress perçu. Les résultats montrent qu’un élève sur trois est très stressé par le collège ou le lycée, et l’on observe une augmentation du degré de stress de la sixième à la terminale. Les filles sont plus stressées par la situation scolaire que les garçons, quelle que soit la classe, et leur niveau de stress est bien plus fort. Des études complémentaires éclairant les ressorts d’un tel constat devraient conduire à l’adoption de mesures appropriées visant à prévenir le stress scolaire et à améliorer le bien-être à l’école de tous les élèves.The objective of this transversal study is to analyze school stress at junior high school and high school based on class and gender. Are the classes called the “passage” classes (grade 6 and 10) more stressful than the “evaluation” classes (grade 9, 11 and 12)? Are girls, who are supposedly more emotional than boys, more stressed at each level of study? A population of 1,130 students (704 girls and 426 boys), from grade 6 (10 to 11 years old) to grade 12 (18 to 20 years old), answered a socio-cultural questionnaire and a short version of the Toulouse Coping Rating Scale. The results show that one student in three is very stressed by junior high school or high school and that the degree of stress is higher from grades 6 to 12. Girls are more stressed than boys regardless of the class and they have a much higher level of stress than boys in relation to the school situation. Complementary studies on the ramifications of such an observation should lead to the adoption of appropriate measures aiming to prevent school stress and improve the well-being of all students at school.El objetivo del presente estudio transversal es analizar el estrés escolar en el colegio y en el liceo de acuerdo con la clase y el sexo. ¿Las clases de «pasaje» (6º y 2º) son más estresantes que las de «evaluación» (3º, 1º y Terminal)? Las muchachas, supuestamente más emotivas que los muchachos ¿están más estresadas en los diversos niveles de estudios? Una población de 1130 alumnos (704 muchachas y 426 muchachos) del 6º (de 10 a 11 años) al Terminal (18 a 20 años), respondieron un cuestionario socio-cultural y una versión corta de la Escala Tolosana de estrés percibido. Los resultados muestran que un alumno de cada tres se siente muy estresado por el colegio o el liceo y que un grado de estrés es mucho más importante en la clase de 6º y Terminal. Las muchachas están mucho más estresadas que los muchachos sin importar la clase y en un nivel mucho más pronunciado que los muchachos ante la situación escolar. Se deberán realizar estudios complementarios que clarifiquen los mecanismos subyacentes a dicho constatación y deberían mostrar las medidas apropiadas para prevenir el estrés escolar y mejorar el bienestar de todos los alumnos en la escuela
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