6 research outputs found

    Géologie et paléontologie de l’ambre du Congo, le premierambre crétacé fossilifère d’Afrique

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    National audienceL’ambre est une formidable source de données pour la reconstitution des écosystèmesterrestres anciens, mais sa distribution géographique et stratigraphique demeurelacunaire. En Afrique, l’ambre est relativement rare et le plus souvent dépourvud’inclusions organiques fossiles. Le premier ambre crétacé fossilifère africain,découvert récemment dans la chaine du Mayombe, en République du Congo, estprésenté ici.L’ambre s’est accumulé avec des débris végétaux dans le terme argilo-dolomitique quiconstitue la partie supérieure de la Formation Chéla (un équivalent du membre Vembode la Formation Gamba du Gabon) et daté de l’Aptien moyen par l’étude de soncontenu micropaléontologique (palynomorphes et ostracodes). La caractérisation del’ambre par thermochimiolyse couplée à la spectrométrie de masse (THM-GC-MS)indique une résine de classe Ib typique des gymnospermes, et plus particulièrement desfamilles de conifères Araucariaceae, Cupressaceae, Podocarpaceae, etCheirolepidiaceae. Les bois fossilisés trouvés avec l’ambre sont attribuables aux genresAgathoxylon et Brachyoxylon, tandis que les gen- res Araucariacites et Classopollis(ce dernier abondant) sont présents parmi les palynomorphes, suggérant uneAraucariaceae ou une Cheirolepidiaceae comme plante source de la résine.L’ambre du Congo se présente majoritairement sous la forme de galets de couleur rougesombre, peu translucides. La prospection et l’étude d’inclusions fossiles, réalisées aumoyen de la microscopie standard et de l’imagerie synchrotron, ont permis ladécouverte d’une faune diversifiée d’arachnides (Acari: Gustavioidea, Anystoidea;Araneae), d’insectes (Hyme- noptera: Evaniidae, Platygastroidea; Hemiptera:Aleyrodidae; Psocoptera: Trogiomorpha; Diptera: Chironomidae), ainsi que denombreux débris végétaux, fongiques, et bactériens. Certaines de ces inclusions et laforme en galet des morceaux d’ambre suggèrent un piégeage dans la résinepréférentiellement au niveau du sol.Les études sédimentologiques et taphonomiques indiquent un dépôt de l’ambre et desdébris végétaux en milieu lacustre, dans un bassin interne connecté épisodiquement àl’océan, et sous un paléoclimat chaud avec une saisonnalité marquée

    Géologie et paléontologie de l’ambre du Congo, le premierambre crétacé fossilifère d’Afrique

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    National audienceL’ambre est une formidable source de données pour la reconstitution des écosystèmesterrestres anciens, mais sa distribution géographique et stratigraphique demeurelacunaire. En Afrique, l’ambre est relativement rare et le plus souvent dépourvud’inclusions organiques fossiles. Le premier ambre crétacé fossilifère africain,découvert récemment dans la chaine du Mayombe, en République du Congo, estprésenté ici.L’ambre s’est accumulé avec des débris végétaux dans le terme argilo-dolomitique quiconstitue la partie supérieure de la Formation Chéla (un équivalent du membre Vembode la Formation Gamba du Gabon) et daté de l’Aptien moyen par l’étude de soncontenu micropaléontologique (palynomorphes et ostracodes). La caractérisation del’ambre par thermochimiolyse couplée à la spectrométrie de masse (THM-GC-MS)indique une résine de classe Ib typique des gymnospermes, et plus particulièrement desfamilles de conifères Araucariaceae, Cupressaceae, Podocarpaceae, etCheirolepidiaceae. Les bois fossilisés trouvés avec l’ambre sont attribuables aux genresAgathoxylon et Brachyoxylon, tandis que les gen- res Araucariacites et Classopollis(ce dernier abondant) sont présents parmi les palynomorphes, suggérant uneAraucariaceae ou une Cheirolepidiaceae comme plante source de la résine.L’ambre du Congo se présente majoritairement sous la forme de galets de couleur rougesombre, peu translucides. La prospection et l’étude d’inclusions fossiles, réalisées aumoyen de la microscopie standard et de l’imagerie synchrotron, ont permis ladécouverte d’une faune diversifiée d’arachnides (Acari: Gustavioidea, Anystoidea;Araneae), d’insectes (Hyme- noptera: Evaniidae, Platygastroidea; Hemiptera:Aleyrodidae; Psocoptera: Trogiomorpha; Diptera: Chironomidae), ainsi que denombreux débris végétaux, fongiques, et bactériens. Certaines de ces inclusions et laforme en galet des morceaux d’ambre suggèrent un piégeage dans la résinepréférentiellement au niveau du sol.Les études sédimentologiques et taphonomiques indiquent un dépôt de l’ambre et desdébris végétaux en milieu lacustre, dans un bassin interne connecté épisodiquement àl’océan, et sous un paléoclimat chaud avec une saisonnalité marquée

    African fossiliferous amber: a review

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    International audienceAmber has only rarely been found in Africa and the few known occurrences aremostly devoid of organic inclusions. The first fossiliferous African amber wasreported a few years ago from Ethiopia, and was considered to be early LateCretaceous in age (Cenomanian, ~93-95 Ma). However, recent investigation ofadditional amber material and associated sediment questions the previously assumedage and provides compelling evidence that Ethiopian amber is Cenozoic, likelyMiocene. Support for this dating is based on both new and revised palynologicaland palaeoentomological data. Insect fossils mostly belong to extant families andgenera. A particular reference to ants (Hymenoptera: Formicidae) is made here, withthe report of 51 individuals assignable to new extinct species of Dolichoderinae(e.g. Technomyrmex), Formicinae, Myrmicinae (e.g. Melissotarsus, Carebara),Ponerinae and Pseudomyrmecinae (e.g. Tetraponera). Chemical analysis indicatesthat Ethiopian amber belongs to the Class le ambers typical of Fabaceae (althoughthe earliest record of a Class le amber dates back to the Carboniferous) and waspresumably produced by the genus Hymenaea, similar to East African Pleistocenecopals and Neotropical Miocene' ambers. Although much younger than previouslysuggested, fossils in Ethiopian amber remain highly relevant as Miocene insects areexceedingly rare in Africa.The recent discovery of a new deposit offossiliferous amber is also reportedhere, from the Early Cretaceous (Aptian, 113-117 Ma) of Congo-Brazzaville.Chemically, Congolese amber belongs to the Class Ib typical of conifers, and thefamily Cheirolepidiaceae is assumed to be the plant source. Amber nodules are darkred in colour, with large pieces reaching up to 12 cm. The search for organismicinclusions using conventional optical techniques is limited by the opacity of theamber, but diverse arthropods and plant remains have already been found in fewmore translucent pieces. A large survey using synchrotron imaging will be necessaryto evaluate the overall biodiversity of Congolese amber, the only fossiliferous amberfrom the Cretaceous of Africa to date

    Development, validation, and prognostic evaluation of a risk score for long-term liver-related outcomes in the general population: a multicohort study

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    Liver cirrhosis is a major cause of death worldwide. Cirrhosis develops after a long asymptomatic period of fibrosis progression, with the diagnosis frequently occurring late, when major complications or cancer develop. Few reliable tools exist for timely identification of individuals at risk of cirrhosis to allow for early intervention. We aimed to develop a novel score to identify individuals at risk for future liver-related outcomes. We derived the LiverRisk score from an international prospective cohort of individuals from six countries without known liver disease from the general population, who underwent liver fibrosis assessment by transient elastography. The score included age, sex, and six standard laboratory variables. We created four groups: minimal risk, low risk, medium risk, and high risk according to selected cutoff values of the LiverRisk score (6, 10, and 15). The model's discriminatory accuracy and calibration were externally validated in two prospective cohorts from the general population. Moreover, we ascertained the prognostic value of the score in the prediction of liver-related outcomes in participants without known liver disease with median follow-up of 12 years (UK Biobank cohort). We included 14 726 participants: 6357 (43·2%) in the derivation cohort, 4370 (29·7%) in the first external validation cohort, and 3999 (27·2%) in the second external validation cohort. The score accurately predicted liver stiffness in the development and external validation cohorts, and was superior to conventional serum biomarkers of fibrosis, as measured by area under the receiver-operating characteristics curve (AUC; 0·83 [95% CI [0·78-0·89]) versus the fibrosis-4 index (FIB-4; 0·68 [0·61-0·75] at 10 kPa). The score was effective in identifying individuals at risk of liver-related mortality, liver-related hospitalisation, and liver cancer, thereby allowing stratification to different risk groups for liver-related outcomes. The hazard ratio for liver-related mortality in the high-risk group was 471 (95% CI 347-641) compared with the minimal risk group, and the overall AUC of the score in predicting 10-year liver-related mortality was 0·90 (0·88-0·91) versus 0.84 (0·82-0·86) for FIB-4. The LiverRisk score, based on simple parameters, predicted liver fibrosis and future development of liver-related outcomes in the general population. The score might allow for stratification of individuals according to liver risk and thus guide preventive care. None. [Abstract copyright: Copyright © 2023 Elsevier Ltd. All rights reserved.
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