6 research outputs found

    La dysplasie fibreuse du rocher

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    La dysplasie fibreuse est une affection bénigne rare dont l’étiologie est inconnue. Elle représente une anomalie dans le développement normal de l’os. L’os temporal est rarement atteint, donnant des complications telles qu’une surdité et une paralysie faciale périphérique. L’imagerie, principalement la tomodensitométrie est capitale pour le diagnostic positif. On rapporte un cas de dysplasie fibreuse retrouvé chez une femme de 43 ans présentant une surdité brutale.Mots clés : os temporal, dysplasie, scanner.Fibrous dysplasia is an uncommon benign disorder of unknown etiology. It most likely represents a disorder of bone normal development. The temporal bone is rarely involved, giving complications such as hearing loss and facial nerve palsy. The imaging, mainly performed with computerized tomography, plays a major role in positive diagnosis. We report a case of fibrous dysplasia found on a 43 year-old women presenting an acute sensorineural hearing loss.Key words: temporal bone, dysplasia, CT

    Le syndrome de pourfour du petit : une manifestation rare des cellulites cervico-mediastinales

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    Le syndrome de Pourfour du Petit (SPdP) relève de diverses étiologies. Nous rapportons le premier cas de SPdP secondaire à une cellulite cervico-médiastinale, a travers lequel nous décrivons l’étiopathogénie, la présentation clinique et les aspects évolutifs de cette entité clinique rare. un homme de 37 ans a été hospitalisé pour cellulite cervico-médiatinale. Outre le blindage inflammatoire cervical, l’examen a objectivé une mydriase gauche associée à une exophtalmie et un élargissement de la fente palpébrale d’installation récente. Le reste de l’examen neurologique et ORL a été sans particularité. Nous avons retenu le diagnostic du SPdP d’origine infectieuse. Le patient a été mis sous antibiothérapie et a eu un drainage et nettoyage de toute la loge viscérale cervicale et du médiastin supérieur. L’évolution a été favorable avec régression partielle des signes ophtalmiques. Le syndrome de Pourfour du Petit est une entité rare. Sa connaissance offre au clinicien des pistes diagnostiques notamment dans les pathologies mettant en jeu le pronostic vital.Mots clés : syndrome de Pourfour du Petit, système nerveux sympathique cervical, mydriase.The Pourfour de Petit syndrome (PdPS) is of various etiologies. We report the first case of SPdP secondary to cervicomediastinal cellulitis through which we describe the etiopathogeny, clinical presentation and evolution aspects of this rare clinical entity. A 37 years old male was hospitalized for cervico-mediastinal cellulitis. Besides the cervical inflammation, examination objectified a recent left mydriasis, exophthalmia and a widening of the palpebral fissure. The rest of the neurological examination was unremarkable. We retained the diagnostic of PdPS of an infectious origin. Beside antibiotherapy, the patient had drainage and cleaning of the visceral lodge and upper mediastinum. The evolution was favorable with partial regression of ophthalmic signs. The PdPS is a rare entity. its knowledge provides the clinician with diagnostic tracks including diseases involving lifethreatening.Key words : Pourfour du Petit syndrome, cervical sympathetic system, mydriasi

    Polype antrochoanal de l’enfant

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    Le polype antrochoanal ou polype de killian est une néoformation bénigne dont l’origine est le sinus maxillaire et qui touche avec prédilection l’enfant et l’adulte jeune.Objectif : Le but de ce travail est de préciser les caractéristiques du polype de killian chez l’enfant et d’évaluer les résultats du traitement endoscopique.Patients et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective à propos de 35 cas de polype antrochoanal opérés sur une période de 14 ans.Résultats : L’âge moyen de nos malades était de 13,2 ans. Il a été noté une prédominance masculine. Tous nos patients n’avaient pas d’antécédants allergiques. L’obstruction nasale était le maitre symptôme. Six patients ont présenté une épistaxis. Le diagnostic du polype  antrochoanal était évoqué sur des constatations endoscopiques et radiologiques. Tous nos patients ont bénéficié d’une méatotomie moyenne par voie endonasale associée à une trépanation de la fosse canine dans deux cas. Nous avons noté 5 cas de récidives dont la reprise était par voie endoscopique associée à une trépanation de la fosse canine.Conclusion : Le taux de récidive du polype de killian est plus important dans la population pédiatrique. Le risque de récidive dépend de deux facteurs essentiels : la technique chirurgicale qui doit être adaptée au cas par cas et le délai diagnostique et thérapeutique qui doit être précoce avant l’apparition d’une rhino sinusite secondaire rendant la chirurgie difficile.Mots clés : polype antrochoanal, enfants, chirurgie endoscopique, récidive

    Les osteomes des sinus de la face

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    Introduction : Le but de notre travail est préciser le profil épidémio-clinique de cette pathologie, l’apport de l’imagerie dans le diagnostic, et discuter les modalités de l’exérèse chirurgicale et l’apport de la voie endoscopique.Patients et méthode : il s’agit d’une étude rétrospective de 18 patients porteurs d’ostéomes des sinus paranasaux opérés entre 1993 à 2010. Ont été exclus les patients non opérés et les malades perdus de vue.Résultats : il s’agit de 18 patients porteurs d’un ostéome symptomatique des sinus de la face, d’âge moyen 40 ans, sex ratio 0,38. La localisation la plus fréquente était le sinus frontal dans 55.5% des cas. Le traitement chirurgical était de mise pour les patients symptomatiques. La voie endonasale était indiquée dans 6 cas.la récidive a intéressé deux patients (11%) ayant un ostéome frontal et fronto-ethmoïdal. Pour le reste des malades l’évolution était favorable avec un recul moyen de 36 mois.Conclusion : L’ostéome des sinus paranasaux reste longtemps asymptomatique mais peut se compliquer par extension orbitaire ou cérébrale. L’abord endonasal a permis d’améliorer la prise en charge.Mots clés : Ostéome, sinus de la face, tomodensitométrie, chirurgie, voie endonasaleObjective : Lymph node infection is the most frequent localization of extrapulmonary tuberculosis. The treatment does not make general agreement. The aim of this study is to specify, from a review of the literature, the different ways of antimicrobial treatment and the indications of surgery.Patients and methods : il is about a retrospective study including 18 patients with paranasal sinus osteomas operated between 1993 and 2010. Were excluded unoperated and lost patients.Results : in this group of 18 patients with symptomatic sinus osteoma of the face, the mean age was 40 years, sex ratio was 0.38. the frontal sinus was the most affected, 55.5% of cases. Surgical treatment was set for symptomatic patients. The endonasal route was indicated in 6 cases. Recurrence was observed in two patients (11%) having a frontal osteoma and fronto-ethmoid. Outcomes were favorable in the remaining patients, mean follow-up was 36 months.Conclusion: Paranasal sinuses osteoma is a long asymptomatic tumor, but it may be complicated with orbital extending or stroke. Endonasal approach contributed to improve the treatment.Keyswords : Osteoma, paranasal sinus, computed tomography, surgery, endonasal approac

    Tumeurs primitives de l’orbite traitement chirurgical

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    Les tumeurs primitives de l’orbite sont des affections rares, leurs  manifestation cliniques sont tardives et variées pouvant êtres trompeuses. L’imagerie TDM et surtout IRM est capitale pour le diagnostic et la prise en charge. Le traitement est souvent chirurgical, le choix de la technique dépend de la taille et la topographie tumorale. Nous rapportons 13 cas de tumeurs orbitaires colligés entre 2004 et 2010. L’âge moyen de nos patients est de 36 ans, l’exophtalmie a été le maitre symptôme. Tous nos patients ont été opérés. Après étude histologique de la pièce d’exérèse opératoire il s’agissait de: 5 hémangiomes caverneux, 4 tumeurs mixtes, 2 neurinomes, 1 kyste hydatique et 1 angiome. Un seul cas de récidive tumorale a été noté.Mots clés : tumeur de l’orbite, hémangiome caverneux, shwannome, chirurgie

    Rhinorrhee cerebrospinale : difficulties therapeutiques et facteurs d’echec

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    Introduction : La rhinorrhée cérébrospinale (rCS) résulte d’une brèche ostéoméningée faisant communiquer les cavités naso-sinusiennes avec les espaces sous-arachnoïdiens. Sa gravité est liée au risque de complications infectieuses endocrâniennes.Objectifs : discuter les modalités de prise en charge de la rCS et en analyser les facteurs d’échec.Patients et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective à propos de 15 patients présentant une rhinorrhée cérébrospinale en rapport avec une brèche méningée traitée dans notre service.Résultats : L’âge moyen de nos patients était de 44,9 ans. Le motif de consultation était une rhinorrhée claire intermittente. la notion de méningite était rapportée dans 2cas. Un scanner du massif facial était pratiqué dans tous les cas. Une cisterno Irm était pratiquée dans 7 cas. La voie endoscopique était adoptée dans14 cas et la voie combinée dans 1 cas. L’interposition de la greffe était faite selon la procédure overlay dans tous les cas. Deux récidives ont été notées et ont été reprises chirurgicalement avec succès.Conclusion : La voie endonasale est une approche efficace et non invasive des brèches ostéoméningées. elle trouveson indication même en cas d’échec de la voie transcrânienne.Mots clefs : brèche, rhinorrhée, chirurgie endoscopique, chirurgie transcrânienneObjective : Introduction: Cerebrospinal rhinorrhea (CSr) occurs when there is a fistula between the dura and the nasosinusal cavities. Untreated-one is usually associated with life-threating infectious intracranial complications.Objectives: illustrate the different modalities of treatment of CSr and the causes of failure.Patients et méthodes : a total of 15 patients with CSF rhinorrhea(6 traumatic, 2 iatrogenic, and 7 spontaneous) were treated in our institution during an 11-year period (2000-2011).Results: The average patient age was 44, 9 years. The most frequent symptom was an intermittent clear rhinorrhée; meningitis was reported in 2 cases. CT scan was performed in all cases. MR imaging was performed in 7 cases. The skull base defects were most frequently in cribriform plate (7 cases), followed by the roof of the ethmoid sinus (6 cases), sphenoid sinus (1 case), and frontal sinus (1 case). The endoscopic approach was indicated in 14 cases, the combined one in 1case. an overlay procedure was adopted in all cases. CSF rhinorrhea was resolved during the first attempt in 13 patients. 2 recurrent CSr were reported and relieved after a second surgery.Conclusion : The endoscopic approach is safe and effective for the treatment of CSF rhinorrhea. It remains efficient after failure of the neurosurgical approaches.Keywords : leak, rhinorrhea, endoscopic surgery, intracranial approac
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