112 research outputs found

    Usage et symboliques des représentations spatiales en Roumanie post-communiste

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    Durant une quarantaine d’années, les autorités communistes roumaines se sont attachées à limiter les regroupements sociaux. Les liens linguistiques, confessionnels ou de souches nationales partagées étaient ignorés. Seule comptait la citoyenneté. La réactivation de ces rassemblements constitue l’une des principales expressions sociales issue du changement de régime de 1989. Cependant, peu des témoins de la période antérieure au communisme subsistent. Ce processus de recomposition de groupements sociaux doit ainsi s’accomplir dans un cadre (de libre expression) mal connu.Dans le Sud-Ouest de la Roumanie, chaque acteur, groupe ou institution, marque l’espace selon ses propres critères et objectifs. Il s’en suit des superpositions de parcours et la multiplication de signifiants. Dans le cas où ces pratiques s’accompagnent d’une prise en compte de l’autre, elles complètent les processus de recomposition sociale et spatiale. Les appropriations peuvent se révéler non exclusives. Sont-elles en ce sens de simples marquages ? L’article ouvre un débat.Over the last forty years, Communist Romanian authorities have been devoting their time to limiting social groupings of companies. Linguistic, religious or national background links that had been shared had to step aside in favour of citizenship criteria. The reactivation of these groupings constitutes one of the main social expressions born from the regime change in 1989. However few witnesses of the Communist period have lived on. This process of re-establishment of social groupings has, thus, to be carried out in an unknown framework (of free expression).In the South-West of Romania, each actor, group or institution marks the space according to its own criteria and aims. Additional superpositions of journeys and multiplications of significants result from this. When these practices are accompanied by an awareness of the other, of a “constructive otherness”, they complete the processes of social and spatial re-composition. Appropriations may appear as non-exclusive. Are they only space markers? This article tries to open a debate on these facts

    Déséquilibres territoriaux en santé en Roumanie. Quel(s) rôle(s) à jouer pour l’économie sociale et solidaire ?

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    Cet atelier conclut un cycle de 3 rencontres organisées en 2015 et en 2016, portant sur les problématiques du secteur médico-social en Roumanie, regroupées sous l’intitulé « Emergence et structuration d’un secteur médico-social en Roumanie ». Il s’agit ici de produire (1) une typologie des différentes situations, et l’analyse de ces situations, (2) de comprendre les effets des régulations publiques à caractères social et médical sur les territoires, leurs habitants, leurs établissements, (3) d’analyser les raisons du non-recours à certains services et (4) de formaliser les modalités (leur nécessité réelle ?, leur applicabilité ?) d’un transfert de pratiques entre la France et la Roumanie (et inversement) tant en termes de formation que pour l’action publique et/ou civile locale .This workshop concludes a cycle of 3 meetings organized in 2015 and in 2016. It relates to the problems of both the medical sector and the social sector in Romania. Entitled “Emergence and structuring of a medical and social sector in Romania”, the workshop and all the former associated meetings aim at: (1) Establishing a typology of the various situations, and analysing these situations; (2) Understanding the effects of the public regulations(with social and medical dimensions) on places, their inhabitants, their establishments; (3) Analysing the reasons of the non-use of certain services; (4) Formalising the conditions of a transfer of skills and practices between France and Romania both in terms of training and of actions for the local public and/or civil

    Des églises « passerelles » en domaine frontalier

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    Le renouvellement des pratiques religieuses en Europe centrale n’est plus à démontrer ; toutefois, peu d’études se penchent sur les problématiques relatives à l’influence des Églises et des mouvements d’Églises dans les sociétés post-communistes. Autour de deux cas, cet article propose une évaluation du rôle des Églises catholique et réformée dans les processus de recompositions affectant le Sud-Ouest de la Roumanie. Enfin, bien que majoritaire en Roumanie, l’orthodoxie est peu évoquée ; elle est mise en perspective au sein de cette étude qui se veut l’illustration de cas concrets et non un tableau modélisant.We no longer need to demonstrate the renewal of religlous practices in Europe ; nevertheless, there are few studies deals with the influence of Churches and Church movements in post-communist societies. In bath cases, this article proposes an evaluation of the role of catholic and reformed Churches within the process of recomposition linked to the south east of Romania. At fast, although orthodoxy is in majority in Romania, it is less evoked ; it makes the abject of several comparisons within this study which aims to illustrate more concrete cases than a pattern picture

    Everyday Life Near State Borders: The Social Effects of the Changing Status of Borders in Central Europe (Romania – Hungary)

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    International audienceVarious implementation strategies of cross-border territories or specific cross-border cooperation can be identified between Romania and Hungary. Everyday life in a cross-border area implies simultaneously an attempt to relieve the cultural, economic and social barriers and to assert a specific state identity, the identity of "borderman", the cross-border inhabitants and communities located in a "go-between" space. Thence, as a spatial component and no longer a mere border – the border contributes to the differentiation of territories (at all scales). These differentiations entail the designation of new borders, "inner borders" within the state. These "inner borders" are a perception as well as a reality. Precisely as a result of the will to restrict the "border effects" (influence of borders), finer divisions are appearing. Fragmentations can be identified at micro-scales (communes and locations) and meso-scales (micro-regions). Perceptions translate an "intermediary" condition: the border space conceived as a shift from one system to another. The states encompass territories drawing benefit from the proximity of borders to various extents

    Actualité de l'interculturel à Timisoara ? Marques, marqueurs, marquage. Des expressions culturelles inégales dans l'espace urbain

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    Par sa dimension à la fois spatiale et linguistique, la signalétique, que Thierry Bulot définit comme «&nbsp;l'ensemble des traces qui permettent à un individu de s'orienter dans l'espace social/sociolinguistique&nbsp;» (Bulot, 2004), représente une forme d’expression privilégiée des cultures dans l’espace : enseignes, affiches, panneaux indicateurs, graffitis... sont autant d’expressions et de repères linguistiques La signalétique est l’une des matérialisations de «&nbsp;ces voix qui, d'une part manifestent des positionnements, des identités, des appropriations et des ancrages spatiaux et qui d'autre part, ne sont pas égales entre elles&nbsp;» (Mondada, Pekarek Doehler, 2003, p. 13). C'est plus spécifiquement sous cet angle de l'appropriation identitaire ou symbolique de l'espace&nbsp; (Ripoll, Veschambre, 2005) que nous envisagerons cet affichage public des langues que représente la signalétique urbaine. Cette problématique de l'appropriation de l'espace est au cœur de la géographie dans laquelle nous nous inscrivons, la géographie sociale, qui privilégie l'analyse de la dimension spatiale des inégalités, des conflits, des rapports de domination.Nous envisageons la signalétique à la fois comme vecteur de discours et comme marquage de l'espace urbain. Marquage au sens d'une production de signes qui manifestent et ré-instituent en permanence une appropriation de l'espace, ou pour le moins une revendication d'appropriation. Car, comme nous l'avons affirmé conjointement avec T. Bulot,&nbsp; «&nbsp;il n’est pas d’espace (donc de perception qui lui est lié) qui ne s’inscrive dans une perspective de légitimation de son occupation, de sa revendication, autrement dit d’identification&nbsp;» (Bulot, Veschambre, 2006). Derrière ces affiches, il y a des acteurs, des groupes sociaux, des intérêts économiques et politiques, pour lesquels l'appropriation symbolique de l'espace public est un enjeu, pour délivrer des messages et manifester une présence, une force, une légitimité. C'est cette logique du marquage de l'espace urbain que nous allons aborder dans cette communication, sous l’angle de la diversité mais aussi de la présence inégale des langues dans l’espace public.Ce chapitre prend appuis sur une enquête menée sur plusieurs années, de 2006 à 2013 avec et/ou par Emmanuel Bioteau et Vincent Veschambre, auprès d'étudiants de l'Université de l'Ouest de Timisoara au sujet de leurs représentations des marqueurs de présence linguistique dans la ville, et des pratiques linguistiques au sein de l'espace urbain de Timisoara. Le choix de cette ville est induit par la présence ancienne, importante au début du XXe siècle, de multiples groupes minoritaires se différenciant entre autres critères par leurs langues. Le caractère interculturel du Banat roumain, dont Timisoara constitue la ville principale, a ainsi pu faire l'objet de multiples traitements jusqu'à lors (Neumann, 1997 ; Bioteau, 2005 ; Babeti, Kovacshazy, 2007 ; Stanculescu, 2008...). Il s'agit par cette communication, plus que d'un état des lieux, de proposer une lecture critique de l'interculturel d'aujourd'hui. Quels en sont les marques et les marqueurs ? Quelles en sont également, les significations actuelles ? Au final, de quelles identités héritées et/ou renouvelées dans l'espace urbain peut-on parler à présent ?</p

    L'Europe en point de mire ? Représentations de l'Europe dans la région transfrontalière du Banat

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    (extrait de l'introduction)Ce texte interroge les représentations de l'Europe des habitants d'une région transfrontalière d'Europe centrale. Il propose une typologie des représentations qui tienne compte des échelles et des dynamiques de recompositions territoriales en cours. La vision territoriale politique de l'Europe, à présent déclinée sur tous les atlas, ne suffit plus à traduire le projet européen... ou plutôt les projets multiples à partir desquels s'articule la construction européenne. Nous considérerons ici sans distinctions l'Union européenne (UE) et l'Europe, partant du principe qu'actuellement l'ensemble du continent européen est concerné par la construction communautaire européenne : soit dans l'UE, soit au travers de la Politique de voisinage de l'UE, soit enfin par le biais de partenariats spécifiques (OCDE, OTAN, mais aussi Espace de Libre Circulation Européen définit par les Accords de Schengen, Eurozone, etc.). Justement, aux yeux des habitants des marges de l'UE, des espaces indéterminés face au reste de l'Europe, l'UE est-elle là aussi une construction qui fait sens ?&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Le propos met en évidence la nécessité de prendre en compte non pas une vision européenne globale mais bien des versions multiples et distinctes, collectives et territorialisées, de ce qu'est et de ce que pourrait être l'Europe. Ces résultats sont obtenus à partir d'un travail sur les choix de communication d'institutions et/ou de collectivités territoriales remodelées par la construction européenne ainsi que par les changements politiques, économiques et sociaux de la sortie du communisme en Europe centrale et orientale. Dans cet espace, les stratégies de communication, aux différentes échelles territoriales considérées, sont-elles révélatrices d'un attachement à l'Europe ? Peuvent-elles dès lors faire de l'Europe une réalité atteignable pour les habitants de cette région ?&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Les divers questionnements qui précèdent sont autant de déclinaisons d'un seul et unique problème qui se pose à l'UE au centre de l'Europe : n'être plus un objectif à atteindre, une idée voire une utopie, mais se traduire comme une évidence aux yeux des habitants. La réflexion proposée ici interroge donc l'Europe au sens d'objet commun à construire (entre ses habitants) au centre de l'Europe, posant ainsi la question de l'existence d'une identité commune aux Européens : d'une «&nbsp;européanité&nbsp;». Toute stratégie de communication révèle une image que l'on donne à voir de soi. Ce soi «&nbsp;collectif&nbsp;», au centre de l'Europe, est-il envisagé comme étant «&nbsp;européen&nbsp;» ? Surtout, l'Europe est-elle une réalité à toutes les échelles territoriales concernées ? L'Europe a-t-elle là-bas la résonnance qu'elle peut avoir ailleurs dans le continent ? Ces questions trouvent réponse à l'étude d'images multiples associées à l'Europe dans le cadre d’une coopération transfrontalière, qui sont autant de déclinaisons du regard porté sur le processus de construction européenne, à différentes échelles : locale, régionale, internationale…</p

    Les associations participent Ă  la construction des territoires

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    International audienc

    Usage et symbolique des représentations spatiales en Roumanie post-communiste

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    International audienceDurant une quarantaine d’années, les autorités communistes roumaines se sont attachées à limiter les regroupements sociaux. Les liens linguistiques, confessionnels ou de souches nationales partagées étaient ignorés. Seule comptait la citoyenneté. La réactivation de ces rassemblements constitue l’une des principales expressions sociales issue du changement de régime de 1989. Cependant, peu des témoins de la période antérieure au communisme subsistent. Ce processus de recomposition de groupements sociaux doit ainsi s’accomplir dans un cadre (de libre expression) mal connu.Dans le Sud-Ouest de la Roumanie, chaque acteur, groupe ou institution, marque l’espace selon ses propres critères et objectifs. Il s’en suit des superpositions de parcours et la multiplication de signifiants. Dans le cas où ces pratiques s’accompagnent d’une prise en compte de l’autre, elles complètent les processus de recomposition sociale et spatiale. Les appropriations peuvent se révéler non exclusives. Sont-elles en ce sens de simples marquages ? L’article ouvre un débat
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