53 research outputs found

    Schmidtites celatus (Obolida, Brachiopoda) from the "Obolus sands" (Upper Cambrian - Lower Ordovician) of Estonia

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    International audienceLarge collections of the brachiopod obolid Schmidtites celatus have been gathered from Upper Cambrian-Lower Ordovician strata in four northern Estonian localities. The morphological features and the taxonomic characters of the genus and of the single species representing it are re-described and illustrated. New diagnoses are proposed based on characters of the shell and morphological traits that permit Schmidtites celatus to be compared with and distinguished from the other obolid genera occurring in the same samples or areas, i.e. Ungula ingrica, Oepikites, and Obolus apollinis which now includes specimens formerly described as Ungula convexa. Schmidtites celatus differs from them mainly in the arrangement of its musculature

    Tools for linguloid taxonomy: the genus Obolus (Brachiopoda) as an example

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    International audienceThis study points out some basic problems of linguloid systematics and proposes solutions for them. A taxonomic examination of the unique species of the genus Obolus found in the Upper Cambrian of Estonia and Russia, O. apollinis (= O. ruchini, O. transversus, O. rebrovi and Ungula convexa) is used as an example of a methodology employing all of the characters valid for distinguishing species of both extant and fossil Lingulidae. These characters are: - umbonal region; - body musculature; - septa or ridges; - main mantle canals - as established and figured by EMIG (1982, 1983) and BIERNAT and EMIG (1993). All of them have been determined to be taxonomically stable and have been studied and compared to take into account intraspecific variability; they should be used to describe or to redescribe any taxon of the superfamily Linguloidea. Characters of the shell and valves, such as shape, size, and dimensional ratios have no taxonomic value. ––– Des outils pour la taxinomie des Lingulidoida : le genre Obolus (Brachiopoda) pris comme exemple.- Cette Ă©tude met en exergue des problĂšmes fondamentaux de la systĂ©matique des LinguloĂŻdes et propose des solutions mĂ©thodologiques basĂ©es sur les caractĂšres utilisĂ©s pour identifier les espĂšces de Lingulides actuelles et fossiles. L'unique espĂšce du genre Obolus, O. apollinis (= O. ruchini, O. transversus, O. rebrovi and Ungula convexa), rĂ©coltĂ©e dans divers gisements du Cambrien moyen et supĂ©rieur en Estonie et Russie, sert ici d'exemple. Les caractĂšres sont : - la rĂ©gion umbonale ; - la musculature du corps ; - les septums et crĂȘtes internes ; - les canaux du manteau ; selon la description et la reprĂ©sentation faites par EMIG (1982, 1983) et BIERNAT et EMIG (1993). Tous ces caractĂšres se sont rĂ©vĂ©lĂ©s taxinomiquement stables tout en prĂ©sentant une relative variabilitĂ© intraspĂ©cifique ; ils sont donc Ă  ĂȘtre utilisĂ©s pour dĂ©crire ou redĂ©crire tous les taxons de la superfamille des Linguloidea. Il convient de souligner que les caractĂšres de la coquille ou des valves, tels que formes, tailles, rapports dimensionnels n'ont aucune valeur taxinomique

    Proof that Lingula (Brachiopoda) is not a living-fossil, and emended diagnoses of the Family Lingulidae

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    International audienceLingula is often considered a "living-fossil" based on its supposed lengthy morphological conservatism owing to its absence of evolution, and its remarkable survival for more than 550 M.Y. This conclusion is based on the typical apparently unchanged "linguliform" shape of the shell. However the taxa of the family Lingulidae show morphological evolutionary changes despite the fact that the group appears panchronic among the Recent Brachiopoda. Consequently, traditional opinion that Lingula is a "living-fossil" should be rejected. Diagnoses of the Family Lingulidae and of its three genera are herewith emended. RĂ©sumĂ© : Preuves que Lingula (Brachiopoda) n'est pas un fossile vivant, avec de nouvelles diagnoses pour les taxons de la Famille des Lingulidae. ––– Lingula est souvent considĂ©rĂ©e comme un fossile-vivant, voire le plus ancien actuellement connu, Ă  cause de son long conservatisme morphologique basĂ© sur une supposĂ©e absence d'Ă©volution, ainsi qu'en raison de sa remarquable survie depuis plus de 550 MA. Cette assertion est basĂ©e sur une forme inchangĂ©e de la coquille, dite "linguliforme". Cependant, les taxons de la famille des Lingulidae montrent des changements Ă©volutifs de la morphologie et de l'anatomie interne bien que ce groupe puisse ĂȘtre considĂ©rĂ© comme panchronique au sein des Brachiopoda actuels. Il est dĂ©montrĂ© que l'opinion traditionnellement vĂ©hiculĂ©e selon laquelle les Lingula seraient des fossiles vivants doit ĂȘtre rejetĂ©e. En consĂ©quence, de nouvelles diagnoses sont proposĂ©es pour la famille des Lingulidae et pour les trois genres pouvant s'y rapporter avec certitude

    De l'origine historique des noms lingule, Lingula, anatina, et de la confusion des formes chez les Brachiopodes

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    Les premiers auteurs Ă  publier sur les lingules – Lingula - furent français : BRUGUIÈRE crĂ©a le genre Lingula en 1791 [et non en 1797], cette date acceptĂ©e par tous les auteurs jusqu'Ă  la fin du XIXĂšme siĂšcle et confirmĂ©e dans ce travail. Elle fut remise en cause Ă  partir du dĂ©but du XXĂšme siĂšcle et remplacĂ©e officiellement par 1797 par la Commission Internationale de Nomenclature zoologique en 1982, puis confirmĂ©e en 1985. La signification de lingule ou lingula (ou ligula) est communĂ©ment considĂ©rĂ©e comme un diminutif (signifiant languette ou Ă©lĂ©ment en forme de langue) du latin lingua "langue". D'autres possibilitĂ©s peuvent ĂȘtre suggĂ©rĂ©es, comme un diminutif savant du latin lingua + le suffixe –ula [en français –ule] ou encore une autre traduction du latin ligula ou lingula Ă  savoir cuillĂšre. LAMARCK (1801) puis CUVIER (1802) dĂ©crivirent la premiĂšre espĂšce du genre sous Lingula anatina. L'origine du nom d'espĂšce est inconnue, mais, en latin, ce nom Ă©voque une ressemblance avec le "bec de cane" citĂ© par CUVIER (1798). Auparavant SEBA (1758) indiquait qu'il s'agit "d'une espĂšce particuliĂšre de conque anatifĂšre", anatina signifiant en latin du canard ou appartenant au canard. J. SOWERBY (1812) se basa sur la ressemblance de forme de la coquille pour dĂ©crire les premiĂšres lingules fossiles dans le Jurassique de Grande-Bretagne. À partir des annĂ©es 1840, notamment avec la description des "Lingula-flags" dans le PalĂ©ozoĂŻque infĂ©rieur du Pays de Galles, il y a amalgame, devenu classique, de la forme – linguliforme – entre les espĂšces actuelles de Lingula et les lingulides fossiles palĂ©ozoĂŻques et mĂ©sozoĂŻques. L'extension gĂ©ologique des Lingula Ă  travers tout le PhanĂ©rozoĂŻque a influencĂ© DARWIN (1859) lors de la crĂ©ation du terme "fossile vivant". Dans son livre "Sur l'origine des espĂšces", il fait plusieurs fois rĂ©fĂ©rence aux lingules. Depuis cette Ă©poque, les Lingula ont Ă©tĂ© dĂ©crites, dans la plupart des traitĂ©s de palĂ©ontologie, "avec une forme pratiquement inchangĂ©e depuis leur origine au Cambrien, il y a environ 550 Millions d'annĂ©es". La consĂ©quence en est que tout brachiopode fossile linguliforme a Ă©tĂ© dĂ©crit, et l'est parfois encore de nos jours, comme appartenant au genre Lingula sur ce seul critĂšre. Pourtant, le traditionnel concept introduit par DARWIN que les Lingula sont des "fossiles vivants" a Ă©tĂ© rejetĂ© depuis plus de 20 ans, et auparavant par CUVIER (1798). La persistance de cette hĂ©rĂ©sie scientifique ne peut s'expliquer que par le conservatisme de la communautĂ© internationale des palĂ©ontologues avec des modĂšles difficilement remis en question..The first descriptions of Lingula were made from then extant specimens by three famous French scientists: BRUGUIÈRE, CUVIER, and LAMARCK. The genus Lingula was created in 1791 (not 1797) by BRUGUIÈRE and in 1801 LAMARCK named the first species L. anatina, which was then studied by CUVIER (1802). In 1812 the first fossil lingulids were discovered in the Mesozoic and Palaeozoic strata of the U.K. and were referred to Lingula on the basis of similarity in the form of the shell. In the 1840's other linguliform brachiopods from the Palaeozoic were described. The similarity of the shell form of the extant Lingula and these fossils led DARWIN in 1859 to create the description "living fossil" in his book "On the Origin of Species". Thereafter, this Darwinian concept became traditional in that Lingula was considered to lack morphological evolutionary changes. Although denounced as scientifically incorrect for more than two decades, the concept still remains in many books, publications and Web sites, perhaps a witness to palaeontological conservatism

    Novocrania turbinata synonym of N. anomala

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    Anomia turbinata, ou Anomie conique, (= Novocrania turbinata) a Ă©tĂ© dĂ©crite par Poli (1795) dans le Bathyal des cĂŽtes du Royaume des Deux-Siciles, avec comme synonyme Patella anomala MĂŒller, 1776 (= N. anomala). Longtemps considĂ©rĂ©e comme la forme mĂ©diterranĂ©enne de N. anomala, son histoire est briĂšvement dĂ©crite. RĂ©cemment, N. turbinata a Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e par plusieurs auteurs, comme une espĂšce valide, mais sur quelques caractĂšres ne correspondant pas Ă  ceux de la description originelle ; ils apparaissent comme des variations des caractĂšres de N. anomala. La prĂ©sence conjointe des deux "espĂšces" dans plusieurs localitĂ©s surtout sur le plateau continental tend Ă  accrĂ©diter leur synonymie. Celle-ci a Ă©tĂ© rĂ©cemment corroborĂ©e par des analyses molĂ©culaires et est discutĂ©e en prenant aussi en compte les caractĂ©ristiques des bassins mĂ©diterranĂ©ens et leur histoire depuis le MiocĂšne.Anomia turbinata, or conical Anomia (= Novocrania turbinata), was described by Poli (1795) in the bathyal environment off the coast of the Kingdom of the Two Sicilies, Patella anomala MĂŒller, 1776 (= N. anomala) being considered a synonym. The history of this species, commonly considered as the Mediterranean form of N. anomala, will be described. Recently, several authors have described N. turbinata as a valid species on the basis of shell variations, as compared to N. anomala. After analysis of the taxonomic validity of these characters, both species are considered as synonymous. That is supported by their occurrence in various localities, mainly in the continental shelf. Their synonymy has been corroborated by molecular analyses and is discussed with reference to the characteristics of the Mediterranean basins and their history since the Miocene

    Reply to L.E. POPOV and L.E. HOLMER (CG2003_A06_LEP-LEH): Obolid taxonomy

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    International audienceReply to L.E. POPOV and L.E. HOLMER (2003): Obolid taxonom

    On the origin of the genus name Thecidea, a review

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    The genus Thecidea has been figured before it was described that gave rise to various and erroneous interpretations, in particular by English-writing authors. It must be undoubtedly attributed to DEFRANCE in CUVIER & BRONGNIART (1822). Four other descriptions derived from the original name Thecidea are nomen nullum, and are partially responsible for confusion before Thecidea was split in several new genera. Finally, only fossil species belong today to Thecidea. The history of the attribution of the author's name to Thecidea is described in detail. The type species and its synonyms, as well as the classification of the Thecidea are givenLe genre Thecidea a Ă©tĂ© illustrĂ© avant d'ĂȘtre dĂ©crit ce qui a donnĂ© lieu Ă  des interprĂ©tations diverses et erronĂ©es, notamment par des auteurs anglophones. Ce travail montre qu'il doit indubitable-ment ĂȘtre attribuĂ© Ă  DEFRANCE in CUVIER & BRONGNIART (1822). Les autres descriptions dĂ©rivĂ©es du nom originel Thecidea sont des nomen nullum, et sont en partie responsable de confusion et d'erreurs avant que ce genre n'Ă©clate en plusieurs nouveaux genres rĂ©partis dans diverses autres familles et sous-familles. En outre, Thecidea ne comporte plus aujourd'hui que des espĂšces fossiles. L'histoire de l'attri-bution du nom d'auteur Ă  ce genre est dĂ©crite en dĂ©tail au cours du XIXe siĂšcle. L'espĂšce-type et ses synonymes, ainsi que la classification du genre Thecidea sont mentionnĂ©es

    Nummulus brattenburgensis et Crania craniolaris (Brachiopoda, Craniidae)

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    Les pences de Brattingsborg (ou Brattenburg) sont connus depuis le milieu du premier millĂ©naire et beaucoup de lĂ©gendes mĂ©diĂ©vales populaires attribuent leur origine sur l'Ăźle Ivö en Scanie (SuĂšde) oĂč ils sont appelĂ©s "brattingsborgpenningar" ou en latin comme Nummulus brattenburgensis. En rĂ©alitĂ©, ce sont des valves du brachiopode fossile Crania craniolaris dĂ©crit par LINNÉ (1758) sous Anomia craniolaris et en partie de valves d'Isocrania egnabergensis dĂ©crit par RETZIUS (1781) dans le CrĂ©tacĂ© SupĂ©rieur de Scanie. Le genre Crania basĂ© sur ces deux espĂšces rĂ©coltĂ©es Ă  Ivö, Balsberg et Ignaberga a Ă©tĂ© crĂ©Ă© par RETZIUS (1781). Deux des lĂ©gendes, cĂ©lĂšbres en Scandinavie, sont briĂšvement contĂ©es. L'histoire scientifique de ces deux espĂšces et d'une troisiĂšme Danocrania tuberculata (NILSSON, 1826), autrefois figurĂ©e sous Craniolites brattenburgicus du Danien de Scanie, est dĂ©crite et commentĂ©e.The Brattingsborg pennies are mentioned in medieval texts dating from the middle of the first millennium and many popular medieval legends refer to their occurrence on Ivö Island in the Scania region (Sweden) as brattingsborgpenningar or in Latin as Nummulus brattenburgensis. Actually they are valves of the fossil brachiopod Crania craniolaris originally described by LINNAEUS (1758) as Anomia craniolaris from the Upper Cretaceous. Later RETZIUS (1781) created the genus Crania based on these specimens from Ivö Island and on another species he described under Crania (now Isocrania) egnabergensis from Ignaberga in the Scania region. The scientific history of those two species is reviewed along with that of Danocrania tuberculata (NILSSON, 1826), formerly figured as Craniolites brattenburgicus, from the Danian of Scania. Two legends about these "pennies" are included

    Preuves que Lingula (Brachiopoda) n'est pas un fossile vivant, avec de nouvelles diagnoses pour les taxons de la Famille des Lingulidae

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    Lingula est souvent considĂ©rĂ©e comme un fossile-vivant, voire le plus ancien actuellement connu, Ă  cause de son long conservatisme morphologique basĂ© sur une supposĂ©e absence d’évolution, ainsi qu'en raison de sa remarquable survie depuis plus de 550 MA. Cette assertion est basĂ©e sur une forme inchangĂ©e de la coquille, dite "linguliforme". Cependant, les taxons de la famille des Lingulidae montrent des changements Ă©volutifs de la morphologie et de l’anatomie interne bien que ce groupe puisse ĂȘtre considĂ©rĂ© comme panchronique au sein des Brachiopoda actuels. Il est dĂ©montrĂ© que l’opinion traditionnellement vĂ©hiculĂ©e selon laquelle les Lingula seraient des fossiles vivants doit ĂȘtre rejetĂ©e. En consĂ©quence, de nouvelles diagnoses sont proposĂ©es pour la famille des Lingulidae et pour les trois genres pouvant s’y rapporter avec certitude.Lingula is often considered a "living-fossil" based on its supposed lengthy morphological conservatism owing to its absence of evolution, and its remarkable survival for more than 550 M.Y. This conclusion is based on the typical apparently unchanged "linguliform" shape of the shell. However the taxa of the family Lingulidae show morphological evolutionary changes despite the fact that the group appears panchronic among the Recent Brachiopoda. Consequently, traditional opinion that Lingula is a "living-fossil" should be rejected. Diagnoses of the Family Lingulidae and of its three genera are herewith emended
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