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    Treatment and Outcomes of Clostridioides difficile Infection in Switzerland: A Two-Center Retrospective Cohort Study

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    Objectives: Clostridioides difficile infection (CDI) is the leading cause of healthcare-associated diarrhea, often complicated by severe infection and recurrence with increased morbidity and mortality. Data from large cohorts in Switzerland are scarce. We aimed to describe diagnostic assays, treatment, outcomes, and risk factors for CDI in a large cohort of patients in Switzerland. Methods: We conducted a retrospective cohort study of CDI episodes diagnosed in patients from two tertiary care hospitals in Switzerland. During a 3-month follow-up, we used a composite outcome combining clinical cure at day 10, recurrence at week 8, or death, to evaluate a patient's response. Unfavorable outcomes consisted in the occurrence of any of these events. Results: From January 2014 to December 2018, we included 826 hospitalized patients with documented CDI. Overall, 299 patients (36.2%) had a severe infection. Metronidazole was used in 566 patients (83.7%), compared to 82 patients (12.1%) treated with vancomycin and 28 patients (4.1%) treated with fidaxomicin. Overall mortality at week 8 was at 15.3% (112/733). Eighty-six patients (12.7%) presented with clinical failure at day 10, and 78 (14.9%) presented with recurrence within 8 weeks; 269 (39.8%) met the composite outcome of death, clinical failure, or recurrence. The Charlson Comorbidity Index score (p < 0.001), leukocytes > 15 G/L (p = 0.008), and the use of metronidazole (p = 0.012) or vancomycin (p = 0.049) were factors associated with the composite outcome. Conclusions: Our study provides valuable insights on CDI treatment and outcomes in Switzerland, highlights the heterogeneity in practices among centers, and underlines the need for the active monitoring of clinical practices and their impact on clinical outcomes through large multicentric cohorts. Keywords: Clostridioides difficile; mortality; outcomes; predictive factors; recurrence; severe infection; treatment

    Predicting Venous Thromboembolic Events in Patients with Coronavirus Disease 2019 Requiring Hospitalization: an Observational Retrospective Study by the COVIDIC Initiative in a Swiss University Hospital.

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    Coronavirus disease 2019 (COVID-19) can result in profound changes in blood coagulation. The aim of the study was to determine the incidence and predictors of venous thromboembolic events (VTE) among patients with COVID-19 requiring hospital admission. Subjects and Methods. We performed a retrospective study at the Lausanne University Hospital with patients admitted because of COVID-19 from February 28 to April 30, 2020. Among 443 patients with COVID-19, VTE was diagnosed in 41 patients (9.3%; 27 pulmonary embolisms, 12 deep vein thrombosis, one pulmonary embolism and deep vein thrombosis, one portal vein thrombosis). VTE was diagnosed already upon admission in 14 (34.1%) patients and 27 (65.9%) during hospital stay (18 in ICU and nine in wards outside the ICU). Multivariate analysis revealed D-dimer value > 3,120 ng/ml (P < 0.001; OR 15.8, 95% CI 4.7-52.9) and duration of 8 days or more from COVID-19 symptoms onset to presentation (P 0.020; OR 4.8, 95% CI 1.3-18.3) to be independently associated with VTE upon admission. D-dimer value ≥ 3,000 ng/l combined with a Wells score for PE ≥ 2 was highly specific (sensitivity 57.1%, specificity 91.6%) in detecting VTE upon admission. Development of VTE during hospitalization was independently associated with D-dimer value > 5,611 ng/ml (P < 0.001; OR 6.3, 95% CI 2.4-16.2) and mechanical ventilation (P < 0.001; OR 5.9, 95% CI 2.3-15.1). VTE seems to be a common COVID-19 complication upon admission and during hospitalization, especially in ICU. The combination of Wells ≥ 2 score and D - dimer ≥ 3,000 ng/l is a good predictor of VTE at admission

    Prevalence of HlV-associated stigma among participants of the Swiss HIV Cohort Study: a cross-sectional study

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    Introduction: En 1987, à l'assemblée de l'Organisation des Nations Unies, trois types d'épidémies du VIH/SIDA ont été identifiées: celles du virus, celle du SIDA et, celle de la réaction sociale au SIDA, notamment la stigmatisation à l'égard des personnes vivant avec le VIH (PVV). Les avancées médicales ont permis de lutter efficacement contre les deux premières épidémies. En revanche, la stigmatisation liée au VIH demeure un problème majeur; Elle est associée à de nombreuses conséquences délétères au niveau de la santé mentale et physique des PVV. De plus, elle induit un impact négatif majeur sur chaque étape de la cascade des soins du VIH: la prévention, le dépistage, l'accès aux soins et l'évolution virologique. Dans ce sens, elle représente un réel enjeu de santé publique et est l'une des plus grandes barrières pour mettre fin à l'épidémie. Jusqu'à ce jour, il n'existe pas de données sur la stigmatisation liée au VIH en Suisse. Notre objectif était d'évaluer sa prévalence et d'explorer les associations avec des caractéristiques démographiques et cliniques. Méthodes: Nous avons réalisé ur e étude transversale au sein de l'étude Suisse de cohorte VIH, en utilisant un questionnaire validé pour quantifier la stigmatisation liée au VIH. li s'agit d'une version courte de l'échelle de mesure développée par Berger et ses collègues, consistant en 12 questions représentant 3 catégories de stigmatisation, et ayant montré une bonne fiabilité, sans perte majeure de sensibilité par rapport à sa version longue. Nous avons ajouté deux questions évaluant spécifiquement la stigmatisation liée au VIH dans le milieu des soins. Les réponses ont été gradées selon une échelle de type Likert avec 4 réponses possibles où les scores les plus hauts signifient un niveau de stigmatisation plus élevé. La réponse 'non-applicable' était possible pour trois questions dans la catégorie 'stigmatisation personnalisée ' , car nécessitaient que les participants aient partagé leur diagnostic VIH. Les patients ne parlant aucune des quatre langues dans laquelle le questionnaire était disponible (anglais, français, allemand, italien) ont été exclus de l'étude. Le score de stigmatisation a été analysé comme variable continue et binaire et des analyses de régression linéaire multivariable ont été réalisées à la recherche de facteurs indépendants associés au stigma. Résultats/Discussion: 5563 participants de l'étude Suisse de cohorte VIH ont été inclus dans notre étude. Le score moyen total était 25.3 (SD: 6.1); La catégorie de stigmatisation 'inquiétude liée à la divulgation de la séropositivité ' était celle avec le score moyen le plus haut (9.1, SD: 2.3); La stigmatisation liée aux soins était aussi fréquemment présente dans notre étude (score moyen: 3.4, SD: 1.5). Plus d'un tiers des participants ont répondu 'non applicable' à au moins une question dans la stigmatisation personnalisée. Ces participants étaient plus souvent des femmes, noires, hétérosexuelles et présentaient de manière uniforme des scores plus élevés. Ce sous-groupe a été analysé séparément. Les facteurs associés à un niveau de stigmatisation plus élevé après ajustement pour des facteurs confondants étaient: être une femme hétérosexuelle, un individu de race noire, avoir un niveau éducatif bas, présenter une dépression ou des plaintes neurocognitives. Conclusion: La stigmatisation liée au VIH est fréquente en Suisse. Celle-ci affecte pai1iculièrement les femmes migrantes avec un niveau éducatif bas et de ce fait est liée à et accentue des inégalités entre sexes et races préexistantes. L'évaluation de la stigmatisation liée au VIH représente une partie intégrante des soins pour le Vlij et une étape pré-requise pour mettre fin à l'épidémie du VIH

    Clostridioides difficile Infection, Still a Long Way to Go

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    Clostridioides difficile is an increasingly common pathogen both within and outside the hospital and is responsible for a large clinical spectrum from asymptomatic carriage to complicated infection associated with a high mortality. While diagnostic methods have considerably progressed over the years, the optimal diagnostic algorithm is still debated and there is no single diagnostic test that can be used as a standalone test. More importantly, the heterogeneity in diagnostic practices between centers along with the lack of robust surveillance systems in all countries and an important degree of underdiagnosis due to lack of clinical suspicion in the community, hinder a more accurate evaluation of the burden of disease. Our improved understanding of the physiopathology of CDI has allowed some significant progress in the treatment of CDI, including a broader use of fidaxomicine, the use of fecal microbiota transplantation for multiples recurrences and newer approaches including antibodies, vaccines and new molecules, already developed or in the pipeline. However, the management of CDI recurrences and severe infections remain challenging and the main question remains: how to best target these often expensive treatments to the right population. In this review we discuss current diagnostic approaches, treatment and potential prevention strategies, with a special focus on recent advances in the field as well as areas of uncertainty and unmet needs and how to address them

    VIH: prévention, traitement et perspectives

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    Cet article aborde les aspects préventifs, thérapeutiques et les perspectives de « guérison » du VIH. La PrEP se positionne comme un pilier essentiel pour contrôler l’épidémie. La bithérapie antirétrovirale visant à diminuer les toxicités médicamenteuses n’est pas qu’un sujet de recherche, mais aussi une réalité. Les molécules de longue durée d’action injectables sont prometteuses et très attendues par les patients fatigués de leurs prises quotidiennes. Sur le plan des effets secondaires, la prise pondérale avec les inhibiteurs d’intégrase et la sécurité du dolutégravir chez les femmes enceintes ont fait couler beaucoup d’encre. Enfin, la suppression virologique soutenue après transplantation allogénique de cellules souches hématopoïétiques mutées sur le corécepteur CCR5 provoque de nouvelles vagues d’optimisme face à une cure par thérapie génique

    Calor, rubor, dolor, tumor: présentation clinique, diagnostic et traitement des infections de la peau et des tissus mous

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    Les infections de la peau sont fréquentes mais leur diagnostic peut représenter un défi pour le clinicien. La documentation de l’étiologie microbiologique est rare et le traitement empirique doit couvrir les germes fréquents, notamment Streptococcus spp. et Staphylococcus aureus. Des bactéries inhabituelles peuvent être retrouvées lors d’immunosuppression ou exposition spéciale. La fasciite nécrosante (FN) est une infection sévère mais rare, dont le traitement repose sur la chirurgie rapide et l’antibiothérapie. Malgré leur fréquence, peu de progrès ont été réalisés dans la prise en charge de ces infections et des incertitudes persistent par rapport à la durée optimale de traitement, la prophylaxie pour les récurrences ou l’utilité des immunoglobulines polyclonales intraveineuses pour la FN. Cet article aborde les aspects diagnostiques et thérapeutiques de ces infections
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