38 research outputs found

    Le travail du consommateur pour la mise en place d'une alternative : cas du supermarché coopératif La Louve

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    Over the last decade, forms of voluntary consumer work have emerged in different areas (transport, accommodation, repair, etc.). They lead to a shift from a consumer "served" by the market to an "auto-produced" consumer.This Phd thesis is based on the study of a form of organization part of this movement, through the realization of a longitudinal study of the creation and launch of a cooperative and participatory supermarket, La Louve. This non-profit project proposes to offer quality food products at low cost. The work of its members is at the heart of the organizational and economic model of the cooperative, each consumer member having to provide 3 hours of work per month.Through this research, the acceptance of consumer participation in marketing, of working consumers (Dujarier, 2010), of voluntary work and of alternative are shaken. The thesis identifies a new form of work carried out by consumer-volunteers who self-assign the demands of professionals. It highlights the emergence of an organizational form supported by an alternative and responsible discourse, but whose management practices remain anchored in a pragmatic and non-militant approach. This collective of consumers reveals a utopian and pragmatist approach, the cooperators agreeing to provide free work by reproducing the salaried model of the companies and put into practice their skills to first meet their own needs.From this research, a new register of meaning emerges, that of a consumer working in a voluntary way characterized by his commitment without militancy and limited by a contract of voluntary work.Au cours de la dernière décennie des formes de travail librement consenties pour améliorer la vie des consommateurs s’imposent dans différents domaines (transport, hébergement, réparation, etc.) conduisant à un glissement d’un consommateur « servi » par le marché à un consommateur « auto produit ». Ce travail de thèse s’appuie sur l’étude d’une forme inscrite dans ce mouvement. A travers une observation ethnographique, nous avons suivi de manière longitudinale l’évolution d’un supermarché coopératif et participatif. Ce projet à but non lucratif, souhaite mettre en vente des produits de qualité à moindre coût. La condition pour y accéder consiste en la prise de parts dans le capital social et la fourniture mensuelle de trois heures de travail par les membres.Dans cette recherche, nous montrons comment l’émergence de cette nouvelle forme vient bousculer les acceptations de la participation du consommateur en marketing, de la mise au travail des consommateurs (Dujarier, 2010), du travail bénévole et de l’alternative. Il s’agit d’une part, d’un travail porté par les bénévoles qui s’assignent une exigence de professionnels et d’autre part, d’un projet qui se dit responsable et alternatif et qui pourtant semble s’écarter des conventions en la matière au regard des arbitrages opérés.A travers cette recherche ressort un nouveau registre de sens d’un consommateur travaillant de manière bénévole caractérisé par engagement sans militantisme et limité par un contrat de travail bénévole. Ce collectif de consommateurs combine une approche utopiste et pragmatiste, qui consent à fournir un travail gratuit en reproduisant le modèle salarié des entreprises et met en pratique ses compétences pour d’abord répondre à ses propres besoins

    Dispositifs d’enrôlement pour une consommation plus responsable : le cas de La Louve Coop.

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    International audienceL'émergence du consommateur responsable a été beaucoup discutée dans la littérature. Mais il semble que ce type de consommation est plus célébré que pratiqué. Une grande divergence entre les sondages d'opinion sur les valeurs relatives à la consommation responsable, et le volume des ventes de produits responsable est remarquée. Cependant certaines initiatives sont parvenues à mobiliser des consommateurs.En considérant la consommation responsable comme un ensemble de pratiques nous pouvons comprendre comment elle se diffuse en recrutant des individus. A travers cette communication, nous essayerons de décrire les dispositifs d’enrôlement mis en place par La Louve Coop, futur supermarché collaboratif et participatif à but non lucratif

    Working consumer for establishing an alternative

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    Au cours de la dernière décennie des formes de travail librement consenties pour améliorer la vie des consommateurs s’imposent dans différents domaines (transport, hébergement, réparation, etc.) conduisant à un glissement d’un consommateur « servi » par le marché à un consommateur « auto produit ». Ce travail de thèse s’appuie sur l’étude d’une forme inscrite dans ce mouvement. A travers une observation ethnographique, nous avons suivi de manière longitudinale l’évolution d’un supermarché coopératif et participatif. Ce projet à but non lucratif, souhaite mettre en vente des produits de qualité à moindre coût. La condition pour y accéder consiste en la prise de parts dans le capital social et la fourniture mensuelle de trois heures de travail par les membres.Dans cette recherche, nous montrons comment l’émergence de cette nouvelle forme vient bousculer les acceptations de la participation du consommateur en marketing, de la mise au travail des consommateurs (Dujarier, 2010), du travail bénévole et de l’alternative. Il s’agit d’une part, d’un travail porté par les bénévoles qui s’assignent une exigence de professionnels et d’autre part, d’un projet qui se dit responsable et alternatif et qui pourtant semble s’écarter des conventions en la matière au regard des arbitrages opérés.A travers cette recherche ressort un nouveau registre de sens d’un consommateur travaillant de manière bénévole caractérisé par engagement sans militantisme et limité par un contrat de travail bénévole. Ce collectif de consommateurs combine une approche utopiste et pragmatiste, qui consent à fournir un travail gratuit en reproduisant le modèle salarié des entreprises et met en pratique ses compétences pour d’abord répondre à ses propres besoins.Over the last decade, forms of voluntary consumer work have emerged in different areas (transport, accommodation, repair, etc.). They lead to a shift from a consumer "served" by the market to an "auto-produced" consumer.This Phd thesis is based on the study of a form of organization part of this movement, through the realization of a longitudinal study of the creation and launch of a cooperative and participatory supermarket, La Louve. This non-profit project proposes to offer quality food products at low cost. The work of its members is at the heart of the organizational and economic model of the cooperative, each consumer member having to provide 3 hours of work per month.Through this research, the acceptance of consumer participation in marketing, of working consumers (Dujarier, 2010), of voluntary work and of alternative are shaken. The thesis identifies a new form of work carried out by consumer-volunteers who self-assign the demands of professionals. It highlights the emergence of an organizational form supported by an alternative and responsible discourse, but whose management practices remain anchored in a pragmatic and non-militant approach. This collective of consumers reveals a utopian and pragmatist approach, the cooperators agreeing to provide free work by reproducing the salaried model of the companies and put into practice their skills to first meet their own needs.From this research, a new register of meaning emerges, that of a consumer working in a voluntary way characterized by his commitment without militancy and limited by a contract of voluntary work

    The myth of ethical consumer de Timothy M. Devinney, Pat Auger et Giana M. Eckhardt

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    Bibliographies : The Myth of the Ethical Consumer

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    La transformation par le travailCas du supermarché coopératif

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    International audienceL’année 2010 marque l’apparition de nouveaux modèles de distribution qui ont pour particularité d’être des projets initiés et menés par des consommateurs. Cette communication donne un voir un nouveau dispositif d’organisation des consommateurs qu’est le supermarché coopératif, La Louve. Ce nouveau type de coopérative que nous étudions s’inscrit dans le mouvement actuel de reprise en main par le consommateur de son pouvoir d’action sur le marché par la voie de la collaboration basée sur le travail entre consommateurs. Les choix organisationnels effectués pour la structuration de ce projet reposent sur la participation. L’accès au supermarché est conditionné à une prise de parts dans le capital social et à la fourniture mensuelle de quelques heures de travail afin de disposer d’un lieu où les produits seraient moins chers que dans d’autres circuits de distribution. Le premier argument évoqué par La Louve pour enrôler de nouveaux adhérents et grossir le rang des coopérateurs est la « démocratisation de la qualité ». Celle-ci ne doit plus être accessible uniquement à une élite. Il s’agit d’offrir la possibilité à l’ensemble des coopérateurs d’acheter des aliments de qualité à moindre coût à travers l’autogestion. La Louve offre à la possibilité de faire soi–même en coopération avec les autres pour plus d’efficacité au service de son propre bien-être. C’est à travers une réponse au bien être individuel et une organisation pragmatique que le projet collectif prend forme. Le thème de la sobriété commun à différentes alternatives à la consommation, a fait place au fur et à mesure du développement du projet à un discours fonctionnaliste. Nous verrons dans cette communication comment cette transformation a opéré ? Comment les arguments écologiques ont été employés en fonction des situations et ce que cela produit comme processus d’inclusion ou d’exclusion ?Sur le plan méthodologique nous nous appuyons sur les analyses d’une ethnographie menée pendant la phase constitutive de ce supermarché

    La Louve Coop : Collaboration librement consentie pour une consommation plus responsable

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    International audienc

    Le travail coopératif : quelle réalisation de l’idéal autogestionnaire?

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    International audienceLes principes coopératifs qui traduisent les valeurs de l’économie sociale et solidaire sont porteurs d’un idéal d’expérience au travail : émancipation, solidarité, démocratie, responsabilité. Si la coopérative dans sa forme moderne existe depuis la fin du XIXè siècle, on assiste depuis les années 2000 à un « renouveau coopératif » marqué une diversification des statuts (SCIC, SCOP), une multiplication des créations de coopératives et une reconnaissance institutionnelle (loi française sur l’ESS de 2014). Pour autant, la question du travail dans les organisations l’économie sociale et solidaire a surtout été analysé du point de vue du bénévolat : l’articulation entre travail salarié et travail bénévole (Simonet, 2010), professionnalisation des bénévoles (Codello, 2012). En parallèle les formes les plus récentes en matière d’organisations alternatives du travail (tiers-lieux, économie collaborative, fab-lab) qui s’appuient également sur une diversité économique et une hybridation des ressources attirent l’attention croissante des chercheurs (Lallement, 2015, Vidaillet et Bousalham, 2017). Nous proposons ici de nous inscrire dans la lignée de ces travaux et d’explorer comment la traduction des idéaux coopératifs affecte l’organisation et le vécu au travail. Le travail s’appuie sur deux études de cas portant sur deux coopératives oeuvrant dans le secteur alimentaire. Au-delà de leur finalité commune qui se traduit par la mise en place d’un système de distribution alternatif, ces deux organisations affichent un idéal d’autogestion, et une hybridation des formes de travail (impliquant notamment le travail du consommateur). La traduction des idéaux coopératifs conduit cependant à deux formes d’organisation du travail très différentes. Dans un premier temps, nous présenterons l’idéal d’autogestion porté par chacune des organisations. Nous analysons ensuite les formes de travail produites. Les éléments pertinents qui ressortent des terrains étudiés sont les suivants : -Hiérarchie : rapports d’autorité-Division, spécialisation et coordination des tâches-Rapport au temps (temps de travail et hors-travail, intensité)-Rétribution et reconnaissance (économique et symbolique)Dans un troisième temps, nous analysons ce que ces formes d’organisations produisent en terme de vécu au travail pour les individus (sens, satisfaction et qualité de vie au travail)

    Cooperative work : An Achievement of the Ideal of Self-Managed Economy?

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    International audienceThe cooperative principles, which express the values of social and solidarity economy, convey an ideal vision of the working experience, based on emancipation, solidarity, democracy, and responsibility. Cooperatives as we know them exist since the end of the nineteenth century. However, we have been witnessing a « cooperative renewal » in recent years, characterized by the creation of new of legal forms, an increase in the number of cooperatives, and an institutional recognition. In France, two new forms of cooperatives have recently be created : the SCOP (workers cooperative) and the SCIC (Multistakeholder Social Cooperative), and the law of 2014 has acknowledged the existence of social ans solidarity economy as a specific part of the economy. However, the question of work in the organizations of the social and solidarity economy has mostly been analyzed from the point of view of ressources hybridation : coexistence of paid ans unpaid/volunteer work, (Simonet, 2010), volunteers’ professionalization (Codello, 2012). In parallel, new modes of work organization have emerged recently (third places, collaborative economy, fab-labs), which are also referring to economic diversity and a hybridation of resources and draw the scholar’s attention (Lallement, 2015, Vidaillet et Bousalham, 2017). Along the same line as these scholars, we propose to explore how the recent re appropriation of the cooperative ideals, in a context of disruption of social work organization, affects the experience and concrete organization of work.The paper is based on two case studies, comparing two cooperatives involved in the food sector. Beyond a common purpose, defined as the will to implement an alternatif food retailing system, these two organizations claim an ideal of citizen/worker self-managed economy, and a hybridation of working forming (including in particular the participation of the consumer in the production and retailing process). However, the implementation of the cooperative ideals leads to two very different work organizations. First, we present the self-management ideal carried by the two cooperatives in their founder’s discourses. Then we analyse the working forms that are implemented, in relation to the following issues :-What relation to hierarchy do these cooperatives develop (figures of authority ans forms of subordination) (figures d’autorité et formes de subordination) ?-How are the posts assignes to the workers? How are the different tanks and professions structured (work division, specialization and coordination)? -What is the relation to time in the cooperatives (working time and leisure time, work intensity)?-Which forms of remuneration, of economic and symbolic recognition are put into practice?Third, we analyse the experience lived by the cooperative members at work (meaning of work, satisfaction and quality of life in the workplace), but also what these organizations tell us about the « cooperative renewal » and its emancipating potential.The compared analysis of these two case studies tenables us to identify two forms of work organizations, which question the récent évolution of coopérative modèles and their relation to the workers’ self-management ideal.Finally we discuss the centrality of wage labour as a core value of our societies. In the two cases, the cooperative members put into question the centrality of work and especially of full time salaried work (the idea is to reduce the importance given to work in people’s life) and are looking for an independant, emancipatory and meaningful activity. However, the cooperatives do not give the same answer to this aspiration : two types of answers have been identified : In the first case, the participation of the cooperative members takes place alongside their paid job : they work for the cooperative as volunteers. It is an unpaid work, meaningful for the person, which contributes to improve her consumption practices. The model of work within the cooperative is nonpolitical and is mostly based on an individual, personal commitment. The concrete work organization reproduces the classical schemes of salaried work. In the second case, the cooperative aims at transforming the relation to work of its members. The goal is to transform one’s activity, with a critical approach towards the classical, salaried work organization. The concrete work organization puts into practice the notion of horizontality, non-specialization, diminution of working hours is oriented towards a model of political, collective action
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