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    Le chêne, le cheval, le bûcheron. Une collection d’écorçoirs des XIXe et XXe siècles au musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée

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    Le musée national des arts et traditions Populaires - MNATP, devenu musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée - MuCEM en 2005, accueillit dès sa fondation en 1937 une collection d’objets insolites transférée du musée d'Ethnographie du Trocadero (MET), qu'il enrichit jusqu'en 1971. Ce sont des écorçoirs d’époques et de types différents (pierre, os, os et métal, bois et métal) dont certains ont servi à détacher l’écorce des chênes à destination de travaux de construction et des tanneries avant de disparaître, vers la fin des années 1870. Près d’un siècle sépare l’entrée du premier écorçoir (1888), de celle du dernier (1971). Si l'on peut regretter l'absence d'illustration de l'outil contextualisé, les documents concernant sa fabrication et son usage, bien que rares, concis, épars et méconnus ont le mérite d'avoir été le fait de donateurs attentifs, quelquefois contemporains aux outils. Pour toutes ces raisons, ils nous sont précieux, c’est pourquoi il nous a paru opportun de les rassembler ici.The Musée National des Arts et Traditions Populaires currently Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée-MuCEM since 2005 welcomed from its inception a collection of uncommon items transferred from the Musée d'Ethnographie du Trocadero (MET) he enhanced until 1971. These are barkers from different periods and types (stone, bone, bone and metal, wood and metal), used to remove the bark of oak for tanneries before disappearing in the late 1870s.Nearly a century separates the input of the first barker (1888) from the last (1971). Although the documents concerning their manufacture and use are scarce, brief, scattered and unknown, they have the credit of being sometimes contemporary to the tools, even if we may regret the lack of illustration of the tool in its historical context. For all these reasons they are appreciated, this is why we felt appropriate to gather them in this paper

    Une presse à huile au Maroc

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    Cette note décrit la presse à huile en bois à vis latérales du Prérif (Maroc du Nord) et s’interroge sur les conditions de son maintien à la lumière de son contexte d'utilisation et d’autres presses et procédés d’extraction de l’huile d’olive. Le traitement caractéristique de l’olive, depuis sa cueillette jusqu’à l’extraction d’une huile appelée ‘alwana et le procédé exclusif aux femmes retiendra particulièrement l’attention. L’aspect lacunaire des sources écrites sur cette presse, vraisemblablement connue depuis le I er siècle AD et son remplacement récent par une presse métallique montrent que la réalité du patrimoine est imputable au scribe-observateur des faits (techniques) et non à l’existence seule de l’objet, de l’outil ou de la technique qui peuvent disparaître sans laisser de trace. Maroc, Taounate, huile d’olive, presse en bois à vis latérales, procédé technique féminin, ‘alwanaThis paper describes the twin-screw wooden oil press from Prérif (North Morocco) and interrogates the conditions of its survival in the light of its context of utilisation and the advent of other types of press and olive oil extraction procedures. It gives special attention to this characteristic treatment of olive, from its harvest to the extraction of an oil called ‘alwana, as well as to processes exclusive to women. The scarcity of the written sources on this press, probably known from the 1st c. AD, and its recent replacement by a metallic press show that the reality of heritage is imputable to the scribe-observant of the (technical) facts and not only to the sole existence of the object, the tool or the technique which can disappear without leaving evidenc

    Anthropologie et histoire des techniques

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    François Sigaut, directeur d’étudesSophie de Beaune, professeur à l’Université Lyon-III/Jean-MoulinNarjys El Alaoui, chargée de recherche au MUCEMHara Procopiou, maître de conférences à l’Université Paris-I/Panthéon-SorbonneYoshio Abé, Cozette Griffin-Kremer Techniques et modes de subsistance dans les sociétés préindustrielles Cette année, le séminaire a été amputé de trois séances, à la suite des événements de janvier à mars 2009. Malgré ces contretemps, de nouvelles études de cas concrets o..

    Anthropologie et histoire des techniques

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    Francois Sigaut, directeur d’étudesYoshio Abe, docteur en ethnologieSophie Archambault de Beaune, professeur à l’Université Lyon-III/Jean-MoulinNarjys El Alaoui, chargée de mission au MUCEMCozette Griffin-Kremer, docteur en ethnologieHara Procopiou, maitre de conférences à l’Université Paris-II Panthéon-Sorbonne Techniques et modes de subsistance dans les sociétés préindustrielles Des deux thèmes autour desquels s’organise notre séminaire, « Des outils simples » et « La répartition des activi..

    Anthropologie et histoire des techniques

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    François Sigaut, directeur d’étudesSophie Desrosiers, maître de conférences,Sophie Archambault de Beaune, professeur à l’Université Lyon-III/Jean-MoulinMouette Barboff, docteur en ethnologie,Narjys El Alaoui, chargée de recherche au MUCEMHara Procopiou, maître de conférences à l’Université Paris-I/ Panthéon-SorbonneCozette Griffin-Kremer Techniques et modes de subsistance dans les sociétés pré-industrielles Sur les deux thèmes qui nous occupent depuis quelque temps, le premier – les outils di..

    Paysages, usages et voyages d'Argania spinosa (L.) Skeels (IXe-Xe siècles)

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    The argan Argania spinosa (L.) Skeels, is an endemic tree living in the South-West Morocco. Its many properties are known since the Xth century. In the XVIIIth century, Europeans began to introduce it in other countries, so to use the wood and the edible oil. The tree is in its original country still securing the self-subsistence of the people and their animals. Today the argan oil is exported everywhere.L'arganier, Argania spinosa (L.) Skeels, arbre endémique du sud-ouest du Maroc a connu depuis le Xe siècle un intérêt digne de ses multiples propriétés. Dès le XVIIIe siècle, l'Europe cherche à l'acclimater hors son aire d'origine et à introduire son bois et son huile alimentaire, extraite des amandons de manière artisanale. L'arbre continue d'assurer aux usufruitiers et à leurs animaux une autosubsistance séculaire, surtout en période de disette. Aujourd'hui, l'huile d'argan est exportée dans le monde entier.El Alaoui Narjys. Paysages, usages et voyages d'Argania spinosa (L.) Skeels (IXe-Xe siècles). In: Journal d'agriculture traditionnelle et de botanique appliquée, 41ᵉ année, bulletin n°2,1999. pp. 45-79

    Annuaire 2008-2009

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