8 research outputs found

    Um manisfesto pela floresta urbanizada

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    A Urbe Amazônida: a floresta e a cidadeBertha Koiffmann Becker,Rio de Janeiro: Garamond, 2013

    Geopolítica da fronteira cientifico-tecnologica no Brasil

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    RésuméGéopolitique de la frontière scientifico-technologique au BrésilLa territorialité des nouvelles technologies au Brésil est le reflet du dessein d’un projet géopolitique d’accès à la modernité, formulé et géré par les militaires. Leur stratégie a été celle de la “préemption des importations de technologies” visant le contrôle de la science et de la technologie en tant qu’instruments de construction de l’Etat/Nation et de sa projection comme puissance régionale.La tactique adoptée a engendré l’implantation d’une frontière scientifique-technologique, un espace largement capable de produire de nouvelles réalités et d’accompagner la dynamique mondiale de création et de diffusion d’une nouvelle technologie. L’élément catalyseur de cette frontière est l’industrie aéronautique et celle du système d’armements, dans une articulation complexe, d’une part militaire/civile, et d’autre part publique/privée dont les produits sont suffisamment compétitifs pour occuper des parts significatives du marché mondial.La logique territoriale du projet, adaptée à la réalité socio-économique, a eu comme conséquence l’implantation de la frontière dans la région-coeur du pays (le Sud-est). Plusieurs facteurs locaux ont également influencé la décision de localisation surtout en ce qui concerne la disponibilité d’un milieu technique de base. A partir de la rencontre de la logique géopolitique et de celle de l’entreprise, la région de la vallée du rio Paraïba do Sul appartenant à l’état de São Paulo, a été élue comme “locus” du nouveau coeur technologique du pays. Cette région de la vallée du Paraïba s’est alimentée de l’industrie conventionnelle de l’état de São Paulo, ainsi que des centres de commandement du pouvoir stratégique de l’état de Rio de Janeiro; par contre, elle est également responsable de ce qu’on appelle aujourd’hui la frontière scientifique-technologique du pays à cause du rayonnement de tout un changement qui a stimulé une nouvelle division territoriale du travail à partir de la technologie et des centres de recherche/développement.Comme résultat du projet géopolitique, on se rend compte des ambivalences d’une semi-périphérie qui porte un statut de puissance régionale en Amérique du Sud. Si, d’une part, les indicateurs sociaux mettent le pays dans une des positions les plus basses dans le système mondial, d’autre part, il se situe parmi les dix premières puissances industrielles au niveau planétaire tandis que son industrie d’armements, face à la crise, semble capable de se métamorphoser en une production civile.Desenvolvendo-se como forças produtivas e imbricando-se nas estruturas sociais do poder, Ciência e Tecnologia se constituem como elemento indissolúvel da configuração da ordem planetária. Nesse contexto, a política se transforma e as análises e conceitos convencionais perdem força explicativa. A geopolítica passa a ser incompreensível sem considerar o vetor científico-tecnológico moderno, ou seja, o controle estratégico do espaço e do tempo.O tempo acelerado procura impor no espaço sua lógica homogeneizadora. Entretanto, os Estados permanecem como unidades políticas capazes de mediar a dinâmica planetária e o territόrio nacional. Neste sentido, há que considerar as especificidades das formações sócio-económicas nacionais, onde se desenvolve uma zona de tensão nascida da clivagem entre o global e o local, e o papel político fundamental que o Estado assume na determinação do ritmo e da extensão do acesso à modernidade. Em outras palavras, a moldagem científico-tecnológica do territόrio não é um fenômeno de “generação espontânea” ou resultante do chamado “livre jogo das forças de mercado”, mas é uma realização territorial em regiões de fronteira, mais notadamente a Amazônia.No caso do presente texto, o que se visa lograr é uma “historização” da fronteira, tratando-a não num sentido convencional, que a concebe como franjas de povoamento pioneiro não plenamente estruturado e por isso potencialmente gerador de realidades novas en tempo rápido; detectando-a não nas “bordas” do sistema geopolítico do poder, mas sim em seu cerne, em seu nervo central, aquilo que poderíamos designar como “fronteira originária” de constituição do Brasil de um novo padrão de inserção na ordem política planetária. Visa-se ainda demonstrar que a leitura do territόrio através das paisagens criadas nesta fronteira constitui um método útil para a ampliar a compreensão do projeto geopolítico da modernidade no Brasil

    Evaluation of collaborative strategies for ecotourism and recreational activities in natural parks of Rio de Janeiro

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    In the city of Rio de Janeiro, the management agencies of environmental conservation units of the park type have been attempting to meet five primary objectives set by the National System for Conservation Units (NSCU), using participatory management guidelines for these units. Two of these objectives relate to the development of recreation activities that involve contact with nature and ecological tourism. This article presents the analyses and conclusions regarding the implementation of collaborative strategies with businesses to achieve such objectives; it is part of a series of research studies having a broader scope. Case studies were conducted in eight parks by means of dozens of interviews with managers and other interested social actors, as well as by documentary research and direct observation. The results suggest that the ecotourism objective is still far from being reached, and that the collaborative strategies used are not sufficient to compensate for the organizational, material and human limitations that encumber these agencies. It was also concluded for the sample that there lacks a strategic vision on the part of the three branches of government involved in the management of these parks in the sense of viewing ecotourism in the city's conservation units as a powerful means to foster local sustainable development

    Innovations technologiques et mutations industrielles en Amérique latine

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    Pour l'Amérique latine, les années quatre-vingts ont été définies par la CEPAL comme la "décennie perdue", dominées par la crise financière, économique, sociale, liée notamment à l'endettement, et marquées globalement par une chute de la production et du revenu per-capita réel au-dessous du niveau atteint en 1980. Cette décennie est celle de la rupture forcée avec le modèle de développement "Cépalien", celle des politiques d'ajustement structurel et d'ouverture au marché mondial, celle de la reformulation des interventions de l'Etat et de son désengagement de la production directe. Cette révolution, qui est aussi celle des modèles de référence et des mentalités, est étroitement liée à la révolution générale industrielle et technologique mondiale et à la compétition accrue qu'elle instaure entre les économies nationales et les pôles les plus avancées (États-Unis, Japon, Europe). Le problème de la désindustrialisation et de la reconversion industrielle a d'ailleurs été en Amérique latine au cœur des débats sur les sorties de crise, et les politiques publiques de l'innovation et la capacité des États latino-américains à constituer les bases technologiques d'un développement endogène ont été sérieusement questionnées. Les innovations technologiques largement diffusées et implantées aujourd'hui dans les pays industriels sont relativement récentes en Amérique latine, où cette implantation se fait de manière hétérogène à l'intérieur des pays et des systèmes productifs ; elles se concentrent particulièrement dans certaines régions, dans certaines branches d'activités, dans certains types d'entreprises et d'administrations. Pourtant ce processus est doté d'une grande puissance et ses effets dépassent largement le simple cadre de l'économie globale de ces pays. La dynamique du système innovation-reconversion industrielle-ouverture aboutit également à une nouvelle géographie latino-américaine : à l'échelle du continent, elle accroît la distance entre pays forçant leur marche vers l'intégration au "premier Monde", comme le Mexique et pays enlisés dans la crise comme le Pérou ; à l'intérieur de chaque pays, elle change le poids et la qualité relative des régions, ouvrant une fracture entre zones d'industrie d'exportation et régions refuges et faisant se côtoyer territoires technopolitains et zones de pauvreté et d'exclusion
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