434 research outputs found

    Les populations rurales en Europeoccidentale de la fin du 18ème siècle auxannées 1960

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    Cet article est l'éditorial du numéro de la revue Espace, Populations, Sociétés consacré à l'étude des populations rurale en Europe occidentale du 18ème siècle à nos jours. Il constitue à la fois un état de l'art de la situation, relève une série de carences dans le domaine et présente de manière détaillées les différents articles du numéro

    Inégalités sociales de mortalité au-delà de 65 ans. Le cas de la Belgique

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    RésuméLes inégalités sociales de mortalité au-delà de 65 ans sont une problématique importante dans le contexte actuel de vieillissement de la population, d’augmentation de l’espérance de vie et de politiques visant à augmenter l’âge légal de départ à la retraite. Cet article pose trois questions : les inégalités sociales face à la mort, très présentes aux âges actifs, se maintiennent-elles durant la vieillesse ? Comment ont-elles évolué au cours de ces dernières décennies ? Quel est le rôle de l’état de santé sur le différentiel social de mortalité aux âges élevés ? Nous utiliserons une base de données appariant les informations du Registre national (1991-2016) avec celles des recensements de la population de 1991, 2001 et 2011. Des tables de mortalité par groupe social et état de santé subjectif ont été calculées et nous aurons aussi recours à des modèles de régression logistique. Les résultats montrent qu’au-delà de 65 ans, les inégalités sociales face à la mort sont importantes et ont même augmenté aux cours des 25 dernières années. En contrôlant l’état de santé, des différences de mortalité subsistent entre les groupes sociaux mais varient en importance en fonction du gradient social. Les plus âgés doivent donc faire l’objet d’une attention particulière, non seulement parce qu’il s’agit d’une population intrinsèquement plus fragile mais aussi parce que leurs effectifs croissent. Il s’agit là d’un défi actuel et futur majeur de santé publique.AbstractSocial inequalities in mortality beyond the age of 65 are an important issue in the current context of population ageing, increased life expectancy and policies aimed at extending the legal retirement age. This article asks three questions: do social inequalities in the face of death, which are very present at working ages, continue in old age? How have they evolved over the last few decades? What is the role of health status on the social differential in mortality at advanced ages? We will use a database matching information from the National Register (1991-2016) with information from the 1991, 2001 and 2011 population censuses. Mortality tables by social group and subjective health status have been calculated. We also use logistic regression models. The results show that social inequalities in the face of death beyond the age of 65 are significant and have even increased over the last 25 years. Controlling for health status, mortality differences remain between social groups but vary in magnitude along the social gradient. The elderly therefore need specialattention, not only because they are an inherently more fragile population, but also because their numbers are increasing. This is a major current and future public health challenge.

    La fécondité des migrantes internes en Belgique

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    RĂ©sumĂ© Cette Ă©tude propose d’une part, une analyse spatiale de l’évolution de la fĂ©conditĂ© en Belgique au cours du 20ème siècle et, d’autre part, une Ă©tude des effets de la migration sur la fĂ©conditĂ©. L’exploitation des donnĂ©es individuelles et rĂ©trospecti­ves des recensements de la population de 1981 et de 2001, nous a permis de reconstituer la vie gĂ©nĂ©sique complète des gĂ©nĂ©rations de femmes nĂ©es entre le dé­but du 20ème siècle et les annĂ©es 1960. Nous avons d’abord testĂ© la pertinence d’une approche rĂ©trospective dans le cadre d’une analyse spatiale de la fĂ©conditĂ©. En effet, alors que le lieu de rĂ©sidence des femmes est dĂ©fini Ă  la date du recensement, elles ont pu donner naissance ailleurs ; dans ce cas, les indicateurs spatiaux de fĂ©conditĂ© (par exemple, la descendance finale par commune) calculĂ©s par cette approche rĂ©trospective pourraient ĂŞtre biaisĂ©s. NĂ©anmoins, les tests de validation que nous avons menĂ©s dĂ©montrent que ce biais est insignifiant. Ensuite, nous avons analysĂ© l’impact de la migration sur la fĂ©conditĂ©, en comparant les comportements de fĂ©conditĂ© des migrantes (les femmes qui ont changĂ© de type de commune) et des non-migrantes. Les comportements de fĂ©conditĂ© des femmes se con­forment plutĂ´t Ă  ceux pratiquĂ©s au lieu de destination qu’au lieu d’origine. Les ré­sultats vĂ©rifient davantage les hypothèses d’adaptation et de sĂ©lection que celle de la socialisation. Summary This study investigates the spatial dimension of fertility evolution in Belgium during the 20th century, and in particular the effect of migration on fertility. Based on the 1981 and 2001 Belgian Censuses data at the individual level, we use a retrospective approach in order to reconstitute complete fertility histories of women born between the early 20th century and the 1960’s. The first part of the article tests the relevance of a retrospective approach for spatial analysis. In fact, whereas the women’s place of residence is defined at the census date, they could have experienced their childbearing elsewhere; therefore, spatial fertility indicators (e. g. total fertility by municipality) calculated by a retrospective approach could be biased. However, our validation tests show that such bias is irrelevant. In the second part, we investigate the impact of migration on fertility. We compare fertility behaviour of migrants (i. e. women who changed municipality types) and non-migrants. Results suggest that migrants’ fertility behaviour is closer to the dominant behaviour at destination than to that at origin, which rejects socialisation hypothesis while supporting the adaptation or selection hypotheses

    Quels territoires de santé gérontologique pour repenser l’adéquation entre offre et besoins d’aides en Wallonie ?

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    Le vieillissement des populations fait aujourd’hui partie des défis à assumer par les autorités locales et supra-locales. D’après les projections de population, les effets de ce processus risquent même à terme de durcir le débat. Mais les évolutions globales masquent de réelles disparités locales. En Wallonie, l’une des régions administratives de la Belgique avec la Flandre et Bruxelles, il existe d’importantes disparités entre les communes, notamment en ce qui concerne l’ampleur du vieillissement des populations, leur isolement, leur état de santé, mais également la disponibilité d’aides, de soins et de services. C’est sur base de ces constats que cet article a été rédigé, en vue de fournir une réponse à la question de recherche suivante : comment l’offre de soins, de services et d’aides varie-t-elle spatialement et s’adapte-t-elle, ou non, aux besoins des populations âgées ? Plus largement, cet article vise à nourrir la discussion relative à l’existence de bassins ou territoires de santé gérontologique.Today, population aging is one of the most important challenges for local, regional, and national authorities. The consequences of population ageing for elderly care as foreseen by population projections may lead to tense debates in the future. However, global evolutions tend to hide local disparities. Wallonia, one of the Belgian administrative regions along with Flanders and Brussels, shows significant disparities between municipalities particularly as regards to the extent of population aging, the isolation and health of elderly people, and also the availability of care, support and services for the elderly. This paper aims to provide an answer to the following research questions: how does the provision of care, support and services vary across Walloon municipalities? How is it compatible with elderly needs? More broadly, this article aims to stimulate discussion about the existence of gerontological health territories. Data used for this article come from different sources depending on their availability at the local level (National Register, national institute for health insurance, mutual insurance system, etc.). Elderly needs are estimated from local age structures, health indicators, social characteristics and isolation of the elderlies. We also use the availability of formal and informal support to estimate elderly care supply. Our methodology attributes two scores for each Walloon municipality: one for needs and one for care supply. We compare local situations to the regional average level on a scale from 1 to 3 (“1” for higher supply than needed for of older people; “3” for higher needs than available services can provide; “2” refers to the mean score for Wallonia) – See map below-. According to our analysis the care supply does not meet everywhere the needs of the elderlies. Several dichotomies are observed in Wallonia mainly between the north and the south of the region but also between urban, suburban, and rural areas. Walloon Brabant and the South of the province of Luxembourg are areas where needs are low and/or supply is higher than in the rest of the Wallonia. On the contrary, the South of the Wallonia is mainly rural where needs are higher than elsewhere. To note, these areas are attractive for the elderly who migrates after leaving the labor market. Despite higher needs, those rural areas are geographically isolated and the gap between elderly care supply and needs is more important than elsewhere. This is also the case for municipalities in former industrial areas. There, the gap is mainly explained by higher fragility of older people that sometimes hold concomitantly bad health and poor socioeconomic conditions

    De Brusselse bevolking: een demografische doorlichting

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    Het Brussels Hoofdstedelijk Gewest omvat 19 gemeenten op een oppervlakte van 161,4 km2. Het gewest vormt de kern van een veel bredere morfologische agglomeratie die in het totaal 36 gemeenten telt en een totale bevolking van meer dan anderhalf miljoen inwoners. Het officieel bevolkingsaantal van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest bedroeg op 1 januari 2008 1 048 491 inwoners. De Brusselse bevolking is de jongste van het land met een gemiddelde leeftijd van 37,8 jaar in 2006. De demografische ontwikkeling van Brussel is in de afgelopen anderhalve eeuw altijd sterk gedomineerd geweest door migratie. Dit is vandaag niet anders. De laatste jaren heeft de hoofdstad een bevolkingsgroei gekend en zoals alle grote Europese steden is de samenstelling van de bevolking sterk beïnvloed door internationalisering. De laatste volkstelling (socio-economische enquête van 2001) laat toe om rekening te houden met de nationaliteit van oorsprong. Volgens dit criterium telde Brussel 45 verschillende nationaliteitsgroepen met minstens 1 000 bewoners. Sindsdien is de samenstelling verder gediversifieerd en is er een toename van de bevolking afkomstig uit landen van de Europese Unie. Het Gewest is gekenmerkt door een duidelijke ruimtelijke differentiatie tussen de armere wijken, gemengde buurten en de welvarende stadsdelen. De basisstructuur van die ruimtelijke segregatie naar sociaal-economische status heeft diepe historische wortels en kent een vrij grote inertie. Maar de komst van nieuwe bewoners, grote bouwwerven in een aantal wijken, speculatie en stijgende woonprijzen veranderen stilaan de bevolkingssamenstelling in sommige wijken. We overlopen hieronder kort de belangrijkste demografische tendensen die de samenstelling van de stad in de nabije decennia mee zullen bepalen.The Brussels-Capital Region is comprised of 19 municipalities and has a surface area of 161.4 km². The region is the core of a much broader morphological agglomeration made up of 36 municipalities with a total population of more than one and a half million inhabitants. The official population of the Brussels-Capital Region totalled 1 048 491 inhabitants on 1st January 2008 and is the youngest in the country with an average age of 37.8 years recorded in 2006. The demographic development of Brussels has always been strongly dominated by migration over the past one and half centuries and this is not different today. The capital city has experienced a rise in population over the past few years and, just like all large European cities, the population composition is highly influenced by internationalisation. The last census (socio-economic survey of 2001) enabled the nationality of origin to be taken into account. According to this criterion, Brussels had 45 different nationalities with at least 1 000 inhabitants. The composition has diversified further since then and there has been an increase in inhabitants from European Union countries. The region is characterised by a clear spatial differentiation between the poorer districts, mixed neighbourhoods and the affluent areas of the city. The underlying structure of this spatial segregation according to socio-economic status has deep-seated historical roots and a high level of inertia. However, the arrival of new inhabitants, large construction sites within a number of districts, speculation and increasing property prices are slowly changing the composition of the population within some districts. A short description of the most important demographic trends that will affect the composition of the city in the coming decades is given below.La Région de Bruxelles-Capitale comprend 19 communes sur une superficie de 161,4 km². La Région constitue le noyau d’une agglomération morphologique bien plus vaste qui compte 36 communes au total et une population de plus d’un million et demi d’habitants. Au 1er janvier 2008, les chiffres officiels de la population de la Région de Bruxelles-Capitale atteignaient 1 048 491 habitants. La population bruxelloise est la plus jeune du pays, avec une moyenne d’âge de 37,8 ans en 2006. Au cours du siècle et demi passé, le développement démographique de Bruxelles est resté fortement dominé par les migrations. Ce phénomène ne se dément pas aujourd’hui. La capitale a vu sa population s’accroître au cours des dernières années et, comme pour toutes les grandes villes d’Europe, sa composition s’internationaliser fortement. Le dernier recensement (enquête socio-économique de 2001) permet de tenir compte de la nationalité d’origine de la population. Suivant ce critère, Bruxelles ne comptait pas moins de 45 nationalités différentes avec au moins 1 000 habitants. Depuis lors, la composition s’est encore diversifiée et la population originaire des pays de l’Union européenne a augmenté. La Région se caractérise par une nette différenciation spatiale entre les quartiers pauvres, les quartiers mixtes et les quartiers aisés. La structure de base de cette ségrégation spatiale selon le statut socio-économique a des racines historiques anciennes et est frappée d’une inertie certaine. Toutefois, l’arrivée de nouveaux habitants, la réalisation de grands travaux dans un certain nombre de quartiers, la spéculation immobilière et l’augmentation des prix du logement modifient petit à petit la composition de la population de certains quartiers. Nous esquissons ci-dessous les principales tendances démographiques qui influenceront la composition de la ville dans les décennies à venir

    La population bruxelloise : un éclairage démographique

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    La Région de Bruxelles-Capitale comprend 19 communes sur une superficie de 161,4 km². La Région constitue le noyau d’une agglomération morphologique bien plus vaste qui compte 36 communes au total et une population de plus d’un million et demi d’habitants. Au 1er janvier 2008, les chiffres officiels de la population de la Région de Bruxelles-Capitale atteignaient 1 048 491 habitants. La population bruxelloise est la plus jeune du pays, avec une moyenne d’âge de 37,8 ans en 2006. Au cours du siècle et demi passé, le développement démographique de Bruxelles est resté fortement dominé par les migrations. Ce phénomène ne se dément pas aujourd’hui. La capitale a vu sa population s’accroître au cours des dernières années et, comme pour toutes les grandes villes d’Europe, sa composition s’internationaliser fortement. Le dernier recensement (enquête socio-économique de 2001) permet de tenir compte de la nationalité d’origine de la population. Suivant ce critère, Bruxelles ne comptait pas moins de 45 nationalités différentes avec au moins 1 000 habitants. Depuis lors, la composition s’est encore diversifiée et la population originaire des pays de l’Union européenne a augmenté. La Région se caractérise par une nette différenciation spatiale entre les quartiers pauvres, les quartiers mixtes et les quartiers aisés. La structure de base de cette ségrégation spatiale selon le statut socio-économique a des racines historiques anciennes et est frappée d’une inertie certaine. Toutefois, l’arrivée de nouveaux habitants, la réalisation de grands travaux dans un certain nombre de quartiers, la spéculation immobilière et l’augmentation des prix du logement modifient petit à petit la composition de la population de certains quartiers. Nous esquissons ci-dessous les principales tendances démographiques qui influenceront la composition de la ville dans les décennies à venir.The Brussels-Capital Region is comprised of 19 municipalities and has a surface area of 161.4 km². The region is the core of a much broader morphological agglomeration made up of 36 municipalities with a total population of more than one and a half million inhabitants. The official population of the Brussels-Capital Region totalled 1 048 491 inhabitants on 1st January 2008 and is the youngest in the country with an average age of 37.8 years recorded in 2006. The demographic development of Brussels has always been strongly dominated by migration over the past one and half centuries and this is not different today. The capital city has experienced a rise in population over the past few years and, just like all large European cities, the population composition is highly influenced by internationalisation. The last census (socio-economic survey of 2001) enabled the nationality of origin to be taken into account. According to this criterion, Brussels had 45 different nationalities with at least 1 000 inhabitants. The composition has diversified further since then and there has been an increase in inhabitants from European Union countries. The region is characterised by a clear spatial differentiation between the poorer districts, mixed neighbourhoods and the affluent areas of the city. The underlying structure of this spatial segregation according to socio-economic status has deep-seated historical roots and a high level of inertia. However, the arrival of new inhabitants, large construction sites within a number of districts, speculation and increasing property prices are slowly changing the composition of the population within some districts. A short description of the most important demographic trends that will affect the composition of the city in the coming decades is given below.Het Brussels Hoofdstedelijk Gewest omvat 19 gemeenten op een oppervlakte van 161,4 km2. Het gewest vormt de kern van een veel bredere morfologische agglomeratie die in het totaal 36 gemeenten telt en een totale bevolking van meer dan anderhalf miljoen inwoners. Het officieel bevolkingsaantal van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest bedroeg op 1 januari 2008 1 048 491 inwoners. De Brusselse bevolking is de jongste van het land met een gemiddelde leeftijd van 37,8 jaar in 2006. De demografische ontwikkeling van Brussel is in de afgelopen anderhalve eeuw altijd sterk gedomineerd geweest door migratie. Dit is vandaag niet anders. De laatste jaren heeft de hoofdstad een bevolkingsgroei gekend en zoals alle grote Europese steden is de samenstelling van de bevolking sterk beïnvloed door internationalisering. De laatste volkstelling (socio-economische enquête van 2001) laat toe om rekening te houden met de nationaliteit van oorsprong. Volgens dit criterium telde Brussel 45 verschillende nationaliteitsgroepen met minstens 1 000 bewoners. Sindsdien is de samenstelling verder gediversifieerd en is er een toename van de bevolking afkomstig uit landen van de Europese Unie. Het Gewest is gekenmerkt door een duidelijke ruimtelijke differentiatie tussen de armere wijken, gemengde buurten en de welvarende stadsdelen. De basisstructuur van die ruimtelijke segregatie naar sociaal-economische status heeft diepe historische wortels en kent een vrij grote inertie. Maar de komst van nieuwe bewoners, grote bouwwerven in een aantal wijken, speculatie en stijgende woonprijzen veranderen stilaan de bevolkingssamenstelling in sommige wijken. We overlopen hieronder kort de belangrijkste demografische tendensen die de samenstelling van de stad in de nabije decennia mee zullen bepalen

    The population of Brussels: a demographic overview

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    The Brussels-Capital Region is comprised of 19 municipalities and has a surface area of 161.4 km². The region is the core of a much broader morphological agglomeration made up of 36 municipalities with a total population of more than one and a half million inhabitants. The official population of the Brussels-Capital Region totalled 1 048 491 inhabitants on 1st January 2008 and is the youngest in the country with an average age of 37.8 years recorded in 2006. The demographic development of Brussels has always been strongly dominated by migration over the past one and half centuries and this is not different today. The capital city has experienced a rise in population over the past few years and, just like all large European cities, the population composition is highly influenced by internationalisation. The last census (socio-economic survey of 2001) enabled the nationality of origin to be taken into account. According to this criterion, Brussels had 45 different nationalities with at least 1 000 inhabitants. The composition has diversified further since then and there has been an increase in inhabitants from European Union countries. The region is characterised by a clear spatial differentiation between the poorer districts, mixed neighbourhoods and the affluent areas of the city. The underlying structure of this spatial segregation according to socio-economic status has deep-seated historical roots and a high level of inertia. However, the arrival of new inhabitants, large construction sites within a number of districts, speculation and increasing property prices are slowly changing the composition of the population within some districts. A short description of the most important demographic trends that will affect the composition of the city in the coming decades is given below.La Région de Bruxelles-Capitale comprend 19 communes sur une superficie de 161,4 km². La Région constitue le noyau d’une agglomération morphologique bien plus vaste qui compte 36 communes au total et une population de plus d’un million et demi d’habitants. Au 1er janvier 2008, les chiffres officiels de la population de la Région de Bruxelles-Capitale atteignaient 1 048 491 habitants. La population bruxelloise est la plus jeune du pays, avec une moyenne d’âge de 37,8 ans en 2006. Au cours du siècle et demi passé, le développement démographique de Bruxelles est resté fortement dominé par les migrations. Ce phénomène ne se dément pas aujourd’hui. La capitale a vu sa population s’accroître au cours des dernières années et, comme pour toutes les grandes villes d’Europe, sa composition s’internationaliser fortement. Le dernier recensement (enquête socio-économique de 2001) permet de tenir compte de la nationalité d’origine de la population. Suivant ce critère, Bruxelles ne comptait pas moins de 45 nationalités différentes avec au moins 1 000 habitants. Depuis lors, la composition s’est encore diversifiée et la population originaire des pays de l’Union européenne a augmenté. La Région se caractérise par une nette différenciation spatiale entre les quartiers pauvres, les quartiers mixtes et les quartiers aisés. La structure de base de cette ségrégation spatiale selon le statut socio-économique a des racines historiques anciennes et est frappée d’une inertie certaine. Toutefois, l’arrivée de nouveaux habitants, la réalisation de grands travaux dans un certain nombre de quartiers, la spéculation immobilière et l’augmentation des prix du logement modifient petit à petit la composition de la population de certains quartiers. Nous esquissons ci-dessous les principales tendances démographiques qui influenceront la composition de la ville dans les décennies à venir.Het Brussels Hoofdstedelijk Gewest omvat 19 gemeenten op een oppervlakte van 161,4 km2. Het gewest vormt de kern van een veel bredere morfologische agglomeratie die in het totaal 36 gemeenten telt en een totale bevolking van meer dan anderhalf miljoen inwoners. Het officieel bevolkingsaantal van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest bedroeg op 1 januari 2008 1 048 491 inwoners. De Brusselse bevolking is de jongste van het land met een gemiddelde leeftijd van 37,8 jaar in 2006. De demografische ontwikkeling van Brussel is in de afgelopen anderhalve eeuw altijd sterk gedomineerd geweest door migratie. Dit is vandaag niet anders. De laatste jaren heeft de hoofdstad een bevolkingsgroei gekend en zoals alle grote Europese steden is de samenstelling van de bevolking sterk beïnvloed door internationalisering. De laatste volkstelling (socio-economische enquête van 2001) laat toe om rekening te houden met de nationaliteit van oorsprong. Volgens dit criterium telde Brussel 45 verschillende nationaliteitsgroepen met minstens 1 000 bewoners. Sindsdien is de samenstelling verder gediversifieerd en is er een toename van de bevolking afkomstig uit landen van de Europese Unie. Het Gewest is gekenmerkt door een duidelijke ruimtelijke differentiatie tussen de armere wijken, gemengde buurten en de welvarende stadsdelen. De basisstructuur van die ruimtelijke segregatie naar sociaal-economische status heeft diepe historische wortels en kent een vrij grote inertie. Maar de komst van nieuwe bewoners, grote bouwwerven in een aantal wijken, speculatie en stijgende woonprijzen veranderen stilaan de bevolkingssamenstelling in sommige wijken. We overlopen hieronder kort de belangrijkste demografische tendensen die de samenstelling van de stad in de nabije decennia mee zullen bepalen

    Diversités démographiques et migrations résidentielles dans les espaces ruraux en Wallonie (Belgique)

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    Sur base d’un ensemble d’indicateurs sociaux, économiques, environnementaux… et en utilisant des méthodes statistiques d’analyse en composantes principales et de classification, six types d’espaces ruraux ont pu être distingués en Wallonie. L’objectif était de vérifier si ces types d’espaces ruraux présentent des paramètres et des dynamiques démographiques particuliers. Les résultats ont démontré que l’univers rural wallon est marqué par la diversité des caractéristiques (répartition par âge, structure des ménages) et des comportements (mortalité, fécondité, migrations) démographiques. Certaines différences significatives, en termes de longévité ou encore d’importance relative de ménages monoparentaux, reflètent des inégalités sociales importantes et souvent insoupçonnées. Les migrations constituent le moteur de la démographie locale. Elles contribuent très largement à la croissance de la population des espaces ruraux wallons et, par leur sélectivité selon l’âge et le type de ménage, elles renforcent les contrastes sociodémographiques entre ceux-ci.On a basis of a set of social, economic and environmental indicators, and by using multivariate analysis, six types of rural spaces have been distinguished in Wallonia. The objective was to check if these types of rural spaces convey particular demographic profiles and trends. The results show indeed that the Walloon rural area is rather heterogeneous as regards characteristics such as age and household distributions; and demographic behaviours (mortality, fertility, migrations). Some significant differences, in terms of longevity or from the relatively high proportion of single-parent households, reflect important and often unsuspected social disparities. This paper also demonstrates that on local scale, and in a context of land pressure with saturated real estate markets, migrations contribute to increase stronger social and demographic disparities within rural areas in Wallonia

    The traces of World War I in Brussels

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    The hundredth anniversary of World War I has put the spotlight on this period once again. The media coverage of the commemorations is unprecedented and even surprising for a conflict which has remained in the memorial shadow of the even more deadly World War II. While there was every reason to believe that the Great War was only a distant memory, it must also be noted that it is still the object of true curiosity on the part of the general public. The hundredth anniversary has also led to a number of publications, most of which are in keeping with the revival of historical research surrounding World War I for the past twenty years or so. The case of Belgium – the scene of fighting in a territory which was almost completely occupied – has thus been well studied. However, while several recent studies have used Brussels as a framework, a global summary specifically devoted to the capital does not exist. This synopsis thus summarises the material traces and immaterial heritage of the conflict in Brussels. The aim is therefore not to trace the history of Brussels during World War I or to present the latest works on this subject, but rather to answer some simple questions asked by the inhabitants of Brussels today: What remains of World War I in the capital? Who is interested in it, and why? How does this conflict resonate today in Brussels’ memories? How are they reflected in the urban space? In other words, this synopsis reverses the historical temporality to observe the results of the sifting of time.Le centenaire de la Première Guerre mondiale a remis cette période sous les feux des projecteurs. Le retentissement médiatique des premières commémorations a été tout à fait inédit, voire surprenant, pour un conflit longtemps resté dans l’ombre d’une Seconde Guerre mondiale plus meurtrière encore. Si tout portait à croire que la Grande Guerre n’était plus qu’un lointain souvenir, force est de constater qu’elle fait encore l’objet d’une réelle curiosité de la part du grand public. Ce centenaire a aussi engendré une multitude de publications dont beaucoup s’inscrivent dans le renouveau des recherches historiques sur la Première Guerre mondiale en cours depuis une grosse vingtaine d’années. Le cas de la Belgique, théâtre de combats et territoire presque totalement occupé, a été abondamment étudié. Par contre si une série de travaux récents ont pris Bruxelles pour cadre d’analyse, une synthèse globale spécifiquement consacrée à la capitale fait encore défaut. Cette première note synthétise donc les traces matérielles et les héritages immatériels du conflit à Bruxelles. L’ambition n’est dès lors pas de retracer l’histoire de Bruxelles pendant la Première Guerre mondiale, ni même de présenter les derniers travaux sur ce sujet mais de répondre à quelques questions simples que se posent aujourd’hui les Bruxellois : que reste-t-il de la Première Guerre mondiale dans la capitale ? Qui s’y intéresse et pourquoi ? Quelles résonances ce conflit a-t-il encore aujourd’hui dans les mémoires bruxelloises ? Comment se répercutent-elles dans l’espace urbain ? En d’autres mots, cette note prend le parti de renverser la temporalité historique pour observer le résultat opéré par le tri du temps.De honderdste verjaardag van de Eerste Wereldoorlog heeft die periode weer voor het voetlicht gebracht. De belangstelling van de media voor de eerste herdenkingen is ongezien en zelfs verrassend voor een conflict dat lange tijd in de schaduw van de nog moorddadigere Tweede Wereldoorlog is gebleven. Alles wees erop dat de “Groote Oorlog” niet meer dan een verre herinnering was, maar we moeten vaststellen dat het grote publiek er echt meer over wil weten. Ter gelegenheid van de honderdste verjaardag zijn er ook veel werken gepubliceerd, waarvan een groot aantal aansluit bij de hernieuwde belangstelling van de laatste twintig jaar voor historisch onderzoek over de Eerste Wereldoorlog. Het geval België, waar strijd werd geleverd en waarvan het grondgebied bijna volledig bezet was, is zeer uitgebreid bestudeerd. Verschillende recente studies gaan over Brussel, maar er ontbreekt nog een allesomvattende synthese die specifiek aan de hoofdstad is gewijd. Deze eerste nota geeft dus een overzicht van de materiele en immateriële sporen van het conflict in Brussel. De synthesenota heeft niet de bedoeling om de geschiedenis van Brussel tijdens de Eerste Wereldoorlog te beschrijven noch de recentste werken over dat onderwerp te presenteren, maar om antwoorden te geven op enkele eenvoudige vragen die de Brusselaars zich vandaag stellen: wat blijft er over van de Eerste Wereldoorlog in Brussel? Wie interesseert zich daarvoor? Waarom? Welke plaats neemt het conflict vandaag nog in het Brusselse geheugen in? Hoe komt dat tot uiting in de stedelijke ruimte? Met andere woorden, de nota gaat omgekeerd chronologisch te werk en gaat na wat de tand des tijds heeft doorstaan
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