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    L'entéroscanner (apport des reformations multiplanaires et concordance interobservateurs)

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    MATERIEL ET METHODE : Notre sĂ©rie est composĂ©e de 35 patients ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d un entĂ©roscanner de juin Ă  septembre 2004 pour suspicion de pathologie de l intestin grĂȘle : saignement digestif chronique (n=20), maladie de Crohn (n=9), douleurs abdominales ou troubles du transit (n=6), syndrome de malabsorption (n=3), suspicion de tumeur (n=2). Chaque examen Ă©tait rĂ©alisĂ© sur un scanner volumique avec et sans injection de produit de contraste, aprĂšs pose d une sonde entĂ©rique et remplissage intestinal avec un agent opacifiant neutre sans ou avec mannitol. Deux radiologues analysaient les 35 entĂ©roscanners en coupes axiales seules initialement puis avec des MPR au choix ultĂ©rieurement. Le gold standard Ă©tait variable et dĂ©pendait de la pathologie du patient : endoscopie (dont 19 entĂ©roscopies), entĂ©roIRM (n=19), chirurgie (n=1) et/ou Ă©volution clinique (n=35). RESULTATS : La distension Ă©tait optimale dans 71% des cas et elle Ă©tait meilleure avec le mĂ©lange eau-mannitol en particulier au niveau de l ilĂ©on. L entĂ©roscanner a dĂ©tectĂ©, sans et avec MPR des anomalies dans l ensemble des suspicions de tumeurs, des maladies de Crohn, des diverticules et des syndromes de malabsorption. Il n a pas dĂ©tectĂ© d angiodysplasie et d ulcĂ©ration muqueuse. Nous avons observĂ© 6 cas de faux positifs sans MPR et 1 cas avec MPR. La concordance sans et avec MPR et la concordance interobservateur Ă©taient bonnes Ă  trĂšs bonnes pour les anomalies intestinales par ailleurs. CONCLUSION : L entĂ©roscanner est particuliĂšrement performant pour le diagnostic des lĂ©sions transmurales et extra-murales. Cependant il parait primordial de poser la sonde d entĂ©roclyse de façon optimale et il paraĂźt indispensable de rĂ©aliser des MPR obliques dans l axe des anses intestinales afin de s affranchir des faux positifs et de prendre le temps nĂ©cessaire pour Ă©viter les faux nĂ©gatifs.NANCY1-SCD Medecine (545472101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Recommandations pour la pratique clinique du CNGOF. Place de l’auto-examen des seins dans les stratĂ©gies de dĂ©pistage

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    ObjectifsLe cancer du sein est le cancer le plus frĂ©quent de la femme dans la plupart des pays du monde. En France, plus de 60 000 nouveaux cas sont actuellement diagnostiquĂ©s et environ 12 000 dĂ©cĂšs lui sont attribuĂ©s annuellement. De nombreux travaux ont montrĂ© que le risque mĂ©tastatique croĂźt avec l’augmentation du volume de la tumeur. Dans ce contexte, il est utile d’évaluer si la pratique rĂ©guliĂšre de l’auto-examen des seins (AES) a un impact sur le nombre de cancers diagnostiquĂ©s, leur stade, les traitements utilisĂ©s et la mortalitĂ©.ConceptionL’élaboration de ces recommandations par la Commission de sĂ©nologie (CS) du CNGOF n’a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’aucun financement extĂ©rieur. La mĂ©thode GRADE (Grading of Recommendations Assessment, Development and Evaluation) a Ă©tĂ© utilisĂ©e pour Ă©valuer la qualitĂ© des donnĂ©es factuelles sur lesquelles ont Ă©tĂ© fondĂ©es ces recommandations.MĂ©thodesLa CS a Ă©tudiĂ© 16 questions concernant l’AES, en individualisant quatre groupes de femmes (population gĂ©nĂ©rale, femmes de plus de 75 ans, femmes Ă  haut risque, femmes antĂ©rieurement traitĂ©es pour un cancer du sein). Pour chaque situation, il a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ© si la pratique d’un AES comparĂ©e Ă  l’abstention de cet examen permettait de dĂ©tecter plus de cancers du sein, de rĂ©cidives, de diminuer les traitements ou d’augmenter la survie.RĂ©sultatsL’AES n’est pas recommandĂ© pour les femmes de la population gĂ©nĂ©rale, qui bĂ©nĂ©ficient par ailleurs d’un examen clinique des seins (par le mĂ©decin traitant ou le gynĂ©cologue) Ă  partir de l’ñge de 25 ans et d’un dĂ©pistage organisĂ© de 50 Ă  74 ans (recommandation forte). En l’absence de donnĂ©es sur la place de l’AES chez les patientes ĂągĂ©es de plus de 75 ans, celles Ă  haut risque de cancer du sein, et celles antĂ©rieurement traitĂ©es pour cancer du sein, la CS n’a pas pu Ă©mettre de recommandation. Si des femmes appartenant Ă  ces derniĂšres catĂ©gories souhaitent pratiquer l’AES, il faut qu’elles bĂ©nĂ©ficient d’un apprentissage rigoureux de sa technique et d’une information sur les bĂ©nĂ©fices et risques de cette pratique observĂ©s chez les femmes de la population gĂ©nĂ©rale. La CS invite toutes les femmes qui dĂ©tectent un changement ou une anomalie dans leurs seins Ă  consulter sans retard un professionnel de santĂ©.ConclusionL’AES n’est pas recommandĂ© pour les femmes de la population gĂ©nĂ©rale. Aucune recommandation ne peut ĂȘtre Ă©mise chez les femmes ĂągĂ©es de plus de 75 ans, celles Ă  haut risque de cancer du sein et celles antĂ©rieurement traitĂ©es pour un cancer du sein

    Indications des mastectomies de réduction de risque en dehors du risque avéré de prédisposition héréditaire : recommandations du CollÚge national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF)

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    Objective: To determine the value of performing a risk-reducting mastectomy (RRM) in the absence of a deleterious variant of a breast cancer susceptibility gene, in 4 clinical situations at risk of breast cancer.Design: The CNGOF Commission of Senology, composed of 26 experts, developed these recommendations. A policy of declaration and monitoring of links of interest was applied throughout the process of making the recommendations. Similarly, the development of these recommendations did not benefit from any funding from a company marketing a health product. The Commission of Senology adhered to the AGREE II (Advancing guideline development, reporting and evaluation in healthcare) criteria and followed the Grading of Recommendations Assessment, Development and Evaluation (GRADE) method to assess the quality of the evidence on which the recommendations were based. The potential drawbacks of making recommendations in the presence of poor quality or insufficient evidence were highlighted.Methods: The Commission of Senology considered 8 questions on 4 topics, focusing on histological, familial (no identified genetic abnormality), radiological (of unrecognized cancer), and radiation (history of Hodgkin's disease) risk. For each situation, it was determined whether performing RRM compared with surveillance would decrease the risk of developing breast cancer and/or increase survival.Results: The Commission of Senology synthesis and application of the GRADE method resulted in 11 recommendations, 6 with a high level of evidence (GRADE 1±) and 5 with a low level of evidence (GRADE 2±).Conclusion: There was significant agreement among the Commission of Senology members on recommendations to improve practice for performing or not performing RRM in the clinical setting.ObjectifDĂ©terminer l’intĂ©rĂȘt ou non de la rĂ©alisation d’une mastectomie de rĂ©duction de risque (MRR) en dehors de la prĂ©sence d’un variant dĂ©lĂ©tĂšre d’un gĂšne de susceptibilitĂ© au cancer du sein, devant 4 situations cliniques Ă  risque de cancer mammaire.ConceptionLa Commission de sĂ©nologie (CS) du CNGOF, constituĂ©e de 26 experts, a Ă©laborĂ© ces recommandations. Une politique de dĂ©claration et de suivi des liens d’intĂ©rĂȘts a Ă©tĂ© appliquĂ©e durant tout le processus de rĂ©alisation des recommandations. De mĂȘme, l’élaboration de ces recommandations n’a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’aucun financement provenant d’une entreprise commercialisant un produit de santĂ©. La CS a respectĂ© les critĂšres AGREE II (Advancing guideline development, reporting and evaluation in healthcare) et a suivi la mĂ©thode Grading of Recommendations Assessment, Development and Evaluation (GRADE) pour Ă©valuer la qualitĂ© des donnĂ©es factuelles sur lesquelles Ă©taient fondĂ©es les recommandations. Les inconvĂ©nients potentiels de faire des recommandations en prĂ©sence de donnĂ©es factuelles de mauvaise qualitĂ© ou insuffisantes ont Ă©tĂ© soulignĂ©s.MĂ©thodesLa CS a Ă©tudiĂ© 8 questions concernant 4 thĂ©matiques, ciblĂ©es sur le risque histologique, familial (sans anomalie gĂ©nĂ©tique identifiĂ©e), radiologique (de mĂ©connaĂźtre un cancer) et radique (antĂ©cĂ©dent de lymphome de Hodgkin). Pour chaque situation, il a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ© si la rĂ©alisation d’une MRR comparĂ©e Ă  une surveillance permettait de diminuer le risque de dĂ©velopper un cancer du sein et/ou d’augmenter la survie.RĂ©sultatsLe travail de synthĂšse de la CS et l’application de la mĂ©thode GRADE ont abouti Ă  11 recommandations, 6 ayant un niveau de preuve Ă©levĂ© (GRADE 1±) et 5 un niveau de preuve faible (GRADE 2±).ConclusionUn accord important a existĂ© parmi les membres de la CS sur des recommandations dans le but de d’amĂ©liorer les pratiques pour la rĂ©alisation ou non des MRR selon le contexte clinique
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