Hermanos y cofrades en la aljama de Toledo a principios del siglo XV

Between 1402 and 1414, the activity of the members of a confraternity related to the mosque of Tornerías, in Toledo, was registered by their leaders in Arabic proceedings. These records prove that Arabic was still currently used by Muslims in Castile at the beginning of the fifteenth century. This is the first Mudejar confraternity known to us. Lacking knowledge about their statutes, the records of their meetings provide interesting clues to their development. This article focuses on the linguistic features of the records, and will describe the confraternity members, functions, and their capacities to manage Toledan Muslims’ alms.Entre 1402 y 1414, la actividad de los miembros de una cofradía vinculada a la mezquita aljama de las Tornerías, en Toledo, quedó registrada por sus autoridades en actas escritas en árabe, demostrando así que éste no había sido olvidado en Castilla a principios del siglo XV. Es la primera cofradía estrictamente mudéjar que conocemos y, a falta de sus estatutos, las actas de sus reuniones facilitan interesantes datos para conocer su funcionamiento. Este artículo abordará las características lingüísticas de la fuente, y caracterizará la cofradía a partir de sus miembros, sus funciones,  y su capacidad para gestionar la limosna de los mudéjares toledanos

Entre minorité de fonction et minorité dominante : le cas des musulmans castillans

La construction de l’identité culturelle s’effectue à travers une dialectique d’inclusion-exclusion par rapport à un groupe ou un sous-groupe d’individus. Dans les relations qui se créent entre les personnes et dans les modes d’accès à ces relations, les conventions sociales sont présentes. Mais un autre facteur qui influe de façon décisive dans la définition d’une identité ou d’une personnalité est la religion, c’est-à-dire l’existence implicite d’un idéal éthique ou d’un modèle humain fondé..

La juventud de los hijos del rey en la Castilla del siglo xv

The sources of this article are the medieval didactic treatises about the education of the Princes. In these, youth is seen as a stage which is characterised by both physical and moral disorder and chaos. The image of youth is defined as the opposite of old age, and is based on classical sources which at the end of the 14th century had already begun to shape the humanist cultural model. Education was the way to order and direct the actions of these young people towards a worthy adult life. We have focused on the king’s household as the centre for the education of the Castilian social elite, analysing the theoretical bases of its organisation and its practical organisation during the first half of the 15th Century. Finally, the positive assessment which medieval authors ascribe to youth is examined as a positive factor in education in specific attitudes, customs and the acquisition of religious faith

Dolores María Pérez Castañera, Enemigos seculares: guerra y treguas entre Castilla y Granada (c.1246-c.1481)

El presente trabajo se enmarca dentro del campo de los estudios de frontera entre el reino de Castilla y el emirato de Granada, analizando los acontecimientos históricos que determinaron la firma de treguas y pactos entre ambos poderes, desde el establecimiento de los nazaríes en Granada en 1246 hasta la guerra de Granada. La autora ha dividido el estudio en dos partes cronológicas, marcadas por un punto de inflexión, que sitúa en la denominada «Batalla del Estrecho», que enfrentara a Alfonso..

La juventud de los hijos del rey en la Castilla del siglo xv

Este artículo toma como fuente los tratados didácticos medievales dirigidos a la educación de los príncipes. En ellos se presenta a la juventud como una etapa caracterizada por el desorden y el caos tanto físico como moral de la persona. La imagen de la juventud queda definida por oposición a la de la senectud, basándose en fuentes clásicas que ya empiezan, a finales del siglo xiv, a perfilar el modelo cultural humanista. La educación era el medio de ordenar y dirigir las actividades de estos jóvenes hacia una edad madura de provecho. Nos hemos centrado en la casa del rey como centro educativo de la elite social castellana, analizando las bases teóricas de su organización y su funcionamiento práctico durante la primera mitad del siglo xv. Finalmente, se examina la valoración positiva que merece la juventud en los autores medievales como factor positivo en la educación en determinadas actitudes, costumbres y en la adquisición de la fe religiosa.Cet article utilise comme source les traités didactiques médiévaux destinés à l’éducation des princes. Ces textes présentent la jeunesse comme une étape caractérisée par le désordre et le chaos autant physique que moral de la personne. L’image de la jeunesse y est définie par opposition à celle de la vieillesse, sur la base de sources classiques qui commencent déjà, à la fin du xive siècle, à esquisser le modèle culturel humaniste. L’éducation était le moyen d’organiser et de diriger les activités de ces jeunes vers un âge mûr profitable. L’article étudie la maison du roi comme centre éducatif de l’élite sociale castillane, tout en analysant les bases théoriques de son organisation et son organisation pratique durant la première moitié du xve siècle. Enfin, nous examinons l’évaluation positive que mérite la jeunesse chez les auteurs médiévaux comme facteur positif dans l’éducation, dans des attitudes et des habitudes déterminées ainsi que dans l’acquisition de la foi religieuse.The sources of this article are the medieval didactic treatises about the education of the Princes. In these, youth is seen as a stage which is characterised by both physical and moral disorder and chaos. The image of youth is defined as the opposite of old age, and is based on classical sources which at the end of the 14th century had already begun to shape the humanist cultural model. Education was the way to order and direct the actions of these young people towards a worthy adult life. We have focused on the king’s household as the centre for the education of the Castilian social elite, analysing the theoretical bases of its organisation and its practical organisation during the first half of the 15th Century. Finally, the positive assessment which medieval authors ascribe to youth is examined as a positive factor in education in specific attitudes, customs and the acquisition of religious faith

Minorités et régulations sociales en Méditerranée médiévale

Le thème des minorités n’a émergé que tardivement dans l’historiographie socio-économique, principalement sous la forme des recherches consacrées à la pauvreté ; c’est surtout l’histoire religieuse et culturelle, notamment après les inflexions données par l’anthropologie historique, qui, plus récemment, a repris les dossiers des déviances religieuses et des exclusions. Pour les temps médiévaux, surtout à partir de la « révolution grégorienne », l’accent est mis surtout sur le facteur religieux, comme élément discriminatoire majeur opposant l’ecclesia des fidèles à des groupes déviants numériquement minoritaires. Comme son titre l’indique, ce volume entend diversifier les approches, par une forte intégration des modèles sociologiques, en envisageant les processus d’exclusion comme des mécanismes indispensables à la construction des sociétés ; les groupes « minoritaires » (et pas forcément au sens numérique) issus de ces processus ne sont que l’institutionnalisation de positionnements sociaux : à côté du volontarisme politique – évident quand on étudie ces groupes pour eux-mêmes – qui se caractérise par des « mesures d’exception » discriminatoires, il nous semble qu’il existe des « effets de système » conduisant les régulations sociales ordinaires à inférioriser jusqu’à des pans entiers du corps social, par rapport à un système de valeurs exigeant et élitiste. Ainsi, les femmes, les cadets de famille, les indigènes soumis à des processus de conquête militaire et même les paysans doivent être intégrés dans notre analyse, au même titre que les Juifs ou les hérétiques. Mais tout n’est pas noir avant l’invention de la citoyenneté de masse. À l’échelle locale, essentielle aux temps médiévaux, les communautés d’habitants fonctionnent assez bien comme machines à intégrer. Et la tolérance sociale s’oppose à l’intolérance idéologique, dans des rapports complexes avec les processus d’exclusion eux-mêmes. Une autre originalité de ce livre est d’associer presque à égalité, dans le cadre de la Méditerranée médiévale, les zones de culture arabo-musulmane et celles de culture latino-chrétienne, dans une perspective comparative que nous pensons fructueuse