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Bilan de la coopération financière maroco-européenne : analyse et perspectives
Ce travail de recherche intervient dans un moment décisif dans l'évolution des relations de coopération maroco-européenne ; un moment où le Royaume du Maroc s'est engagé résolument, dès le début des années 80, dans un vaste programme de réformes macro-économiques et sectorielles d’importance cruciale ayant préparé le terrain au pays pour conclure avec les pays de l’Union Européenne (UE) une nouvelle génération d’accords d’intérêt commun. En ce sens, par rapport à d’autres pays comparables de la région du Moyen-Orient Afrique du Nord (MENA), Maroc est doté, pour le moment, d'un statut avancé et d’une politique de voisinage de plus haut niveau. Cette situation privilégiée du Maroc au sein de l’UE émane d’une prise de conscience accrue de l’importance de ce pays dans la Rive-Sud du bassin méditerranéen et du rôle catalyseur qu’il peut jouer en ce bassin où circulent la plupart des flux financiers, de marchandises et de personnes. Cependant, les accords de coopération financière maroco-européenne ainsi conclus étaient-ils avantageux pour le Maroc de demain ? De même, le statut avancé, dont il bénéficie aujourd’hui, constituerait-il le cadre de coopération le plus adéquat qu'il convient de préserver en dépit de ses inconvénients en particulier pour ce pays à la recherche d’une meilleure insertion de son économie dans la sphère financière européenne et internationale ? Ainsi, depuis le lancement du processus de Barcelone en 1995 à l’heure actuelle, il nous semble opportun, à travers le présent article, de s’interroger sur le pourquoi et le comment de ces accords ainsi que sur leurs attentes pour les deux parties, et ce bien avant de dresser le bilan de cette coopération. Notons à cet égard que les analyses conduites porteront sur les progrès accomplis durant les périodes de leur mise en œuvre, en explicitant les insuffisances qui en découlent, notamment dans les domaines et secteurs ayant fait l’objet de cette coopération. De même, les résultats et principales conclusions y afférents nous amènent de s’interroger sur les perspectives d’évolution de cette coopération à l’heure des crises financières récurrentes et au moment où le bilan dont on parle demeure mitigé en l’état actuel, notamment du côté marocain
Culture d’entreprise, efficacité et performance collective des organisations
Le concept de culture d’entreprise est ancien qui remonte Ă des siècles antĂ©rieurs, notamment avec l’émergence de la culture ouvrière du 18e siècle, l’apparition des pratiques paternalistes dans les entreprises au 19e siècle et la reconstruction Ă©conomique de l’Europe au 20e siècle oĂą la nouvelle culture d’entreprise jouait un rĂ´le catalyseur dans le dynamisme et l’efficacitĂ© Ă©conomique des pays de ce continent, et ce avant de devenir une notion très rĂ©cente au service de la pĂ©rennitĂ© et de la performance de l’entreprise Ă l’aube du 21e siècle marquĂ© par l’économie du savoir axĂ©e sur le capital humain en tant que facteur dĂ©terminant de positionnement de l’entreprise et de richesses d’une nation. Notons que ce concept demeure assez flou compte tenu d’un certain nombre de considĂ©rations, d’ordre politique, Ă©conomique et social. Il reprĂ©sente un ensemble de valeurs partagĂ©es par l’ensemble du personnel et connues Ă tous les niveaux hiĂ©rarchiques de l’entreprise. Les diffĂ©rentes phases historiques d’évolution de l’entreprise l’ont amenĂ©e Ă instaurer sa propre culture (culture organisationnelle), et ce en rapport avec son environnement interne et externe (sous-cultures d’entreprise).Il est vrai que cette culture, qui se rattache Ă l’histoire de l’entreprise, a suscitĂ© de vifs dĂ©bats entre les diffĂ©rents acteurs de la gouvernance d’entreprise et a fait l’objet de plusieurs Ă©tudes si considĂ©rables et incessantes dont les rĂ©sultats demeurent souvent remis en cause, notamment Ă l’aube du 21e siècle caractĂ©risĂ© par une libĂ©ralisation Ă©conomique et financière plus accentuĂ©e et par des crises rĂ©currentes Ă diverses Ă©chelles spatiales donnant lieu Ă l’émergence de nouvelles formes de culture d’entreprise.En partant du constat selon lequel, les entreprises connaissent des hauts et des bas avec ses propres cultures si variĂ©es et parfois conflictuelles, certaines questions mĂ©ritent d’être posĂ©es : quelle est la place de la culture d’entreprise au sein de l’organisation ? Quels sont les moyens les plus efficaces Ă utiliser pour vĂ©hiculer cette culture et crĂ©er le sentiment d'appartenance chez les collaborateurs de l’entreprise ? Quel rĂ´le peut jouer cette culture dans l’entreprise et comment contribuerait-elle Ă la performance collective et Ă l’efficacitĂ© Ă©conomique en tant qu’ingrĂ©dients de base d’une gestion managĂ©riale stratĂ©gique d’une organisationÂ
Les effets socio-Ă©conomiques de la crise sanitaire "Covid-19" sur le monde
Au regard de la présente recherche d’analyse et de prospection sur les effets de la pandémie du corona virus sur le monde, nous sommes sur le point de toucher une grande problématique récurrente relative aux impacts des crises sanitaires sur le tissu socio-économique à travers le monde. S’agissant d’une étude prospective essayant de cerner les conséquences de la pandémie du Corona virus sur l’économie mondiale, en se servant des statistiques officielles des organisations internationales et des observations empiriques, cet article se voit une tentative aubaine d’interprétation et de compréhension des phénomènes associés aux crises sanitaires notamment le chômage, les habitudes des consommateurs et les inégalités sociales. De même, cette recherche nous a permis de faire un regard croisé sur les actions étatiques pour lutter contre ces méfaits et leurs conséquences
Etude empirique sur la migration et l’intégration des migrants subsahariens au Maroc au sein de la région Rabat-Kenitra
La prĂ©sente recherche d’investigation et de prospection porte essentiellement sur la migration Sud-Sud, notamment auprès des pays devenant aujourd’hui des sociĂ©tĂ©s d’accueil (cas du Maroc). Cette recherche nous a permis de soulever une grande problĂ©matique inhĂ©rente aux migrants subsahariens se trouvant sur le territoire marocain ; et par voie de consĂ©quence de rĂ©pondre Ă la question de leur intĂ©gration dans la sociĂ©tĂ© marocaine. En ce sens, une Ă©tude de terrain a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e Ă l’échelle de la rĂ©gion Rabat-Kenitra en tant que zone pilote de leur installation, et ce pour dĂ©gager les principales conclusions se rapportant Ă la situation de ces migrants durant leur durĂ©e de sĂ©jour au Maroc.Sur le plan mĂ©thodologique, l’enquĂŞte a touchĂ© 1207 migrants subsahariens se trouvant sur la zone pilote de notre Ă©tude. Il s’agit d’un Ă©chantillon reprĂ©sentatif des migrants du Sud installĂ©s sur le territoire national. Les donnĂ©es rĂ©centes collectĂ©es, via un questionnaire adressĂ© aux migrants, remplissant les conditions de notre Ă©chantillon, ont permis d’identifier quelques constats et de dĂ©gager des rĂ©sultats statistiques pouvant ĂŞtre extrapolĂ©s Ă d’autres zones gĂ©ographiques du Royaume oĂą rĂ©sident d’autres migrants du Sud, du fait que la dĂ©marche adoptĂ©e repose sur une mĂ©thode mixte mettant en jeux Ă la fois les variables qualitatives et celles d’ordre quantitatif les concernant.Ainsi, au terme de cette recherche d’ordre purement empirique, nous avons pu soulever certaines questions affĂ©rentes Ă la migration Sud-Sud et au problème d’intĂ©gration des migrants subsahariens au Maroc en tant que nouveau pays d’accueil, notamment dans les domaines et secteurs de leur intĂ©gration. Il s’agit des questions multidimensionnelles, en l’occurrence : qu’on est-il des perspectives de l’intĂ©gration de ces migrants Ă l’heure des rĂ©centes crises ? Quel est l’effet de cette intĂ©gration sur le budget de l’État, notamment dans le domaine social ? Serions-nous en mesure de couper avec les politiques nationales de prĂ©fĂ©rence pour les recrutements ? Quelle politique Ă mettre en Ĺ“uvre au profit d’une nouvelle gĂ©nĂ©ration causĂ©e par le mariage mixte impactant la sociĂ©tĂ© marocaineÂ
Gouvernance et compétitivité territoriale au regard des contrats programmes de développement local
En tant qu’outil de gouvernance territoriale, stipulant une forte synergie entre les acteurs territoriaux, les « contrats programmes » sont considérés comme étant un processus qui développe l’esprit de participation et de responsabilisation de ces acteurs chacun dans son domaine de compétence, d’une part, et qui tend à apprendre aux différents niveaux institutionnels de piloter les actions et projets structurants de compétitivité et de développement durable des régions, à travailler de concert et à pratiquer la co-décision, d’autre part. Ceux-ci impliquent en amont un consensus sur les co-financements et sur les options générales de développement à l’échelle locale. Lesdits contrats accompagnent ainsi les dynamiques territoriales et anticipent l’évolution future des besoins au niveau de chaque région, permettant de réaliser à chacune d’elles un développement authentique, harmonieux et équilibré, et ce compte tenu des problèmes dont souffrent les régions soumises aux multiples pressions socio-économiques et spatiales (faible compétitivité, pauvreté, exclusion et inégalités sociales...), telles qu’exprimées dans les divers outils d’aménagement et de développement du territoire (SRAT, PAC, PDR...).La mise en œuvre de ces outils suppose un mécanisme adéquat de bonne gouvernance spatiale axée essentiellement sur la démarche "Contrats programmes". La question porte donc sur le pourquoi et le comment de cette démarche regroupant à la fois l’État, les collectivités territoriales et les autres opérateurs socio-économiques de la région. Il s’agit en fait de concevoir la manière dont on peut rendre opérationnel la politique de contractualisation exprimée en terme « État-Contrat-Région », déclinée en aval sous la forme de contrats visant mise en œuvre des actions structurantes à l’échelle des différentes composantes de la région (provinces, communes)
Rapport coût-bénéfice de l'intégration des immigrés dans les sociétés d’accueil
Le rapport « coût-bénéfice » de l’intégration des immigrés semble difficile à appréhender sur différents plans du fait que même pour les migrants en situation régulière, les chiffres de l’immigration légale sont très fluctuants sans pour autant parler des immigrés clandestins dont le nombre est assez important. À cet égard, les données fournies par l’Organisation Internationale pour les Migrations, ou d’autres instances de la gouvernance migratoire, reposent principalement sur des simulations demeurant imprécises et pas toujours sérieuses au regard des variables retenues et de la particularité de chaque pays de destination ; ce qui incite à une plus grande vigilance quant à l’étude de ce rapport à l’échelle des pays d’immigration.Dans le cadre de l’étude de ce rapport, les analyses avancées montrent en général qu’il s’agit d’un rapport positif compte tenu des avantages directs et indirects favorables procurés par le coût d’intégration des immigrés supportés par les pays d’accueil traditionnels des migrants du Sud ; avantages qui ont permis à ces pays d’assurer une croissance économique spectaculaire et un développement sans précédent dans diverses activités productives de richesses (Europe de l’après-Seconde Guerre mondiale), et ce malgré les énormes dépenses sociales qu’ils avaient soutenues durant les dernières décennies du siècle écoulé de leur prospérité économique.Toutefois, d’autres recherches ont révélé l’existence d’une relation disproportionnelle entre coût et bénéfice d’immigration du fait que dans certains pays de destination, les dépenses de l’État sont parfois plus élevées que les ressources procurées par les immigrés au regard de la structure d’âge des populations immigrées au sein de ces pays. En ce sens, une population jeune active de 25 ans à 54 ans contribue plus à la dynamique économique et sociale qu’une population veille à l’âge de retraite dont les dépenses sont élevées.Ainsi, le présent article permettra de voir la manière dont on peut percevoir cette relation exprimée en terme du rapport « coût-bénéfice » par le truchement des domaines et secteurs d’intégration des immigrés vivant légalement dans le pays d’immigration ; et donc de s’interroger si cette intégration constitue un "Fardeau" ou une "aubaine" pour les pays d’accueil
Relations sol-productivité chez la variété maghrebiana du pin maritime (Pinus pinaster Sol.). Cas des reboisements du Rif oriental et du Moyen Atlas oriental, Province de Taza au Maroc.
La variété maghrebiana du pin maritime spontanée au Maroc, est, de par sa résistance au froid, considérée comme une essence de base pour les reboisements de montagne. Toutefois ses affinités vis-à -vis du sol sont mal connues, c'est pourquoi, une analyse des relations entre la productivité de cette variété et la composition physico-chimique du sol est décrite dans cet article
La productivité des peuplements naturels de pin d'Alep dans la forêt de Tamga (Haut Atlas marocain).
La forêt de pin d'Alep (Pinus halepensis Miller) de Tamga (Haut Atlas Occidental marocain), encaissée dans la vallée de l'oued Ahansal, est caractérisée par une production remarquable par rapport aux performances habituelles de cette espèce. L'étude a défini des classes de croissance dans cette pinède et a mis en évidence les facteurs du milieu susceptibles d'expliquer ces classes
Régénération artificielle du chêne-liège dans la forêt de la Mâamora (Maroc)
La suberaie de la Mâamora au Maroc, objet de trois aménagements depuis 1950, est actuellement dans un état de végétation préoccupant. Les récoltes réitérées de liège, le parcours abusif et le ramassage des glands doux de cette forêt sont à l'origine de son vieillissement et de ses difficultés de rajeunissement. Les efforts de régénération artificielle consentis depuis plusieurs décennies sont vaines et insuffisantes. La présente étude consiste à faire un bilan actualisé de l'ensemble des travaux de régénération antérieurs, en vue de mettre en évidence les contraintes écologiques et sociales. À la suite d'une stratification des périmètres en fonction de l'âge des semis et de la continentalité, un inventaire du milieu et du peuplement a été effectué sur un total de 200 placettes carrées de 5 ares. L'analyse de l'information a été abordée par trois méthodes d'analyse numérique complémentaires
Induced Systemic Resistance (ISR) in Arabidopsis thaliana by Bacillus amyloliquefaciens and Trichoderma harzianum used as seed treatments
The Trichoderma fungal species and the bacteria Bacillus species were described as inducers of plant systemic resistance in relation to their antagonistic activity. The objective of this study was to evaluate the effect of selected strains of Bacillus amyloliquefaciens (I3) and Trichoderma harzianum (A) on inducing systemic resistance in Arabidopsis thaliana as a model for plant molecular genetics. The microorganisms were identified and were confirmed for their antagonistic potential in vitro and in vivo in previous studies. In order to explore this mechanism, two mutants of A. thaliana carrying a PR1 promoter (a conventional marker of salicylic acid (SA) pathway) and LOX2 promoter (a marker triggering jasmonic acid (JA) pathway activation) were analyzed after inoculating antagonists. Transgenic reporter line analysis demonstrated that B. amyloliquefaciens I3 and T. harzianum A induce A. thaliana defense pathways by activating SA and JA at a high level compared to lines treated with chemical elicitors of references (acibenzolar-S-methyl (Bion 50 WG (water-dispersible granule)), SA, and methyl jasmonate). The efficacy of B. amyloliquefaciens I3 and T. harzianum A in inducing the defense mechanism in A. thaliana was demonstrated in this study