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LA COMPTABILITE AGRICOLE MAROCAINE: ETUDE COMPARATIVE AVEC LES PRATIQUES COMPTABLES INTERNATIONALES
De nos jours, lâagriculteur ne peut se passer de la comptabiliteÌ agricole, sans elle ; on ne peut pas deÌterminer le couÌt de chaque produit, ni calculer le chiffre de ses produits et charges ou donner avec preÌcision son profit ou perte. Les pratiques des entreprises agricoles en matieÌre dâeÌvaluation de leurs actifs productifs ne sont pas conformes aux reÌgles dâeÌvaluation globales preÌvues par le CGNC.
Une telle situation n'est pas satisfaisante et risque de placer notre pays en retard par rapport aÌ ses partenaires eÌconomiques, en matieÌre de deÌveloppement de la comptabiliteÌ et de gestion des exploitations agricoles. Dans cet article, nous proposerons une analyse du cadre comptable de lâentreprise agricole au Maroc avec une comparaison aÌ lâinternational. Nous proposons une solution aÌ la probleÌmatique de valorisation des biens vivants agricoles. A cet effet, nous eÌvoquerons dans un premier lieu, les dispositions preÌconiseÌes par le code geÌneÌral de normalisation comptable en la matieÌre ; ainsi quâon sâinteÌressera aux pratiques utiliseÌes par les entreprises marocaines pour valoriser les biens vivants agricoles aussi bien aÌ lâentreÌe au bilan, aÌ lâinventaire et aÌ lâarreÌteÌ des comptes
LE POTENTIEL DES VARIABLES QUALITATIVES DANS LA PREÌVISION DE LA DEÌFAILLANCE DES PME MAROCAINES: VERS DE NOUVEAUX MODEÌLES INNOV ANTS
La preÌvision de la deÌfaillance financieÌre est un sujet treÌs important et largement eÌtudieÌ au niveau des recherches acadeÌmiques internationales. Au Maroc, les travaux qui ont porteÌ sur le volet preÌdiction de la deÌfaillance se sont baseÌs sur des meÌthodes de modeÌlisation par des techniques traditionnelles, encore la nature des variables utiliseÌes est restreinte aux variables quantitatives financieÌres. Il est quasiment indispensable de rappeler que ces variables ont eÌteÌ largement critiqueÌes pour deux raisons : le caracteÌre statique de lâinformation financieÌre et comptable et la creÌdibiliteÌ de lâinformation preÌsenteÌe aux preneurs de deÌcision.
Ce papier repreÌsente une revue de litteÌrature autour de lâimportance des variables qualitatives dans le deÌveloppement de modeÌles de preÌvision innovants et plus performants. Il souligne clairement lâimportance des variables non-financieÌres dans le processus de deÌveloppement de modeÌles de preÌvision plus pertinents. Encore, il preÌsente une liste non-exhaustive des variables microeÌconomiques et macroeÌconomiques, aÌ partir desquels on deÌduit certains parameÌtres principaux et puis des variables explicatives de la deÌfaillance.
A travers ce papier, on cherche de reÌpondre aÌ deux questions centrales qui sâarticulent autour des variables de preÌvision de la deÌfaillance, et autour du potentiel de ces variables dans lâameÌlioration des modeÌles de preÌvision existants sur deux niveaux : lâhorizon de preÌvision et la preÌcision de preÌdiction
LA CONTRIBUTION DE LâINTELLIGENCE ARTIFICIELLE AU DEVELOPPEMENT DE LA DIRECTION GENERALE DES IMPOTS AU MAROC
Ces derniĂšres annĂ©es, grĂące aux percĂ©es dans la recherche sur l'intelligence artificielle, les administrations fiscales ont acquis de nouveaux outils analytiques et statistiques, offrant une commoditĂ© et amĂ©liorant l'efficacitĂ© des contrĂŽles. Ces outils ont constituĂ© une base systĂ©matique qui rĂ©duit la complexitĂ© du traitement et de l'analyse des donnĂ©es. Ăgalement et dans une autre perspective, l'intelligence artificielle peut Ă©galement aider Ă dĂ©tecter la fraude, en contribuant Ă son contrĂŽle et Ă sa surveillance par le gouvernement. Mais malgrĂ© ce dĂ©veloppement, l'intelligence artificielle prĂ©sente tout de mĂȘme certaines limites et risques quâil faut reconnaitre.Le prĂ©sent article vise Ă Ă©clairer le cadre contextuel de l'intelligence artificielle en gĂ©nĂ©ral dans un premier temps. Ensuite, Ă©valuer la situation du Maroc par rapport aux avancĂ©es en matiĂšre d'intelligence artificielle et mettre en relief ses apports pendant la crise sanitaire et enfin proposer de nouvelles pistes visant la rĂ©conciliation quelques failles qui lâentrave une utilisation optimale de lâintelligence artificielle dans notre systĂšme fiscal
Le financement de l'innovation par le Capital-Risque: Cas du Maroc
Le dĂ©bat sur la dĂ©finition de lâinnovation a abouti en 2005, au sein de lâOCDE (Organisation de coopĂ©ration et de dĂ©veloppement Ă©conomiques), Ă une acception dĂ©sormais largement partagĂ©e : lâinnovation est la mise en Ćuvre dâun produit (bien ou service) ou dâun procĂ©dĂ© nouveau ou sensiblement amĂ©liorĂ©, dâune nouvelle mĂ©thode de commercialisation ou dâune nouvelle mĂ©thode organisationnelle dans les pratiques de lâentreprise, lâorganisation du lieu de travail ou les relations extĂ©rieures (OCDE, 2005).DorĂ©navant, il est admis que lâinnovation est Ă la fois un processus majeur qui induit lâĂ©volution Ă©conomique et un moteur de la croissance Ă©conomique (Lorenzi et Villemeur, 2009). Le capital-risque, institution rĂ©cente nĂ©e aprĂšs la Seconde Guerre mondiale, joue un rĂŽle particulier et grandissant dans le processus dâinnovation en tant quâinvestissement de long terme.Cet article vise, dans une premiĂšre partie, Ă prĂ©senter le Capital-Risque en tant quâoutil de financement des entreprises innovantes ; et consacrer une deuxiĂšme partie Ă lâanalyse de la situation de lâinnovation ainsi que les spĂ©cificitĂ©s du Capital-Risque au Maroc
Les modĂšles de valeur en entrepreneuriat social : PrĂ©sentation et essai dâanalyse.
Apparu en 1980, le terme entrepreneuriat social dĂ©signe un concept relativement rĂ©cent et encore en plein dĂ©veloppement, tant dans le monde scientifique que dans le monde des affaires. La mondialisation impliquant une combinaison inquiĂ©tante de crises politico-Ă©conomiques, sociales et environnementales, lâentrepreneuriat social apparaĂźt comme Ă©tant une rĂ©ponse incontournable face aux problĂ©matiques socio-environnementales semblant presque insolubles. En effet, il arrive Ă sĂ©duire certains tenants du pouvoir, mobilise divers investisseurs tout en amĂ©liorant la vie de bon nombre de bĂ©nĂ©ficiaires.Mission et valeur sociales sont devenues des concepts clĂ©s de cette nouvelle maniĂšre dâentreprendre : les entreprises sociales se sont engagĂ©es Ă conjuguer intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral avec efficacitĂ© Ă©conomique. Cependant, accomplir cette mission dans un marchĂ© concurrentiel dont le prix des produits ne reflĂšte pas forcĂ©ment des valeurs non-marchandes nâest pas une tĂąche facile. En plus, les entreprises sociales incorporent dans leurs processus de dĂ©cision des contraintes liĂ©es Ă des valeurs sociales et Ă©thiques qui contraignent lâactivitĂ© productive Ă des Ă©chelles plus courtes. Câest par cette observation que nous nous sommes intĂ©ressĂ©s au problĂšme de la valeur des initiatives sociales.Afin de mieux comprendre comment les entrepreneurs sociaux crĂ©ent de la valeur, il est nĂ©cessaire de prĂ©senter et dâanalyser les diffĂ©rents modĂšles existants dans la littĂ©rature et sur le terrain
TIC, quelles opportunités pour les PME ?
ApprĂ©hender la diffusion des TIC dans les PME nĂ©cessite de dĂ©passer la seule dimension technique afin de se pencher sur les dimensions organisationnelles et sociales qui, conjointement, sont susceptibles dâagir sur la crĂ©ation de valeur par les firmes. Les technologies de lâinformation ne peuvent transformer toutes seules la maniĂšre dont fonctionnent les organisations, dans la mesure oĂč nous considĂ©rons que celles-ci ne constituent quâun mĂ©canisme catalyseur sur lequel vont sâappuyer les entreprises, afin de rĂ©pondre aux nouveaux besoins dictĂ©s par un environnement de plus en plus turbulent. Dans ce qui suit, nous verrons combien les composantes organisationnelles et sociales sont centrales dans le traitement de notre problĂ©matique. Les TIC ne constituent quâun outil permettant aux PME dâatteindre un rĂ©sultat espĂ©rĂ© dont lâefficacitĂ© rĂ©side notamment dans de nouveaux modes dâorganisation et dans la capacitĂ© des individus Ă sâapproprier cet outil.La problĂ©matique de la diffusion des TIC doit donc ĂȘtre apprĂ©hendĂ©e dans une perspective bien plus complexe que la relation classique de type cause Ă effet, mais plutĂŽt dans le cadre des transformations paradigmatiques. Tout ceci nĂ©cessite donc de remettre en question la fameuse thĂ©orie de la balle magique mise en Ă©vidence par M.L.Markus et R.I.Benjamin (1997), thĂ©orie profondĂ©ment dĂ©terministe qui stipule que les TIC vont seules transformer et rendre les organisations plus performantes. Ainsi, replacer le contexte de transformation des organisations, dans lequel certains modes de gouvernance sont Ă lâĆuvre et se modifient en rĂ©ponse aux bouleversements de lâenvironnement Ă©conomique, nous permet de replacer convenablement le processus de diffusion des TIC
LâINDUSTRIE DU TEXTILE Ă LâĂRE DU COVID-19 : APERĂU SUR LâĂCONOMIE MAROCAINE ET INTERNATIONALE
Ce papier rĂ©capitule les rĂ©sultats dâune Ă©tude menĂ©e sur lâindustrie du textile et de lâhabillement Ă lâĂšre de la pandĂ©mie Covid-19. Il traite lâimpact de la pandĂ©mie sur ce secteur et les mesures communes prises par les autoritĂ©s compĂ©tentes au niveau national et international pour attĂ©nuer lâimpact de cette crise sur lâĂ©conomie, et prĂ©sente les diffĂ©rents actes Ă prendre en considĂ©ration pour relancer le secteur de lâhabillement et du textile en particulier
Diagnostic financier de lâentreprise : par oĂč commencer ?
Lâanalyse financiĂšre de lâentreprise est basĂ©e sur lâĂ©tude des documents comptables produits par les entreprises. Il sâagit notamment dâanalyser en dĂ©tail la liasse fiscale dâune sociĂ©tĂ©. Lâanalyse financiĂšre nâest pas obligatoire et ne suit donc aucune rĂ©glementation ou trame imposĂ©e lĂ©galement. Chaque analyste suit sa propre mĂ©thode. Le but de cet article est de prĂ©senter une ligne de conduite inspirĂ©e du plan comptable marocain et la rĂ©sultante de la pratique de la communautĂ© financiĂšre