L’entrepreneuriat social au Maroc, un levier du développement durable: Etude de cas d’un Groupement d’Intérêt Économique (GIE) Cactus Ait Baamrane

Si les termes de RSE et de développement durable commencent à avoir une sonorité familière pour la plupart des acteurs, il ne faut pas s'arrêter à ce nom. Il est aujourd'hui nécessaire de porter un projet de développement économique qui ne nie pas les fondamentaux sociaux et écologiques.Dans ce cadre, l’entrepreneuriat social est un modèle novateur qui permet d’intégrer dans ses activités économiques des aspects sociaux et environnementaux. Cette approche volontaire commence à occuper une place importante dans plusieurs domaines par la création de projets rentables, générateurs de revenus tout en poursuivant un but social, qui concourent à combattre la pauvreté, le chômage, l’exclusion et qui contribue à l’éradication du secteur informel et l’émancipation de la femme marocaine….. Cette approche volontaire s’adresse tout autant aux entreprises, coopératives et associations, qui se sentent de plus en plus concernées par ces questions.Aujourd’hui, l’Etat marocain accorde un fort intérêt au rôle important que peut jouer l’entrepreneuriat socialement responsable dans le développement économique et social de notre pays. Plusieurs programmes de développement, de coopération, de financement et d’économie sociale et solidaire ont été mis en place dont les différents intervenants concernés et l’INDH contribuent à concrétiser les projets entrepreneuriaux sociaux, les assister, les accompagner et leur assurer une bonne gouvernance et veiller à assurer leur pérennité.Dès l’or, l'objet de cette étude est de faire reconnaître les bienfaits de l’entrepreneuriat social, qui contribuent activement aux objectifs du développement durable, à travers, en plus des aspects théoriques, une étude de cas d’un Groupement d’Intérêt Économique nous permet d’analyser le rôle prédominant de l’entrepreneuriat social dans le développement durable pratiqué actuellement au Maroc

Du rôle des investissements immatériels dans le développement économique

L'économie a changé. En quelques années, une nouvelle composante s’est imposée comme un moteur déterminant de la croissance des économies : l’immatériel. Durant les Trente Glorieuses, le succès économique reposait essentiellement sur la richesse en matières premières, sur les industries manufacturières et sur le volume de capital matériel dont disposait chaque nation. Cela reste vrai, naturellement. Mais de moins en moins. Aujourd’hui, la véritable richesse n’est pas concrète, elle est abstraite. Elle n’est pas matérielle, elle est immatérielle. C’est désormais la capacité à innover, à créer des concepts et à produire des idées qui est devenue l’avantage compétitif essentiel. Le qualitatif prime désormais sur le quantitatif, et le moteur de la croissance est de plus en plus intangible, impalpable, car lié au savoir et à l’information

Les migrants hautement qualifiés des pays en développement (le cas du Maroc) : Etat des lieux et perspectives

Aujourd’hui, la migration hautement qualifiée pose une grande problématique pour le Maroc en termes des matières grises, de compétences, autant de qualificatifs afin de valoriser la capacité à créer, à innover. Par conséquent, le départ de ces migrants est considéré comme une perte sur plusieurs niveaux. D’une part, les migrants qualifiés, qui ont coûté trop chers en termes d’investissements dans le capital humain, ne contribuent pas à l’activité économique nationale et d’autre part, le Maroc ne bénéficie pas de leurs savoirs, leurs connaissances et leurs expériences au sein des institutions de notre milieu socio-économique. Cet article se propose alors d’élucider le rôle du capital humain dans le développement économique. L’expérience abordée est celle de l’économie marocaine. Le problème crucial de ce pays est que sa spécialisation dans des activités peu intensives en capital humain va non seulement inciter les acteurs économiques à ne pas investir dans l’éducation, mais aussi inciter les travailleurs qualifiés à migrer vers les pays développés

De la transformation digitale responsable et inclusive : enjeux, risques et perspectives

Le digital est aujourd'hui considéré comme la quatrième révolution industrielle, qui offre des opportunités économiques et sociales importantes tout en apportant des changements sans précédent. Le Maroc est conscient que le digital joue un rôle important dans la lutte contre les défis socio-économiques, en particulier dans trois domaines : l'amélioration de la qualité des interactions entre citoyens et administrations, l'amélioration de la productivité et de la compétitivité de l'économie marocaine et la réduction des inégalités sociales (selon la Note d’Orientations Générales pour le développement du Digital au Maroc à horizon 2025, Mars 2020). De plus, la technologie digitale joue un rôle important dans l'inclusion sociale en offrant à tous l'accès à l'information, en particulier aux personnes vulnérables, telles que les personnes vivant dans les zones rurales ou défavorisées. Cela permet à tous d'avoir des opportunités égales. Cependant, il y a encore des obstacles qui empêchent le pays d'entrer complètement dans l'ère digitale, qui vise à donner un nouvel élan à la transformation digitale responsable et inclusive et à favoriser un développement volontariste et ambitieux des secteurs technologiques, qui sont cruciaux pour le développement humain et économique des pays en forte émergence