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    Travail de nuit et facteurs de risque cardiovasculaire chez des travailleurs français

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    International audienceCONTEXTE - Étudier les relations entre différents profils d’exposition au travail de nuit (TN) et les facteurs de risque de maladies cardiovasculaires ischémiques (MCV). METHODES - Une étude transversale a été menée auprès de 24 806 hommes et 27 111 femmes de la cohorte Constances actifs et âgés de 18-70 ans à l’inclusion. Trois groupes d'exposition au TN ont été définis : (1) TN fixe, (2) TN en horaire alternant, (3) travailleurs de jour (TJ) avec un passé de travail de nuit/posté. Des modèles de régression logistique multiples ont été utilisés pour évaluer les associations entre les facteurs de risque MCV et ces groupes d'exposition, en comparaison aux TJ sur toute la carrière (référence) et selon le sexe. RESULTATS - Les hommes des trois groupes d’exposition au TN ont un risque d’indice de masse corporelle ≥30 significativement plus élevé par rapport au groupe de référence. Les TN en horaire alternant ont un risque significativement plus élevé de syndrome métabolique, principalement dû à trois critères : obésité abdominale, hypertri-glycéridémie et hypo-HDLémie. Ils présentent également un risque significatif d’hypercholestérolémie. Les TJ ayant un passé de travail de nuit/posté montrent des risques significativement plus élevés d’obésité abdominale et d’hypertriglycéridémie. Aucun sur-risque d'hypertension et d'hyperglycémie n'a été observé dans les trois groupes. Les femmes, TN fixe, présentent un excès de risque significatif de syndrome métabolique, sur deux critères : hypertriglycéridémie et hypo-HDLémie. Le risque lié à ce dernier critère est également significatif pour les femmes TJ avec un passé de travail de nuit/posté. DISCUSSION/CONCLUSION - Les résultats confirment la nécessité de la mise en place de mesures de prévention par un suivi cardiovasculaire des travailleurs de nuit. Il est également nécessaire de suivre régulièrement et spécifiquement les travailleurs de jour actuels ayant travaillé de nuit/posté dans leur carrière

    Exposition aux risques professionnels pendant la grossesse : retour de services médicaux interentreprises

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    International audienceL’objectif de cette étude est de décrire le suivi des grossesses au travail et les expositions professionnelles potentiellement dangereuses pour l’issue d’une grossesse. Une étude descriptive transversale a été réalisée entre le 1er janvier 2014 et le 31 décembre 2014 auprès de services de santé au travail de la région Languedoc-Roussillon. Les salariées étaient interrogées par les médecins du travail (MT) lors de la visite de reprise après accouchement (expositions professionnelles, anticipation et prévention des risques, communication entre préventeurs et cliniciens, arrêts de travail). Le codage des emplois était réalisé en utilisant la nomenclature des catégories socioprofessionnelles de l’Insee (2003). La précarité socioéconomique était mesurée à partir de l’échelle d’Evaluation de la précarité et des inégalités de santé dans les centres d’examens de santé (Epices). 1 347 salariées ont été recrutées. La moyenne d’âge était de 30,7 ans. L’effectif comprenait 54,2 % d’employées, 30,7 % de professions intermédiaires, 10,4 % de cadres et 4,7 % d’ouvrières. Vingt-deux pour cent des salariées présentaient une situation de précarité socioéconomique. Quarante-trois pour cent de l’effectif était exposé à au moins trois risques potentiels pour une grossesse. Seulement 17,7 % des salariées avaient rencontré un MT et 14,7 % avaient bénéficié d’un aménagement de poste. Un niveau élevé (74,2 %) d’arrêt de travail a été rapporté. Ces résultats descriptifs attirent l’attention sur la nécessité de surveiller les femmes enceintes au travail. Toutefois, le faible niveau d’actes de prévention et le fort niveau d’arrêt de travail interrogent la façon de prendre en compte le travail dans le suivi des grossesses au travail

    Low Back Pain and Upper-Extremity Musculoskeletal Disorders in French Postal Workers Driving Light-Duty Vehicles for Mail and Parcel Delivery

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    Occupational driving of light-duty vehicles (LDVs) became increasingly important in parcel delivery faced with the explosive growth of e-commerce. Since musculoskeletal disorders (MSDs) represent the most reported driving-related health problem, we aimed to analyze the risk of low back pain (LBP) and upper-extremity musculoskeletal disorders (UEMSDs) associated with driving LDVs for parcel delivery. In 306 postal workers exposed to driving and 100 unexposed workers, information on occupational driving, physical/psychosocial constraints, and work organization were collected via a questionnaire. MSDs were assessed using the Nordic Questionnaire, 14 additional questions regarding LBP, and a standardized clinical examination for UEMSDs. Statistical modeling consisted of multivariable logistic regression for UEMSDs and the item response theory approach for LBP. UEMSDs were associated with the distance of rural rounds and inversely associated with urban/mixed delivery rounds. Handling heavy loads was associated with LBP, and high physical demands during delivery rounds were related to MSDs. Karasek dimensions and mobbing actions were associated with MSDs. Work recognition, driving training, using an automatic gearbox, and the utilization of additional staff during peak periods were inversely associated with MSDs. Our results suggest that the distance driven in rural settings and high physical demands were associated with MSDs, while some organizational factors could protect from MSDs
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