Crystal growth on enamel in relation to acid etching

Crystal formation may occur during etching of enamel surfaces with phosphoric acid. In this in vitro study we observed, from a morphological standpoint, some crystals left after etching, on the surfaces, using the scanning electron microscope. More often, after water-spraying, a thin generalized precipitate remains on the surface. This precipitate may be harmful for the retention of composite resins. On few specimens we obtained needle-shaped or petal-like crystals. Crystal deposits were spread evenly, on the surface, or nucleated from different points. We tempted to identify these crystal formations by X-ray diffraction and microprobe analysis. Chemical identification seems very important because calcium phosphates solubility varies. Crystal dissolution in saliva can lead to marginal leakage and impairs the quality of esthetic restorations. On the contrary insoluble crystals may ensure microscopic retentions and crystal growth is now considered as an alternative for enamel pretreatment in bracket bonding. Crystal formation, in these first experiments, is too scarse to be used for crystal bonding. But it appears that two factors may enhance the crystal number: a preliminary topical application of fluoride and adsorption of an acidic protein, on the surface, before etching. However, further investigations are still necessary.On peut observer la formation de cristaux, à la surface de l’émail, après un mordançage à l’acide phosphorique.Dans cette étude, effectuée in vitro, nous avons observé, en M.E.B., d’un point de vue strictement morphologique un certain nombre de cristallisations déposées, à la surface de l’émail, après mordançage.Le plus souvent, après rinçage, persiste en surface un fin précipité; celui-ci est généralement considéré comme néfaste pour la bonne tenue des résines composites. Sur quelques échantillons nous avons obtenu des cristaux en forme d’aiguilles ou de larges pétales. Ces cristaux peuvent être disposés au hasard ou regroupés autour d’un centre de nucléation. Nous avons essayé d’identifier certains de ces cristaux en pratiquant une analyse en microsonde et une diffraction aux rayons X. Il paraît très important de connaître la nature chimique de ces cristaux car les différents sels phospho-calciques ont des taux de solubilité variables. A long terme, la dissolution de ces cristaux, dans la salive peut conduire à la formation d’un hiatus qui risque de compromettre la qualité esthétique des restaurations. Au contraire, de telles cristallisations, si elles s’avéraient insolubles pourraient constituer des microrétentions. La croissance d’une phase cristalline, à la surface de l’émail, étant déjà considérée comme une alternative valable au mordançage, en orthopédie dento-faciale pour le collage des verrous. D’après les résultats de cette étude préliminaire il semble que la formation de cristaux soit encore trop aléatoire pour favoriser la rétention des résines. Deux facteurs semblent favoriser cette formation de cristaux: l’application topique préalable, sur l’émail, d’un fluorure et l’adsorption d’une protéine acide (ici, l’albumine) avant mordançage. Il semble toutefois que ces observations doivent être confirmées

Mesure du hiatus dent-matériau de restauration: Intérêt du MEB

The purpose of this article was to describe a method of measuring the interface between cavity walls and restorative materials and to evaluate it by comparing the interface of amalgam, composite restorations and cavity walls. With the different restorative materials the interface could be measured. Its value was dependent of the type of restoration. This methodology is available for ail restorative biomaterials. It could be of interest in clinical evaluation of restorative materials.Cet article décrit une méthode de mesure du hiatus dent-matériau de reconstitution dentaire. Cette méthode a été évaluée en comparant les valeurs moyennes du hiatus au niveau de restaurations au composite et à l’amalgame. Quel que soit le matériau employé, un hiatus a pu être mis en évidence et mesuré. La valeur de cet hiatus dépend de la nature du matériau de restauration et varie en fonction du temps. Cette méthode, applicable à tous les matériaux d’obturation, pourrait représenter un critère supplémentaire dans l’évaluation d’un matériau d’obturation

Intérêt du laser CO2 pour l’adhésion des résines composites sur la dentine

CO2 laser irradiation brings about structural modifications at the dentin surface. The aim of this study was to compare the tensile strength of composite resin bonded to unlased dentin and lased dentin. Dentin specimens were prepared by vestibular surface sectionning, exposing a plane dentinal surface. 40 specimens received 20 individual laser impacts with a power of 4 W and a duration of 0.1 s. 20 specimens received no laser irradiation. Half of the 60 specimens was treated with Scotchbond 2™ and the other one with Schotchbond Multipurpose™. Composite cylinders were polymerised for 40 seconds to these specimens. Tensile bond strengths were determined at a crosshead speed of 5 mm/min and fractured surfaces were examined at SEM after the test. Unlased dentin had significantly higher bond strength that the lased dentin.Le but de notre étude a été de vérifier si les modifications subies par la dentine, consécutivement au rayonnement d’un laser CO2, amélioraient le collage de certains systèmes adhésifs dentinaires. Après avoir choisi un tir de 4 watts et de 0,1 seconde, nous avons réalisé 20 impacts laser sur des surfaces dentinaires.La moitié des échantillons a été ensuite traitée avec le système adhésif Scotchbond 2™, l’autre moitié avec le système Scotchbond Multipurpose™. Puis des cylindres de composite ont été photopolymérisés sur ces surfaces. Un test de traction a été appliqué sur les échantillons ainsi préparés et sur un groupe témoin n’ayant pas subi de tirs laser. Les surfaces fracturées après le test ont été observées au M.E.B. côté dentine et côté composite. Nous n’avons pas obtenu une amélioration de l’adhésion après le traitement laser avec les deux systèmes adhésifs testés

Analyse au microscope électronique à balayage et au rugosimètre d’impacts laser CO2 sur la dentine

The aim of the study was to compare the morphology of craters produced on the dentinal surface by CO2 laser beams (LASERSATtmCO2) before and after the removal of the carbonized layer, besides with different seetings of the power and duration of the laser beam.Thirty-three recently extracted non carious young third molar teeth were sectionned from vestibular and lingual surfaces, exposing a planed dentinal surface. Twenty impacts were made on each of dentinal surface producing 20 individual craters. The duration and the power of each laser beam were different on each tooth. The duration varied from 0.1 to 0.4 second (0.1 - 0.2 - 0.3 - 0.4 s). The power varied from 1 to 5 watts (1, 2, 3, 4, 5 w).Specimens obtained for a power of 3 and 4 watts and a duration of 0.1 and 0.2 second were examined with a JEOL 35CF (25 KV, magnification: x 30, x 110, x 200), before and after the removal of the carbonized layer. The carbonized layer of the craters was removed with an air polisher (HEATCO).Craters obtained for ail duration values as well as for ail power values were analyzed with a profilometer. The chosen profilometer was: TALISURF 10; horizontal amplification Vh = 20; vertical amplification Vv = 200.Samples were observed by a SEM and the craters depth and diameter were measured with a profilometer. Then, the carbonized layer of the craters was removed with an airpolisher and the cleaned dentinal surface was observed again with the SEM and the profilometer. Measurements were entered in a computer (using the SIPHAR programm) in order to calculate the mean values of the depth, the diameter and the area, for ail test conditions.It appears that the carbonized layer is not adherent to the dentine and can be easily removed. From the mean values, we can conclude that the diameter is about four times larger than the depth for the nocleaned craters and is about five to six times larger than the depth for the cleaned craters. The profils of the craters cannot be used for retention pins in the composite adhesion but the adhesion area is increased after a laser beam.Cette étude a pour but d’observer et de quantifier les cratères produits par un tir focalisé discontinu au laser CO2 (Lasersattm), avant et après élimination de la couche carbonisée par un aéropolisseur. Trentetrois molaires, extraites et indemnes de caries, sont coupées en deux dans le sens mésio-distal et leurs faces vestibulaires et linguales sont sectionnées pour donner une surface dentinaire plane. Vingt cratères sont réalisés par un tir focalisé discontinu sur chaque surface dentinaire. Les temps d’application et les puissances du rayonnement utilisés sont respectivement: 0.1, 0.2, 0.3, 0.4 seconde et 1, 2, 3, 4, 5 watts. Ces cratères sont analysés au microscope électronique à balayage et au rugosimètre, avant et après élimination de la couche carbonisée. Les résultats obtenus sont traités à l’aide du logiciel SIPHAR sur PC; nous obtenons un profil moyen du cratère pour chaque puissance et temps d’application utilisés. Les résultats sont les suivants: le diamètre est environ quatre fois plus grand que la profondeur avant élimination de la couche carbonisée et est cinq à six fois plus important après élimination de cette couche. Le diamètre et la profondeur des cratères sont plus importants après élimination de la couche carbonisée. La couche carbonisée a une épaisseur régulière sauf au fond du cratère où elle est plus faible que sur les parois. Avant élimination de la couche carbonisée le profil du cratère est un cône, après élimination de la couche, le profil est un cône tronqué. En conclusion, les cratères obtenus ne peuvent être considérés comme des ancrages efficaces pour d’éventuels collages dentinaires avec des composites; toutefois la surface d’adhésion s’en trouve considérablement accrue

Identification and typing of Salmonella serotypes isolated from guinea fowl (Numida meleagris) farms in Benin during four laying seasons (2007-2010)

The main problem for the local guinea fowl (Numida meleagris) traditional farming and raising system in north-east Benin is the high mortality rate of the keets (up to 70%) due to a combination of climatic, nutritional, hygienic and infectious causes. The present study was carried out to identify and compare the isolates of Salmonella enterica from necropsied keets, laying guinea fowl, surrogate hen mothers, other contact animal species and farmers during four laying seasons (2007 to 2010). S. enterica belonging to eight different serotypes (Adelaide, Farakan, Kingston, Legon, Luke, Oakland, Sangalkam and Teshie) and one untypable isolate were isolated from 13 to 19% of the necropsied keets. The serotypes Adelaide, Farakan, Luke, Sangalkam and Teshie and the untypable isolate were isolated in only one township during 1 year of sampling, while serotypes Oakland, Legon and Kingston were present in two to three townships for 2 to 3 years of sampling. Serotypes Farakan, Kingston, Legon, Oakland and Sangalkam were also isolated from faecal samples of laying guinea fowl and/or surrogate domestic fowl hen mothers. Further comparison by pulsed-field gel electrophoresis and virulotyping provided evidence for their clonality within each of those five serotypes and therefore for the adult guinea fowl and/or hens as the most probable origin of contamination of the keets. The antibiotic resistance profiles, with all isolates resistant to oxacillin, sulfamethoxazol and colistin, emphasize the rise of antibiotic resistance in salmonellas from guinea fowl in this area and the need for alternative therapy policies for these birds</p