172 research outputs found

    Editorial

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    La pensĂ©e mĂ©diĂ©vale est latĂ©rale : pour Ă©clairer le monde de la crĂ©ation divine, elle s’étend en tous sens dans un systĂšme de correspondances infini de similitudes entre le ciel et la terre. ᜄψÎčς Îłáœ°Ï Ï„áż¶Îœ áŒ€ÎŽÎźÎ»Ï‰Îœ τᜰ φαÎčΜόΌΔΜα, Invisibilia per visibilia : saint Paul relaye Anaxagore, Augustin renvoie Ă  saint Paul pour encourager chaque auteur Ă  connaĂźtre davantage « la nature et les propriĂ©tĂ©s des choses » pour Ă©clairer le texte biblique. L’ignorance des choses, Ă  son tour, rend obscures ces ex..

    Encyclopédies et lapidaires médiévaux

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    It is well known that the Etymologiae of Isidore of Seville were wide spread in the Latin medieval West, but the modalities of this diffusion is worth further investigation. Here, we examine its reception on two kinds of naturalistic works: the encyclopaedies and the lapidaries, until and during the XIIIth C. The period was the richest and the newest for the encyclopaedic production, where we see that the Etymologiae where used as a «tank» of naturalistic information, but was gradually less considered as a paradigm of the encyclopaedic genre by most of the compilers. His etymological approach, when it still appear, is no more as a way of thinking Nature in the XIIIth C. Furthermore, the auctoritas of Isidore as a naturalist – never as a theologian – is increasingly challenged by Aristotelian science, in the works of Thomas de CantimprĂ©, Bartholomaeus the Englishmann, and Vincent of Beauvais (Isidore is simply no more quoted by Arnoldus Saxo). In the De mineralibus of Albertus Magnus, Isidore subsists only, when his documentation is not available among other and more recent auctoritates. This article provides as well a rich information about lapidaries between the Ist and the XIIIth C., and a comparative chart of the minerals quoted by most lapidarists across this period of time.La large rĂ©ception des Étymologies d’Isidore de SĂ©ville dans l’Occident latin au Moyen Âge est bien connue, mais ses modalitĂ©s de diffusion mĂ©ritent d’ĂȘtre mieux Ă©tudiĂ©es. Leur rĂ©ception est examinĂ©e ici dans deux types d’oeuvres relatives Ă  la nature : les encyclopĂ©dies d’abord, les lapidaires ensuite, jusqu’au XIIIe s. Celui-ci fut la pĂ©riode la plus riche et la plus originale de la production encyclopĂ©dique. Les Étymologies y tinrent lieu de rĂ©servoir documentaire pour l’information sur la nature, mais l’Ɠuvre perdit peu Ă  peu son statut de paradigme du genre encyclopĂ©dique. Par ailleurs, sa mĂ©thode Ă©tymologique, quand elle apparaĂźt encore, ne constitue plus une façon de penser la nature au XIIIe s. L’auctoritas d’Isidore comme naturaliste – il est inconnu comme thĂ©ologien – est aussi contrebalancĂ©e progressivement, puis dĂ©passĂ©e par la science aristotĂ©licienne, chez Thomas de CantimprĂ©, BarthĂ©lemy l’Anglais et Vincent de Beauvais (chez Arnold de Saxe, il n’est simplement plus citĂ©). Dans le De mineralibus d’Albert le Grand, Isidore subsiste comme source dans les cas oĂč la mĂȘme matiĂšre n’est pas disponible chez d’autres autoritĂ©s plus rĂ©centes. La seconde partie de cet article est jalonnĂ©e d’information sur les lapidaires entre le Ier et le XIIIe siĂšcle, et contient un tableau comparatif des minĂ©raux citĂ©s par les principaux lapidaristes durant cette pĂ©riode

    De la compilation au centon. Les emprunts Ă  Arnold de Saxe dans l’Hortus sanitatis : quels intermĂ©diaires ?

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    Il est arrivĂ© que l’encyclopĂ©die De floribus rerum naturalium d’Arnold de Saxe soit prĂ©sentĂ©e comme une source directe de l’Hortus sanitatis. Il n’en est rien, bien que la documentation minĂ©ralogique d’Arnold de Saxe soit trĂšs prĂ©sente dans le recueil de la fin du XVe siĂšcle. Nous montrons que toutes les citations conservĂ©es par l’Hortus ont pour intermĂ©diaire, soit le Speculum naturale de Vincent de Beauvais (livre VIII), intensivement exploitĂ© par le compilateur, soit le De mineralibus d’Albert le Grand, lui-mĂȘme « mĂ©diatisé » par les Pandectes de Mattheus Silvaticus, qui sont la deuxiĂšme source principale de l’Hortus. Il arrive que le De virtutibus herbarum, lapidum et animalium attribuĂ© Ă  Albert le Grand soit Ă©galement citĂ©. En outre, la dette de l’Hortus vis-Ă -vis de la tradition et de la documentation encyclopĂ©dique du XIIIe siĂšcle est ici soulignĂ©e. Les rapports de sources entre l’Hortus et le Gart der Gesundheit sont Ă©claircis Ă  partir d’exemples choisis. Par ailleurs, on montre que le manuscrit datĂ© de 1477, vendu en antiquariat par Rosenthal au dĂ©but du XXe siĂšcle, et prĂ©sentĂ© comme un tĂ©moin de l’Hortus, est Ă  identifier avec le ms. Berlin, Staatsbibl. Preussisch. Kulturbesitz, lat. oct. 342, et qu’il est une collection d’extraits du Speculum naturale.Sometimes, the literature still presents the encyclopaedia De floribus rerum naturalium of Arnold of Saxony as a direct source of Hortus sanitatis. This is not the case, although the mineralogical documentation of Arnold of Saxony is highly present in the compendium of the late 15th century. Actually, all the quotes come either from Speculum naturale of Vincent de Beauvais (Book VIII), extensively exploited by the compiler, or from Albertus Magnus’ De mineralibus, itself “mediated” by Pandectae of Matteus Silvaticus, which are the second main source of Hortus. Sometimes the De virtutibus herbarum, lapidum et animalium attributed to Albert the Great is also used by the compiler. In addition, the debt of Hortus vis-Ă -vis the encyclopedic tradition of the 13th century is here emphasized. Relationships between sources of Hortus and Gart der Gesundheit are also enlightened from selected examples. Furthermore, we show that the manuscript dated 1477, sold by the antiquarian Rosenthal in the early 20th century, and presented as a witness of the Hortus, is to identify with Ms. Berlin Staatsbibl. Preussisch. Kulturbesitz, lat. oct. 342, and that it is a collection of excerpts from the Speculum naturale

    Pourquoi seul l’homme rit ? La topographie des Ă©motions dans le Commentaire et les Questions sur le De animalibus d’Albert le Grand

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    International audienceAlbert the Great took a significant place in the liveliness of the medieval intellectual debate on the role of the organs and faculties of the soul in the 13th century. His Commentary on the Zoology of Aristotle (De animalibus, grouping HA, PA, GA) written between 1255 and 1263 and the Quaestiones devoted during his teaching in Cologne in 1258 to the same zoological works, are examined here. The purpose is, on the one hand, to highlight the function given to the diaphragm as an organ in relation to the other parts of the body and as a "transmission wall" between sensation, appetites and intellect, and on the other hand, to analyse the role Albert the Great confers the diaphragm in the emotions. In the passages relating to this "bodily topography of emotions", the diaphragm takes place in the middle of an anatomical map animated by vegetable, animal and rational souls, in a hierarchical, but also metaphorical, organic community of the human body. The noble organs of the heart and brain, the respective seats of vital heat and soul on the one hand, and the intellect on the other, are located above the diaphragm, which constitutes their fortification against the harmful humours emitted from the servant organs below, avoiding that they affect the upper limbs through breaths or spirits (spiritus), as happens by accident. The heart is the lord and the centre of the animation of this kingdom. Emotion medically takes its place on the liver and bile side, which can send the dark moods of anger upwards, but in the case of laughter, it is also caused by a kind of breach in the diaphragm protection wall when a tickle, or a movement resulting from a change in the heat of the heart (phenomena that are specific only to humans), sets it in motion. Intellectually, emotion also has its place in the anterior part of the brain, which is why it is expressed through the physiognomy. The implications of these notions also link emotions to the virtues of practical morality. From the passages here examined, it emerges that emotions, while not a central concern, are nevertheless an epistemic subject in Albert the Great's natural philosophy as they are today.Dans l’effervescence du dĂ©bat intellectuel mĂ©diĂ©val autour du rĂŽle des organes et des facultĂ©s de l’ñme au XIIIe siĂšcle, Albert le Grand prend une place notable. Son Commentaire sur la zoologie d’Aristote (De animalibus, regroupant HA, PA, GA) rĂ©digĂ© entre 1255 et 1263 et les Quaestiones consacrĂ©es pendant son enseignement Ă  Cologne en 1258 aux mĂȘmes Ɠuvres zoologiques, sont examinĂ©s ici pour, d’une part, mettre en Ă©vidence la fonction accordĂ©e au diaphragme comme organe en relation avec les autres parties du corps et comme paroi de transmission entre la sensation, les appĂ©tits et l’intellect, et pour, d’autre part, analyser le rĂŽle que lui accorde Albert le Grand dans les Ă©motions. Dans les passages relatifs Ă  cette « topographie corporelle des Ă©motions », le diaphragme prend place au milieu d’une carte anatomique animĂ©e par les Ăąmes vĂ©gĂ©tale, animale et rationnelle, dans une communautĂ© organique hiĂ©rarchisĂ©e, mais aussi mĂ©taphorique, du corps humain. Les organes nobles du cƓur et du cerveau, siĂšges respectifs de la chaleur vitale et de l’ñme d’une part, de l’intellect de l’autre, sont disposĂ©s au-dessus du diaphragme, qui constitue leur fortification contre les humeurs nocives Ă©mises des organes serviteurs d’en bas, en Ă©vitant qu’elles n’affectent les membres supĂ©rieurs via des souffles ou esprits (spiritus), comme cela arrive par accident. Le cƓur est le seigneur et le foyer d’animation de ce royaume. L’émotion prend mĂ©dicalement sa place du cĂŽtĂ© du foie et de la bile, qui peuvent renvoyer les humeurs noires de la colĂšre vers le haut du corps, mais dans le cas du rire, elle est aussi provoquĂ©e par une sorte de brĂšche dans le mur de protection du diaphragme quand un chatouillement, ou un mouvement issu d’une modification de la chaleur du cƓur (phĂ©nomĂšnes qui ne sont propres qu’aux humains), le mettent en branle. Intellectuellement, l’émotion a aussi sa place dans la partie antĂ©rieure du cerveau, c’est pourquoi elle s’exprime par la physionomie. Les implications de ces notions relient aussi les Ă©motions aux vertus de la morale pratique. Des passages examinĂ©s, il ressort que les Ă©motions, si elles ne sont pas une prĂ©occupation centrale, constituent nĂ©anmoins un sujet Ă©pistĂ©mique dans la philosophie naturelle d’Albert le Grand comme aujourd’hui

    Scala mundi, scala celi de la A a la Z: claves para la comprensión de la obra universal de Juan Gil de Zamora. Exégesis, libri authentici y mediadores

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    International audienceAlthough edited since 1994, the encyclopedic Historia naturalis of the Franciscan Juan Gil de Zamora has not been the subject of a thorough study of its contents or of its direct sources, which we suspect are not too numerous despite the multiple references to auctoritates. The first part of this study is devoted to a historiographical assessment of the prolific work of the Zamorene and allows to set some chronological milestones. The following part examines the outlines—as much as they can be reconstructed—of his conception of an alphabetical dictionary of nature based on the incomplete realization of his original universal project. The third part sheds light on his exegetical methods, which are traditional in being comparable to the hermeneutics of the first third of the thirteenth century, as well as his compilation techniques in which alphabetical systematization and self-citation play a significant role. This part highlights the prominent placement of four of HN’s sources, namely the natural summae of Bartholomaeus Anglicus (c. 1240) and Vincent of Beauvais (c. 1250), the Compendium medicinae of Gilbertus Anglicus (c. 1240), as well as the Canon of Avicenna (available since 1230), to which must be added the incontestable intellectual and textual influence of Saint Bonaventure. The fourth part focuses on the identification of sources of specific passages, which suggests that Juan Gil de Zamora made no use of philosophical translations later than those of the corpus vetustius (the “Toledan” translations and the Salernitan corpus) for the works of Aristotle and Avicenna, and did not use the work of Averroes directly. This would allow a supposition that he may have collected his material no later than in the fifth decade of the thirteenth century. The indices derived from internal examination and from comparison with other works place the preparation of the HN before 1278, that is during his sojourn in Paris, unless we suppose that he had already visited Paris previously when Bonaventure was teaching there in the 1250s.Bien qu’éditĂ©e depuis 1994, l’encyclopĂ©dique Historia naturalis du franciscain Juan Gil de Zamora n’a pas fait l’objet d’une Ă©tude approfondie de ses contenus et de ses sources directes, dont on peut soupçonner qu’elles sont assez peu nombreuses, contrairement Ă  ce que font apparaĂźtre les multiples renvois Ă  des auctoritates. Une premiĂšre partie de cette Ă©tude est consacrĂ©e Ă  un bilan historiographique sur l’Ɠuvre prolifique du ZamorĂ©en et permet de poser des jalons chronologiques. Est examinĂ©e ensuite la conception de son dictionnaire alphabĂ©tique de la nature, dans sa rĂ©alisation inachevĂ©e comme dans le projet universaliste initial tel qu’on peut le reconstituer. La troisiĂšme partie met en lumiĂšre les procĂ©dĂ©s exĂ©gĂ©tiques de l’auteur, assez traditionnels car comparables Ă  l’hermĂ©neutique du premier tiers du 13e siĂšcle, ainsi que ses techniques de compilation oĂč la systĂ©matisation alphabĂ©tique et l’auto-citation prennent une large place. Sont mises en lumiĂšre la place prĂ©dominante de quatre sources de l’HN, Ă  savoir les sommes naturelles de BarthĂ©lemy l’Anglais (c. 1240) et de Vincent de Beauvais (c. 1250), le Compendium medicine de Gilbert l’Anglais (c. 1240), ainsi que le Canon d’Avicenne (disponible dĂšs 1230), auxquelles il faut ajouter l’influence intellectuelle et documentaire incontestable de saint Bonaventure. La quatriĂšme partie s’intĂ©resse Ă  l’identification des sources de passages prĂ©cis, qui tendent Ă  montrer que Juan Gil de Zamora n’a pas fait usage de traductions philosophiques postĂ©rieures Ă  celles du corpus vetustius (traductions « tolĂ©danes », corpus salernitain) pour les Ɠuvres d’Aristote et d’Avicenne, et n’a pas utilisĂ© directement d’Ɠuvre d’AverroĂšs, ce qui permettrait d’anticiper sa collecte de documentation aux annĂ©es cinquante du XIIIe siĂšcle. Des indices tirĂ©s de l’examen interne et de comparaisons avec ses autres Ɠuvres tendent Ă  fixer l’élaboration de l’HN avant 1278, c’est-Ă -dire pendant le sĂ©jour parisien de J.G.Z, Ă  moins de supposer dĂ©jĂ  un premier sĂ©jour parisien pendant l’enseignement de Bonaventure dans les annĂ©es 1250

    Le savoir astronomique et ses sources dans le De mundo et corporibus celestibus de BarthĂ©lemy l’Anglais

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    International audienceThe title of Book VIII of Bartholomeus Anglicus’ natural encyclopedia is ‘De mundo et corporibus celestibus’; it deals with cosmology, astrology and astronomy. The critical edition, achieved since 2012, is being published (2018) at Brepols in the ‘De diversis artibus’ series (Draelants-Frunzeanu-Ventura). This article discusses in detail each explicit and implicit sources of Book VIII. Some of them are showing the influence of treatises written in north-west France or southern England in the beginning of the thirteen century and some show the use of intermediary compilations of the same period; some references to Isidore of Seville, Ptolemy or Abu Ma’Shar are coming from them. Among the explicit sources, one finds Hrabanus Maurus, Michael Scot, Zael (“Misael”); among the implicit sources, the so-called Experimentator (an encyclopedic compilation often referring to Isidore and Ptolemy), and some contemporary scholars such as Robert Grosseteste, Alexander of Hales, Arnoldus Saxo (who quotes the Iudicia Ptolemei used by Bartholomeus). There is also an influence of Richard Fishacre and Richard Rufus. The second part of the article looks at the cosmological and astrological theories of Book VIII and highlights numerous mistakes and approximations. These may be due to the transmission of the text, but it may also be possible that Bartholomeus, not an expert in cosmology, was more interested by the potential allegorisation of these data and founded them in other compilation, without fully understanding them. Nevertheless, his text remains an interesting testimony of the effort made in the years 1250 to gather a specific knowledge. Its afterlife throughout the Middle Ages put into perspective or counteract the findings of inconsistencies or ignorance.Le livre VIII de l’encyclopĂ©die naturelle de BarthĂ©lemy l’Anglais, intitulĂ© De mundo et corporibus celestibus, porte sur la cosmologie, l’astrologie et l’astronomie (le texte critique, Ă©tabli depuis 2012, est en cours de parution pour 2018 dans la collection De diversis artibus chez Brepols). Les sources explicites et implicites en sont ici identifiĂ©es dans le dĂ©tail. Certaines montrent l’influence de traitĂ©s rĂ©digĂ©s au dĂ©but du XIIIe s. entre la France et l’Angleterre et l’usage de compilations intermĂ©diaires Ă©laborĂ©es Ă  la mĂȘme Ă©poque, d’oĂč proviennent p. ex. certaines rĂ©fĂ©rences Ă  Isidore de SĂ©ville, Ă  PtolĂ©mĂ©e ou AbĂ» Ma’shar. Parmi les sources explicites, on trouve Raban Maur, Michel Scot, Zael (Misael) ; parmi les implicites, l’Experimentator (compilation encyclopĂ©dique se rĂ©fĂ©rant souvent Ă  Isidore et PtolĂ©mĂ©e), et des auteurs contemporains comme Robert Grosseteste, Alexandre de HalĂšs, Arnold de Saxe (Ă  travers lequel sont citĂ©s les Iudicia Ptolomei), mais on note aussi une influence de Richard Fishacre et Richard Rufus. La deuxiĂšme partie de l’article Ă©tudie les thĂ©ories cosmologiques et astrologiques dĂ©celables dans ce livre, et met en lumiĂšre de nombreuses erreurs et approximations qu’il comporte. Si la transmission du texte peut en ĂȘtre la cause, il est aussi probable que BarthĂ©lemy, davantage intĂ©ressĂ© par le potentiel d’allĂ©gorisation de ces informations, ne soit pas lui-mĂȘme expert en matiĂšre cosmologique et ait puisĂ© ses informations Ă  d’autres compilations qu’il comprenait mal. NĂ©anmoins, son texte se rĂ©vĂšle ĂȘtre un tĂ©moin intĂ©ressant des efforts de synthĂšse du savoir entrepris dans les annĂ©es 1250 et sa rĂ©ception abondante tout au long du Moyen Âge relativise les constats d’incohĂ©rence et de mĂ©connaissance

    Editorial

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    De la Batrachomyomachie Ă  l’Apocoloquintose, des Grenouilles d’Aristophane aux Histoires Vraies de Lucien et au Satyricon, la littĂ©rature antique manifeste un goĂ»t prononcĂ© pour les parodies et les pastiches, une pratique soutenue de ce jeu littĂ©raire, fait de rĂ©vĂ©rence et d’ironie, consistant Ă  subvertir un texte dont la parodie ou le pastiche prouvent du mĂȘme coup, en s’y attaquant et souvent en s’hybridant, qu’il est assez central et commun dans la culture pour que l’on puisse, sans nĂ©cess..

    Éditorial

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    Les encyclopĂ©distes mĂ©diĂ©vaux se sont-ils parlé ? Ont-ils seulement communiquĂ© par texte interposé ? L’intertextualitĂ© des encyclopĂ©dies fut-elle celle des mots tirĂ©s des livres ou construite par des Ă©changes d’idĂ©es et l’interrelation d’hommes de chair ? En anglais, to compile Ă©voque l’action de composer, tandis que “compilation” en français renvoie Ă  un type d’ “authoritĂ©â€ ou d’“auteuritĂ©â€ qui fait du compilateur un auteur de second rang. La crĂ©ation du concept d’intertextualitĂ©, nĂ© autour ..

    Les sources mises en ligne par des médiévistes à l'Université de Nancy. En particulier, le programme " Sourcencyme " de corpus annoté des textes encyclopédiques latins et de leurs sources

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    International audienceLa présente contribution vise à donner un aperçu général des productions d'une équipe de médiévistes de l'Université de Nancy et du CNRS en matiÚre de sources textuelles en ligne. Quatre projets sont ici présentés de maniÚre succinte pour les porter à la connaissance de la communauté scientifique. Une part plus large de l'exposé est consacrée au projet relatif aux sources encyclopédiques

    Notice des dominicains Jean Quétif et Jean Echard sur Vincent de Beauvais et le Speculum Maius

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    Le dictionnaire prosopographique des frĂšres dominicains Jacques QuĂ©tif et Jacques Echard sur les auteurs de l'ordre dominicain et leurs Ɠuvres depuis l'origine de l'Ordre consacre une premiĂšre notice critique Ă  Vincent de Beauvais, dont nous mettons le texte Ă  disposition en pdf : J. QuĂ©tif et J. Echard, « Frater Vincentius Bellovacensis » Scriptores Ordinis PrĂŠdicatorum, I, Paris, 1719, p. 212-240. Cette notice contient les arguments de J. Echard sur le caractĂšre apocryphe du Speculum morale
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