Epidemiologie et facteurs associes aux anemies chez 802 enfants ages de moins de 5 ans a l’Hopital d’Afagnan

But: Le but de notre travail était de déterminer la prévalence hospitalière des anémies chez les enfants de moins de 5 ans, d’analyser les antécédents personnels des enfants et de déterminer les facteurs associés.Patients et méthode: Il s’est agi d’une étude prospective descriptive qui s’est déroulée sur une période de 12 mois (1er août 2009 au 31juillet 2010) dans le service de Pédiatrie de l’Hôpital Saint Jean de Dieu d’Afagnan (HSJDA). Etaient inclus dans notre étude, tous les enfants hospitalisés et âgés de 0 à 59 mois ayant un TH < 11g/dl, avec un dossier médical complet. Les paramètres étudiés étaient l’âge et le sexe, l’ethnie, la provenance, l’évaluation anthropométrique, les données cliniques et biologiques.Résultats: Au cours de cette période, nous avons enregistré 802 cas d’anémie sur 1470 enfants âgés de 0 à 59 mois hospitalisés soit une prévalence hospitalière de 54,56%. L’âge moyen des enfants de notre série était de 24 mois avec des extrêmes de 0 et 59 mois. La tranche d’âge la plus représentée était celle de 6 à 30 mois (51,37%). Une prédominance masculine avec une sex-ratio de 1,2 a été observée. Soixante-dix-sept enfants (9,60%) de notre série étaient gravement émaciés. La majorité des enfants (98%) n’ont pas bénéficié d’une supplémentation en fer et acide folique avant leur hospitalisation. Le motif d’hospitalisation le plus fréquent était le paludisme (86,78 %) et représentait le principal facteur associé à l’anémie (53,87%). Les principaux signes retrouvés à l’examen clinique étaient la fièvre (60,97%) et la pâleur (48,00%).Conclusion: L’anémie était très fréquente chez les enfants de moins de 5 ans et le paludisme restait le principal pourvoyeur.Mots clés: Anémie, paludisme, enfants, pédiatrie, AfagnanEnglish Title: Epidemiology and associeted factors with anemia in 802 children under five years old in Afagnan’s HospitalEnglish AbstractObjective: The aim of our study was to determine the hospital prevalence of anemia in children under five years, to analyze the personal background of the children and to determine the associeted factors of anemia.Methodology: It was a prospective and descriptive study which carried out for twelve months (from 1st august 2009 to 31st july 2010) in pediatric department of Saint Jean de Dieu d’AFAGNAN’S hospital. We included in our study, all hospitalized children aged from 0 to 59 months with TH < 11g/dl and complete medical file. The study focus on parameters such as age, sex, ethnic group, anthropometric evaluation, clinical and biological data.Results: During the period of the study, 802 over 1470 were hospitalized children aged from 0 to 59 months were registered. The prevalence was 54.56 %. Children age from 6 to 30 months were more concerned (51.37%). Male predominated in our study (sex-ratio de 1. 2). 9.60%) of this group were severe malnourished. The majority of children (98%) did not receive folic acid supplementation before their hospitalization. The most common reason of hospitalization iron was malaria (86.78%) and represented the main factor associeted to anemia (53.87%). The main clinical signs were fever (60.97%) and pallor (48.00%).Conclusion: Anemia was frequent in children under 5 years old and it is main reason was malariaKeywords: Anemia, malaria, children, pediatrics, Afangna

Morbi-mortalite du nourrisson de moins de trois mois apres sortie precoce de maternite a Lome : Morbidity and mortality of infants under three months of age after early discharge from maternity hospitals in Lome

Introduction : Les nouveau-nés et les nourrissons de moins de trois mois sont fragiles en raison d’une maturation progressive de leurs différents systèmes de défense face aux agressions de la vie extra-utérine. Les sorties précoces et mal préparées de maternité contribuent à augmenter la morbi-mortalité de cette tranche d’âge.Objectif : décrire le profil épidémiologique, diagnostique et évolutif des enfants venus au monde avec une bonne adaptation initiale à la vie extra-utérine, mais ré-hospitalisés avant l’âge de trois mois.Patients et méthodes : une étude transversale incluant une série de 80 enfants nés à terme sans détresse immédiate notifiée, sortis initialement du lieu de naissance et hospitalisés avant l’âge de trois mois a été menée du 1er juin au 31 juillet 2019 dans les services de pédiatrie de deux structures sanitaires de la ville de Lomé (CHU Sylvanus Olympio et Hôpital de Bè).Résultats : la population d’étude représentait 7,26 % de l’ensemble des enfants hospitalisés. Le taux de ré hospitalisation était de 1,2%. Un enfant sur quatre avait passé plus de 24 heures à la maternité à la naissance. L’âge moyen était de 29,17 jours. La fièvre (56,3%), les difficultés respiratoires (30%), la toux (20%) et l’ictère (15%) étaient les principaux motifs de consultation. La morbidité était dominée par les pathologies infectieuses (53,7%) et respiratoires (27,5%). Le taux de mortalité était de 8,75%. L’ictère était associé au décès (p=0,006). Les pathologies infectieuses et malformatives étaient les principales causes de décès.Conclusion : Un enfant sur cent est réadmis en hospitalisation après sortie précoce de maternité et parmi eux un sur dix décède de pathologies qui auraient pu être diagnostiquées et prises en charge si la durée du séjour recommandée en maternité était respectée ou si la sortie précoce était mieux préparée. Introduction: Newborns and infants under three months of age are fragile because of the progressive maturation of their various defense systems in the face of the aggressions of extra-uterine life. Early and ill-prepared maternity discharges contribute to increase the morbidity and mortality of this age groupObjective: to describe the epidemiological, diagnostic and evolutionary profile of children born with a good initial adaptation to extra-uterine life, but re-hospitalized before the age of three months.Patients and methods: A cross-sectional study including a series of 80 children born at term without immediate distress notified, initially discharged from the birthplace and hospitalized before the age of three months was conducted from June 1 to July 31, 2019 in the pediatric departments of two health structures in the city of Lomé (CHU Sylvanus Olympio and Hôpital de Bè).Results: the study population represented 7.26% of all hospitalized children. The re-hospitalization rate was 1.2%. One in four children had spent more than 24 hours in the maternity ward at birth. The average age was 29.17 days. Fever (56.3%), respiratory difficulties (30%), cough (20%) and jaundice (15%) were the main reasons for consultation. Morbidity was dominated by infectious diseases (53.7%) and respiratory diseases (27.5%). The mortality rate was 8.75%. Jaundice was associated with death (p=0.006). Infectious and malformative pathologies were the main causes of death.Conclusion: One child out of one hundred is readmitted to hospital after early discharge from maternity and among them one out of ten dies of pathologies that could have been diagnosed and managed if the recommended length of stay in maternity was respected or if the early discharge was better prepared

Profil de sensibilisation aux pneumallergenes et aux trophallergenes chez les patients ayant une dermatite atopique a Lome: etude de 83 cas

Objectifs: Le but de cette étude était de déterminer les trophallergènes et pneumallergènes aux quels sont sensibilisés les patients présentant une Dermatite Atopique (DA) en consultation allergologique à Lomé.Patients et méthodes: Il s’agit d’une étude rétrospective et descriptive et analytique sur une période de 10ans et ayant concerné l'unité d'allergologie du centre hospitalier universitaire campus de Lomé. Les patients présentant une DA et ayant bénéficié d’un prick-test aux pneumallergènes et aux trophallergènes étaient inclus.Résultats: Au total 83 patients étaient inclus. L'âge moyen des patients était de 16,85 ans et le sex-ratio de 1,37. Parmi les patients inclus, 69,88% vivaient dans des maisons anciennes et l’élevage d’animaux de compagnie était retrouvé chez 34,94 %. Un antécédent personnel d’allergie était retrouvé chez 30,12% des patients. Une sensibilisation aux pneumallergènes et aux trophallergènes a été notée respectivement chez 91,57% et 80,72% des patients. Les patients étaient majoritairement sensibilisés aux Dermatophagoïde Pteronyssinus (90,36%) et à l’arachide (68,67%).Conclusion: Cette étude montre une sensibilisation élevée aux pneumallergènes et aux trophallergènes chez les patients ayant une DA à Lomé.Mots clés: Dermatite atopique, sensibilisation, trophallergènes, pneumallergènesEnglish Title: A profile of pneumallergens and trophallergen sensitization in patients with atopic dermatitis in Lome: study of 83 casesEnglish AbstractObjective: The aim of this study was to determine trophallergenes and pneumallergenes which sensitized patients with Atopic Dermatitis in allergy clinic in Lome.Patients and methods: This is a retrospective, descriptive and analytical study over a period of 10 years and related to the unit of allergology of the university hospital center campus of Lomé. Patients with atopic dermatitis and who received a prick test for inhalant and food allergens were included.Results: In total 83 patients were included. The average age of patients was 16.85 years  and the sex ratio of 1.37. Among the patients included, 69.88% lived in old houses and breeding of pets was found at 34.94%. A history of allergy staff was found in 30.12% of patients. Sensitization to inhalant and food allergens was observed respectively in 91.57% and 80.72% of patients. Patients were mostly aware of Dermatophagoïde Pteronyssinus (90.36%) and peanut (68.67%).Conclusion: This study shows a high sensibilization to inhalant and food allergens in patients with AD in Lome.Keywords: Atopic Dermatitis, sensitization, food allergens, allergen

Paludisme grave de l’enfant de 1 a 59 mois au CHR de Tsevie: Severe malaria of child aged from 1 to 59 month in Tsevie’s Hospital

Objectif : Décrire les profils épidémiologique, clinique et évolutif du paludisme grave de l’enfant de 1 à 59 mois au CHR de Tsévié.Matériels et méthode : étude rétrospective à partir des dossiers cliniques de 320 enfants âgés de 1 à 59 mois hospitalisés pour paludisme grave selon les critères décrits par l’OMS, dans le service de pédiatrie du CHR Tsévié du 1er Janvier au 31 Décembre 2018.Résultats : La fréquence hospitalière du paludisme grave était de 20,2%. Les enfants de 24 à 35 mois étaient plus touchés (28,8%). On notait un sex-ratio de 1,56. Trois enfants sur quatre dormaient sous une moustiquaire à imprégnation durable. Le premier motif de consultation était la pâleur palmaire avec 67,8%. L’état général était altéré à l’entrée (99,1%). La densité parasitaire était supérieure à 10000 dans 57,1% des cas, l’anémie était sévère dans 33,7%des cas et l’hypoglycémie retrouvée dans 40%. Les formes cliniques les plus fréquentes étaient : la forme anémique (65,9%), la forme neurologique (28 ,4%) et la forme prostrée (15,6%). Le traitement curatif administré était essentiellement à base d’artéméther 73 ,8% puis d’artésunate 26,2%. La durée d’hospitalisation moyenne était de 4 jours. Le paludisme grave était létal dans 4,1 % des cas. Les séquelles (0,6%) étaient transitoires, à type d’aphasie et tremblement des membres.Conclusion : Le renforcement de la sensibilisation communautaire sur les consultations précoces et l’amélioration des mesures de réanimation sont essentiels pour la réduction de la mortalité palustre en milieu rural. ABSTRACTObjective: Describe the epidemiological, clinical and evolutionary profiles of severe malaria in children aged 1 to 59 months in Tsévié Hospital.Methods: It was a retrospective study based on clinical records of 320 children aged 1 to 59 months, hospitalized for severe malaria according to the criteria described by the WHO in the pediatric department of CHR Tsévié from January 1 to December 31, 2018.Results: The hospital frequency of severe malaria was 20.2%. Children aged 24-35 months were more affected (28.8%). We noted a sex ratio of 1.56. Three in four children slept under a durable insecticide-treated mosquito net. The first reason of consultation was palmar pallor with 67.8%. The general condition was altered on entry (99.1%). Parasitic density was greater than 10,000 in 57.1% of cases, anemia was severe in 33.7% of cases and hypoglycemia was found in 40%. The most common clinical forms were: the anemic form (65.9%), the neurological form (28.4%) and the prostrate form (15.6%). The curative treatment given was essentially based on artemether (73.8%) followed by artesunate 26.2%. The average length of hospitalization was 4 days. Severe malaria was lethal in 4.1% of cases. The sequelae (0.6%) were transient, withaphasia and tremor of the limbs.Conclusion: Increasing community awareness for early consultations and improving resuscitation measures are essential for reducing malaria mortality in rural areas

Prise en charge des intoxications par envenimation chez les enfants ages de 0 a 15 ans aux centres hospitaliers prefectoraux de Kpalimes et de Danyi (Togo)

Introduction: L’intoxication par envenimation est l’ensemble des manifestations induites par la pénétration dans l’organisme d’une substance toxique produite par un animal venimeux. Cette étude avait pour objectif d’évaluer la prise en charge des intoxications par envenimation chez l’enfant au TogoPatients et méthode: Il s’est agi d’une étude rétrospective à partir des dossiers des malades hospitalisés en pédiatrie du Centre Hospitalier Préfectoral de Kpalimé (CHP) et de médecine interne du CHP de Danyi allant du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2014 (5 ans). Les paramètres étudiés ont porté sur l’âge, le sexe, le motif de consultation, la prise en charge et l’évolution.Résultats: Nous avons colligé 84 cas d’intoxication par envenimation chez les enfants de 0 à 15 ans. La fréquence des intoxications était de 3,23%. Le sexe masculin était le plus touché dans (71%). La tranche d’âge la plus concernée était celle de 11 à 15 ans (67,87%). Les signes cliniques étaient dominés par les douleurs (98%) suivies des hémorragies (73,80%) pour les morsures de serpent, la douleur pour les piqures de scorpion (100%) et les oedèmes pour les piqures d’abeilles (100%). Les cas de morsure de serpent ont été traités par le sérum antivenimeux polyvalent.Conclusion: Les intoxications par envenimation constituent un problème majeur de santé publique. Le coût de la prise en charge des cas de morsure de serpent demeure très élevé.Mots clés: Envenimation, morsure de serpent, enfant, TogoEnglish Title: Management of intoxication by envenomation in children aged from 0 to 15 years old in the districts hospitals centers of Kpalime and Danyi (Togo)English AbstractIntroduction: Intoxication by envenomation is the local and general manifestation due to the introduction in an organism a poison produce by a venomous animal.Methods: It is a retrospective study concerning data bases of children hospitalize in the department of pediatric of the district hospital centers of Kpalime and Dagny (two regions of mountains and forest where lives many venomous insects and reptiles) from 01/01/2010 to the 31/01/2014 (5 years). The study focus on the following parameters: age, sex, main reason of consultation, management and evolution.Results: We recorded 84 cases of intoxication by envenomation in children aged 0 to 15 years old. The frequency of intoxication by envenomation was 3.23%. Male patients were more concerned (71%) and children between 11 and 15 predominated (67.87%). Snake bites predominated (81%). Clinical signs: Pains (98%) followed by bleeding (73.80%) predominated in snake bite, pains (100%) predominated in scorpion stings and edema (100%) predominated in bee stings. All the patients who were victim for snake bite were treated by polyvalent antivenin serum. The mortality rate was 4.90%.Conclusion: Intoxication by envenomation is a public health problem in Togo. It management in particularly snake bite still costly.Keywords: Envenomation, snake bite, children, Tog

Facteurs de risque et causes de la prématurité au Centre Hospitalier Régional de Tsévié (Togo

Introduction: Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, 12,9 millions d'enfants naissent prématurément, soit 9,6% de naissances. Les taux de prématurité sont plus élevés dans les pays en développement. Elle constitue l'une des premières causes de mortalité néonatale et est un problème de santé publique. L'objectif de ce travail était de décrire les facteurs de risque et les causes de la prématurité au Centre Hospitalier Régional de Tsévié.Matériel et méthodes: Une étude rétrospective a été réalisée de janvier 2016 à septembre 2016 à la maternité du centre hospitalier régional de Tsévié. Les cas qui étaient de 100 correspondaient aux accouchées dont l'âge gestationnel était inférieur à 37 Semaines d’Aménorrhée. Les données ont été recueillies à partir des registres d'admission et des dossiers. Il s'agissait de l'âge à l'admission, le terme de la grossesse, les caractéristiques sociodémographiques et obstétricales de leurs mères. L'analyse des données a été faite avec le logiciel Epi info version 7.2.0.1Résultats: 100 accouchements prématurés ont été enregistrés sur 1212 accouchements soit une fréquence de 8,25%. Nous avons identifié comme facteurs de risque maternels le célibat, le nombre de consultations prénatales < 3. Les pathologies maternelles influençant significativement la prématurité étaient le paludisme (15%), la pré éclampsie/éclampsie (11%), les ruptures prématurée et chorioamniotite (14% et 2%), les infections cervico-vaginales (8%) et la menace d'accouchement prématuré (7%). Chez 7% aucun facteur n’a été identifié. Les grossesses multiples et les malformations congénitales étaient les facteurs de risque de prématurité liés au foetus.Conclusion: La fréquence de la prématurité était de 8,25%. Les facteurs de risque de la prématurité sont autant maternels que foetaux. Le célibat, le non suivi de la grossesse et les pathologies durant la grossesse étaient des facteurs maternels prédisposant à la prématurité, alors que les grossesses multiples et les anomalies congénitales étaient les principaux facteurs foetaux prédisposant.Mots clés: Causes ; Facteurs ; Accouchement ; PrématuréEnglish Title: Risk factors and causes of prematurity at the Tsévié Regional Hospital Center (Togo)English AbstractIntroduction: According to the World Health Organization, 12.9 million children are born prematurely, or 9.6% of births. Prematurity rates are higher in developing countries. It is one of the leading causes of neonatal mortality and is a public health problem. The objective of this work was to describe the risk factors and causes of prematurity at the Tsévié Regional Hospital Center.Methods: A retrospective study was carried out from January 2016 to September 2016 at the maternity hospital of the Tsévié regional hospital. Cases that were 100 corresponded to women who had gestational age less than 37 Amenorrhea weeks. Data were collected from admissions records and records. These were the age at admission, the term of pregnancy, the socio-demographic and obstetric characteristics of their mothers. The analysis of the data was done with the software Epi info version 7.2.0.1Results: 100 premature deliveries were recorded in 1212 deliveries, or a frequency of 8.25%. Maternal risk factors were defined as celibacy, the number of prenatal consultations <3. Maternal diseases significantly influencing prematurity were malaria (15%), preeclampsia / eclampsia (11%), premature ruptures and chorioamnionitis (14 % And 2%), cervico-vaginal infections (8%) and the threat of premature delivery (7%). In 7% no factor was identified. Multiple pregnancies and congenital malformations were the risk factors for prematurity associated with the fetus.Conclusion: The frequency of prematurity was 8.25%. Risk factors for prematurity are both maternal and fetal. Pregnancy, non-pregnancy and pregnancy were maternal factors predisposing to prematurity, while multiple pregnancies and congenital abnormalities were the main predisposing fetal factors.Keywords: Causes; Factors; Childbirth; Prematur

Prevalence du VIH chez les enfants denutris de moins de 5 ans a l’hopital de Kpalime (Togo)

Introduction : La dénutrition et le VIH chez les enfants constituent un problème majeur de santé publique en Afrique subsaharienne. L’objectif de cette étude était de déterminer la prévalence du VIH chez les enfants dénutris de moins de 5 ans à l’hôpital de Kpalimé.Matériel et méthode : Une étude rétrospective descriptive sur une période de 6 ans (2013 à 2018) a été menée dans le service de pédiatrie de l’hôpital de Kpalimé. Ont été inclus, les dossiers des enfants de moins de 5 ans, dénutris et positif au VIH (Polymerase Chain Reaction chez les moins de 18 mois et sérologie rétrovirale au VIH chez les plus de 18 mois). Les paramètres étudiés ont concerné : l’âge, le sexe, les paramètres anthropométriques rapportés aux standards de croissance de l’Organisation Mondiale de la Santé (poids/âge, taille/âge, poids/taille, Indice de Masse Corporelle/âge et périmètre brachial/âge), le type de malnutrition, le mode diagnostic du VIH et l’évolution sous traitement (protocole nutritionnel de l’Organisation Mondiale de la Santé et protocole national de traitement antirétroviral du Togo).Résultats : Au total 190 enfants dénutris de moins de 5 ans ont été hospitalisés dans le service. La prévalence du VIH était de 17,37% (N=33). Tous les enfants étaient positifs au VIH1 dont 22 enfants par sérologie rétrovirale au VIH. La sex-ratio des enfants VIH positif était 0.65. L’âge moyen était de 23 mois (extrême : 4 à 59 mois). Le marasme était retrouvé dans 90,90% des cas (N=30) et le kwashiorkor dans 9,10% des cas (N=3) des cas. Le gain pondéral moyen journalier sous traitement nutritionnel était respectivement de 2g/kg, 5g/kg et 5g/kg au cours de la première, deuxième et troisième semaine. Le nombre total de décès était de 9 (27,27%) dont 5 (55,56%) au cours de la première semaine, 3 (33,33%) au cours de la deuxième semaine et 1 (11,11%) au cours de la troisième. Le séjour moyen en hospitalisation était de 12 jours et celui en ambulatoire était de 18 jours.Conclusion : Le VIH constituait une cause majeure de dénutrition chez les enfants. Une prise en charge précoce et adéquate du VIH chez ces enfants est un moyen efficace de prévention de la dénutrition. Mots clés : Malnutrition, Enfants, VIH, Kpalimé   English Title: HIV prevalence among undernourished children under 5 years of age at Kpalime hospital (Togo) Introduction: Undernutrition and HIV among children is a major public health problem in sub-Saharan Africa. The objective of this study was to assess the prevalence of HIV in malnourished children under 5 years of age at Kpalimé Hospital. Material and method: A retrospective descriptive study over a period of 6 years (2013 to 2018) was conducted in the pediatric service of Kpalimé Hospital. Cases of children under 5, malnourished and HIV-positive (PCR in children less than 18 months of age and retroviral HIV serology among children over 18 months of age) were included. The studied parameters concerned: age, sex, anthropometric parameters related to WHO growth standards (weight / age, height / age, weight / height, BMI / age and MUAC / age), type malnutrition, the HIV diagnosis mode and the evolution with treatment (WHO nutritional protocol and national ARV treatment protocol of Togo). Results: A total of 190 undernourished children under 5 were hospitalized in the ward. The prevalence of HIV was 17.37% (N = 33). All children were HIV1positive including 22 children by retroviral HIV serology. The sex ratio of HIV positive children was 0,65. The average age was 23 months  (extreme: 4 to 59 months). Marasmus was found in 90.90% of cases (N = 30) and kwashiorkor in 9.10% of cases (N = 3) of cases. The average daily weight gain with nutritional treatment was 2g / kg, 5g / kg and 5g / kg, respectively, during the first, second and third week. The total number of deaths was 9 (27.27%) of which 5 (55.56%) in the first week, 3 (33.33%) in the second week, and 1 (11.11%) in the third week. The average stay in hospital was 12 days and the outpatient stay was 18 days. Conclusion: HIV is a major cause of undernutrition among children. Early and adequate HIV care for these children is an effective way to prevent undernutrition. Keywords: Malnutrition, Children, HIV, Kpalim

Maladie des exostoses multiples ou maladie de Bessel Hagen au chu Sylvanus Olympio de Lome : Série de Cas

Introduction : La Maladie des Exostoses Multiples ou maladie de Bessel Hagen est une maladie héréditaire à transmission  autosomique dominante. C’est une affection assez rare. Nous avons rapporté dans ce travail deux cas familiaux et un cas isolé, observés dans le service de pédiatrie du CHU Sylvanus OLYMPIO de Lomé.Observations : L’âge moyen des patients était de 17,1 ans avec des extrêmes de 6,6 ans et 41 ans au moment du diagnostic. La sex-ratio était égale à 1. La majorité des patients (87,5%) avait une classification de Taniguchi du groupe 1. Les localisations des exostoses prédominaient sur les métaphyses des os longs du squelette. Les deux os de la jambe (tibia et fibula) étaient les plus touchés. Pas de dégénérescence maligne observée.Conclusion : La maladie de Bessel Hagen est une affection rare dans nos milieux. Mots clés : Maladie des Exostoses Multiples, Bessel Hagen, Enfant, Togo.   English Title: Multiple exostoses disease or Bessel Hagen disease at chu Sylvanus Olympio de Lome: A case series study Introduction: Multiple Exostoses Disease or Bessel Hagen Disease is an autosomal dominant inherited disease. It is a rare disease. We have reported in this work two family cases and one solitary case, observed in the pediatrics department of the Sylvanus OLYMPIO University Hospital in Lomé.Observations: The mean age of patients was 17.1 years with extremes of 6.6 years and 41 years at diagnosis. The sex ratio was 1. Most patients (87.5%) had a Taniguchi classification of group 1. Locations of exostoses predominated on the metaphysis of the long bones of the skeleton. The two leg bones (tibia and fibula) were the most affected. No malignant degeneration was observed.Conclusion: Bessel Hagen disease is a rare disease in our settings. Key words: Multiple Exostoses Disease, Bessel Hagen, Child, Togo.&nbsp