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    Perspectives agricoles en France et en Europe.

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    Secteur en pleine mutation, l'agriculture doit faire face, en même temps, à la libéralisation des marchés et à une société toujours plus exigeante en termes de qualité : qualité des produits, mais aussi préservation de l'environnement. Tel est le constat des auteurs qui s'accordent par ailleurs sur le caractère légitime de l'intervention publique et sur la nécessité de préserver la Politique agricole commune (PAC). Ils préconisent toutefois de poursuivre les réformes pour intégrer davantage les mécanismes de marché et prendre en compte mieux encore la dimension environnementale. Ils refusent d'ailleurs l'idée selon laquelle économie et environnement s'opposeraient, l'environnement constituant toujours un élément structurant de l'économie agricole. Le rapport se compose de deux contributions principales : la première, par Philippe Chalmin, s'interroge sur la place, le rôle et la fonction de l'agriculture dans une société développée postindustrielle ; la seconde, par Dominique Bureau, traite du lien entre agriculture et environnement et examine le cadre général de régulation (ou « level playing field ») à mettre en oeuvre. À ces deux rapports s'ajoutent deux compléments (concernant les négociations sur l'agriculture dans le cadre de l'Organisation mondiale du commerce et la politique de soutien des revenus agricoles dans l'Union européenne) ainsi que deux commentaires, par Jean-Paul Betbèze et Gilles Saint-Paul.Environnement; Agriculture;

    Energie et compétitivité

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    Dans un contexte de renchérissement prévisible de l’énergie au cours des vingt prochaines années, orienter l’effort d’innovation industrielle et l’offre de biens et services vers des technologies économes en énergie est une nécessité. Toutefois, une hausse des prix de l’énergie plus marquée en France que chez nos concurrents pénaliserait la compétitivité à court terme de l’industrie française. Cette Note expose les termes de l’arbitrage que doit affronter la France entre la préservation d’un élément significatif de sa compétitivité à court terme (le coût relativement faible de son énergie en particulier électrique) et la nécessaire transformation de ses avantages comparatifs à moyen-long terme (sous l’effet d’une vérité des prix énergétiques). À partir d’un travail économétrique original portant sur les exportations des entreprises françaises, nous estimons qu’une hausse de 10 % des prix de l’électricité en France réduirait la valeur des exportations en moyenne de 1,9 % et qu’une même augmentation du prix du gaz les réduirait de 1,1 %. La perte de compétitivité est sensiblement plus marquée pour les plus gros exportateurs, parti- culièrement dans les secteurs fortement dépendants de l’énergie. Cet effet négatif de court terme est à mettre en regard de l’effet de signal d’une hausse des prix de l’énergie sur les spécialisations à moyen-long terme, afin que la France ne reste pas en arrière dans la course à l’innovation « verte ». Nous tirons de cette analyse plusieurs enseignements. Tout d’abord, il convient d’annoncer la hausse des prix de l’énergie, de manière crédible, afin que les agents économiques l’intègrent dans leurs calculs et réorientent leurs choix de consommation et de production. Afin de limiter les effets négatifs d’un renchérissement de l’énergie sur la compétitivité à court terme, nous recommandons que la taxation supplémentaire de l’énergie soit utilisée pour réduire le coût du travail, une grande prudence quant au rythme de déclassement des équipements nucléaires historiques, dont le coût au kWh est particulièrement performant, une imputation différenciée de la charge de service public en fonction de l’intensité énergétique (comme en Allemagne) et une convergence des approches au niveau européen pour ce qui concerne les coûts de réseau.Les notes du Conseil d'analyse économie, n°6

    Quelle stratégie pour les dépenses publiques

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    En augmentation tendancielle depuis plus de trente ans, les dépenses publiques françaises ont atteint 57 % du PIB en 2015, contre 48,5 % en moyenne pour les pays de l’OCDE ; seuls deux pays scandinaves – le Danemark et la Finlande – dépensent autant. L’emploi public dans son ensemble ne semble pas être à l’origine de ce supplément de dépense. Le niveau des dépenses publiques est plus élevé en France pour la majorité des missions, mais plus particulièrement pour les affaires économiques et la protection sociale. Le « bon » niveau des dépenses publiques est très largement dicté par les contraintes en matière de prélèvements obligatoires, d’équilibre budgétaire et de dette. Avec une dette publique proche de 100 % du PIB, toute hausse d’un point de pourcentage du taux d’intérêt coûterait à terme l’équivalent du budget de l’enseignement supérieur et de la recherche. L’objectif d’une baisse des dépenses publiques en France est donc avant tout de donner des marges de manœuvre à l’État français pour lui permettre d’investir dans les domaines porteurs de croissance. Certes, une réduction des dépenses publiques peut avoir un impact négatif sur l’activité à court terme, car la baisse de la dépense publique n’est pas automatiquement compensée par une hausse de la dépense privée. Toutefois, l’effet diffère fortement selon le type de dépense visé et selon la manière dont le programme est annoncé et piloté. Cette Note du CAE montre qu’une baisse ambitieuse des dépenses publiques est compatible avec une reprise de la croissance si elle est sélective, structurelle et accompagnée d’un programme temporaire d’investissement. Les expériences étrangères ont montré l’utilité de la mise en place d’une revue rapide des politiques publiques, via des analyses coût-bénéfice, afin de redéfinir le périmètre des dépenses ou les instruments de l’action publique, la dépense n’étant pas le seul levier d’action. Aucun secteur d’intervention ne doit échapper à cette remise à plat, même les secteurs jugés prioritaires. Pour réussir, la transformation des politiques publiques doit être placée en haut de l’agenda politique. Le Premier ministre doit s’engager, communiquer largement et associer à la fois les ministres et les directeurs d’administration pour définir un programme d’ensemble cohérent, avec un calendrier. Une gouvernance spécifique doit être mise en place pour associer les collectivités territoriales et les agences à la démarche, avec des incitations appropriées. La redéfinition de l’intervention publique engendre des transformations profondes chez les bénéficiaires et dans l’administration publique. Il est donc primordial de prévoir des dispositifs temporaires d’indemnisation des « perdants » et de développer les politiques d’accompagnement, de mobilité et de formation des agents publics pour qu’ils puissent se déployer vers des postes à pourvoir. Le programme doit être conçu comme un investissement, avec un budget adéquat

    L’organisation du système de soins français : éléments de mise en perspective économique

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    La réforme engagée par le Gouvernement Juppé s’inscrit dans un mouvement général de réformes des systèmes de santé visant à mieux en maîtriser les dépenses. Cependant, les instruments pour atteindre efficacement cet objectif sont encore loin d’être en place. Les risques d’une approche abordant la question exclusivement en terme de planification ou de réglementation des comportements sont sous-estimés. Notre système se caractérise encore par la faible responsabilisation de la demande, et surtout l’absence d’incitiations micro-économiques à une plus grande efficacité de l’offre de soins. Différentes formes de concurrence ou quasi-concurrence peuvent pourtant être mobilisées dans cette perspective. Plus fondamentalement, il manque encore l’affirmation de fonctions de régulation et d’acheteur qui devraient être séparées de la gestion de l’offre publique de soins.Government Juppe’s reform, based on global budget caps, aims at a better control of health expenditures. However centralized planning procedures and “rational healthcare management” are still favoured to achieve an efficient allocation of ressources. The role of microeconomics incentives remains ignored. Cost-sharing or competition mechanisms should be reintroduced in both supply-side and demand-side. A systematic identification of the purchaser function is also needed

    Evidence that soyasaponin Bb retards disease progression in a murine model of polycystic kidney disease

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    Evidence that soyasaponin Bb retards disease progression in a murine model of polycystic kidney disease.BackgroundWe reported a lessened cyst growth in the pcy mouse model of polycystic kidney disease (PKD) when mice were fed a soy protein isolate (SPI)–based diet and hypothesized that the soyasaponins may be associated with this therapeutic effect. The effects of feeding a saponin-enriched alcohol extract (SEAE) from SPI, an isoflavone- and saponin-enriched soy supplement (Novasoy 400®), or a 99.5% pure soyasaponin Bb powder on cyst growth are reported here.MethodsThe therapeutic effects of the soyasaponins were studied in 60-day-old male pcy mice in two separate, 90-day feeding trials. In the first study, mice were fed either a casein-based (control) diet, a diet in which SPI replaced the casein or the control diet supplemented with SEAE. In the second study, mice were fed the control diet unsupplemented or supplemented with either a soyasaponin- and isoflavone-enriched soy product (Novasoy 400®) or a 99.5% pure soyasaponin Bb powder.ResultsIn study 1, kidney weight, water content, and plasma creatinine and urea levels were markedly reduced in the SEAE-fed animals compared to tissues from the control group; likewise, mice fed the SPI-based diet showed a decreased plasma creatinine, but only a slightly reduced plasma urea. In study 2, kidney weight, water content, plasma creatinine and urea levels were significantly reduced in mice fed the soyasaponin Bb powder and the Novasoy-400® supplement, compared to controls.ConclusionSoyasaponin Bb can impede kidney enlargement and cyst growth in the pcy mouse model of PKD. Further studies are needed to determine its most effective dose and mechanism of action

    Global metabolic responses of the lenok (Brachymystax lenok) to thermal stress

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    High temperature is a powerful stressor for fish living in natural and artificial environments, especially for cold water species. Understanding the impact of thermal stress on physiological processes of fish is crucial for better cultivation and fisheries management. However, the metabolic mechanism of cold water fish to thermal stress is still not completely clear. In this study, a NMR-based metabonomic strategy in combination with high throughput RNA-Seq was employed to investigate global metabolic changes of plasma and liver in a typical cold water fish species lenok (Brachymystax lenok) subjected to a sub-lethal high temperature. Our results showed that thermal stress caused multiple dynamic metabolic alterations of the lenok with prolonged stress, including repression of energy metabolism, shifts in lipid metabolism, alterations in amino acid metabolism, changes in choline and nucleotide metabolisms. Specifically, thermal stress induced an activation of glutamate metabolism, indicating that glutamate could be an important biomarker associated with thermal stress. Evidence from Hsp 70 gene expression, blood biochemistry and histology confirmed that high temperature exposure had negative effects on health of the lenok. These findings imply that thermal stress has a severe adverse effect on fish health and demonstrate that the integrated analyses combining NMR-based metabonomics and transcriptome strategy is a powerful approach to enhance our understanding of metabolic mechanisms of fish to thermal stress.</p

    Comment concilier développement économique et environnement ?

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    Rapport du Conseil économique pour le développement durable (France), consultable ici : http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Comment_concilier_developpement_economique_et_environnement.pd

    Explaining inconsistencies between data on condom use and condom sales

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    BACKGROUND: Several HIV prevention programs use data on condom sales and survey-based data on condom prevalence to monitor progress. However, such indicators are not always consistent. This paper aims to explain these inconsistencies and to assess whether the number of sex acts and the number of condoms used can be estimated from survey data. This would be useful for program managers, as it would enable estimation of the number of condoms needed for different target groups. METHODS: We use data from six Demographic and Health Surveys to estimate the total annual number of sex acts and number of condoms used. Estimates of the number of sex acts are based on self-reported coital frequency, the proportion reporting intercourse the previous day, and survival methods. Estimates of the number of condoms used are based on self-reported frequency of use, the proportion reporting condom use the previous day and in last intercourse. The estimated number of condoms used is then compared with reported data on condom sales and distribution. RESULTS: Analysis of data on the annual number of condoms sold and distributed to the trade reveals very erratic patterns, which reflect stock-ups at various levels in the distribution chain. Consequently, condom sales data are a very poor indicator of the level of condom use. Estimates of both the number of sexual acts and the number of condoms used vary enormously based on the estimation method used. For several surveys, the highest estimate of the annual number of condoms used is tenfold that of the lowest estimate. CONCLUSIONS: Condom sales to the trade are a poor indicator of levels of condom use, and are therefore insufficient to monitor HIV prevention programs. While survey data on condom prevalence allow more detailed monitoring, converting such data to an estimated number of sex acts and condoms used is not straightforward. The estimation methods yield widely different results, and it is impossible to determine which method is most accurate. Until the reliability of these various estimation methods can be established, estimating the annual number of condoms used from survey data will not be feasible. Collecting survey data on the number of sex acts and the number of condoms used in a fixed time period may enable the calculation of more reliable estimates of the number of sex acts and condoms used
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