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    Chorologie des Familles de Cochenilles (Hemiptera: Coccoidea) dans la Parcelle Permanente de Rabi (Sud-ouest Gabon)

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    Au Gabon, les connaissances portant sur les cochenilles (Hemiptera: Coccoidea) demeurent encore insuffisantes. Pourtant, ces insectes, en raison de leur phytophagie reprĂ©sentent un flĂ©au majeur pour la prĂ©servation des espĂšces vĂ©gĂ©tales. C’est dans ce cadre qu’une enquĂȘte entomologique a Ă©tĂ© conduite Ă  Rabi, province de l’OgoouĂ©-Maritime, en juillet 2015 (saison sĂšche), afin de connaĂźtre les familles de cochenilles auxquelles sont exposĂ©s les arbres. Toutes les cochenilles ont Ă©tĂ© collectĂ©es directement Ă  la main ou en s‘aidant d’un Ă©lagueur. Au total 366 cochenilles ont Ă©tĂ© rĂ©coltĂ©es sur les 249 espĂšces d’arbres reparties en 45 familles et examinĂ©es dans cette parcelle. Les rĂ©sultats obtenus ont montrĂ© que trois familles de cochenilles parasitent les arbres prospectĂ©s ; il s’agit des Diaspididae: 297 (81,15%), des Coccidae: 62 (16,94 %) et des Pseudococcidae: 7 (1,91 %). Les Diaspididae ont Ă©tĂ© statistiquement la famille des cochenilles la plus abondante dans cette parcelle permanente (p<0,05). Par ailleurs, les familles d’arbres les plus infestĂ©es statistiquement par les cochenilles Ă©taient les familles d‘Euphorbiaceae (p<0,05), de Fabaceae (p<0,05) et celle de Rubiaceae (p<0,05). Au niveau de l’espĂšce, la famille de Fabaceae n’a pas Ă©tĂ© statistiquement infestĂ©e par les cochenilles (p>0,05) contrairement aux espĂšces de famille d‘Euphorbiaceae et de Rubiaceae, avec respectivement Klaineanthus gaboniae ( p<0,05), Synsepalum cf. stipulatum (p<0,05), Pausinystalia macroceras (p<0,05) et Beilschmiedia pierreana (p<0,05). Ces niveaux d’infestation enregistrĂ©s chez les espĂšces arborĂ©es de Rabi mettent en exergue la nĂ©cessitĂ© de tenir compte des cochenilles dans le processus de conservation des forĂȘts gabonaises. In Gabon, knowledge of scale insects (Hemiptera: Coccoidea) is still insufficient. However, these insects, because of their phytophagy, represent a major scourge for the preservation of plant species. It is in this context that an entomological survey was carried out in Rabi, OgoouĂ©-Maritime province, in July 2015 (dry season), in order to know the families of scale insects to which the trees are exposed. All scale insects were collected directly by hand or using pruning shears. A total of 366 scale insect were collected from 249 tree species divided into 45 families. The results obtained showed that three families of scale insects parasitize the surveyed trees; these are Diaspididae: 297 (81.15%), Coccidae: 62 (16.94%) and Pseudococcidae: 7 (1.91%). Diaspididae were statistically the most abundant scale insect family in this forest plot (p<0.05). In addition, tree families most statistically infested by scale insects were Euphorbiaceae (p<0.05), Fabaceae (p<0.05) and Rubiaceae (p<0.05) families. At the specific level, the Fabaceae family is statistically not infested by scale insects (p>0.05) unlike the species of Euphorbiaceae and Rubiaceae families, with respectively Klaineanthus gaboniae (p<0.05), Synsepalum cf. stipulatum (p<0.05), Pausinystalia macroceras (p<0.05) and Beilschmiedia pierreana (p<0.05). These levels of infestation recorded in Rabi tree species underline the need to take scale insects into account in the conservation process of Gabonese forests

    Chorologie des Familles de Cochenilles (Hemiptera) dans la Parcelle Permanente de Rabi (Sud – ouest Gabon)

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    Au Gabon, les connaissances portant sur les cochenilles demeurent encore fragmentaires et mal connues. Pourtant ces insectes, en raison de leur phytophagie reprĂ©sentent un flĂ©au majeur pour la prĂ©servation des espĂšces vĂ©gĂ©tales. C’est dans ce cadre qu’une Ă©tude entomologique transversale a Ă©tĂ© conduite dans la parcelle permanente de Rabi, province de l’OgoouĂ©-Maritime, en juillet 2015 (saison sĂšche), afin de connaĂźtre les familles de cochenilles auxquelles sont exposĂ©s les arbres. Pour ce faire, deux techniques d’échantillonnage ont Ă©tĂ© utilisĂ©es : la collecte manuelle et la collecte Ă  l’aide d’un Ă©lagueur. Au total 366 cochenilles ont Ă©tĂ© rĂ©coltĂ©es sur les 249 espĂšces d’arbres reparties en 45 familles et examinĂ©es dans cette parcelle. Les rĂ©sultats obtenus ont montrĂ© que trois familles de cochenilles parasites les arbres prospectĂ©s ; il s’agit des Diaspididae : 297 (81,15%), des Coccidae : 62 (16,94 %) et des Pseudococcidae : 7 (1,91 %). Les Diaspididae ont Ă©tĂ© statistiquement la famille des cochenilles la plus abondante dans cette parcelle forestiĂšre (statistic=246,96; p-value = 2,35e-54). Par ailleurs, les familles d’arbres les plus infestĂ©es statistiquement par les cochenilles Ă©taient les familles des Euphorbiaceae (statistic=57,9; p-value=0,015), des Fabaceae (statistic=111,98; p-value=1,8e-09) et celle des Rubiaceae (statistic=109,2; p-value=4,72e-09). Au niveau de l’espĂšce, la famille des Fabaceae n’a pas Ă©tĂ© statistiquement infestĂ©es par les cochenilles contrairement aux espĂšces des famille des Euphorbiaceae et des Rubiaceae, avec respectivement Klaineanthus gaboniae (statistic=15,37; p-value=0,008), Synsepalum cf. stipulatum (statistic=56,41; p-value=6,67e-11), Pausinystalia macroceras (statistic=67,71; p-value=4,27e-07) et Beilschmiedia pierreana (statistic=31,53; p-value=0,035). Ces niveaux d’infestation enregistrĂ©s chez les espĂšces arborĂ©es de Rabi mettent en exergue la nĂ©cessitĂ© de tenir compte des cochenilles dans le processus de conservation des forĂȘts gabonaises.   In Gabon, knowledge about cochineals is still fragmentary and poorly known. Yet these insects, because of their phytophagy, represent a major scourge for the preservation of plant species. It is within this framework that a cross-sectional entomological study was conducted in the permanent plot of Rabi, Ogooue-Maritime province, in July 2015 (dry season), in order to know the families of cochineals to which the trees are exposed. To do this, two sampling techniques were used: manual collection and collection with a pruner. A total of 366 scale insects were collected from the 249 tree species divided into 45 families and examined in this plot. The results obtained showed that three families of scale insects parasitize the surveyed trees: Diaspididae: 297 (81.15%), Coccidae: 62 (16.94%) and Pseudococcidae: 7 (1.91%). Diaspididae was statistically the most abundant cochineal family in this forest plot (statistic=246.96; p-value=2.35e-54). On the other hand, the tree families statistically most infested with mealybugs were Euphorbiaceae (statistic=57.9; p-value=0.015), Fabaceae (statistic=111.98; p-value=1.8e-09) and Rubiaceae (statistic=109.2; p-value=4.72e-09). At the species level, the Fabaceae family was not statistically infested by cochineals unlike the species of the Euphorbiaceae and Rubiaceae families, with Klaineanthus gaboniae (statistic=15.37; p-value=0.008), Synsepalum cf. stipulatum (statistic=56.41; p-value=6.67e-11), Pausinystalia macroceras (statistic=67.71; p-value=4.27e-07) and Beilschmiedia pierreana (statistic=31.53; p-value=0.035) respectively. These levels of infestation recorded in Rabi tree species highlight the need to consider scale insects in the conservation process of Gabonese forests

    Chorologie des Familles de Cochenilles (Hemiptera) dans la Parcelle Permanente de Rabi (Sud – ouest Gabon)

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    Au Gabon, les connaissances portant sur les cochenilles demeurent encore fragmentaires et mal connues. Pourtant ces insectes, en raison de leur phytophagie reprĂ©sentent un flĂ©au majeur pour la prĂ©servation des espĂšces vĂ©gĂ©tales. C’est dans ce cadre qu’une Ă©tude entomologique transversale a Ă©tĂ© conduite dans la parcelle permanente de Rabi, province de l’OgoouĂ©-Maritime, en juillet 2015 (saison sĂšche), afin de connaĂźtre les familles de cochenilles auxquelles sont exposĂ©s les arbres. Pour ce faire, deux techniques d’échantillonnage ont Ă©tĂ© utilisĂ©es : la collecte manuelle et la collecte Ă  l’aide d’un Ă©lagueur. Au total 366 cochenilles ont Ă©tĂ© rĂ©coltĂ©es sur les 249 espĂšces d’arbres reparties en 45 familles et examinĂ©es dans cette parcelle. Les rĂ©sultats obtenus ont montrĂ© que trois familles de cochenilles parasites les arbres prospectĂ©s ; il s’agit des Diaspididae : 297 (81,15%), des Coccidae : 62 (16,94 %) et des Pseudococcidae : 7 (1,91 %). Les Diaspididae ont Ă©tĂ© statistiquement la famille des cochenilles la plus abondante dans cette parcelle forestiĂšre (statistic=246,96; p-value = 2,35e-54). Par ailleurs, les familles d’arbres les plus infestĂ©es statistiquement par les cochenilles Ă©taient les familles des Euphorbiaceae (statistic=57,9; p-value=0,015), des Fabaceae (statistic=111,98; p-value=1,8e-09) et celle des Rubiaceae (statistic=109,2; p-value=4,72e-09). Au niveau de l’espĂšce, la famille des Fabaceae n’a pas Ă©tĂ© statistiquement infestĂ©es par les cochenilles contrairement aux espĂšces des famille des Euphorbiaceae et des Rubiaceae, avec respectivement Klaineanthus gaboniae (statistic=15,37; p-value=0,008), Synsepalum cf. stipulatum (statistic=56,41; p-value=6,67e-11), Pausinystalia macroceras (statistic=67,71; p-value=4,27e-07) et Beilschmiedia pierreana (statistic=31,53; p-value=0,035). Ces niveaux d’infestation enregistrĂ©s chez les espĂšces arborĂ©es de Rabi mettent en exergue la nĂ©cessitĂ© de tenir compte des cochenilles dans le processus de conservation des forĂȘts gabonaises.   In Gabon, knowledge about cochineals is still fragmentary and poorly known. Yet these insects, because of their phytophagy, represent a major scourge for the preservation of plant species. It is within this framework that a cross-sectional entomological study was conducted in the permanent plot of Rabi, Ogooue-Maritime province, in July 2015 (dry season), in order to know the families of cochineals to which the trees are exposed. To do this, two sampling techniques were used: manual collection and collection with a pruner. A total of 366 scale insects were collected from the 249 tree species divided into 45 families and examined in this plot. The results obtained showed that three families of scale insects parasitize the surveyed trees: Diaspididae: 297 (81.15%), Coccidae: 62 (16.94%) and Pseudococcidae: 7 (1.91%). Diaspididae was statistically the most abundant cochineal family in this forest plot (statistic=246.96; p-value=2.35e-54). On the other hand, the tree families statistically most infested with mealybugs were Euphorbiaceae (statistic=57.9; p-value=0.015), Fabaceae (statistic=111.98; p-value=1.8e-09) and Rubiaceae (statistic=109.2; p-value=4.72e-09). At the species level, the Fabaceae family was not statistically infested by cochineals unlike the species of the Euphorbiaceae and Rubiaceae families, with Klaineanthus gaboniae (statistic=15.37; p-value=0.008), Synsepalum cf. stipulatum (statistic=56.41; p-value=6.67e-11), Pausinystalia macroceras (statistic=67.71; p-value=4.27e-07) and Beilschmiedia pierreana (statistic=31.53; p-value=0.035) respectively. These levels of infestation recorded in Rabi tree species highlight the need to consider scale insects in the conservation process of Gabonese forests

    Dynamique des mécanismes de résistance aux insecticides liés à la modification de cibles dans les populations naturelles d Anopheles gambiae s.l. d Afrique de l Ouest

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    La lutte antivectorielle est le moyen gĂ©nĂ©ral le plus efficace pour prĂ©venir la transmission du paludisme en Afrique sub-saharienne. La rĂ©sistance aux insecticides pyrĂ©thrinoĂŻdes (mutation kdr) est apparue et Ă©volue parmi les vecteurs, essentiellement An. gambiae s.l. L'efficacitĂ© des moustiquaires imprĂ©gnĂ©es de pyrĂ©thrinoĂŻdes semble ĂȘtre menacĂ©e par la prĂ©sence de la rĂ©sistance et la recherche d'alternatives aux pyrĂ©thrinoĂŻdes est donc une prioritĂ©. Au laboratoire comme dans les populations naturelles, l'Ă©tude des caractĂ©ristiques et de la dynamique de la mutation de l'acĂ©tylcholinestĂ©rase (ace-1R) qui confĂšre la rĂ©sistance aux carbamates et aux organophosphorĂ©s (insecticides proposĂ©s comme alternatifs aux pyrĂ©thrinoĂŻdes) nous rĂ©vĂšle qu'elle confĂšre un avantage aux moustiques An. gambiae s.s. qui la portent en prĂ©sence d'insecticide. Cet avantage se manifeste chez les hĂ©tĂ©rozygotes du fait de la dominance partielle du gĂšne et il varie selon les insecticides. En absence d'insecticide il existe un coĂ»t gĂ©nĂ©tique qui affecte des traits d'histoire de vie du moustique rĂ©sistant diminuant ainsi ses chances de reproduction. Ce coĂ»t gĂ©nĂ©tique est probablement dĂ» Ă  la forte diminution d'activitĂ© totale de l'enzyme codĂ©e par ace-1R. La mutation ace-1R est dĂ©jĂ  prĂ©sente Ă  des frĂ©quences Ă©levĂ©es dans les populations naturelles de l'Afrique de l'Ouest. Elle rĂ©sulte d'une mutation unique qui s'est propagĂ©e sur l'ensemble des sites que nous avons Ă©tudiĂ©s probablement par migration. Sa prĂ©sence chez les deux formes S et M d'An. gambiae s.s. est due Ă  une introgression. Elle est prĂ©sente sous forme de deux allĂšles : un allĂšle rĂ©sistant ace-1R constituĂ© d'une copie du gĂšne ace-1 portant la mutation G119S et un allĂšle dupliquĂ© Ag-ace-1D qui porte une copie sensible et une copie G119S du gĂšne ace-1 liĂ©es sur le mĂȘme chromosome. Cette duplication pourrait diminuer le cout associĂ© Ă  la rĂ©sistance et rendre ainsi inopĂ©rantes certaines stratĂ©gies de lutte par alternance d'insecticides. Ces trois allĂšles sont maintenant en compĂ©tition dans les populations naturelles d'An. gambiae vecteur majeur du paludisme en Afrique de l'Ouest. Au BĂ©nin, l'Ă©tude des mĂ©canismes de rĂ©sistance dus Ă  la modification de la cible chez An. gambiae s.l et Culex quinquefasciatus nous rĂ©vĂšle que beaucoup de populations sont rĂ©sistantes au DDT et Ă  la permĂ©thrine. Chez An. gambiae, la comparaison des rĂ©sultats de mortalitĂ© obtenus avec le DDT et la permĂ©thrine indique que la rĂ©sistance observĂ©e est en majeure partie due Ă  la mutation kdr. La distribution de la mutation kdr est cependant inĂ©gale sur l'ensemble des sites. Deux espĂšces du complexe (An. gambiae s.s. et An. arabiensis) ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es soit seules, soit en sympatrie. Au sein de l'espĂšce An. gambiae s.s., la forme molĂ©culaire S est prĂ©sente dans presque toutes les localitĂ©s prospectĂ©es tandis que la forme M n'a une forte proportion qu'au Sud et au nord. Notre Ă©tude a montrĂ© un fort lien entre la frĂ©quence de la mutation kdr et l'usage agricole des insecticides contre les ravageurs du coton. Toutefois trĂšs peu d'Ă©chantillons des deux espĂšces (An. gambiae et Cx. quinquefasciatus) ont Ă©tĂ© trouvĂ©s rĂ©sistants aux carbamates et organophosphorĂ©s testĂ©s, et la frĂ©quence de la mutation ace-1R est encore faible. Ceci indique que l'usage des carbamates et des organophosphorĂ©s pourra ĂȘtre encore envisagĂ© dans l'Ă©laboration d'une stratĂ©gie de gestion de la rĂ©sistance. Ces travaux offrent des perspectives de recherches intĂ©ressantes sur les plans fondamental et opĂ©rationnel en matiĂšre de lutte contre les vecteurs du paludisme. En effet ils permettent d'amĂ©liorer nos connaissances sur la biologie et l'Ă©cologie du vecteur et sur leurs mĂ©canismes de rĂ©sistance. En vue d'une meilleure lutte antivectorielle, il serait intĂ©ressant que les scientifiques des pays dĂ©veloppĂ©s qui Ă©tudient la gĂ©nomique travaillent en Ă©troite collaboration avec les scientifiques des aires impaludĂ©es et avec les institutions localesVector control is one of the most effective methods of malaria prevention in sub-Saharan Africa. Resistance to pyrethroid insecticides (kdr mutation) has appeared in vectors of malaria, especially in An. gambiae s.l. The effectiveness of pyrethroid-treated nets seems to be threatened by this resistance and the search for alternative insecticides is a priority. In the laboratory, as in field studies, the presence of an acetylcholinesterase mutation (ace-1R), which confers resistance to carbamates and organophosphates (insecticides proposed as alternatives to pyrethroids), provides an advantage to An. gambiae s.s. in contact with the insecticide. This advantage is shown in heterozygotes by measuring the partial dominance of the gene. In the absence of insecticides, a genetic cost affects some life history traits of resistant mosquitoes, reducing their chances of reproduction. This genetic cost is probably due to the important reduction of enzymes activity coded by ace-1R. The ace-1R mutation is already present in high frequencies in natural populations of West Africa. This distribution results from a single mutation event that has been spread across our study sites by migration. Its presence in M and S forms of Anopheles gambiae s.s. is due to a introgression phenomenon. The mutation is present in the two alleles : one ace-1R resistant allele made of a copy of the ace-1 gene carrying the G119S mutation, and one duplicated allele, Ag-ace-1D, that carries one susceptible and one resistant G119S copy linked on the same chromosome. This duplication might reduce the cost associated with the resistance and impair vector control strategies based on alternating insecticides. These alleles are in competition in natural populations of Anopheles gambiae, the primary vector of malaria in West Africa. In Benin, two species of the An. gambiae complex (An. gambiae s.s. and An. arabiensis) were found either alone or in sympatry. In An. gambiae s.s., the S molecular form is present in almost all localities, whereas the M form was found in high proportions only in the south and the north. The study of resistance mechanisms due to target site modification in Anopheles gambiae s.l. and Culex quinquefasciatus reveal that many populations are resistant to DDT and permethrin. In Anopheles gambiae, the comparison of mortality with DDT and permethrin indicates that the resistance is due in large part to the kdr mutation. However, the distribution of this mutation is variable between sites. Our study showed a strong link between the frequency of the kdr mutation and agricultural use of insecticide against cotton pests. In all cases, very few samples of the two species (An. gambiae and Cx. quinquefasciatus) were found to be resistant to the carbamates and organophosphates used. The frequency of the ace-1R mutation was also small. This indicates that the use of carbamates and organophosphates might still be used in a resistance management strategy. These studies offer interesting perspectives on the possibilities of vector control for prevention of malaria. In fact, they allow improving our understanding of the biology and ecology of the vector and on the resistance mechanisms. In the pursuit of a better vector control strategy, it would be interesting for scientists in developed countries studying genomic to work in collaboration with scientists in areas where malaria is present and with local institutionsMONTPELLIER-BU Sciences (341722106) / SudocSudocFranceF

    Scientific Baseline Information for the Potential Use of Hibiscus surattensis L against Malaria: Phytochemistry and Biological Studies

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    Background and aim: Hibiscus surattensis L. is a medicinal plant widely used traditionally in Benin to treat malaria. This study was designed to investigate antiplasmodial activity, hemolytic power, acute toxicity, antioxidant activity and phytochemical content of H. surattensis. Methodology: Bioassay-guided isolation approach was adopted and extracts and fractions collected were continuously tested in vitro against Chloroquine-sensitive and field isolate strains of Plasmodium falciparum by immune-dosage of Plasmodium lactate dehydrogenase. Hemolytic effect and acute toxicity of extracts were evaluated respectively on human erythrocytes and according to OECD guideline N°423. 2, 2-diphenyl-1- picrylhydrazyl) radical scavenging, Ferric reducing antioxidant power, superoxyde radical scavenging and hydrogen peroxide radical scavenging methods were used to investigate antioxidant activity. Results and conclusion:  The best antiplasmodial activity was obtained with ethanolic extract of H. surattensis L. against field isolate (IC50 = 5.03±0.31 ”g/mL) and Chloroquine -sensitive (IC50 = 7.55±0.59 ”g/mL) whereas aqueous extract exhibited moderate activity. Bioassay-guided fractionation of ethanolic extract shows progressive decrease of the antiplasmodial activity. Both extracts exhibited strong antioxidant activity, hemolytic power less than 1%. No mortality of rats was recorded with ethanolic extract at 2000 mg/kg body weight. Flavonoids, anthraquinones, coumarins, and triterpenes are present in both extracts with tannins in the ethanolic extract. In summary, the extracts of H. surattensis have interesting antiplasmodial and antioxidant properties probably resulting from a synergetic action of their secondary metabolites, without toxicity effect on rats and human erythrocytes. These findings strengthen the traditional use of H. surattensis as antimalarial plants. Keywords: Hibiscus surattensis; antiplasmodial; antioxidant; toxicity; phytoconstituents
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