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    Transhumance en RĂ©publique du BĂ©nin : Ă©tats des lieux et contraintes

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    L’élevage pastoral joue un rôle prépondérant dans l’économie des pays de l’Afrique tropicale. Au Bénin, l’élevage, surtout celui du gros bétail, est essentiellement transhumant. De nombreuses études et rencontres scientifiques se sont consacrées à sa connaissance en vue de résoudre les difficultés qu’elle génère et de nombreuses dispositions réglementaires ont été adoptées dans ce même objectif. Le but de la présente étude est de faire un état des lieux de ces différents travaux afin d’en sortir les contraintes auxquelles ce système est confronté. Pour ce faire, plusieurs documents qui ont traité de la transhumance au Bénin et dans la sous-région Ouest Africaine ont été consultés. Les données obtenues ont été synthétisées. Ensuite, une caractérisation de la transhumance a été faite. L’outil utilisé est la triangulation. Il ressort de l’étude que les premiers écrits sur la transhumance datent de 1905. Les résultats ont également permis de voir qu’elle est confrontée à des problèmes d’alimentation, de variabilités climatiques, des textes règlementaires, de conflits et de disponibilités des infrastructures pastorales. Il ressort également que la transhumance demeure sous la forte influence des systèmes de culture surtout pendant la sécheresse. Mais la contribution des systèmes de culture demeure insuffisante.© 2015 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clés: Système d’élevage, audit, difficultés, alimentation, Afrique de l’OuestEnglish Title: Transhumance in Republic of Benin: state of art and constraintsEnglish AbstractThe pastoral breeding plays a preponderant role in the economy of the sub-Saharan Africa countries. In Benin, beef cattle breeding are essentially nomadic. Numerous studies and meeting focused on it in order to solving the difficulties it brings and numerous legal dispositions were adopted for this same target. This study aims at making the inventory of these different studies in order to bring out the constraints confronted by the  system. Several documents on transhumance in Benin and the region were consulted and the data synthesized. This synthesis allowed to characterizing the study area, then the historic and characterization of nowadays transhumance. The tools used are the triangulation. The study reveals that the first papers on transhumance were writing in 1905. Moreover, the results showed that transhumance is confronted with pasture, climate variability, the statutory texts, the conflicts and the availability of pastoral infrastructures. The study also showed that transhumance is still under the heavy influence of crops systems mainly the dry drought season. However, the contribution to the farming system is still inadequate.© 2015 International Formulae Group. All rights reserved.Keywords: West Africa, difficult, alimentation, audit, breedin

    Évaluation des apports nutritionnels et énergétiques des fourrages verts dans l'alimentation des aulacodes (Thryonomys swinderianus) en Côte d'Ivoire

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    Cet article de recherche vise à évaluer les quantités physico-chimiques et énergétiques de graminées fourragères, à tiges succulentes et à goût sucré, Panicum maximum et Pennisetum purpureum (Poaceae) incorporées dans l’alimentation des aulacodes (Thryonomys swinderianus) d’élevage en milieu réel pour les aulacodes en croissance (AC), en engraissement (AEng) et en entretien (AEnt).La présente étude vise à déterminer la composition chimique et énergétique de trois niveaux de fourrages verts (50, 75 et 85 %) incorporés dans les rations alimentaires des aulacodes et de comparer l’apport nutritionnel et énergétique des ressources alimentaires utilisées dans la ration alimentaire des aulacodes d’élevage. Les trois rations alimentaires suivantes ont été testées: 75% de fourrage et 25% de compléments alimentaires (ration T25); 50% de fourrage et 50% de compléments alimentaires (ration T50); 85% de fourrage et 15% de compléments alimentaires (ration T15). Les résultats obtenus ont montré que le fourrage vert utilisé renferme d’importantes sources de protéines, de lipides, de glucides et d’éléments minéraux. La teneur en matière sèche de Panicum maximum (13,4 à 22,7 %) et de Pennisetum purpureum (10,9 à 18,6 %) forme l’apport énergétique des besoins nutritifs sous forme de calories nécessaires aux aulacodes. Les ingrédients alimentaires composés de matières minérales et de matières organiques fournissaient le potentiel énergétique sous forme de calories pour assurer les besoins alimentaires à l’entretien et à la production. Un effet positif et hautement significatif (p<0,01) de la ration T15 a été observé. Ces résultats suggèrent que les valeurs nutritionnelles et énergétiques consommées peuvent être utilisé en élevage des aulacodes en croissance (AC), en engraissement (AEng) et en entretien (AEnt). L’apport des aliments énergétiques et des aliments fonctionnels dans les bases d’une alimentation contrôlée incite davantage l’appétit des animaux en élevage. Panicum maximum et Pennisetum purpureum, se substituent à l’aliment de base en majorité et, qui sont très recherchées en milieu naturel par les aulacodes, sont conseillées en élevage. Les fourrages verts à tiges succulentes et à goût sucré, incorporés dans les rations alimentaires à base de 15 % de compléments alimentaires sont plus stables et performants. Les éléments nutritifs actifs sont équilibrés, variés, modérés et nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme des aulacodes d’élevage. Mots-clés: Aulacode, évaluation, valeurs nutritionnelles et énergétiques, graminées fourragères, alimentation, Côte d’Ivoire.This research aims to evaluate the physicochemical and energetic quantity of succulent and sweet taste forage grasses, Panicum maximum and Pennisetum purpureum (Poaceae) incorporated in the feed of grasscutters growing (GG), fattening (FG) and maintenance (MG). This study is set to determine the chemical and energetic composition of three levels of green fodder (50, 75 and 85 %) incorporated into the diets of grasscutters and compare it to nutrient intake and energy consumption of feed resources used normally in the ration by farmers. The three experimental diets were: 75% fodder and 25 % of food complement (diet T25); 50 % of fodder and 50 % of food complement (diet T50); 85 % of fodder and 15 % of food complement (diet T15). The results showed that the green fodder used contains important sources of proteins, lipids, carbohydrates and minerals. Dry matter content of Panicum maximum (13.4 to 22.9 %) and Pennisetum purpureum (10.9 to 18.6 %) provide energy needs as calories needed of grasscutters. Food ingredients consisting of minerals and organic matter provide the energy potential in the form of calories for maintenance and production feed needs of grasscutters. A positive and highly significant effect (p<0.01) of the T15 was observed. These results suggest that the nutritional and energy values consumed can be used for grasscutters growing (GG), fattening (GF) and maintenance (GM).The intake of energy and functional foods into a controlled diet stimulates the appetite of farmed animals. Panicum maximum and Pennisetum purpureum grasses that were used as a substitute for the main staple feed, and which are highly sought after in the natural environment by grasscutters, are recommended for grasscutter raising. Green forages with succulent sweet-tasting stems, incorporated into food rations as 15 % of food supplements, are more stable and perform better in food rations for grasscutters. Active nutrients are balanced, varied, moderate and necessary for the proper functioning of the organism of grasscutters. Keywords: Grasscutter, evaluation, nutritional and energy values, forage grasses, feed, Côte d’Ivoire

    Évaluation des apports nutritionnels et énergétiques des fourrages verts dans l'alimentation des aulacodes (Thryonomys swinderianus) en Côte d'Ivoire

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    Cet article de recherche vise à évaluer les quantités physico-chimiques et énergétiques de graminées fourragères, à tiges succulentes et à goût sucré, Panicum maximum et Pennisetum purpureum (Poaceae) incorporées dans l’alimentation des aulacodes (Thryonomys swinderianus) d’élevage en milieu réel pour les aulacodes en croissance (AC), en engraissement (AEng) et en entretien (AEnt).La présente étude vise à déterminer la composition chimique et énergétique de trois niveaux de fourrages verts (50, 75 et 85 %) incorporés dans les rations alimentaires des aulacodes et de comparer l’apport nutritionnel et énergétique des ressources alimentaires utilisées dans la ration alimentaire des aulacodes d’élevage. Les trois rations alimentaires suivantes ont été testées: 75% de fourrage et 25% de compléments alimentaires (ration T25); 50% de fourrage et 50% de compléments alimentaires (ration T50); 85% de fourrage et 15% de compléments alimentaires (ration T15). Les résultats obtenus ont montré que le fourrage vert utilisé renferme d’importantes sources de protéines, de lipides, de glucides et d’éléments minéraux. La teneur en matière sèche de Panicum maximum (13,4 à 22,7 %) et de Pennisetum purpureum (10,9 à 18,6 %) forme l’apport énergétique des besoins nutritifs sous forme de calories nécessaires aux aulacodes. Les ingrédients alimentaires composés de matières minérales et de matières organiques fournissaient le potentiel énergétique sous forme de calories pour assurer les besoins alimentaires à l’entretien et à la production. Un effet positif et hautement significatif (p<0,01) de la ration T15 a été observé. Ces résultats suggèrent que les valeurs nutritionnelles et énergétiques consommées peuvent être utilisé en élevage des aulacodes en croissance (AC), en engraissement (AEng) et en entretien (AEnt). L’apport des aliments énergétiques et des aliments fonctionnels dans les bases d’une alimentation contrôlée incite davantage l’appétit des animaux en élevage. Panicum maximum et Pennisetum purpureum, se substituent à l’aliment de base en majorité et, qui sont très recherchées en milieu naturel par les aulacodes, sont conseillées en élevage. Les fourrages verts à tiges succulentes et à goût sucré, incorporés dans les rations alimentaires à base de 15 % de compléments alimentaires sont plus stables et performants. Les éléments nutritifs actifs sont équilibrés, variés, modérés et nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme des aulacodes d’élevage. Mots-clés: Aulacode, évaluation, valeurs nutritionnelles et énergétiques, graminées fourragères, alimentation, Côte d’Ivoire.This research aims to evaluate the physicochemical and energetic quantity of succulent and sweet taste forage grasses, Panicum maximum and Pennisetum purpureum (Poaceae) incorporated in the feed of grasscutters growing (GG), fattening (FG) and maintenance (MG). This study is set to determine the chemical and energetic composition of three levels of green fodder (50, 75 and 85 %) incorporated into the diets of grasscutters and compare it to nutrient intake and energy consumption of feed resources used normally in the ration by farmers. The three experimental diets were: 75% fodder and 25 % of food complement (diet T25); 50 % of fodder and 50 % of food complement (diet T50); 85 % of fodder and 15 % of food complement (diet T15). The results showed that the green fodder used contains important sources of proteins, lipids, carbohydrates and minerals. Dry matter content of Panicum maximum (13.4 to 22.9 %) and Pennisetum purpureum (10.9 to 18.6 %) provide energy needs as calories needed of grasscutters. Food ingredients consisting of minerals and organic matter provide the energy potential in the form of calories for maintenance and production feed needs of grasscutters. A positive and highly significant effect (p<0.01) of the T15 was observed. These results suggest that the nutritional and energy values consumed can be used for grasscutters growing (GG), fattening (GF) and maintenance (GM).The intake of energy and functional foods into a controlled diet stimulates the appetite of farmed animals. Panicum maximum and Pennisetum purpureum grasses that were used as a substitute for the main staple feed, and which are highly sought after in the natural environment by grasscutters, are recommended for grasscutter raising. Green forages with succulent sweet-tasting stems, incorporated into food rations as 15 % of food supplements, are more stable and perform better in food rations for grasscutters. Active nutrients are balanced, varied, moderate and necessary for the proper functioning of the organism of grasscutters. Keywords: Grasscutter, evaluation, nutritional and energy values, forage grasses, feed, Côte d’Ivoire

    Socioeconomic determinant of microdose adoption and impact on food security and household incomes

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    Adoption of micro-dosing can help poor rural men and women farmers to increase crop yields by 44-120% and net profit by 50 to 130%. The presentation shows results of on-farm trials for fertilizer micro-dosing and rainwater harvesting. It compares inputs of labour under different methodologies relative to agricultural outcomes. Women allocate percentage-wise more land for micro dosing technique than men. The micro-dosing technique adoption reduces the length of food shortages for one month among men and three months among women. Increasing the productivity of rainfed crops is a necessity

    Dynamique des stratégies et des pratiques d'utilisation des parcours naturels pour l'alimentation des troupeaux bovins au Nord-Est du Bénin

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    Livestock was the second economic activity after crops farming in Benin. Cattle livestock in the propensity zone of North Benin and particularly of the Northeast remained the major component of the livestock sector as cattle stock estimated to 2,000, 000 heads. Livestock promotion in Benin did not take into account all the aspects of its development especially the socio-anthropological and socioeconomic aspects. The economic management of the herds nowadays imposed development of policies articulated around the complex herd-environment. The necessity to figure out this complex just like the herders who looked for the harmony with their environment should become key objective assigning to all stakeholders in this sector. The analysis of the environmental frame highlighted some favorable conditions to the development of the cattle herding. However some deep handicaps appeared while analysing the structuralisation of the local communities in the Northeast of Benin. The historic social relationships and the specialization of the agricultural functions maintained every ethnic group in a function and an acquired social position. Then Fulani were considered as herders, Baatonu as farmers, Yoruba and Dendi as traders. In spite of a progress in the implementation of a modern state with its administrative structure and its development policies, the social features highlighted the weaknesses of administrative management and social advancement of the communities in the Northeast of Benin. With the complementarities of the communities, the herders had developed survival attitudes and the progress of their main activity that was the cattle herding. The socio-anthropological characteristics of the herder families showed their flexibility to adapt themselves to the environment by joining farming into herding and by developing social relationships. All these strategies allowed them to have enough spaces for their activity at the same time in their tie or their origin country and in neighborhood area, which can be regional or national. This behavior also built itself based on their fine knowledge of the vegetations in different parts of the pastoral land and with the indicators availability of fodder species according to seasons in Northeast Benin and neighbor. The vegetation units used as rangelands covered natural grasslands in savannas and woodlands. These exploited territorial units constituted by ecological niches, which the herder integrated into the various itineraries of herds to maintain all herds and animals nutritional state satisfying. The herders estimated daily the nutritional state of the herd and animals with regard to their physical state, which is accurate from precise anatomical points. The temporal and spatial evaluation of the physical state of the herd and animals allowed herders to build the itineraries of rangelands and to determine the convenient periods of their exploitation. The rangelands building were dynamic and allowed the herder to answer to normal or exceptional situations of production or to socioeconomic situations in order to maintain their well-being. The herder was also liable to modifications of the capacities of his cattle herd or to improvements of cattle herd production performances on a more or less long term according to the dynamic conditions of the socioeconomic and cultural environment.L'élevage est la deuxième activité économique après l'agriculture au Bénin. L'élevage bovin, dont la zone de propension est le Nord du Bénin et en particulier le Nord-Est demeure la grande composante du secteur de l'élevage avec un cheptel dont l'effectif approche actuellement 2.000.000 de têtes. La promotion de cet élevage n'a pas toujours pris en compte tous les aspects de son développement surtout les aspects socio-anthropologiques et socio-économiques. La gestion économique actuelle de l'élevage a imposé des politiques de développement articulées autour du complexe élevage-environnement. La nécessité d'appréhender ce complexe à l'image des éleveurs qui recherchaient l'harmonie avec leur milieu devrait constituer un objectif fondamental des intervenants dans ce secteur. L'analyse du cadre environnemental a mis en exergue un milieu propice au développement de l'élevage bovin. Toutefois certains handicaps profonds sont apparus à l'analyse de la structuration des sociétés au Nord-Est du Bénin. Les relations sociales historiques et la spécialisation des fonctions agricoles cantonnaient chaque ethnie dans une fonction et une position sociale donnée. Les Peul sont les éleveurs par excellence, les Baatonu des agriculteurs et les Yorouba et Dendi des commerçants. Malgré une dynamique d'évolution à la faveur de la mise en place progressive d'un état moderne avec sa structure administrative et ses politiques de développement, la lecture sociale a mis en exergue les faiblesses de la gestion administrative et de la promotion sociale des différentes communautés au Nord-Est du Bénin. A la faveur de la complémentarité des différentes communautés, les éleveurs ont développé des attitudes de survie et de développement de leur activité principale qui est l'élevage bovin. Les caractéristiques socio-anthropologiques des exploitations d'éleveurs de la zone d'étude ont montré leur flexibilité à s'adapter au milieu d'abord en intégrant l'agriculture à l'élevage et en développant des relations sociales avec les autres acteurs du territoire pastoral. Ces relations sociales leur ont permis d'avoir les espaces nécessaires à leur activité à la fois dans leur terroir d'attache ou d'origine et aussi dans des voisinages dont l'étendue pouvait être régionale ou nationale. Cette propension à agrandir l'espace s'est construite aussi sur la base de leur connaissance fine des faciès de végétation particulièrement au Nord-Est du Bénin et dans les territoires d'extension pastorale avec des repérages temporels de la disponibilité des espèces fourragères recherchées en des unités précises de leur territoire pastoral. Les faciès de végétation exploités couvrent les savanes herbeuses, les savanes arbustives, les savanes arborées et les forêts claires. Les unités territoriales exploitées sont constituées des niches écologiques que l'éleveur a intégrées aux différents itinéraires des troupeaux pour maintenir un état nutritionnel satisfaisant des animaux du troupeau. Les éleveurs évaluent quotidiennement l'état nutritionnel des animaux par rapport à leur état corporel qui est normé à partir de points anatomiques précis. L'évaluation temporelle et spatiale de l'état corporel des animaux du troupeau a permis aux éleveurs de construire les parcours des animaux et d'en déterminer les périodes propices d'exploitation. La construction des itinéraires a été dynamique et elle a permis à l'éleveur de répondre à des situations normales ou exceptionnelles de production ou des situations socio-économiques pouvant porter atteinte à son bien-être. L'éleveur a été aussi astreint à des modifications des aptitudes des animaux de son troupeau ou à améliorer leurs performances de production sur un terme plus ou moins long pour mieux répondre aux conditions dynamiques de son environnement socio-économique et culturel

    Dynamiques sociocommunautaires de gestion des risques climatiques par les agropasteurs dans les terroirs riverains du Parc W, au Nord-BĂ©nin

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    International audienceRangelands have undergone drastic deterioration in recent decades due to environmental changes and anthropogenic factors. The protected areas and their surrounding ecosystems, spaces coveted by both herders and farmers are areas of inter-professional clashes, despite the formal regulations that are being exerted. The present study in northeastern Benin aims at analyzing the socio-communal dynamics happening in pastoralist communities in order to respond to the major challenges of pastoral farming. A socio-anthropological approach based on cattle herds monitoring and an analysis in terms of sustainable livelihoods and social capital have been used. Semi-structured interviews and field observations have been implemented in pastoral communities bordering W Park. The findings of this study reveal the rise of socio-communal dynamics of climate risks management alongside individual strategies of pastoral resources access, rooted on social networks. Some plant species mobilized through individual and collective strategies have become strategic for animal health protection. The pastoralism resists shocks, adjusts itself to new realities while securing the actors.Les parcours pastoraux ont subi ces dernières décennies des dégradations drastiques liées aux changements environnementaux et aux facteurs anthropiques. Les aires protégées et les écosystèmes contigus, espaces convoités par les éleveurs et les agriculteurs sont le théâtre d’affrontements interprofessionnels, en dépit des réglementations publiques qui s’y exercent. La présente étude, réalisée au nord-est du Bénin, vise à analyser les dynamiques sociocommunautaires à l’œuvre dans les communautés d’éleveurs, aux fins d’apporter une réponse aux principaux défis de l’élevage pastoral. Une approche socio-anthropologique reposant sur le suivi de troupeaux bovins et une analyse en termes de moyens d’existence durables et de capital social a été utilisée. Des entretiens semi-structurés et observations directes ont été faits en zone pastorale dans les communes riveraines du Parc W. En termes de résultats, on note l’essor des dynamiques sociocommunautaires de gestion des risques climatiques, aux côtés des stratégies individuelles d’accès aux ressources pastorales, sur la base de la mobilisation des réseaux sociaux. Certaines essences végétales dont la mobilisation passe par la mise en œuvre de stratégies individuelles et collectives sont devenues stratégiques dans la protection de la santé des animaux. Le pastoralisme résiste encore aux chocs climatiques, s’ajuste aux réalités nouvelles et assure une sécurité des acteurs

    Combining hill-placed manure and mineral fertilizer enhances maize productivity and profitability in northern Benin

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    Throughout much of Sub-Saharan Africa(SSA), maize production is characterized by low productivity due to the scarce availability and use of external inputs and recurrent droughts exacerbated by climate variability. Within the integrated soil fertility management (ISFM) framework, there is thus a need for optimizing the application of fertilizers and manure to better use the limited nutrient resources and increase crop yield and farmer income. An on-station experiment was conducted in Northern Benin over a 4-year period to evaluate the effect of hill placement of mineral fertilizer and manure on maize yields and soil chemical properties. The treatments consisted in the combination of three rates of manure (0 (NM), 3 (3M) and 6 (6M) Mg ha-1) and three levels of fertilizer (0% (NF), 50% (50F) and 100% (100F) of the rate recommended by extension (76 kg N + 13.1 kg P + 24.9 K ha-1)). On average across the fertilizer rates, hill-placement of manure significantly improved soil organic carbon content, available P and exchangeable K after 4 years by up to 124, 166 and 77%, respectively, compared to the initial values. As a result of the nutrient inputs and improved soil properties, yields increased steadily over time for all manure and fertilizer combinations. Value-cost ratios and benefit–cost ratios were[2 and generally as good or even better for treatments involving 50F compared to NF or 100F. Although applying half the recommended rate of fertilizer without manure as currently done by many farmers appears to make economic sense, this practice is unlikely to be sustainable in the long term. Substituting 50F for 3M or complementing 50F with 3M are two possible strategies that are compatible with the precepts of ISFM and provide returns on investment at least as good as the current practice. However, this will require greater manure production, made possible in part by the increased stover yields, and access to means of transportation to deliver the manure to the fields
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