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    Les principales contraintes du développement d'une agriculture irriguée classée en grande hydraulique en Algérie

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    International audienceLe développement durable de l'agriculture en Algérie est synonyme d'une maîtrise des aspects économiques, sociaux et écologiques de la distribution de l'eau agricole. La sécurisation des agriculteurs est complexe face à une disponibilité aléatoire de la ressource en eau, en raison de la baisse des précipitations depuis 1968, provoquant une diminution considérable et aléatoire du potentiel d'eau mobilisable. Or l'organisme distributeur de l'eau d'irrigation doit satisfaire la demande en eau contractualisée auparavant avec le client (l'irrigant) pour un système de cultures donné. L'efficience des systèmes de distribution de l'eau, indicateur du volume annuel moyen des pertes, donc de la gestion de l'eau, fournit une estimation du manque à gagner en surface à irriguer. Le bilan de l'année 1998 indique un volume de pertes du réseau des 11 grands en moyenne de 30 % du volume mis en tête de réseau (61,38 milliards de m3). Le réseau d'irrigation, dimensionné en fonction des volumes d'eau disponibles prévisionnels pour chaque périmètre, ne correspond plus aux possibilités d'approvisionnement en eau. Cela se traduit par une utilisation restreinte et intensive des surfaces agricoles (près de 70 % des surfaces équipées ne sont pas irriguées) et des choix de cultures fortement consommatrices en eau et à forte valeur ajoutée (comme la pastèque). Pour rendre viables économiquement les grands périmètres irrigués, il faudrait tenir compte des stratégies de l'ensemble des acteurs par rapport à l'appropriation de la ressource en eau en vue de leur harmonisation, et gérer la demande en eau pour répondre le plus efficacement possible aux besoins exprimés. Ainsi, en Algérie, le développement durable de l'agriculture irriguée des grands périmètres est corrélé à la sécurisation des irrigants, qui implique, de leur part, le respect de systèmes de cultures déterminant la demande globale en eau normalisée du périmètre, et, de la part de l'Administration, la garantie d'une offre en eau. Pour que ces projets aboutissent, la participation de l'Etat dans les organismes publics décentralisés associant les irrigants dans les organes de décision est la solution la plus indiquée ; cela implique une décentralisation progressive de la gestion auprès des associations et des irrigants

    Rôle de l'action collective dans le développement de la profession agricole dans la wilaya de Blida (Algérie)

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    Dans le nouveau contexte d'une économie de marché s'élargissant au marché mondial, quel sera l'avenir des grands périmètres irrigués ? Cette question d'intérêt général ne peut qu'amorcer, du moins, une réflexion globale. Cependant, pour mieux cerner notre sujet, la principale question s'articule autour de la relation institutions-agriculture irriguée. Dans ce travail, notre ambition se limite à caractériser l'action collective. La mise en place par l'Etat de structures (chambres d'agriculture) et d'un cadre juridique encourageant le développement d'un mouvement associatif (association d'irrigants ou autres) constitue la nouvelle donne de l'édifice institutionnel érigeant comme principe une participation active et collective des acteurs directs à l'organisation et à la gestion des filières agricoles et du service de l'eau. A ce propos, les travaux accomplis sur le terrain se limitent au périmètre de la Mitidja ouest et, d'une façon plus large, à la wilaya de Blida pour présenter un état des lieux de l'action collective et cela en raison des difficultés qu'elle rencontre en matière d'allocation de la ressource en eaux de surface. Cette communication se limitera à la présentation du milieu physique et à l'analyse des formes organisationnelles de gestion étatique et privée de la wilaya de Blida, dans le but de cerner les difficultés d'émergence de formes associatives de gestion

    Demandes en eau des exploitations agricoles du périmètre irrigué de la Mitidja ouest (Algérie)

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    Le périmètre irrigué de la Mitidja ouest couvre une superficie de 8 600 ha. Depuis sa mise en eau à la fin des années 1980, le réseau collectif n'a pas remplacé l'irrigation individuelle à partir de la nappe. Cette situation est due d'une part au manque d'eau récurrent lié à la faible quantité d'eau allouée à l'irrigation au profit de l'alimentation en eau potable du grand Alger. Le fonctionnement du réseau collectif est par ailleurs fortement entravé par une gestion réputée peu efficace avec un faible niveau de maintenance. Ce travail expose la méthode employée ainsi que les premiers résultats sur la caractérisation de la demande en eau des exploitations agricoles de ce périmètre et le partage des rélèvements entre l'eau de surface et l'eau souterraine. Les enquêtes réalisées confirment que la nappe souterraine demeure la principale ressource en eau pour la majorité des exploitations agricoles du périmètre, en particulier pour les maraîchers qui souvent louent les terres et irriguent exclusivement à partir de l'eau de la nappe. La grande majorité des exploitations agricoles (90 % de notre échantillon) ont au moins un forage en état de fonctionnement. Bien que critiqué par les agriculteurs sur la qualité de son service, la qualité de l'eau et surtout les barèmes de facturation des volumes d'eau consommés, le système collectif demeure sollicité par plus de 54 % des agriculteurs. L'usage combiné des deux systèmes, collectif et individuel, permet d'irriguer annuellement plus de 61 % de la surface cultivée, le plus souvent en gravitaire, et en premier lieu les agrumes qui représentent 40 % de la surface totale cultivée. Une typologie détaillée des exploitations agricoles est présentée dans cette communication avec pour finalité la caractérisation fine des diverses formes de demande en eau au sein du périmètre

    Indicateurs et grille d’analyse des performances technico-économiques des systèmes irrigués à l’échelle de l’exploitation

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    International audienceIn North African countries, irrigation considerably increases production. Given the run-down condition of irrigation equipment, the rehabilitation and modernization of irrigation schemes is a topical question. In addition, some irrigation projects are currently being implemented thus requiring investments, and judicious decisions have to be taken. At the same time farms in North Africa are increasingly confronted to environmental constraints and held accountable for environmental practices. This article proposes an approach to simultaneously take into account the technical, agricultural, economic and environmental objectives at the farm level, considered to be a relevant decision unit. Such indicators enable pertinent comparisons of different water management strategies in private, public and mixed systems. A method is proposed for the calculation of performance indicators from the plot to the farm level. The indicators enable the performance of irrigated systems to be compared in terms of both effectiveness and efficiency. A graphic representation of the indicators enables the synthetic analysis of the results for a given farm thereby making it possible to highlight the weakness of the production system. The method is applied to two farms in the Gharb perimeter in Morocco and two farms in the Mitidja plain in Algeria

    Histamine H3 Receptor Antagonists Go to Clinics

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