20 research outputs found

    Virignin – Maison forte de Pierre Châtel

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    Une étude partielle du bâti a pu être menée sur le château-caverne de Virignin, placé en contrebas de la Chartreuse, dans une grotte dominant le défilé de Pierre-Châtel. Un mur de façade de 42 m de long clôture l’entrée d’une cavité rocheuse atteignant 12 m de profondeur et abritant un logis de plan carré, flanqué de deux cours. Le rocher calcaire a été taillé pour servir de parement septentrional au logis et recevoir les maçonneries. Le logis du xvie s. s’élève sur trois niveaux. Le premier ..

    Saint-Jean-d’Aulps – Ferme de l’abbaye

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    Une surveillance archéologique de la poursuite des travaux dans le secteur de la ferme et de la porterie de l’abbaye Notre-Dame d’Aulps a mis au jour plusieurs structures maçonnées antérieures au logis, sous la porterie et au sud du bâtiment actuel, secteur où il était traditionnellement admis qu’aucune construction n’occupait les lieux. Une première porterie ? Le creusement d’une tranchée étroite traversant la porterie du nord au sud a permis d’entrevoir un sol formé de grandes dalles en cal..

    Vienne 38 - Cathédrale Saint-Maurice - Façade nord - Travées 5 à 13 -: Rhône-Alpes / Département de l'Isère (38)

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    Depuis avril 2008, plusieurs campagnes archéologiques ont été menées, à la demande de la Ville de Vienne, sur les façades nord de l’ancienne cathédrale Saint-Maurice. La cathédrale, qui domine les quartiers établis sur la rive gauche du Rhône, fut érigée en étapes successives comprises entre le XIIe et le XVIe siècle. Plusieurs auteurs se sont attachés à décrire cette évolution mais sans que celle-ci ne se fonde sur une étude archéologique fine des parements. Les données les mieux connues proviennent de la lecture des textes d’archive et de l’analyse stylistique de l’architecture et des chapiteaux. La restauration des façades septentrionales a été l’occasion pour la société Archeodunum de conduire une opération archéologique du bâti suivant les objectifs fixés dans le cahier des charges du SRA Rhône-Alpes.Cette intervention, répartie en quatre tranches, s’est déroulée suivant les travaux de restauration qui ont progressé de deux travées en deux travées depuis l’ouest. Les campagnes archéologiques ont débuté à partir de la travée 5. Pour chaque tranche l’examen a porté sur les murs gouttereaux de la nef et des chapelles mais aussi sur les arcs-boutants. Les données recueillies ont permis de circonscrire les restaurations réalisées par les architectes Charles-Auguste Questel et Eugène Senès, respectivement aux XIXe et XXe siècles. Mais surtout, les nombreux indices archéologiques, enregistrés entre les travées 5 et 13 nord, révèlent quatre états de construction réalisés en plusieurs phases de chantiers.On a pu ainsi cerner, les travaux du XIIIe siècle réalisés sous l’épiscopat de Jean de Bernin (1218-1266) a qui l’on doit la reconstruction de la cathédrale gothique en installant un chevet précédé de deux travées de chœur contre la nef du XIIe siècle. L’étude des travées du clair-étage a montré que leur construction au cours du XIVe siècle se poursuivait par à coup, sur la nef du XIIe siècle, indépendamment du chantier des chapelles qui progresse en ceinturant et en éventrant le mur du bas-côté nord de la nef romane entre ses contreforts.Au niveau du clair-étage, l’avancement des chantiers du XIVe siècle détruit au fur et à mesure la nef romane pour mettre en place le triforium au-dessus de ses grandes arcades et au revers de ses contreforts. Grâce à la mise en évidence des contreforts romans sur toute l’élévation du comble, nous avons acquis la certitude que l’ancienne nef s’élevait au moins 5 mètres au-dessus de l’appui du triforium du projet gothique. Nous serions même tentés d’envisager, au regard de ces indices, mais aussi du raffinement et de la quantité des ornements architecturaux sculptés, que la cathédrale des archevêques Pierre (1121-1125) ou Étienne 1er (1129-1145) était finie au moins jusqu’à la naissance des voûtes. Nous ne pouvons préciser si la voûte a été construite ou si une charpente l’a remplacée ; en tout cas les piles fasciculées ont été pensées à dessein et les organes d’épaulement bâtis jusqu’au toit.Nous avons acquis aussi la certitude que le triforium gothique était ouvert sur le comble par des arcades jumelées. Certes, ces ouvertures étaient indispensables puisque la circulation horizontale depuis le triforium était condamnée par une tour d’escalier et un contrefort. Mais au lieu de ménager de simples portes à l’arrière du triforium, le projet a été bien plus ambitieux, il a consisté à ouvrir entièrement le triforium sur le comble à la manière d’une grande tribune capable d’accueillir du monde. Ce comble ouvert était aussi un moyen de relier la tour d’escalier adossée au bas-côté aux tours du clair-étage. Toutes ces questions de circulation mériteraient d’être étudiées avec plus de précision

    Biot (Le) (Haute-Savoie). Tour du cimetière

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    La tour du Biot est située à proximité de Thonon-les-Bains, dans la vallée d’Aulps. Cet unique vestige de l’ancienne église paroissiale détruite au milieu du xixe s. a fait l’objet d’une étude archéologique du bâti financée par le Conseil Général de la Haute-Savoie. L’édifice de base trapézoïdale (environ 6,50 m de long) présente ensuite un plan carré (cote de 825 m NGF) avec des murs de 1,40 m d’épaisseur. L’élévation est ponctuée par deux accès de plain-pied et trois baies au premier étage ..

    Virignin (Ain). Défilé de Pierre-Châtel

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    Au cœur du défilé de Pierre-Châtel, la maison-forte éponyme domine la rive droite du Rhône. L’étude de cet édifice s’inscrit dans un programme de prospection-inventaire mené par Matthieu de La Corbière consacré aux habitats et sites troglodytiques de l’Ain et de la Haute-Savoie au Moyen Âge. Deux campagnes ont été réalisées : la première en 2006 pour nettoyer le site et en dresser un plan archéologiquement fiable, la seconde en 2007 pour procéder à l’étude du bâti. Ces sites présentent des pa..

    Nantua - Chapelle Sainte-Anne de l’église priorale Saint-Michel [Notice de site]: Une chambre du trait* datée du XVIIe siècle

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    Nantua

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    01269-01. Chapelle Sainte-Anne de l’église priorale Saint-Michel. Département : Ain ; canton : Nantua ; commune : Nantua Une chambre du trait* datée du XVIIe siècle Une courte étude de bâti réalisée en 2006 concernait les élévations de la chapelle Sainte-Anne érigée au nord-ouest de l’ancienne église Saint-Michel de Nantua. Le prieuré avait été étudié dans les années 2000 par Anne Baud (Baud 2002) (fig. 1). L’enquête a permis d’identifier une séquence chronologique à partir d’une paroi de la ..

    Chapitre 6. L’abbaye économiqueLes granges, le temporel et la ferme monastique

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    Ils commencèrent à examiner entre eux par quels moyens, par quelle industrie ou quelle pratique ils pourraient dans une telle vie subvenir à leurs propres besoins et à ceux des hôtes riches et pauvres qui se présenteraient. (Conrad d’Eberbach, Le grand exorde de Cîteaux, I, 20, 20). 6.1. Des granges et des moines Les granges sont le rouage essentiel de l’économie cistercienne. Le terme désigne à la fois un bâtiment d’exploitation composé théoriquement d’un dortoir, d’un réfectoire, d’une chap..

    Thonon-les-Bains, Ancien Couvent de la Visitation

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    L’ancien couvent de la Visitation de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) est un complexe bâti d’environ 2 900 m² situé à l’est-sud-est du bourg médiéval et moderne de Thonon. Il s’agit d’un ensemble inscrit aux Monuments Historiques pour son enveloppe extérieure (1973) et pour les sentences du XVIIe siècle découvertes dans les années (1988).Les grandes lignes de l’histoire du site et de la communauté sont connues par les sources : fondation de la communauté à Évian en 1625, transféré à Thonon en 1627, elle acquiert des bâtiments sur le site du couvent en 1633 et les occupe au plus tard en 1637. À l’exception d’une période d’occupation laïque de 1793 à 1835, le couvent est occupé jusqu’à la fin des années 1960 et la restructuration de l’ensemble du quartier. Le complexe accueillait au début du XXIe siècle la médiathèque et divers autres services et structures culturelles, qui toutefois n’occupaient pas l’intégralité du bâti. Le projet d’installation d’un nouveau pôle culturel dans le bâtiment a amené le Service régional de l’archéologie à prescrire une étude de bâti – à laquelle s’est ajouté une petite fouille sédimentaire – dont l’intervention s’est étalée tout au long des travaux, de 2016 à 2018.Un des objectifs de cette opération était d’analyser le bâtiment ouest sur la rue des Granges dont le plan semblait traduire un parcellaire préexistant de la fin du Moyen-Age ou du début de l’époque moderne. Les nombreux sondages ouverts dans ce bâtiment n’ont malheureusement pas permis d’identifier d’éléments antérieurs à la fin du XVIIe siècle ou au début du XVIIIe siècle. À l’inverse le bâtiment sud-ouest, réputé construit dans la seconde moitié du XVIIe siècle forme, dans son premier état un petit bâtiment quadrangulaire pourvu d’un étage et très probablement antérieur au couvent. Quelques vestiges (murs et lambeaux de sols) témoignant du parcellaire médiéval ont également été mis au jour dans la cour des provisions à l’occasion d’une fouille sédimentaire de faible ampleur. Les premiers bâtiments construits par les religieuses et conservés jusqu’à nous sont l’aile ouest, accueillant le chœur des religieuses dont les dispositions sont globalement conservées. Le premier étage, disparu au XIXe siècle à l’occasion de la création d’une voute au-dessus du chœur, conservait les vestiges de ces aménagements anciens, notamment une grande baie communicante depuis l’infirmerie vers le chœur de l’église. Les aménagements de l’étage, notamment la baie permettant de suivre l’office depuis l’infirmerie, ont également été retrouvés. L’aile sud est construite rapidement après l’aile ouest, probablement dans le cadre d’un même chantier, et relié ensuite au bâtiment sud-ouest par un mur. Son premier étage comprenait les cellules des religieuses, séparées par des cloisons en briques et ornées de sentences. Quelques-unes de ces dernières sont parvenues jusqu’à nous. Ce premier état du couvent est desservi par un unique escalier à l’articulation des deux ailes.L’église est érigée à la fin du XVIIe siècle, selon un plan latin, et couverte de croisée d’ogives. Son plan à quatre travées, assez humble, suit en tout point les recommandations de l’ordre. Une crypte située sous l’église, et dont l’accès et une baie ont pu être retrouvés, n’était pas accessible lors de notre intervention. L’aile nord, moitié moins longue que l’aile sud du cloitre, est érigée à la suite de l’église. Elle accueille les sacristies et probablement les confessionnaux et est séparée en deux entre l’espace dévolu au prêtre et celui des religieuses. Un accès desservait le chœur de l’église depuis les sacristies masculines. Le bâtiment ouest accueillant les sœurs tourières est intégralement repris entre la fin du XVIIe siècle et les premières décennies du XVIIIe siècle, pour lui donner sa forme actuelle. Il s’agit d’un imposant bâtiment se déployant sur quatre niveaux sans compter les combles. Un de ses principaux intérêts est son rôle d’interface avec le siècle, et le report dans son architecture même d’une clôture intérieure séparant l’espace. Deux ensembles de tours/parloirs ont pu être identifiés, le premier daté de la construction du bâtiment, le second du XIXe siècle. Le bâtiment comprend de nombreux espaces utilitaires : cuisines, chais, pressoir, mais aussi pharmacie. La charpente à enrayure d’origine est toujours en place. Cette même période voit le bâtiment sud-ouest accueillant les latrines être largement repris, et un second escalier ajouté à l’aile sud. Le dédoublement des circulations permet de séparer l’utilitaire du liturgique au sein du couvent.L’occupation laïque du bâtiment aura laissé relativement peu de traces dans le bâti, les religieuses auront probablement eu à cœur de retrouver les dispositions anciennes à leur retour. À l’inverse le XIXe siècle voit un grand nombre de modifications toucher le couvent. Ainsi le cloitre est fermé par la création de l’aile orientale, et la majorité des bâtiments est surélevée, en transformant les charpentes modernes (aile sud et ouest) ou en en créant de nouvelles (aile nord). De nouveaux bâtiments sont construits au sud-ouest du couvent. Le bâtiment ouest des sœurs tourières voit quant à lui ses circulations profondément transformées : disparition d’escalier, déplacement de la clôture, fermeture de l’accès carrossable à la cour des provisions. Exception faite des chantiers de la fin du XXe siècle et du début du XXIe siècle, c’est cet état qui nous est parvenu. Malgré quelques difficultés à dater précisément chaque chantier, le couvent de la visitation de Thonon nous donne l’occasion de suivre l’évolution complète d’un couvent de religieuses de la contre-réforme depuis sa fondation jusqu’à nos jours. Son intérêt tient tant à sa presque totale conformité aux injonctions de l’ordre, qu’aux indices d’un chantier qui, même s’il s’étale sur plusieurs siècles, semble prévu dès l’origine et la fondation
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