9 research outputs found

    Profiles of Relationships Between Subjective and Objective Cognition in Schizophrenia: Associations With Quality of Life, Stigmatization, and Mood Factors

    No full text
    Justification: Recent studies showed that neurocognitive insight difficulties occur in subjects with schizophrenia. However, little is known about the different profiles of neurocognitive insight, their relations with neurocognitive functioning, and their specific links with mood factors and outcomes. Aim: The study explored profiles of relationships between objective and subjective cognition in persons with schizophrenia spectrum disorders (SSD) and associations with quality of life (QoL), stigmatization, and mood factors. Method: Participants were 69 outpatients with an SSD. Cluster analysis (Ward method) was performed to explore profiles of interactions between subjective complaints and objective cognitive performances. Analyses of variance (ANOVAs) were then conducted to compare groups on anxiety and depression levels, stigmatization, and QoL. Results: Cluster analysis produced 3 groups: high cognitive impairment/moderate cognitive complaints (N = 26), good cognitive functioning/moderate cognitive complaints (N = 22), and moderate cognitive impairment/high cognitive complaints (N = 21). The second group has higher objective QoL, and the third group has higher levels of anxiety, depression, and stigmatization. Our results show that (a) not all patients with SSD have neurocognitive insight difficulties, (b) relation between objective and subjective cognition is not linear, and (c) differences between profiles may have theoretical and clinical implications

    Rev Neuropsychol

    No full text
    Les difficultĂ©s de la cognition sociale ont Ă©tĂ© dĂ©crites dans de nombreuses pathologies neurologiques ou psychiatriques, et sont un des Ă©lĂ©ments-clĂ©s du handicap cognitif ou psychique. Leur Ă©valuation dĂ©taillĂ©e en neuropsychologie clinique s’avĂšre donc indispensable. Le Protocole d’évaluation de la cognition sociale de Bordeaux (PECS-B), crĂ©Ă© en 2008, constitue une batterie de tests destinĂ©e Ă  l’évaluation de la cognition sociale chez l’adulte. L’objectif de cet article est de : i) prĂ©senter de nouveaux Ă©lĂ©ments de validation du PECS-B en population gĂ©nĂ©rale (normes) ; et ii) prĂ©senter les grands Ă©lĂ©ments de la mĂ©thodologie d’évaluation de la cognition sociale en neuropsychologie clinique. MĂ©thode : Le PECS-B a Ă©tĂ© administrĂ© Ă  248 participants issus de la population gĂ©nĂ©rale sans antĂ©cĂ©dent de pathologie neurologique ou psychiatrique. RĂ©sultats : Des normes sont prĂ©sentĂ©es pour les adultes entre 18 et 60 ans. Les principes gĂ©nĂ©raux d’évaluation de la cognition sociale sont exposĂ©s, tenant compte des connaissances actuelles en population gĂ©nĂ©rale et dans plusieurs groupes cliniques. Conclusion : Le PECS-B constitue un outil pertinent et fiable pour l’évaluation de la cognition sociale chez l’adulte en pratique clinique comme en recherche.Social cognition difficulties have been described in a large variety of psychiatric and neurological conditions, and are considered a key determinant of psychosocial functioning. In clinical neuropsychology, being able to precisely assess social cognition thus appears to be a necessity, to better understand individual functioning and define corresponding therapeutic interventions. Created in 2008, the Bordeaux Social Cognition Assessment Protocol (PECS-B) is a battery of tests aimed at assessing social cognition in adults. The aim of the present study is to i) provide new elements of PECS-B validity in the general population (norms) and ii) present the main principles of social cognition assessment in adults. Methods: The PECS-B was administered to a total of 248 adult volunteers with no history of neurological or psychiatric disorders. Results: Norms are displayed for adults aged between eighteen and sixty. The main principles of social cognition assessment in adults are presented, taking into account the recent results in international literature for the general population and several clinical groups. Conclusion: The PECS-B is a reliable tool to assess adults’ social cognition in clinical practice as well as in research

    Cognitive Insight in Schizophrenia: The Missing Link Between Insight and Neurocognitive Complaint?

    No full text
    The aim of this study was to explore the associations between cognitive insight, clinical insight, and neurocognitive complaint in a sample of 54 outpatients with schizophrenia spectrum disorders. Cognitive insight assessed using the Beck Cognitive Insight Scale (BCIS) was not associated with clinical insight assessed using the Scale to Assess Unawareness of Mental Disorder. Associations were found between the BCIS scores and the neurocognitive complaints assessed using the Subjective Scale to Investigate Cognition in Schizophrenia. A high level of neurocognitive complaints was positively associated with self-reflectiveness and negatively associated with self-certainty about beliefs and judgments. These results provide further support for the construct validity of the BCIS. The data also suggest that cognitive insight and neurocognitive complaint are close constructs that should be differentiated from awareness of having a mental illness

    ESPARR 2 : Accompagner un « proche » accidenté grave Une évaluation des dimensions positives et négatives du vécu de "l'aidant" familial.

    No full text
    10 Ans de l'IRESP, PARIS, FRANCE, 23-/11/2017 - 24/11/2017Les familles sont les acteurs essentiels et discrets de l'accompagnement des patients en situation de handicap, de dĂ©pendance et de souffrance, suite Ă  un accident de la route. Prendre soin d'une « victime » d'accident grave entraine souvent des perturbations dans la vie familiale, dans les relations sociales, ... qui peuvent retentir sur la santĂ© des aidants familiaux. Notre objectif Ă©tait de connaĂźtre les consĂ©quences positives et nĂ©gatives de l'accompagnement sur le long terme d'un accidentĂ© grave de la circulation pour ses proches. L'Ă©tude s'est basĂ©e sur le Registre des victimes d'accidents corporels de la circulation routiĂšre du RhĂŽne : 137 personnes gravement accidentĂ©es et 100 aidants ont acceptĂ© de participer. Plus de 50% des aidants estiment que leur proche accidentĂ© ne reprĂ©sente jamais ou rarement une charge lourde pour eux. Seuls 10% d'entre eux ressentent souvent ou assez souvent cette charge comme lourde ; ce chiffre concerne principalement les aidants de traumatisĂ©s crĂąniens graves (7% d'entre eux ressentent 'souvent' une charge lourde). Les Ă©lĂ©ments qui sont le plus souvent citĂ©s par l'aidant comme ayant un impact sur lui sont les modifications de caractĂšre du proche accidentĂ© dues Ă  l'accident, les troubles du sommeil de celui-ci, une conduite capricieuse et des conduites sociales nĂ©gligĂ©es. Quelques aidants signalent que le fait de ne plus partager les mĂȘmes centres d'intĂ©rĂȘt que la personne accidentĂ©e, sa jalousie et ses essais de domination ont un impact important sur eux. Les aidants familiaux de personnes accidentĂ©es font Ă©tat de symptĂŽmes dĂ©pressifs plus importants que la population adulte française. Cet Ă©tat dĂ©pressif est trĂšs liĂ© Ă  la prĂ©sence de conflits familiaux, ou au fait que la personne accidentĂ©e ne travaille pas. Certains aidants rapportent avoir moins de temps disponible pour eux-mĂȘmes. Ce manque de temps est d'autant plus ressenti par le proche que les incapacitĂ©s participatives de la personne accidentĂ©e sont importantes (perte d'initiative, incapacitĂ© Ă  travailler, incapacitĂ© Ă  s'assumer de façon autonome,...). Les incapacitĂ©s adaptatives de l'accidentĂ© (troubles cognitifs, fatigue, irritabilitĂ©,...) ont un impact nĂ©gatif sur la santĂ© du proche. Les proches les plus affectĂ©s par le « fardeau » de l'accompagnement sont ceux qui sont le moins satisfaits du soutien que leur procure leur entourage. Plus d'un aidant sur 2 exprime des sentiments positifs quant Ă  ce que l'aide qu'il fournit Ă  son proche accidentĂ© lui apporte. Ils estiment ainsi que l'accident a Ă©tĂ© l'occasion de porter un autre regard sur leur proche, d'ĂȘtre plus uni Ă  lui et de se dĂ©couvrir des compĂ©tences qu'il ne pensait pas avoir jusque-lĂ . L'accompagnement peut Ă©galement renforcer l'estime de soi de l'aidant ; celle-ci sera d'autant plus importante que l'aidant se dit satisfait du soutien social qu'il reçoit. Dans l'ensemble, la qualitĂ© de vie globale des aidants interrogĂ©s est satisfaisante : 68% la qualifient comme bonne ou trĂšs bonne. La qualitĂ© de vie de l'aidant est plus dĂ©gradĂ©e lorsqu'il ressent l'accompagnement comme une charge lourde et lorsqu'il prĂ©sente un Ă©tat dĂ©pressif. Une bonne cohĂ©sion familiale et la satisfaction de l'aidant quant au soutien social reçu sont inversement des facteurs d'amĂ©lioration de sa qualitĂ© de vie. Des incapacitĂ©s importantes de l'accidentĂ© affectent les diffĂ©rentes dimensions de la qualitĂ© de vie de l'aidant. Lorsque l'aidant est le conjoint de la personne accidentĂ©e, c'est la cohĂ©sion familiale qui prime dans la relation (s'aider et se soutenir, avoir le sentiment de former une famille unie,...). Cette cohĂ©sion familiale perçue Ă  la fois par la personne accidentĂ©e et par l'aidant impacte positivement la qualitĂ© de vie de la personne accidentĂ©e dans les dimensions psychique (sentiments nĂ©gatifs, croyances personnelles,...) et sociale (satisfaction concernant les relations personnelles). Le temps Ă©coulĂ© depuis l'accident ne semble pas jouer de rĂŽle dans le vĂ©cu de l'accompagnement du proche. Conclusion : En dĂ©finitive, notre Ă©tude montre que le handicap qui affecte une personne ayant eu un accident grave de la route est bien liĂ© Ă  une interaction entre des capacitĂ©s diminuĂ©es, et un environnement social et personnel qui vont gĂ©nĂ©rer des difficultĂ©s de participation sociale

    ESPARR 2 : Accompagner un « proche » accidenté grave Une évaluation des dimensions positives et négatives du vécu des accidentés de la route du RhÎne et de leur « aidant » familial (proche accompagnant).

    No full text
    Peu d'Ă©tude sur les aidants de blessĂ©s graves sont disponibles dans la littĂ©rature ; ils concernent essentiellement des proches de traumatisĂ©s crĂąniens. Notre Ă©tude avait pour objectif d'Ă©tudier les rĂ©percussions de l'accompagnement d'un proche sĂ©Ărement accidentĂ© de la route sur l'aidant familial principal (quelle que soit la lĂ©sion initiale), tant en termes d'impacts nĂ©gatifs que positifs, et en particulier le retentissement sur la qualitĂ© de vie. Un second objectif Ă©tait de voir si cet impact variait dans le temps. La population d'Ă©tude Ă©tait reprĂ©sentĂ©e par les victimes graves d'accident enregistrĂ©es dans le registre des victimes d'accidents de la circulation du RhĂŽne entre 2002 et 2012 et leur aidant principal. La qualitĂ© de vie de l'accidentĂ© est impactĂ© par son Ă©tat de santĂ©, le fait de se sentir une charge et son niveau de scolaritĂ©. Les aidants familiaux de personnes accidentĂ©es ont une prĂ©valence de symptĂŽmes dĂ©pressifs plus importante que la population adulte française. Cette dĂ©pression est trĂšs liĂ©e Ă  la prĂ©sence de conflits familiaux, ou au fait que l'accidentĂ© ne travaille pas. En ce qui concerne la qualitĂ© de vie de son aidant, la prĂ©sence d'une symptomatologie dĂ©pressive est un facteur prĂ©pondĂ©rant dans la dĂ©gradation de celle-lĂ . Par ailleurs, l'analyse des domaines de la qualitĂ© de vie montre que c'est la baisse des capacitĂ©s participatives de l'accidentĂ© qui affecte la qualitĂ© de vie dans le domaine environnemental ; Pour ce qui est du domaine social les incapacitĂ©s fonctionnelles et adaptatives de l'accidentĂ© dĂ©grade cette qualitĂ© de vie. Une bonne cohĂ©sion familiale et la satisfaction de l'aidant quant au soutien social reçu est un facteur d'amĂ©lioration de sa qualitĂ© de vie. Les capacitĂ©s participatives de l'accidentĂ© impacte sur le temps disponible de son proche aidant, alors que ce sont plutĂŽt les incapacitĂ©s adaptatives de l'accidentĂ© qui ont un impact sur la santĂ© du proche ou sur la solidaritĂ© familiale. L'amĂ©lioration de l'estime de soi pour le proche est plutĂŽt liĂ©e Ă  la qualitĂ© du soutien social perçu par eux. Certaines stratĂ©gies de coping utilisĂ©es par les aidants modulent Ă©galement la qualitĂ© de vie et le fardeau ressenti par l'aidant. Enfin, la qualitĂ© de vie de l'aidant est trĂšs liĂ©e Ă  son ressenti d'un fardeau. Une analyse fine de la reprĂ©sentation de l'aidant par le proche, entreprise via l'inspection des Ă©lĂ©ments sĂ©mantiques en pĂ©riphĂ©rie, rĂ©Ăle ce que pensent les proches des qualitĂ©s requises pour assumer pleinement ces fonctions d'aidant. L'amour n'est ainsi pas quelque chose d'innĂ©, mais un construit, le fruit de la « PersĂ©ĂŽrance », du « DĂ©vouement » et de la « Patience » de l'aidant. Cette patience, assimilĂ©e ici au « Courage », semble agir comme une soupape de sĂ©curitĂ© face aux Ă©preuves (« Temps », « Fatigue ») risquant Ă  terme d'Ă©roder cet amour que voue l'aidant Ă  la victime. En dĂ©finitive, notre Ă©tude montre que le handicap qui affecte une personne ayant eu un accident grave de la route est bien liĂ© Ă  une interaction entre des capacitĂ©s diminuĂ©es, et un environnement social et personnel qui vont gĂ©nĂ©rer des difficultĂ©s de participation sociale, affecte aussi le proche aidant dans sa qualitĂ© de vie et dans son Îcu de l'accompagnement. Nous retiendrons en particulier le rĂŽle de la famille (cohĂ©sion familiale, solidaritĂ©, absence de conflits...), et plus gĂ©nĂ©ralement du soutien social de l'aidant et du proche accidentĂ©

    Psychiatr Rehabil J

    No full text
    Mental health care has been identified as a major source of mental illness stigmatization. Detailed information about these stigmatization experiences is thus needed to reduce stigma in mental health practices. The study aimed to (a) identify the most relevant stigmatizing situations in mental health care encountered by users with schizophrenia and their families; (b) characterize the relative importance of these situations in terms of frequency, experienced stigmatization, and associated suffering; and (c) identify contextual and individual factors associated with these experiences. An online survey was conducted in France among users and family members to characterize situations of stigmatization in mental health care and identify associated factors. The survey content was first developed from a participative perspective, through a focus group including users. A total of 235 participants were included in the survey: 59 participants with schizophrenia diagnosis, 96 with other psychiatric diagnoses, and 80 family members. The results revealed 15 relevant situations with different levels of frequency, stigmatization, and suffering. Participants with a diagnosis of schizophrenia experienced more situations of stigmatization, with a higher frequency. Moreover, contextual factors were strongly associated with experienced stigmatization, including recovery-oriented practices (negatively associated) and measures without consent (positively associated). These situations, as well as associated contextual factors, could be targeted to reduce stigmatization and related suffering in mental health practices. Results strongly underscore the potential of recovery-oriented practice as an instrument to fight stigma in mental health care. (PsycInfo Database Record (c) 2023 APA, all rights reserved)

    Part of the solution yet part of the problem: factors of schizophrenia stigma in mental health professionals

    No full text
    Background Stigma is highly prejudicial to persons with schizophrenia, their families, the society and the health care system. Mental health professionals (MHP) are considered to be one of the main sources of schizophrenia stigma.Objectives The aim of the study was to identify individual and contextual factors associated with stigma in MHP in its three dimensions (stereotypes, prejudices, discrimination, Fiske, 1998).Methods An online survey was conducted with specific measures of MHP stigma (stereotypes, prejudices and discrimination). Four categories of potential associated factors were also measured: sociodemographic characteristics, contextual characteristics (e.g., Work setting), individual characteristics (e.g., Profession, Recovery-oriented practices) and theoretical beliefs (e.g., Biological beliefs, Perceived similarities, Continuum versus Categorical beliefs).Results Responses of 357 MHP were analysed. Factors that were the most strongly associated with MHP stigma were Perceived similarities, Categorical beliefs, Biological beliefs, Recovery-oriented practice and Work setting (independent practice). Conversely, Gender, Specific trainings in stigma or recovery and Cognitive aetiology beliefs showed no association with any of MHP stigma dimension. Remaining factors show associations with a weak effect size.Conclusions The survey results suggest that MHP stigma is more influenced by individual factors such as theoretical beliefs and recovery-oriented practices than contextual factors. These original results provide perspectives for reducing stigma in mental health practices.Key pointsMental health professionals (MHP) considering they share similarities with persons with schizophrenia or believing that schizophrenia is not a discrete social category but rather the extreme on a continuum between ‘normal’ and ‘pathologic’ reported less stigmatisation.MHP holding higher professional utility beliefs and using recovery-oriented practice reported fewer stereotypes, prejudice and discrimination.Other factors such as age, academic level, contact frequency, familiarity and multidisciplinary practice show associations with a weak effect size
    corecore