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Analyse de la relation entre le type d'urbanisation et la consommation en eau des ménages - Le cas de l'agglomération de Perpignan
En région Languedoc Roussillon, la forte préférence des ménages pour l'habitat individuel a conduit à un étalement urbain, non seulement sur les territoires périurbains mais aussi ruraux. Bien que répondant aux aspirations individuelles de la population, ce modèle urbain à faible densité est de plus en plus remis en cause. Il conduit en effet à une très forte consommation d'espace, au détriment des terres agricoles, des espaces naturels et de la biodiversité « ordinaire ». Il est coûteux en termes de réseaux (électricité, eau potable et assainissement, transport), d'infrastructures de transport (augmentation des distances résidence lieu de travail) et souvent jugé peu structurant d'un point de vue social. Enfin, il conduit probablement à une augmentation du niveau de consommation en eau du fait des usages extérieurs (arrosage des jardins et piscines). C'est à cette dernière question que s'intéresse ce rapport, qui a été réalisé dans le cadre du projet de recherche Eau&3E, cofinancé par l'Agence Nationale de la Recherche dans le cadre de son programme « Villes Durables », en partenariat avec l'Agglomération de Perpignan Méditerranée (PMCA). Le principal objectif du travail présenté ci-dessous est de valider l'existence d'une relation statistique entre les caractéristiques de l'habitat et le niveau de consommation en eau. L'étude porte uniquement sur l'habitat individuel qui est analysé à travers un échantillon de 44 000 maisons individuelles situées dans 21 communes de l'agglomération. Le rapport est organisé comme suit. La section 2 présente la zone d'étude et les données utilisées. La section 3 apporte des informations sur la taille des parcelles, mettant en évidence la prédominance des parcelles de taille petite et moyenne (46% des maisons sont implantées sur des parcelles de taille comprise entre 200 et 500 m²). La section 4 présente la méthodologie et les résultats de l'analyse des caractéristiques spatiales du parc de logement individuel, estimant notamment les surfaces en pelouse arrosée et en surface arborée ainsi que le taux d'équipement en piscines. Enfin, la section 5 présente la méthode d'évaluation des consommations en eau associées aux usages extérieurs. Les résultats sont synthétisés dans la dernière section qui présente également les perspectives de cette recherche
La consommation en eau potable : le cas de la PMCA (Communauté d’Agglomération de Perpignan Méditerranée)
L’objet de ce rapport est d’analyser les facteurs déterminant l’évolution des consommations en eau (soit la première partie du travail conduit en Languedoc-Roussillon) sur le territoire de l'agglomération de Perpignan. Plus précisément, à partir de données de facturation obtenues à l’échelle de l’abonné (la partie 2 présente en détail la démarche adoptée), il évalue les niveaux de consommation d’eau observée, en fonction des usages et des communes (partie 3) ; il caractérise ensuite les tendances d’évolution de la consommation (partie 4). Les parties 5 et 6 se focalisent sur l’analyse de la consommation de ménages résidant dans des maisons individuelles avec jardin. Pour cela, certains quartiers ont été sélectionnés comme étant représentatifs de la diversité des situations rencontrées. La partie 5 analyse les résultats d’un point de vue global (à l’échelle du quartier), la partie 6 à l’échelle individuelle
Forages individuels et consommation en eau potable : étude de cas dans la Commune d’Apt (84)
Ce rapport présente les résultats d’une étude de cas visant à évaluer le nombre de forages individuels réalisés par des ménages connectés au réseau d’eau potable. Cette étude de cas porte sur la commune d’Apt dans le Vaucluse. Elle a été réalisée dans le cadre d’un projet de recherche cofinancé par l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée et Corse et la Direction de la Recherche du BRGM
Surveillance des sols dans l'environnement par télédétection et systèmes d'information géographiques = Monitoring soils in the environment with remote sensing and GIS
Le potentiel d'infiltration des sols constitue un des paramètres essentiels intervenant dans les modèles hydrodynamiques décrivant le comportement des nappes. Classiquement, l'estimation de ce potentiel d'infiltration est basée sur la paramétrisation d'une cartographie pédologique des sols, mais celle-ci est souvent non disponible et serait beaucoup trop lourde à mettre en oeuvre en sus des campagnes de prospection hydrogéologique. Dans ces circonstances, le BRGM a jugé essentiel de tester les possibilités offertes par la télédétection satellitaire. L'objectif est d'aboutir à une cartographie des états de surface des sols fondée sur des relations entre états de surfaces et potentiels d'infiltration. Le résultat est alors directement intégrable dans les processus de modélisation hydrogéologiques. La zone test choisie est située à 100 km au nord de Gaborone, où le BRGM était intervenu, à l'aide d'une campagne hydrogéologique complète, pour contribuer à l'approvisionnement en eau de la capitale du Botswana. Cette zone où l'archive hydrogéologique est importante (géophysique, géochimie, géologie structurale et nombreux forages) offre en outre l'avantage de présenter une couverture végétale faible et donc de montrer assez directement l'état minéral des sols. L'approche par télédétection s'appuie sur une classification supervisée des images Landsat. Les résultats des classifications ont permis de préciser les interprétations des spatiocartes en terme d'états de surface ; les interprétations sont étalonnées sur le terrain afin d'établir une cartographie de leur potentiel d'infiltration (202 points de contrôle). Les résultats cartographiques sont intégrés au modèle hydrodynamique MARTHE. Pour estimer le potentiel de la cartographie par télédétection, la comparaison est faite avec un produit cartographique de référence établi par le modèle MARTHE. (Résumé d'auteur
Formations superficielles et aléas naturels à Mayotte
L'île de Mayotte est exposée à plusieurs types d'aléas naturels, qui résultent des contextes géologique et géographique particuliers de l'île. Le climat chaud et humide favorise l'altération des roches volcaniques, tandis que l'intensité des précipitations et parfois des cyclones contribue à l'érosion, aux mouvements de terrain et aux inondations. Les aménagements migrent des plaines côtières vers les contreforts de l'île, sur des zones d'aléa fort, ce qui contribue à augmenter le niveau des risques. Un programme pluriannuel "Risques naturels et Érosion" a donc été mis en place en 2001, cofinancé par la Direction du service public du BRGM et par la Collectivité Départementale de Mayotte. Ce programme a pour objectif d'évaluer et de cartographier les aléas naturels suivants: mouvements de terrain, inondations pluviales, séismes, su rcote cyclonique (en collaboration avec Météo-France) et érosion des sois (en coopération avec le CIRAD). Les résultats des études seront restitués sous forme d'atlas cartographiques par bassins de risques. Les observations qui suivent ont été réalisées dans le cadre de ce projet. (Résumé d'auteur