236 research outputs found

    Le rôle des vaccinations dans la baisse de la mortalité des enfants au Sénégal

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    Desgrées du loû (Annabel), Pison (Gilles). - The Role of Vaccination in Lowering Children's Death Rates in Senegal Since the end of World War II, death rates of children and teenagers in Senegal have fallen. The reduction occurred later in rural areas than in the towns and was the result of efforts to decentralize the health service after 1978. The spread of health programmes to rural areas which occurred after the Alma Ata conference was mainly responsible for lowering the death rate. Implementation of a broader vaccination programme to immunize all children less than five years old, as well as pregnant women, appears to have played a decisive part in accelerating the decline in death rates in the recent past, especially in rural areas. We studied child mortality in the rural area of Bandafassi where the demographic situation has been monitored for some time. The study also shows that although conditions did not change greatly, vaccination resulted in halving the death rates of children during the first five years of life.Desgrées du loû (Annabel), Pison (Gilles). - Le rôle des vaccinations dans la baisse de la mortalité des enfants au Sénégal Le Sénégal a connu une forte baisse de sa mortalité infanto-juvénile depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. La baisse de mortalité dans les campagnes, plus tardive que dans les villes, a suivi l'effort de décentralisation des services de santé amorcé en 1978. Le développement de programmes sanitaires, qui touchent aussi les campagnes à partir de la conférence d'Alma Ata de 1977, apparaît donc comme le premier responsable de cette baisse de mortalité. La mise en œuvre du Programme élargi de vaccination, visant à vacciner tous les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes, semble avoir été un facteur décisif de la poursuite de la baisse de la mortalité et même de son accélération dans la période récente, en particulier en zone rurale. Pour le vérifier, nous avons observé l'évolution de la mortalité des enfants consécutive à la mise en place de ce programme de vaccination dans la zone rurale de Bandafassi, dont la population a fait l'objet d'une observation démographique suivie de longue durée. L'étude montre que, alors que les conditions de vie ont peu changé, les vaccinations ont en l'espace de quelques années divisé par deux la mortalité avant 5 ans.Desgrées du loû (Annabel), Pison (Gilles). - El rol de las vacunas en la disminución de la mortalidad infantil en Senegal La mortalidad ha experimentado una fuerte disminución en Senegal desde el fin de la Segunda Guerra Mundial. El descenso ha sido más tardío en areas rurales que en las ciuda- des, siguiendo el esfuerzo de descentralización de los servicios sanitarios iniciado en 1978. La evolución de los programas sanitarios, también observada en las areas rurales a partir de la conferencia de Aima Ata en 1977, aparece pues como la primera responsable de esta disminución. La puesta en funcionamiento del programa ampliado de vacunación, dirigido a todos los niňos de menos de 5 aňos y a las mujeres embarazadas, parece ser un factor deci- sivo en la continuación e incluso aceleración reciente de este descenso de mortalidad, en particular en zonas rurales. Para verificar esta relación, los autores observan la evolución de la mortalidad infantil consecutiva a la puesta en marcha del programa de vacunación en la zona rural de Bandafassi. La población de esta zona ha sido objeto de observación demo- gráfica continuada de larga duración. El estudio muestra que, aunque las condiciones de vida han cambiado poco, los programas de vacunación han reducido a la mitad la mortalidad de los menores de 5 afios en el espacio de pocos aňos.Desgrées Du Lou Annabel, Pison Gilles. Le rôle des vaccinations dans la baisse de la mortalité des enfants au Sénégal. In: Population, 50ᵉ année, n°3, 1995. pp. 591-620

    Les femmes africaines face à l'épidémie de sida

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    En Afrique, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à être infectées par le virus du sida. Plus vulnérables biologiquement, elles n’ont pas toujours la capacité de négocier qui leur permettrait d’insister sur l’utilisation de préservatifs ou sur la fidélité de leur partenaire. Prévention et dépistage, encore rares, leur sont cependant plus accessibles qu’aux hommes grâce aux consultations prénatales. Mais, si elles apprennent qu’elles sont infectées, leur fragilité socio-économique, la peur de l’opprobre et la pression de procréation qu’elles subissent, conduisent trois femmes sur quatre à taire leur séropositivité. Paradoxalement, elles bénéficient pourtant plus souvent que les hommes des traitements

    Lower mortality for female-female twins than male-male and male-female twins in rural Senegal

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    Twins have been registered prospectively for 12–22 years in 42 small villages in the Bandafassi area of Eastern Senegal. We studied 98 pairs of twins to test whether twins in opposite-sex pairs have higher postneonatal mortality than same-sex twins. Neonatal mortality for twins was 41.3%; mortality for infants and for children under age 5 years was 53.0% and 66.8%, respectively. Neonatal mortality was identical for same-sex and opposite-sex twin pairs, but much higher for boys than girls [relative risk = 1.8; 95% confidence interval (CI) = 1.2–2.6]. There was clustering of double neonatal deaths for all types of twins. In the postneonatal period, female-female twins had lower mortality than other twin types. Twins had higher postneonatal mortality as long as the co-twin was alive [mortality rate ratio (MR) = 2.6; 95% CI = 1.0–6.7]. Girls had excess mortality when the co-twin was of the opposite sex (MR = 4.3; 95% CI = 1.2–15.3), whereas there was no difference for boys. In conclusion, contact with a co-twin of the opposite sex increased child mortality for female twins. Our data are not sufficient to determine whether this difference is specific for girls or applies to boys as well

    Le recours à l'avortement provoqué à Abidjan : une cause de la baisse de la fécondité ?

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    En côte d'Ivoire, la fécondité a baissé rapidement au cours des quinze dernières années : le nombre d'enfants par femme est passé de 7,2 en 1980 à 5,7 en 1994, et ceci malgrè une prévalence contraceptive encore très faible. Parmi les différents moyens d'espacement des naissances possibles, il en est un qui reste très mal connu dans ce pays, car illégal et souvent clandestin : le recours à l'avortement provoqué. Cette étude présente les niveaux de recours à l'avortement et leur évolution, à partir des vies génésiques de 1201 femmes enceintes dans la ville d'Abidjan. Il semble qu'il y ait actuellement en Cote d'Ivoire un recours à l'avortement provoqué fréquent (un tiers des femmes ont avorté au moins une fois), et que ce phénomène se soit récemment amplifié. La généralisation du recours à l'avortement se serait faite au cours des dix dernières années ; elle a touché toutes les classes d'âge, mais plus particulièremet les plus jeunes qui commencent à utiliser l'avortement dès le début de leur vie féconde, au contraire de leurs aînées qui l'utilisaient plutôt comme un moyen d'espacement et de limitation des naissances après les premières grossesses. Cette augmentation rapide du recours à l'avortement explique en partie la baisse de fécondité de la Côte d'Ivoire. (Résumé d'auteur

    L'évolution des causes de décès d'enfants en Afrique : une étude de cas au Sénégal avec la méthode d'autopsie verbale

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    Dans les pays où les malades sont rarement examinés par un médecin et où les registres médicaux sont insuffisants pour déterminer les causes de la mortalité, force est de recourir à d'autres sources pour obtenir ces informations. Une méthode de collecte d'informations sur les causes de décès par des non-médecins a été mise au point dans plusieurs pays en développement, dite méthode des "autopsies verbales" : après chaque décès, une enquête est effectuée auprès des familles, à partir de questionnaires standardisés portant sur les symptômes et l'histoire de la maladie qui a conduit au décès; Nous avons appliqué cette méthode à tous les décès d'enfants de moins de 5 ans, sur une période de 10 ans (1984-1993) dans la zone d'étude de Bandafassi, au Sénégal Oriental, où une population d'environ 8000 habitants est suivie depuis 25 ans par enquête démographique à passage annuel. Bien que le pourcentage de décès dont la cause demeure indéterminée par cette méthode reste élevé (de 30 à 40%), celle-ci nous a permis de détecter les maladies les plus meurtrières dans chaque classe d'âge et les principales variations des causes de la mortalité selon des facteurs démographiques (le sexe et l'âge) ou climatiques (la saison du décès). Enfin, la répétition de ces enquêtes chaque année sur 10 ans donne une idée des évolutions des causes de décès les plus importantes, ce qui permet d'évaluer le succès des programmes sanitaires mis en oeuvre, ou d'orienter ceux à venir. (Résumé d'auteur

    Men who have sex with men (MSM) and factors associated with not using a condom at last sexual intercourse with a man and with a woman in Senegal

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    BACKGROUND: Men who have sex with other men (MSM) are a vulnerable population in Africa that has been insufficiently explored. Given the high rate of bisexuality among MSM (73% in the past year), it is important to understand their risk-taking behaviors regarding both men and women. METHODOLOGY/PRINCIPAL FINDINGS: A socio-behavioral survey was carried out in 2007 among 501 MSM recruited using the snowball sampling method. We explore in this article why a condom was not used during last sexual intercourse with a man and with a woman, taking into account the respondent's characteristics, type of relationship and the context of the sexual act. In the survey, 489 men reported that they had had sexual intercourse at least once with another man during the previous year, and 358 with a man and with a woman. The main risk factors for not using a condom at last sexual intercourse with another man were having sex in a public place (aOR = 6.26 [95%CI: 2.71–14.46]), non-participation in an MSM prevention program (aOR = 3.47 [95%CI: 2.12–5.69]), a 19 years old or younger partner (aOR = 2.6 [95%CI: 1.23–4.53]), being 24 years or younger (aOR = 2.07 [95%CI: 1.20–3.58]) or being 35 years or over (aOR = 3.08 [95%CI:1.11–8.53]) and being unemployed (aOR = 0.36 [95%CI: 0.10–1.25]). The last sexual intercourse with the respondent's wife was hardly ever protected (2%). With women, the other factors were a 15 years or younger partner (aOR = 6.45 [95%CI: 2.56–16.28]), being educated (primary: aOR = 0.45 [95%CI: 0.21–0.95], secondary or higher: aOR = 0.26 [95%CI: 0.11–0.62]), being a student (aOR = 2.20 [95%CI: 1.07–4.54]) or unemployed (aOR = 3.72 [95%CI: 1.31–10.61]) and having participated in a MSM prevention program (aOR = 0.57 [95%CI: 0.34–0.93]). CONCLUSION: Having participated in a prevention program specifically targeting MSM constitutes a major prevention factor. However, these programs targeting MSM must address their heterosexual practices and the specific risks involved
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