115 research outputs found

    Lyon (9e) – Vaise, Chais Beaucairois, 26-28 rue Joannès-Carret

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    Les fouilles conduites de janvier à avril 2006 sur le site des Chais Beaucairois ont révélé une histoire plus riche que ne le laissait supposer le diagnostic. Les différents vestiges découverts traduisent une occupation du site depuis l’époque néolithique jusqu’à l’époque moderne (fig. 1 et 2). Les vestiges découverts se rattachent à cinq grandes périodes (six avec les vestiges des bâtiments industriels du xixe s.). Fig. 1 – Vue générale de la fouille Cliché : équipe de fouille. Fig. 2 – Vue..

    Les foyers culinaires du « sanctuaire de Cybèle » et la question des cuisines à <i>Lugdunum</i>

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    International audienceThe excavations conducted between 1991 and 2003 at the place of the so-called "sanctuaire de Cybèle" brought to light an Augustan house with a kitchen which had a masonry cooking platform. Another cooking place with two hearths was also found in a room adjacent to the praetorium cryptoporticus. It is not the first time in Lyon that such equipments were uncovered. Two masonry cooking devices have been brought to light during the construction in 1972 of the museum in Fourvière, in the same room. This kind of equipment, which can be compared to Italic cases, looks like a feature of Romanization. This type of stove is not the only example of cooking structures discovered at Lyon and other ones have been uncovered, notably rue des Farges. Other kinds of hearths have also been excavated in dwellings, among which some probably had a double function: cooking and heating.Les fouilles, réalisées entre 1991 et 2003 à l’emplacement du prétendu « sanctuaire de Cybèle », ont permis la mise au jour d’une maison augustéenne dont la cuisine comportait une table de cuisson maçonnée. Un autre bloc-cuisine équipé de deux foyers a été également dégagé dans une pièce attenante au cryptoportique du prétoire. Ce n’est pas la première fois que de tels aménagements sont découverts à Lyon. Lors de la construction du musée de Fourvière en 1972, deux blocs-cuisine maçonnés ont été mis au jour dans la même pièce. Ce type d’aménagements comparables à des exemples italiques semble un caractère de romanisation. Ces « cuisinières » ne sont pas les seules structures culinaires découvertes à Lyon et d’autres exemples ont été mis au jour, rue des Farges notamment. D’autres types de foyers ont été également dégagés dans des habitats, avec pour certains une fonction sans doute mixte : la cuisine et le chauffage

    La datation de l'aqueduc du Gier, à Lyon : état d’une question controversée

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    La construction de l’aqueduc du Gier, le plus important des aqueducs lyonnais, a d’abord été attribuée à l’empereur Claude en se fondant sur la découverte au XVIIIe siècle, à Fourvière, de tuyaux de plomb marqués de son nom. À la suite de la mise au jour, en 1887, de la « pierre de Chagnon » affichant un édit de l’empereur Hadrien concernant la protection de l’aqueduc, l’hypothèse d’une construction sous Hadrien a prévalu, jusqu’à ce que la découverte sur le site du Verbe Incarné, en 1982, d’une fontaine au nom de Claude, ne remette au goût du jour une datation claudienne. Celle-ci a été à son tour remise en cause par la mise en évidence d’adductions d’eau sur le plateau de Fourvière, dès l’époque d’Auguste, à une altitude que seul pouvait atteindre l’aqueduc du Gier. L’attribution à Claude ou à Hadrien ayant encore des partisans, il a semblé souhaitable de reprendre tous les éléments du dossier.Attribution of the construction of Gier aqueduct, the largest aqueduct in the Lyon region, was first made to Claudius on the basis of the discovery in Fourvière in the 18th century of lead pipes bearing his name. Following the unearthing in 1887 of the "pierre de Chagnon", which bears an edict from Hadrian relating to the protection of the aqueduct, opinion regarding attribution of the monument to Hadrian prevailed until the discovery in 1982 on the site of the Verbe Incarné of a fountain built on behalf of Claudius that shifted favour back again. However, this has also been called into question by water conveyances excavated on Fourvière plateau dating from the Augustan era at an altitude that could only connect with the aqueduct at Gier. Attribution to Claudius and Hadrian still having their supporters, it seemed desirable to gather all the elements pertaining to the subject together.Der Bau des Aquädukts von Gier, des bedeutendsten der Aquädukte von Lyon, wurde zunächst Kaiser Claudius zugeschrieben, wobei man sich auf die im 18. Jh. in Fourvière entdeckten Bleirohrinschriften auf seinen Namen stützte. Infolge der Entdeckung des „pierre de Chagnon“ im Jahr 1887, auf dem ein Edikt des Kaisers Hadrian zum Schutz des Aquädukts zu lesen war, setzte sich die Hypothese des Baus unter Hadrian durch bis 1982 auf dem Fundplatz Verbe Incarné ein Brunnen entdeckt wurde, der eine Inschrift auf den Namen des Kaisers Claudius trug und erneut die claudische Datierung zur Diskussion brachte. Diese Datierung wurde wiederum durch die Freilegung von augusteischen Wasserzuleitungen auf dem Plateau von Fourvière infrage gestellt, da diese Höhe nur das Aquädukt von Gier erreichen konnte. Da die Zuweisung zu Claudius oder Hadrian noch ihre Befürworter hat, schien es sinnvoll, alle Elemente dieser Problematik wiederaufzunehmen

    Note sur l'apparition des constructions à arases de briques dans la région lyonnaise

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    The use of brick raws in roman buildings has been often considered as a good dating mark. The appearing of this technique in Gaule has been dated, until recently, from the beginning of the 2nd C. A.D. Yet, the chronology of some buildings which have often been used as references, like the "Aqueduc du Gier", is now disputed, and other examples from the region show the use of this technique since the beginning of the 1st C. A.D.L'emploi d'arasés de briques dans les constructions gallo-romaines a été souvent utilisé comme un indice chronologique. L'apparition de ce mode de construction en Gaule a été, récemment encore, placée au début du IIe s. après J.-C. Toutefois la chronologie d'édifices lyonnais qui ont souvent servi de référence (comme l'aqueduc du Gier) est actuellement remise en cause tandis que d'autres exemples dans la région lyonnaise attestent l'usage de cette technique dès le début du Ier s.Desbat Armand. Note sur l'apparition des constructions à arases de briques dans la région lyonnaise. In: Gallia, tome 49, 1992. pp. 45-50

    Les jarres de stockage khmères (IXe-XIVe siècle)

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    V. Fablet, Conspectus Formarum terrae sigillatae italico modo confectae

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    Desbat Armand. V. Fablet, Conspectus Formarum terrae sigillatae italico modo confectae. In: Revue archéologique du Centre de la France, tome 30, 1991. pp. 252-253

    Le mobilier des fosses à rejets de banquets du prétendu sanctuaire de Cybèle à Lyon

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    L’artisanat antique à Lyon

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    De nombreux vestiges d’artisanat ont été découverts à Lyon, mais seuls les artisanats du feu sont bien documentés, notamment l’artisanat céramique, avec une douzaine de sites d’ateliers ayant produit toutes les catégories de céramiques, de la sigillée aux amphores, et les ateliers de verriers des quais de Saône. Les autres artisanats ont livré peu de structures et sont surtout documentés par les inscriptions lapidaires et des objets erratiques : creusets et moules de bronziers, chutes de tabletterie, tuyaux de plomb marqués, outillage textile… Malgré une documentation abondante notre connaissance de l’artisanat reste donc déséquilibrée. Il faut aussi noter que ces vestiges d’artisanat sont surtout abondants pour le ier siècle ap. J.-C., alors que les données épigraphiques concernent plutôt les iie et iiie siècles.Many traces of handcrafts have been found in Lyon, but only workshops using forges or kilns are well documented, in particular the glass-working workshops on the banks of the Saône, and pottery workshops, of which a dozen or so sites are known that produced all sorts of ceramic goods, from sigillated pottery to amphoras. Other handcrafts have left few remains and are above all documented in lapidary inscriptions and occasional finds, such as crucibles and moulds used by bronze-workers, scraps from luxury goods, stamped lead pipes, textile production equipment, etc. Despite abundant documentation, our knowledge of handcrafts remains uneven. It should also be noted that evidence of handcrafts is profuse for the 1st century AD but that epigraphic data relate more to the 2nd and 3rd centuries.In Lyon zeugen zahlreiche Spuren von handwerklichen Aktivitäten, doch nur die Tätigkeiten, die mit Feuer arbeiten, sind gut dokumentiert. Insbesondere das Töpferhandwerk ist durch ein Dutzend Fundstätten belegt, an denen alle möglichen Keramikkategorien, von Sigallata bis zu Amphoren, produziert wurden. An den Ufern der Saône wurden zudem Glaswerkstätten entdeckt. Die anderen Handwerke haben nur wenige Strukturen geliefert, sie sind vor allem durch Inschriften auf Stein und durch Streufunde belegt : Gusstiegel und-Formen der Bronzegießer, Drechlsereiabfälle, Bleirohre mit Stempel, Werkzeuge des Textilhandwerks… Trotz einer Fülle von Informationen ist unsere Kenntnis von den handwerklichen Tätigkeiten also noch sehr ungleich verteilt. Es muss zudem bemerkt werden, dass diese Spuren handwerklicher Tätigkeiten insbesondere für das 1. Jh. n. Chr. vorliegen, während die Inschriften eher das 2. und 3. Jh. betreffen

    Les foyers culinaires du « sanctuaire de Cybèle » et la question des cuisines à <i>Lugdunum</i>

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    International audienceThe excavations conducted between 1991 and 2003 at the place of the so-called "sanctuaire de Cybèle" brought to light an Augustan house with a kitchen which had a masonry cooking platform. Another cooking place with two hearths was also found in a room adjacent to the praetorium cryptoporticus. It is not the first time in Lyon that such equipments were uncovered. Two masonry cooking devices have been brought to light during the construction in 1972 of the museum in Fourvière, in the same room. This kind of equipment, which can be compared to Italic cases, looks like a feature of Romanization. This type of stove is not the only example of cooking structures discovered at Lyon and other ones have been uncovered, notably rue des Farges. Other kinds of hearths have also been excavated in dwellings, among which some probably had a double function: cooking and heating.Les fouilles, réalisées entre 1991 et 2003 à l’emplacement du prétendu « sanctuaire de Cybèle », ont permis la mise au jour d’une maison augustéenne dont la cuisine comportait une table de cuisson maçonnée. Un autre bloc-cuisine équipé de deux foyers a été également dégagé dans une pièce attenante au cryptoportique du prétoire. Ce n’est pas la première fois que de tels aménagements sont découverts à Lyon. Lors de la construction du musée de Fourvière en 1972, deux blocs-cuisine maçonnés ont été mis au jour dans la même pièce. Ce type d’aménagements comparables à des exemples italiques semble un caractère de romanisation. Ces « cuisinières » ne sont pas les seules structures culinaires découvertes à Lyon et d’autres exemples ont été mis au jour, rue des Farges notamment. D’autres types de foyers ont été également dégagés dans des habitats, avec pour certains une fonction sans doute mixte : la cuisine et le chauffage

    Lugdunum, colonie de vétérans de la Ve légion Alouette ?

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