14 research outputs found

    Addictions comportementales

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    International audienc

    Anheddonie et addictions (les exemples de la boulimie et de l' alcoolo-dépendance)

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    L anhédonie, ou perte de la sensibilité au plaisir, est étudiée depuis la fin des années 1970 dans différents domaines de la psychiatrie, de la dépression à la schizophrénie en passant par les addictions. Dans ce dernier domaine la littérature retrouve un lien entre anhédonie et addiction aux substances psycho-actives. Peu d études ont en revanche été faites sur le lien entre anhédonie et addiction comportementale.A partir d une revue de la littérature nous nous intéresserons donc au lien existant entre anhédonie et addiction, en cherchant plus particulièrement à évaluer l anhédonie dans deux types d addiction : addiction comportementale de type boulimique et addiction à l alcool. Nous présenterons diverses échelles d évaluation de l anhédonie ainsi que le test visuel d hédonie.Dans une deuxième partie nous exposerons les résultats d une étude cas-témoins visant à évaluer l anhédonie dans trois groupes de sujets : un groupe de patients boulimiques (N=19), un groupe de patients alcoolo-dépendants sevrés (N=12) et un groupe contrôle (N=20). Les réponses de chaque sujet à différentes échelles d évaluation des capacités hédoniques (Echelles de Chapman, Echelle de plaisir-déplaisir de Fawcett et Hardy, Echelle de Snaith-Hamilton et Echelle d Evaluation Temporelle du Plaisir) et au test visuel d hédonie seront étudiées et comparées.Les observations cliniques de trois patients rencontrés lors de mon internat illustreront cette problématique.PARIS6-Bibl.Pitié-Salpêtrie (751132101) / SudocSudocFranceF

    Addictions comportementales

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    Ă  veni

    Les interventions sur Internet, destinées aux étudiants souffrant de binge drinking. Revue de la littérature

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    International audience[No abstract

    Journée de psychoéducation pour les personnes souffrant de TDAH et d’addiction: ADHDay

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    International audienceIntroductionLa prévalence du Trouble du Déficit de l’Attention / Hyperactivité (TDAH) chez l’adulte est estimée à 3% en population générale (Fayyad et al., 2017) et 20% chez les patients en soins pour un Trouble de l’Usage de Substances (TUS) (van Emmerik-van Oortmerssen et al., 2012). Cette comorbidité est associée à des profils cliniques plus sévères (Icick et al., 2020), et pourrait bénéficier de modules spécifiques de psychoéducation (PE), notamment en groupe, moyennant une bonne acceptabilité.Nous avons adapté aux personnes souffrant de TDAH avec TUS une journée de PE dite « Bipolar Day » en cours dans notre Département. Nous présentons ici le contenu de cette journée, le profil des participants, et les premiers résultats des questionnaires de connaissances sur les deux troubles. Notre hypothèse générale était une bonne acceptabilité du format court.MéthodesLa journée de PE « ADHDay » est composée de huit moments d’échanges et de psychoéducation durant 20 à 45 minutes ; concernant toutes les substances addictives et les modalités thérapeutiques (TDAH et TUS, cinq pauses). Trois à cinq médecins/psychomotricienne/(neuro)psychologues sont présents en fonction du module. La plupart des participants avaient bénéficié d’une évaluation pluridisciplinaire de leur TDAH dans notre hôpital de jour (Therribout et al., 2022). Un proche de leur choix pouvait participer. Nous décrivons ici les caractéristiques des 20 premiers participants (dont sept proches) inclus en deux journées (10 mai et 21 juin 2023) sur les variables sociodémographiques et cliniques, y compris pour 11 sujets ayant rempli les questionnaires de connaissances sur TDAH et sur TUS en début et fin de journée. Nous avons comparé certaines caractéristiques par des tests bilatéraux non paramétriques (risque α =5%).RésultatsLes participants étaient âgés en moyenne de 39 +/- 10 ans, comprenant huit femmes (40%). Ils rapportaient un niveau initial de connaissances significativement plus élevé concernant le TUS comparé au TDAH (médiane =48 vs. 35, maximum =87 vs. 75, respectivement ; p =0,0071), qui avait augmenté pour respectivement 72% et 91% des participants entre le début et la fin de la journée (p =0.273). Aucun participant n’a dû stopper la journée.DiscussionLa PE en une journée du TDAH comorbide d’un TUS est faisable et a semblé acceptable. Nos résultats préliminaires suggèrent une amélioration des connaissances sur les deux troubles au cours de la journée. Ces données permettront à d’autres groupes d’utiliser ce format court de PE et préparent des études comparatives pour évaluer leurs bénéfices

    Journée de psychoéducation pour les personnes souffrant de TDAH et d’addiction: ADHDay

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    International audienceIntroductionLa prévalence du Trouble du Déficit de l’Attention / Hyperactivité (TDAH) chez l’adulte est estimée à 3% en population générale (Fayyad et al., 2017) et 20% chez les patients en soins pour un Trouble de l’Usage de Substances (TUS) (van Emmerik-van Oortmerssen et al., 2012).Cette comorbidité est associée à des profils cliniques plus sévères (Icick et al., 2020), et pourrait bénéficier de modules spécifiques de psychoéducation (PE), notamment en groupe, moyennant une bonne acceptabilité.Nous avons adapté aux personnes souffrant de TDAH avec TUS une journée de PE dite « Bipolar Day » en cours dans notre Département. Nous présentons ici le contenu de cette journée, le profil des participants, et les premiers résultats des questionnaires de connaissances sur les deux troubles. Notre hypothèse générale était une bonne acceptabilité du format court.MéthodesLa journée de PE « ADHDay » est composée de huit moments d’échanges et de psychoéducation durant 20 à 45 minutes ; concernant toutes les substances addictives et les modalités thérapeutiques (TDAH et TUS, cinq pauses). Trois à cinq médecins/psychomotricienne/(neuro)psychologues sont présents en fonction du module. La plupart des participants avaient bénéficié d’une évaluation pluridisciplinaire de leur TDAH dans notre hôpital de jour (Therribout et al., 2022). Un proche de leur choix pouvait participer.Nous décrivons ici les caractéristiques des 20 premiers participants (dont sept proches) inclus en deux journées (10 mai et 21 juin 2023) sur les variables sociodémographiques et cliniques, y compris pour 11 sujets ayant rempli les questionnaires de connaissances sur TDAH et sur TUS en début et fin de journée. Nous avons comparé certaines caractéristiques par des tests bilatéraux non paramétriques (risque α =5%).RésultatsLes participants étaient âgés en moyenne de 39 +/- 10 ans, comprenant huit femmes (40%). Ils rapportaient un niveau initial de connaissances significativement plus élevé concernant le TUS comparé au TDAH (médiane =48 vs. 35, maximum =87 vs. 75, respectivement ; p =0,0071), qui avait augmenté pour respectivement 72% et 91% des participants entre le début et la fin de la journée (p =0.273). Aucun participant n’a dû stopper la journée.DiscussionLa PE en une journée du TDAH comorbide d’un TUS est faisable et a semblé acceptable. Nos résultats préliminaires suggèrent une amélioration des connaissances sur les deux troubles au cours de la journée. Ces données permettront à d’autres groupes d’utiliser ce format court de PE et préparent des études comparatives pour évaluer leurs bénéfices

    Feasibility of an Extensive Strategy for Adult Diagnosis of Attention Deficit Hyperactivity Disorder Among Patients Suffering From Substance Use Disorders

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    International audienceIntroduction Attention Deficit Hyperactivity Disorder (ADHD) is found in up to 20% adults with Substance Use Disorder (SUD). ADHD + SUD is associated with a more complex clinical presentation and poorer outcomes than each disorder alone. In the presence of SUD, adult ADHD is particularly difficult to diagnose as both disorders can mimic or hide the symptoms of each other. Our university hospital in Paris recently started an extensive outpatient diagnostic procedure for adult patients with SUD to ascertain or refute ADHD diagnosis and to provide therapeutic guidance. Here, we report the acceptability of the assessment procedure for patients and the preliminary description of the current and lifetime clinical profiles as a function of the final diagnosis “ADHD vs. no ADHD.” Method Adult SUD patients with suspected ADHD were included in the current pilot study after stating they had no objection that their de-identified data were used for research purposes, according to French ethical procedures. Patients were evaluated for ADHD, comorbid mental disorders, cognitive state and dimensional psychological variables. They were assessed by trained psychologists and psychiatrists using standardized tools over a day. ADHD diagnosis was mainly based on the Diagnostisch Interview Voor ADHD for DSM-5 (DIVA-5). Results Out of 18 eligible patients, 17 were included in the cohort (1 excluded) and none was opposed to using their data. Thirteen (76%) participants were diagnosed with ADHD. All patients appointed for the ADHD diagnostic procedure came, respected schedules and finished the evaluation. All patients were impaired on cognitive functioning and were highly comorbid, but ADHD patients seems to suffer even more from those conditions, especially for cannabis and stimulant use disorders. Discussion Preliminary results show high acceptability of the procedure by ADHD-SUD patients. This result could be explained by all the organization adapted to the psychopathology. Patients' baseline motivation to participate also represents an uncontrolled variable that could promote the ability to follow the procedure. Acceptance results of the protocol are promising and represent a starting point to identify the best procedures to design patient-centered pharmacological and non-pharmacological therapies

    Etude préliminaire du Trouble du Déficit de l'Attention/Hyperactivité chez des patients adultes souffrant de Trouble de l'Usage de Substance

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    International audienceIntroduction : Alors que la prévalence du Trouble du Déficit de l’Attention / Hyperactivité (TDAH) est estimée à 2,8% en population générale adulte (Fayyad et al., 2017), 20% des patients en soins pour un Trouble de l’Usage de Substances (TUS) souffrent de ce trouble (van Emmerik-van Oortmerssen et al., 2012). Cette comorbidité est associée à des profils plus sévères (Fatséas et al., 2016; Icick et al., 2020). L’objectif de cette étude était d’explorer la sévérité des tableaux cliniques des individus avec et sans TDAH, au regard de la symptomatologie addictive (nombre de critères du TUS selon le DSM-5) et des difficultés cognitives (BEARNI, BREF). Méthode : Les patients souffrant de TUS étaient adressés pour suspicion de TDAH en hôpital de jour et évalués au moyen de la DIVA-5 (Diagnostisch Interview Voor ADHD) pour le TDAH, du MINI-S (Mini International Neuropsychiatric Interview) pour les comorbidités psychiatriques, de la BREF (Batterie Rapide d’Efficience Frontale) et de la BEARNI (Brief Evaluation of Alcohol-Related Neuropsychological Impairment) pour une évaluation du retentissement cognitif. Nous avons mené des analyses bivariées et utilisé des tests paramétriques avec un seuil de significativité à p ≤0,05. Résultats : Les 37 patients évalués avaient un âge moyen de 36+/-10 ans et comprenait 26 hommes (70%), avec TDAH confirmé chez 26 participants (70%). La médiane du nombre de troubles actuels à la MINI-S se situait à 4 (IQR : 3-5). Les sujets diagnostiqués TDAH à la DIVA-5 avaient significativement plus de critères du TUS principal que les sujets non diagnostiqués TDAH, avec une corrélation significative positive entre le nombre de critères du TUS principal et le nombre de critères d’inattention du TDAH à l’âge adulte. Sur le plan cognitif, les sujets diagnostiqués TDAH apparaissaient comme significativement plus altérés à la BEARNI que ceux n’étant pas diagnostiqués TDAH, sans toutefois de différence significative dans les sous-dimensions de l’outil ou à la BREF. Discussion : Nos résultats exploratoires suggèrent que la sévérité du TDAH et celle des TUS est positivement corrélée. Egalement, les individus souffrant de TDAH semblent présenter des difficultés cognitives détectables à la BEARNI. Des analyses ajustées apparaissent pertinentes pour contrôler l’effet de la consommation de substances sur cette association
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