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    The Concentration of Agricultural Production and Growth of Agricultural Holdings,

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    Between the 1998 and 2000 agricultural censuses, the number of agricultural holdings fell from one million to 664 000. This fall resulted in a slight increase in the relative concentration of agricultural production, with the smallest holdings decreasing in size and the largest holdings becoming larger. There are two explanatory variables which today have a greater influence on holding size than in the past: the age of the manager of the agricultural holding, with younger managers coming to increasingly larger holdings, and the legal form. The starting size has little incidence on the growth of holdings: the concentration of production occurs more due to a rise in economic size thresholds than the cornering of the market by the largest holdings. The slight movement towards concentration observed over the last 15 years is essentially linked to the development of corporate farming, which is better suited to larger holdings than the individual farmer.Size Growth, Demography, Agricultural Holdings

    Activité extérieure et revenus des ménages agricoles

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    Cet article s’appuie sur le modèle du ménage agricole pour analyser la formation et les inégalités du revenu des ménages d’agriculteurs en utilisant un raccordement réalisé par l’Insee entre le Réseau d’information comptable agricole (Rica) et des données fiscales (1991 et 1997). Les disparités du revenu global des ménages sont moins importantes que les disparités de revenus agricoles : l’activité extérieure compense ainsi un handicap structurel de l’exploitation. Ce facteur n’est toutefois plus déterminant sur la formation des revenus globaux : les différences de structures agricoles entre les ménages avec ou sans activité extérieure sont faibles et le revenu des ménages pluri-actifs est donc plus important ; il est également plus stable. La situation locale du marché du travail ou la préférence du conjoint pour un travail extérieur deviennent des éléments déterminants de la formation des revenus des agriculteurs.This paper is based on the model of the farm household to examine the formation and the income inequality between farm households and uses the data of a connection realized by INSEE between Farm account data net (FADN) and tax survey (1991 and 1997). The disparities of total income of households are less important than disparities of agricultural incomes. Off-farm work is thus a mean to compensate the structural handicap of the farm. This factor does not appear however determining any more on the formation of the total incomes. The differences in agricultural structures between the households with or without off-farm work are weak and the income of households with off-farm work is thus more important ; it is also more stable. The local situation of the labour market or the preference of the spouse for an off-farm-work can become elements influencing strongly the formation of the farm household income

    Identifying cost-competitive greenhouse gas mitigation potential of French agriculture

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    The agriculture, forestry and other land use sector are responsible for 24% (10–12 Pg CO2e per year) of anthropogenic greenhouse gas (GHG) emissions worldwide, with concomitant opportunities for mitigation. A scientific panel used deliberative methods to identify ten technical measures comprising 26 sub-measures to reduce GHG emissions from agriculture in France. Their abatement potential and cost are compared. The proposed measures concern nitrogen (N) management, management practices that increase carbon stocks in soils and biomass, livestock diets, and energy production and consumption on farms. Results show that the total abatement potential can be divided into three parts. One third of the cumulated abatement potential corresponds to sub-measures that can be implemented at a negative technical cost. These sub-measures focus on increased efficiency in input use including N fertilisers, animal feed and energy. The second third are sub-measures with moderate cost (€25 per metric Mg of avoided CO2e). These require investment with no direct financial return, the purchase of particular inputs, dedicated labour time or involve production losses. Assuming additivity, the cumulated abatement is 32.3 Tg CO2e per year in 2030, but only 10 Tg (i.e. 10% of current agricultural emissions) when calculated under current inventory rules. This study confirms that a significant abatement potential exists in the agricultural sector, with two thirds of this potential at low or even negative cost. This is likely to be an underestimated as it is based on a status quo of the current agricultural system. Results also emphasise the need to upgrade inventory rules so that efforts to reduce emissions can be accounted for

    De plus en plus de conjoints d’agriculteurs travaillent hors de l’exploitation

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    Parmi les agriculteurs professionnels, la proportion de foyers disposant de revenus d’activité non agricole s’accroît depuis 1997. Ces revenus dépassent la moitié d’un Smic net dans un foyer sur trois. Ils augmentent ainsi très nettement le revenu global de ces foyers et réduisent les disparités de revenus sur l’ensemble des foyers d’agriculteurs. Cette place accrue des activités non agricoles provient de l’emploi du conjoint à l’extérieur de l’exploitation et non de la pluriactivité de l’agriculteur. Celui-ci est dans la quasi-totalité des cas exclusivement agriculteur tandis que son conjoint occupe un emploi salarié d’employé, de cadre intermédiaire ou d’ouvrier. Le conjoint participe ainsi de moins en moins aux travaux sur l’exploitation agricole, à l’image des autres membres de la famille. L’incitation pour le conjoint à exercer un emploi salarié est renforcée lorsque le revenu agricole est faible. Ces évolutions préfigurent à leur manière le recul de l’exploitation agricole traditionnelle, identifiée à la famille de l’exploitant, et la progression des exploitations sociétaires, regroupant plusieurs agriculteurs. Les résultats présentés sont issus de l’appariement entre le Réseau d’information comptable agricole et les déclarations de revenus (IRPP) réalisé par l’Insee

    Le foncier agricole occupe 40% de l’espace des 27 Etats membres de l’Union européenne

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    L’Union européenne à 27 Etats membres s’étend sur 432 millions d’hectares, dont 172 millions d’hectares de surface agricole utilisée, pour une population de 493 millions d’habitants. Grâce à une productivité élevée des terres et des animaux, aux systèmes intensifs adoptés et aux technologies mobilisées, l’Union européenne est autosuffisante pour la plupart des produits agricoles des zones tempérées. Dans ce contexte, ce chapitre d’ouvrage propose une analyse sur le foncier dans les exploitations agricoles européennes. En utilisant plusieurs sources statistiques (données de la FAO, enquête structure, Réseau d’Information Comptable Agricole, etc.), ce chapitre est structuré en trois parties. La première met en évidence le poids de la sylviculture et de l’agriculture dans l’occupation du territoire mondial et européen et souligne la structure de l’assolement dans chaque Etat membre. La seconde présente l’évolution du nombre d’exploitations agricoles européennes sur longue période (1966 à 2005) et indique l’importance des disponibilités actuelles en foncier dans les exploitations agricoles de chaque Etat membre. La troisième section, qui ne concerne que les unités professionnelles, présente la contribution des types de production (grandes cultures, bovins-lait, bovins-viande, ovins-caprins, etc.) à la surface agricole et discute du montant des soutiens directs octroyés par hectare.The European Union (27 Member States) extends over 432 million hectares, of which 172 million hectares of usable agricultural area, for 493 million inhabitants. Due to a high level of productivity (land and animals), intensive systems and the technology used, the European Union is self-sufficient for most agricultural products in temperate areas. In this context, this chapter provides an analysis of the land in European farms. Using several statistical sources (FAO data, Farm Structure Survey, Farm Accountancy Data Network, etc..), this chapter is structured in three parts. The first highlights the importance of forest and agriculture in the occupation of the global land at the world and European level and stresses the structure of the rotation in each member state. The second shows the number of European farms over a long period (1966 to 2005) and indicates the importance of current available land in farms of each Member State. The third section deals only with professional farms. It presents, for each member state, how the production types (crops, cattle milk, beef-cattle, sheep and goat, etc.) contribute to the agricultural area and discusses the amount of direct payments granted per hectare

    Concentration de la production agricole et croissance des exploitations

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    [fre] Entre les recensements agricoles de 1988 et de 2000, le nombre d'exploitations est passé de un million à 664 000. Cette diminution s'est traduite par un léger accroissement de la concentration relative de la production, qui recouvre autant une diminution de la taille des plus petites exploitations qu'une augmentation de celle des plus grosses. Deux variables explicatives de la taille exercent une influence nettement plus forte que par le passé sur la dispersion de cette dernière : l'âge du chef d'exploitation, qui reflète notamment l'installation de jeunes sur des exploitations toujours plus grandes, et la forme juridique. Entre 1988 et 1997, une exploitation sur trois a disparu, et ces disparitions concernent principalement les plus petites. Ces dernières peuvent se répartir en deux catégories disjointes : celles dont la diminution de la taille annonce la disparition future, et, à l'opposé, celles dont la croissance coïncide avec une phase d'installation ou de reprise. Chez les jeunes exploitants, les reprises sont plus fréquentes que les disparitions et elles portent principalement sur des exploitations de taille moyenne. La taille initiale intervient peu dans la croissance des exploitations : la concentration de la production s'effectue plus par l'élévation des seuils de dimension économique qu'elle ne traduit un accaparement de la production par les plus grosses unités. Le très faible mouvement de concentration observé au cours des quinze dernières années est essentiellement lié au développement des formes sociétaires, mieux adaptées aux grandes tailles que le statut d'entrepreneur individuel. Une projection assise sur un processus de Markov conduit à 473 000 exploitations agricoles en 2012. Sensiblement moins rapide qu'entre 1988 et 2000, cette diminution s'accompagnerait d'une légère augmentation de la concentration absolue. [eng] The concentration of agricultural production and growth of agricultural holdings . Between the 1998 and 2000 agricultural censuses, the number of agricultural holdings fell from one million to 664,000. This fall resulted in a slight increase in the relative concentration of agricultural production, with the smallest holdings decreasing in size and the the largest holdings becoming larger. There are two explanatory variables which today have a greater infl uence on holding size than in the past: the age of the manager of the agricultural holding, with younger managers coming to increasingly larger holdings, and the legal form. One holding in three closed between 1988 and 1997, and these were usually the smallest holdings. These holdings can be divided into two distinct categories: those where the decrease in size signalled their future closure and, conversely, those where the growth coincided with the arrival of a new manager or a period of recovery. For agricultural holdings with young managers, recovery was more frequent than closure, particularly for medium-sized holdings. The starting size has little incidence on the growth of holdings: the concentration of production occurs more due to a rise in economic size thresholds than the cornering of the market by the largest holdings. The slight movement towards concentration observed over the last 15 years is essentially linked to the development of corporate farming, which is better suited to larger holdings than the individual farmer. A projection using the Markov process predicts 473,000 agricultural holdings in 2012. This decrease, much slower than between 1988 and 2000, will be accompanied by a slight increase in the absolute concentration of holdings. [ger] Konzentration der Agrarproduktion und Wachstum der Landwirtschaftsbetriebe . Zwischen den Landwirtschaftszählungen von 1988 und 2000 ging die Anzahl der Betriebe von einer Million auf 664 000 zurück. Dies führte zu einer leichten Zunahme der Produktionskonzentration, was seinen Niederschlag in einer Verkleinerung der kleinsten Betriebe und einer Vergrößerung der größten fand. Zwei erklärende Variablen der Größe beeinfl ussen deren Streuung wesentlich stärker als in der Vergangenheit: das Alter des Landwirts, das insbesondere die Niederlassung von Junglandwirten in immer größeren Betrieben widerspiegelt, und die Rechtsform. Zwischen 1988 und 1997 wurde jeder dritte Betrieb geschlossen. Betroffen waren hiervon hauptsächlich die kleinsten, die in zwei unterschiedliche Kategorien eingeteilt werden können: einerseits diejenigen, deren Verkleinerung eine künftige Schließung ankündigt, und andererseits diejenigen, deren Wachstum mit einer Phase der Niederlassung oder Betriebsübernahme zusammenfällt. Bei den Junglandwirten sind die Übernahmen häufi ger als die Schließungen und betreffen hauptsächlich mittelgroße Betriebe. Die ursprüngliche Größe spielt beim Wachstum der Betriebe kaum eine Rolle; denn die Produktionskonzentration erfolgt eher durch eine Zunahme der wirtschaftlichen Betriebsgröße als durch eine Monopolisierung der Produktion durch die größten Betriebe. Die sehr geringe Konzentration in den letzten fünfzehn Jahren ist im Wesentlichen auf die zunehmende Verbreitung von Betrieben in Form von Gesellschaften zurückzuführen, die sich für Großbetriebe besser eignen als der Status des Einzelunternehmers. Eine Projektion nach einem Markov-Prozess ergibt 473 000 Landwirtschaftsbetriebe im Jahre 2012. Diese Abnahme, die deutlich geringer ist als zwischen 1988 und 2000, würde mit einer leichten Zunahme der absoluten Konzentration einhergehen. [spa] Entre los censos agrícolas de 1988 y 2000, el número de explotaciones agrícolas pasó de un millón a 664.000. Esta disminución se tradujo en un ligero crecimiento de la concentración relativa de la producción, que cubre tanto una disminución del tamaño de las explotaciones más pequeñas, como un aumento de las explotaciones agrícolas más grandes. Existen dos variables explicativas del tamaño que ejercen con toda claridad una mayor infl uencia sobre la dispersión que en el pasado: la edad del jefe de explotación, la cual refl eja sobre todo, la instalación de jóvenes en explotaciones agrícolas cada vez más grandes, y la forma jurídica. Entre 1988 y 1997 desapareció una de cada tres explotaciones agrícolas, y estas desapariciones conciernen principalmente las más pequeñas. Las explotaciones agrícolas pequeñas pueden dividirse en dos categorías: aquellas cuya disminución de tamaño anuncia la desaparición futura y, por otro lado, aquellas cuyo crecimiento coincide con una fase de instalación o de reanudación de la actividad. En el grupo de los agricultores jóvenes, las reanudaciones son más frecuentes que la desaparición y están relacionadas principalmente con las explotaciones agrícolas de tamaño medio. El tamaño inicial de la explotación interviene poco en el crecimiento: la concentración de la producción es más bien el resultado del aumento de los umbrales de dimensión económica y no signifi ca, por lo tanto, un acaparamiento de la producción por parte de las unidades agrícolas más grandes. El reducido movimiento de concentración observado en el transcurso de los últimos quince años está ligado fundamentalmente al desarrollo de formas societarias, mejor adaptadas al gran tamaño de las explotaciones que el estatus de empresario individual. Una proyección basada en un proceso de Markov lleva a 473 000 explotaciones agrarias en 2012. En principio, esta disminución, sensiblemente menos rápida que la existente entre 1988 y 2000, iría acompañada de un ligero aumento de la concentración absoluta. Concentración de la producción agrícola y crecimiento de las explotaciones

    Formation et répartition des gains de productivité dans l'agriculture française. Analyse par produit

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    Productivity increases in some French agricultural sectors and their distribution. A lot of studies concern the measurement of the productivity growth of the whole agricultural sector. These analyses are often limited because the evolution of the conditions of production are very different according to the products. This paper aims at analysing the generation and the distribution of productivity increases in some French agricultural sectors (soft wheat, corn , greenhouse vegetables, fruits, cattle, sheep, milk, pig, and poultries ), between 1979 and 1991. First, a simple econometric model is used to build the different products accounts, from the French RICA (FADN). Then, volumes, prices and productivity indexes are calculated for these products and the surplus accounting method is applied to study how the productivity increases are distributed. The results show that the conditions of the generation and distribution of productivity increases are very different according to the sectors. In the cereals sector, the productivity increases are very important : for the wheat, the rate of labour productivity is 6 % per year and the total rate of productivity 3 % per year. This productivity surplus is completely absorbed by the fall in prices, benefitting to customers of the cereal sector. It induces a great contribution in the surplus accounting of the animal sector : for example, the fall of prices of the intermediate consumptions represents, in the milk and pig sectors, half of the whole distributed surplus. In some animal sectors (cattle , for example ). the productivity increases are low but the costs of production fall, following the drop of prices of the intermediate consumptions. One of the interest of the surplus accounting method consists in allowing to study these relations between the different sectors and it may be used to follow the effects of the CAP reform.Cet article analyse la formation et la répartition des gains de productivité pour quelques grands secteurs de l'agriculture française (céréales, horticulture, arboriculture, productions herbivore et granivore), entre 1979 et 1991. Des comptes par produit sont d'abord établis, à partir du RICA. Sont calculés, ensuite, des indices de prix et de productivité pour ces différents secteurs et la méthode des compte de surplus est appliquée. L'étude montre qu'autant dans leur formation des gains de productivité que dans leur répartition, les situations sont très différentes selon les secteurs. Elle montre notamment les relations entre le secteur des céréales et celui des animaux, via le prix des aliments.Butault Jean-Pierre, Delame Nathalie, Rousselle Jean-Marc. Formation et répartition des gains de productivité dans l'agriculture française. Analyse par produit. In: Cahiers d'Economie et sociologie rurales, N°33, 4e trimestre 1994. pp. 55-72

    Evolution des coûts de production et des revenus pour quelques grands produits de l'agriculture française (blé, fruit, porc, lait : RICA 1979-1991)

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    [eng] Costs of production and income in wheat, fruit, pig and milk sector (RICA 1979-1991). . These data are estimated by a model and the evolution of the income of sectors are analysed according to the productivity and the prices of the inputs and the outputs. [fre] A partir d'un modèle, appliqué au RICA (1979-1991), calculant des coûts de production par produits, l'évolution des revenus agricoles est étudiée dans quatre secteurs (blé, fruit, porc, lait), en relation avec celle de la productivité et des prix des inputs et des outputs.

    La pluriactivité : un correctif aux inégalités du revenu agricole

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    [eng] Diversification: Correcting Agricultural Income Inequalities . Diversification by farming families, long considered to be a hindrance to the development of professional farming, now looks to be a way of ensuring the farm's viability. . Agricultural incomes are largely determined by farm size. The external occupation of one or more members of the family can offset the low agricultural income and reduce overall income disparities among farming families. Moreover, labour market imperfections and the preference of some members for work on the farm mean that certain households cannot or do not want to find a job outside the . farm. Consequently, the overall income of occupationally diverse families is higher than that of the other families. . An external job also affects the farm's financial situation by increasing saving and self-financing capacities and making it easier for the farms to take out loans. The capitalisation of diversified farms is therefore more intense. It is mainly in the form of borrowing, with the security guaranteed to the banks by the existence of external income counting for more than its actual level. [ger] Mehrfachtâtigkeit: ein Korrektiv fur ungleiche landwirtschaftliche Einkommen . Die Mehrfachtâtigkeit der Landwirtfamilien, die lange Zeit : als Hindernis fur die Entwicklung einer professionellen. Landwirtschaft betrachtet wurde, stellt heute ein Mittel dar, mit dem die Lebensfâhigkeit der landwirtschaftlichen : Betriebe sichergestellt werden kann. . Fûr die Hôhe des landwirtschaftlichen Einkommens ist: weitgehend die GrôBe des Betriebs entscheidend. Die Ausùbung einer Nebentàtigkeit durch eines oder mehrere Familienmitglieder kann einen Ausgleich fur die geringen landwirtschaftlichen Einkommen darstellen und somit die Disparitâten hinsichtlich des Gesamteinkommens. zwischen den Landwirtfamilien verringern. Aufgrund der Unvollkommenheiten des Arbeitsmarktes oder einer stârkeren Prâferenz mancher Familienmitglieder fur die Arbeit im Betrieb kônnen oder wollen manche Familien - . keiner auBerlandwirtschaftlichen Tâtigkeit nachgehen. Zur Folge hat dies, daB die Familien, die mehrfachen Tâtigkeiten nachgehen, ein hôheres Gesamteinkommen als die anderen Familien haben. . Die Ausùbung einer auBerlandwirtschaftlichen Tâtigkeit hat ferner einen EinfluB auf die finanzielle . Lage der» Betriebe, da die. Spar- undi die Eigenfinanzierungskapazitât gestârkt,- aber auch der^ Zugang der Landwirte zum Kreditmarkt erleichtert wird.' Somit ist die Kapitalbildung.der Betriebemit Mehrfachtâtigkeit intensiver. Sie erfolgt hauptsâchlich durch Kreditaufnahme; wobei die Sicherheit, die.! den: Banken aufgrund; des Vorhandenseins; auBerlandwirtschaftlicher Einkûnfte geboten wird, eine grôBere Rolle als deren tatsâchliche Hôhe spielt. [spa] La pluriactividad : un correctivo a las desigualdades de la renta agrfcola. . Considerada antarïo como un obstâculo al desarrollo de una agriculture profesional, la pluriactividad aparece hoy - dfa como un medio de garantizar la viabilidad de las explotaciones agrfcolas. Las rentas agrfcolas son, en: gran medida; determinadas por el tamano de las; explotaciones. El que uno o varios miembros de una familia tenga una actividad exterior permite a veces, compensar la poquedad de la renta agrfcola y reducir asf las disparidades de la renta global entre familias de , agricultures. Sea por unas imperfecciones del mercadoe laboral, sea por una preferencia por el trabajo en la* explotaciôn ciertos hogares no pueden o no desean accéder a un empleo fuera de la explotaciôn, lo que se traduce por una renta global de las familias pluriactivas superior a la de las otras familias. . El tener una- actividad :exterior;tambiéntiene consecuencias sobre la situaciôn financiera de las explotaciones, ya que aumenta sus capacidades de: ahorro y de autofinanciaciôn asf como favorece su acceso al.mercado crediticio. La capitalizaciôn de las explotaciones pluriactivas es de hecho mâs fuerte y se Ileva a cabo esencialmente mediante préstamos," siendo s decisiva la seguridad que ofrece a los bancos la existencia de ingresos exteriores y no el nivel real de taies : ingresos. [fre] La pluriactivité : un correctif aux inégalités . Longtemps considérée comme, une entrave au, développement d'une agriculture professionnelle, la pluriactivité des familles d'agriculteurs apparaît; aujourd'hui comme un moyen d'assurer la viabilité des exploitations agricoles.. Les revenus agricoles sont, pour une large part, déterminés par la taille des exploitations. L'exercice d'une activité extérieure par un ou plusieurs membres de la famille peut permettre de compenser la faiblesse du- revenu agricole et par là même de réduire les disparités de revenu global entre familles d'agriculteurs. Par ailleurs, du fait d'imperfections du marché du travail ou d'une préférence plus marquée de certains de ses membres du revenu agricole pour le travail sur l'exploitation, certains foyers ne peuvent . ou ne souhaitent pas accéder à un emploi hors de l'exploitation, ce qui se traduit par un revenu global des familles pluriactives supérieur à celui des autres familles. . L'exercice d'une activité extérieure agit également sur la situation financière des exploitations, en accroissant les capacités d'épargne et d'autofinancement, mais également en facilitant l'accès des exploitants au marché du crédit. Ainsi, la capitalisation des exploitations, pluriactives est" plus intense. Elle s'effectue principalement par voie d'emprunt, la sécurité assurée aux banques par l'existence de revenus extérieurs jouant davantage que leur niveau effectif.
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