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    Facteurs de production et qualité sensorielle des fromages

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    Cette revue fait le point sur les connaissances acquises au cours des 10 dernières années sur les relations entre les facteurs de conduite des animaux (génétiques, physiologiques, alimentaires) et la qualité sensorielle des fromages. Chez la vache, avec des fabrications au lait entier, la race peut modifier les caractéristiques de texture des fromages. Cet effet est essentiellement lié aux différences de composition chimique des laits et donc de gras/sec des fromages. Au sein d'une même race, des différences importantes de texture et de goût ont été observées en fonction des variants génétiques de la caséine β (espèce bovine) et surtout αs1 (espèce caprine). Le stade physiologique n'a un effet marqué sur la couleur, la texture et le goût qu'en tout début ou en toute fin de lactation. En revanche, les mammites ont un effet négatif important sur les caractéristiques sensorielles des fromages. L'utilisation d'ensilage de maïs conduit toujours à des fromages plus blancs et parfois à des différences de flaveur. Lorsqu'elle est correctement réalisée, la conservation de l'herbe sous forme d'ensilage comparativement au foin ne modifie pas ou peu les caractéristiques sensorielles des fromages, en dehors de leur couleur, plus jaune avec l'ensilage. Par contre, d'importantes différences de caractéristiques sensorielles sont observées entre des fromages selon que le lait provient de vaches recevant une ration à base d'herbe conservée ou conduites au printemps, au pâturage. Plusieurs essais récents ont mis en évidence un effet de la composition botanique des fourrages ingérés par les vaches laitières sur la texture et la flaveur des fromages. Ces différents effets sont dus à la présence dans le lait de molécules ou de structures issues directement de l'alimentation (carotènes, terpènes) ou produites par l'animal (plasmine, acides gras, structure des micelles de la caséine) en raison de ses caractéristiques génétiques ou physiologiques ou sous l'effet d'une alimentation spécifique

    Facteurs de production et qualité sensorielle des fromages

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    National audienceThis review summarises the last 10 years of knowledge established on the relationships between management of the animals (genetic, physiology, feeding) and sensory quality of cheese. In the production of full fat raw milk cheese, the cow's breed can modify the texture of cheeses because of differences in fat in dry matter content, due to variations in the fat/protein ratio in milk. Within a same breed, large differences in texture and taste were observed between cheeses issued from milk differing by the genetic variant of beta-casein (in dairy cows) or alpha(s1)-casein (in goats). Except in very early or late lactation, the physiological stage had no significant effect on cheese sensory characteristics. In contrast, mastitis has a well known negative impact on cheese sensory properties. Feeding dairy cows or goats with corn silage by comparison with hay or grass silage lead to whiter cheeses and sometimes to differences in flavour. Conserving grass as silage, by comparison with hay, has no important effect on cheese sensory characteristics, except on colour, being more yellow with grass silage. Conversely, major differences in sensory characteristics were observed between cheeses made with milk produced by cows fed winter diets (based on hay and grass silage) or turned to pasture in the spring. Several recent experiments showed a significant effect of grass' botanical composition on cheese texture and flavour. These effects are due to the presence in milk of specific molecules or structures directly induced by feeding (carotenes, terpenes) or produced by the animals (plasmin, fatty acids, casein micellar structures) according to their genetic or physiological characteristics or under the effect of specific diets.Cette revue fait le point sur les connaissances acquises au cours des 10 dernières années sur les relations entre les facteurs de conduite des animaux (génétiques, physiologiques, alimentaires) et la qualité sensorielle des fromages. Chez la vache, avec des fabrications au lait entier, la race peut modifier les caractéristiques de texture des fromages. Cet effet est essentiellement lié aux différences de composition chimique des laits et donc de gras/sec des fromages. Au sein d’une même race, des différences importantes de texture et de goût ont été observées en fonction des variants génétiques de la caséine β (espèce bovine) et surtout αs1 (espèce caprine). Le stade physiologique n’a un effet marqué sur la couleur, la texture et le goût qu’en tout début ou en toute fin de lactation. En revanche, les mammites ont un effet négatif important sur les caractéristiques sensorielles des fromages. L’utilisation d’ensilage de maïs conduit toujours à des fromages plus blancs et parfois à des différences de flaveur. Lorsqu’elle est correctement réalisée, la conservation de l’herbe sous forme d’ensilage comparativement au foin ne modifie pas ou peu les caractéristiques sensorielles des fromages, en dehors de leur couleur, plus jaune avec l’ensilage. Par contre, d’importantes différences de caractéristiques sensorielles sont observées entre des fromages selon que le lait provient de vaches recevant une ration à base d’herbe conservée ou conduites au printemps, au pâturage. Plusieurs essais récents ont mis en évidence un effet de la composition botanique des fourrages ingérés par les vaches laitières sur la texture et la flaveur des fromages. Ces différents effets sont dus à la présence dans le lait de molécules ou de structures issues directement de l’alimentation (carotènes, terpènes) ou produites par l’animal (plasmine, acides gras, structure des micelles de la caséine) en raison de ses caractéristiques génétiques ou physiologiques ou sous l’effet d’une alimentation spécifique

    The relationships among bovine αS-casein phosphorylation isoforms suggest different phosphorylation pathways

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    Casein (CN) phosphorylation is an important posttranslational modification and is one of the key factors responsible for constructing and stabilizing casein micelles. Variation in phosphorylation degree of αS-CN is of great interest because it is suggested to affect milk technological properties. This study aimed to investigate the variation in phosphorylation degree of αS-CN among milk of individual cows and to explore relationships among different phosphorylation isoforms of αS-CN. For this purpose, we analyzed morning milk samples from 529 French Montbéliarde cows using liquid chromatography coupled with electrospray ionization mass spectrometry. We detected 3 new phosphorylation isoforms: αS2-CN-9P, αS2-CN-14P, and αS2-CN-15P in bovine milk, in addition to the known isoforms αS1-CN-8P, αS1-CN-9P, αS2-CN-10P, αS2-CN-11P, αS2-CN-12P, and αS2-CN-13P. The relative concentrations of each αS-CN phosphorylation isoform varied considerably among individual cows. Furthermore, the phenotypic correlations and hierarchical clustering suggest at least 2 regulatory systems for phosphorylation of αS-CN: one responsible for isoforms with lower levels of phosphorylation (αS1-CN-8P, αS2-CN-10P, and αS2-CN-11P), and another responsible for isoforms with higher levels of phosphorylation (αS1-CN-9P, αS2-CN-12P, αS2-CN-13P, and αS2-CN-14P). Identifying all phosphorylation sites of αS2-CN and investigating the genetic background of different αS2-CN phosphorylation isoforms may provide further insight into the phosphorylation mechanism of caseins

    Genetic and nongenetic factors contributing to differences in α<sub>S</sub>-casein phosphorylation isoforms and other major milk proteins

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    Relative concentrations of αS-casein (αS-CN) phosphorylation isoforms vary considerably among milk of individual cows. We aimed to explore to what extent genetic and other factors contribute to the variation in relative concentrations of αS-CN phosphorylation isoforms and the phosphorylation degree of αS-CN defined as the proportion of isoforms with higher degrees of phosphorylation. We also investigated the associations of genetic variants of milk proteins and casein haplotypes with relative concentrations of αS-CN phosphorylation isoforms and with the phosphorylation degree of αS-CN in French Montbéliarde cattle from the cheese production area of Franche-Comté. Detailed milk protein composition was determined by liquid chromatography coupled with electrospray ionization mass spectrometry from 531 test-day morning milk samples. Parity, lactation stage, and genetic variation of cows contributed to the phenotypic variation in relative concentrations of individual αS-CN phosphorylation isoforms and in the phosphorylation degree of αS-CN. As lactation progressed, we observed a significant increase for relative concentrations of αS-CN isoforms with higher degrees of phosphorylation (αS1-CN-9P, αS2-CN-13P, and αS2-CN-14P) as well as for the phosphorylation degree of both αS1-CN and αS2-CN. Furthermore, the β-CN I variant was associated with a greater proportion of isoforms with lower degrees of phosphorylation (αS1-CN-8P, αS2-CN-10P, and αS2-CN-11P); the β-CN B variant was associated with a greater proportion of isoforms with higher degrees of phosphorylation (αS1-CN-9P, αS2-CN-12P to αS2-CN-14P). The heritability estimates were low to moderate for relative concentrations of αS2-CN phosphorylation isoforms (0.07 to 0.32), high for relative concentrations of αS1-CN-8P (0.84) and αS1-CN-9P (0.56), and moderate for phosphorylation degrees of αS1-CN (0.37) and αS2-CN (0.23). Future studies investigating relations between the phosphorylation degree of αS-CN and technological properties of milk will be beneficial for the dairy industry.</p
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