198 research outputs found

    Editors' Introduction

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    Are we not experiencing a crisis of historicity that fundamentally challenges the conditions for writing history and historical experience? The changes underway in the following areas: global history, world history, connected histories, crossed histories, after and with the Subaltern and Post-colonial studies, history of sensibilities, environmental history would be in this perspective the new modalities of a historiographical regime adapted to our modernity and a way to respond to “presentism”..

    Autrement, « PassĂ©s recomposĂ©s. Champs et chantiers de l’histoire » / Bernard LEPETIT (dir.), Les Formes de l’expĂ©rience. Une autre histoire sociale / François BEDARIDA (dir.), L’Histoire et le mĂ©tier d’historien en France 1945-1995 / EspacesTemps, « Le temps rĂ©flĂ©chi. L’histoire au risque des historiens »

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    Doutes, incertitudes, perte d’une rĂ©fĂ©rence commune, anarchie Ă©pistĂ©mologique, dispersion des rĂ©fĂ©rences thĂ©oriques, crise : les caractĂ©risations de la situation contemporaine de la discipline historique en France semblent toutes aller dans le mĂȘme sens. La fin des annĂ©es 1970 aurait inaugurĂ© une mise en crise des modĂšles historiographiques dominants, et en particulier de celui de ce qu’on a longtemps appelĂ© « l’école des Annales ». Quatre ouvrages collectifs rĂ©cents tentent de prendre la mes..

    Paul RicƓur et la question de la singularitĂ© et de l’unicitĂ© de l’évĂ©nement Ă  l’épreuve de la Shoah

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    AccĂ©lĂ©ration de l’histoire : un statut historiographique introuvable ?

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    L’article interroge le statut historiographique de la notion d’accĂ©lĂ©ration de l’histoire et les usages possibles de la notion en histoire. Ce statut s’avĂšre Ă  la fois hybride et incertain, tant par l’ancrage empirique et « épochal » de la notion (en tant que caractĂ©ristique de notre modernitĂ©) que par le parfum de « philosophie de l’histoire » et d’histoire universelle qu’elle continue Ă  dĂ©gager. Avec cette charge de tĂ©lĂ©ologie qu’elle suppose peu ou prou, cette notion peut donc rencontrer les critiques dirigĂ©es contre les conceptions du temps historique linĂ©aire et homogĂšne. Elle reste utilisĂ©e par certains historiens comme Pierre Nora, Alexandre Escudier ou, moins explicitement il est vrai, François Hartog, historiens dont la rĂ©fĂ©rence privilĂ©giĂ©e pour « penser historiquement » la notion et, plus gĂ©nĂ©ralement, l’historicitĂ© contemporaine, est l’Ɠuvre de Reinhart Koselleck. Les enjeux proprement politiques de la notion d’accĂ©lĂ©ration de l’histoire (les stratĂ©gies de dĂ©cĂ©lĂ©ration) posent ultimement la question de la politisation du temps historique.The article examines the historiographical status of the idea of the acceleration of history, and the possible uses that can be made of it within history. This status proves to be both hybrid and uncertain, as much by the ‘epochal’ and empirical anchoring of the idea (as a characteristic of our modernity) as by the aura of ‘philosophy of history’ and of universal history that it continues to have. With this burden of teleology that it more or less presupposes, this idea can thus encounter the critiques directed against conceptions of time which are homogenous and linear. It is still used by some historians, such as Pierre Nora, Alexandre Escudier or, granted, less explicitly, François Hartog. These are historians for whom the main point of reference for ‘thinking historically’ about the idea and, more generally, contemporary historicity, is the work of Reinhart Koselleck. The strictly political issues of the idea of the acceleration of history (strategies of deceleration) ultimately raise the question of the politicization of historical time

    L’histoire du temps prĂ©sent, une histoire (vraiment) comme les autres ?

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    Pour rĂ©pondre Ă  la question « L’histoire du temps prĂ©sent est-elle une histoire comme les autres », l’article rappelle que cette histoire s’est affirmĂ©e et institutionnalisĂ©e en Europe et ailleurs, Ă  partir de la fin des annĂ©es 1970, sous la contrainte de revendications mĂ©morielles concernant des passĂ©s difficiles Ă  assumer par les communautĂ©s nationales, des « passĂ©s qui ne passent pas ». Pour faire reconnaĂźtre la lĂ©gitimitĂ© scientifique de l’histoire du passĂ© rĂ©cent, les historiens qui la pratiquent ont dĂ» argumenter non seulement contre les objections qui leur Ă©taient opposĂ©es mais aussi pour tenter de cerner la singularitĂ© « temporelle » d’une telle histoire, notamment par l’existence de tĂ©moins vivants des pĂ©riodes Ă©tudiĂ©es. L’histoire du temps prĂ©sent a Ă©tĂ© un des vecteurs principaux de la promotion des mĂ©moires comme objet historique Ă  part entiĂšre, mais du mĂȘme coup elle s’est trouvĂ©e en « premiĂšre ligne » dans les dĂ©bats sur les rapports entre histoire et mĂ©moire. Parmi les critiques rĂ©currentes portĂ©es Ă  l’histoire du temps prĂ©sent il y a les rapports ambigus qu’elle entretient avec les demandes sociales, aussi ses partisans ont-ils rĂ©affirmĂ© leur adhĂ©sion prioritaire avec le projet d’objectivitĂ© et de vĂ©ritĂ© commun Ă  tous les historiens. C’est, pour finir, peut-ĂȘtre autour de la notion de contemporanĂ©itĂ© entendue comme une exacerbation de la prĂ©sentification d’un passĂ© proche et vivant, que les historiens du temps prĂ©sent trouvent ce qui fait leur relative singularitĂ© au sein de la discipline. Mots clefs: Temps PrĂ©sent. TĂ©moignage/TĂ©moin. Sources Orales. Ontologie du PrĂ©sent. PrĂ©sentisme

    Sébastien Ledoux, Le Devoir de mémoire. Une formule et son histoire

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    Le livre de SĂ©bastien Ledoux, issu d’une thĂšse de doctorat soutenue en 2014, entend faire l’histoire du terme « devoir de mĂ©moire ». L’expression a connu un tel succĂšs dans l’espace autant savant que public, ses usages sont devenus si variĂ©s et son statut mĂȘme est devenu Ă  un tel point opaque qu’une Ă©tude consacrĂ©e Ă  son histoire apparaĂźt tout Ă  fait pertinente. Elle ressortit Ă  ce que l’auteur nomme lui-mĂȘme une « histoire des mots », un domaine de l’histoire qui a connu de nombreux dĂ©velopp..

    AccĂ©lĂ©ration de l’histoire : un statut historiographique introuvable ?

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    L’article interroge le statut historiographique de la notion d’accĂ©lĂ©ration de l’histoire et les usages possibles de la notion en histoire. Ce statut s’avĂšre Ă  la fois hybride et incertain, tant par l’ancrage empirique et « épochal » de la notion (en tant que caractĂ©ristique de notre modernitĂ©) que par le parfum de « philosophie de l’histoire » et d’histoire universelle qu’elle continue Ă  dĂ©gager. Avec cette charge de tĂ©lĂ©ologie qu’elle suppose peu ou prou, cette notion peut donc rencontrer les critiques dirigĂ©es contre les conceptions du temps historique linĂ©aire et homogĂšne. Elle reste utilisĂ©e par certains historiens comme Pierre Nora, Alexandre Escudier ou, moins explicitement il est vrai, François Hartog, historiens dont la rĂ©fĂ©rence privilĂ©giĂ©e pour « penser historiquement » la notion et, plus gĂ©nĂ©ralement, l’historicitĂ© contemporaine, est l’Ɠuvre de Reinhart Koselleck. Les enjeux proprement politiques de la notion d’accĂ©lĂ©ration de l’histoire (les stratĂ©gies de dĂ©cĂ©lĂ©ration) posent ultimement la question de la politisation du temps historique.The article examines the historiographical status of the idea of the acceleration of history, and the possible uses that can be made of it within history. This status proves to be both hybrid and uncertain, as much by the ‘epochal’ and empirical anchoring of the idea (as a characteristic of our modernity) as by the aura of ‘philosophy of history’ and of universal history that it continues to have. With this burden of teleology that it more or less presupposes, this idea can thus encounter the critiques directed against conceptions of time which are homogenous and linear. It is still used by some historians, such as Pierre Nora, Alexandre Escudier or, granted, less explicitly, François Hartog. These are historians for whom the main point of reference for ‘thinking historically’ about the idea and, more generally, contemporary historicity, is the work of Reinhart Koselleck. The strictly political issues of the idea of the acceleration of history (strategies of deceleration) ultimately raise the question of the politicization of historical time

    Espaces Temps et l'histoire des femmes

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    Contrairement à d'autres revues représentées ici, Espaces Temps ne peut pas revendiquer le fait d'avoir participé jusqu'alors à la diffusion des travaux d'histoire des femmes ni celui d'avoir intégré dans sa réflexion sur les sciences sociales les apports de cette histoire. Pourtant l'identité de la revue, largement indiquée par son sous-titre « Réfléchir les sciences sociales », est marquée, dÚs sa création, par la volonté de ne pas séparer la réflexion épistémologique des recherches empiriq..

    A histĂłria do tempo presente, uma histĂłria (realmente) como as outras?

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    Para responder a questĂŁo “A histĂłria do tempo presente Ă© uma histĂłria como as outras”, o artigo relembra que essa histĂłria se afirmou e se institucionalizou na Europa e alhures a partir do fim dos anos 1970, sob a pressĂŁo de reivindicaçÔes memoriais que diziam respeito aos passados difĂ­ceis de assumir por parte das comunidades nacionais, “passados que nĂŁo passam”. Para fazer reconhecer a legitimidade cientĂ­fica da histĂłria do passado recente, os historiadores que a praticam deveram argumentar nĂŁo somente contra as objeçÔes que lhes eram feitas, mas tambĂ©m para tentar identificar a singularidade “temporal” de uma tal histĂłria, sobretudo pela existĂȘncia de testemunhas vivas dos perĂ­odos estudados. A histĂłria do tempo presente foi um dos vetores principais da promoção das memĂłrias como objeto histĂłria de pleno direito, mas do mesmo modo ela se encontrou em “primeira linha” nos debates sobre as relaçÔes entre histĂłria e memĂłria. Entre as crĂ­ticas recorrentes dirigidas Ă  histĂłria do tempo presente, hĂĄ as relaçÔes ambĂ­guas que ele mantĂ©m com as demandas sociais, de tal modo que os seus partidĂĄrios reafirmaram a sua adesĂŁo prioritĂĄria com o projeto de objetividade e de verdade comum a todos os historiadores. É, para terminar, talvez em torno da noção de contemporaneidade, entendida como uma exacerbação da presentificação de um passado prĂłximo e vivo, que os historiadores do tempo presente encontram o que faz a sua relativa singularidade no cerne da disciplina.Palavras-chave: Tempo presente. Testemunho/Testemunha. Fontes Orais. Ontologia do presente. Presentismo

    L’histoire globale: un regard historiographique à partir du Français (Global History: A Historiographical Perspective Through the French Case)

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    The article offers a historiographical look at the “global history phe-nomenon” in France. The aim is to analyse the rise of world-wide/global approaches as a “historiographical event” that reconfig-ures the contemporary “making of history”. Does the examination of the specificities of this historiographical galaxy of world history make it possible to go beyond the heterogeneity of its different compo-nents? The questions of the object (the world, globalization), the method, the choice of scale, the “global turn”, and European cen-trism are thus addressed.The article offers a historiographical look at the “global history phe-nomenon” in France. The aim is to analyse the rise of world-wide/global approaches as a “historiographical event” that reconfig-ures the contemporary “making of history”. Does the examination of the specificities of this historiographical galaxy of world history make it possible to go beyond the heterogeneity of its different compo-nents? The questions of the object (the world, globalization), the method, the choice of scale, the “global turn”, and European cen-trism are thus addressed
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