107 research outputs found

    The prospects of Chinese firms in an opening economy: Breaking away from the “flying geese” patternor turning into another case of East Asian ersatz capitalism?

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    This article aims at analysing the insertion of the Chinese firms into the East Asian development process known as the “flying geese” pattern. Its main objective is to assess the capacity of the Chinese industrial champions to transform themselves into global competitive multinational enterprises and, therefore, the capacity of the Chinese economy to catch up with the most advanced East Asian economies like Japan or South Korea. It shows that Japanese and Korean firms are still the uncontested technological leaders of Asia and that the largest Chinese firms are far less capital intensive and profitable than their Japanese and South Korean competitors. Finally, this article looks into the global changes that have made extremely difficult for the Chinese industrial champions to follow the successful development path of their Japanese and South Korean competitors.Cet article vise Ă  analyser l’insertion des firmes chinoises dans le processus de dĂ©veloppement est-asiatique, connu sous le nom de “schĂ©ma de dĂ©veloppement en vol d’oies sauvages”. Son objectif principal est d’évaluer la capacitĂ© des leaders de l’industrie chinoise Ă  devenir des entreprises multinationales compĂ©titives et, partant, la capacitĂ© de l’économie chinoise Ă  rattraper les Ă©conomies est-asiatiques les plus avancĂ©es comme celles du Japon et de la CorĂ©e du Sud. L’article dĂ©montre que les firmes japonaises et sud-corĂ©ennes sont toujours les maĂźtres incontestĂ©s de l’Asie en matiĂšre de technologie, et que les plus grandes sociĂ©tĂ©s chinoises sont beaucoup moins “capital intensive” et gĂ©nĂ©ratrices de profits que leurs concurrentes japonaises et sud-corĂ©ennes. Enfin, nous examinerons les changements globaux qui se sont traduits, pour les leaders de l’industrie chinoise, par des difficultĂ©s Ă©normes pour arriver Ă  suivre les voies d’un dĂ©veloppement qui a si bien rĂ©ussi au Japon et Ă  la CorĂ©e du Sud

    Cent scientifiques rĂ©pliquent Ă  SEA (Suppression des ExpĂ©riences sur l’Animal vivant) et dĂ©noncent sa dĂ©sinformation

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    La lutte contre la maltraitance animale est sans conteste une cause moralement juste. Mais elle ne justifie en rien la dĂ©sinformation Ă  laquelle certaines associations qui s’en rĂ©clament ont recours pour remettre en question l’usage de l’expĂ©rimentation animale en recherche

    ECMO for COVID-19 patients in Europe and Israel

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    Since March 15th, 2020, 177 centres from Europe and Israel have joined the study, routinely reporting on the ECMO support they provide to COVID-19 patients. The mean annual number of cases treated with ECMO in the participating centres before the pandemic (2019) was 55. The number of COVID-19 patients has increased rapidly each week reaching 1531 treated patients as of September 14th. The greatest number of cases has been reported from France (n = 385), UK (n = 193), Germany (n = 176), Spain (n = 166), and Italy (n = 136) .The mean age of treated patients was 52.6 years (range 16–80), 79% were male. The ECMO configuration used was VV in 91% of cases, VA in 5% and other in 4%. The mean PaO2 before ECMO implantation was 65 mmHg. The mean duration of ECMO support thus far has been 18 days and the mean ICU length of stay of these patients was 33 days. As of the 14th September, overall 841 patients have been weaned from ECMO support, 601 died during ECMO support, 71 died after withdrawal of ECMO, 79 are still receiving ECMO support and for 10 patients status n.a. . Our preliminary data suggest that patients placed on ECMO with severe refractory respiratory or cardiac failure secondary to COVID-19 have a reasonable (55%) chance of survival. Further extensive data analysis is expected to provide invaluable information on the demographics, severity of illness, indications and different ECMO management strategies in these patients

    L’Union Eurasienne,un projet d’intĂ©gration rĂ©gionale comme contrepoids Ă  la Chine et l’UE ? Un projet gĂ©opolitique sans dynamique Ă©conomique.

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    Cet article se propose d’analyser les perspectives Ă©conomiques de l’Union Ă©conomique Eurasiatique (UEE) et sa capacitĂ© d’intĂ©grer Ă©conomiquement le voisinage de la Russie en Asie centrale et en Europe orientale. La Russie dispose-t-elle d’atouts Ă©conomiques suffisants pour contrer l’influence Ă©conomique croissante de la Chine, de l’Union EuropĂ©enne et d’autres puissances rĂ©gionales en attirant son voisinage dans ce processus d’intĂ©gration qui gĂ©nĂ©rerait suffisamment d’interdĂ©pendance Ă©conomique entre ses membres ? L’ UEE possĂšde-telle une dynamique d’intĂ©gration rĂ©gionale viable capable de dĂ©passer les rĂ©sistances nationales traditionnelles des Etats membres qui la compose ? Cet article met en Ă©vidence les graves faiblesses structurelles de l’UEE qui limitent ses capacitĂ©s d’ĂȘtre un vĂ©hicule crĂ©dible pour l’intĂ©gration Ă©conomique rĂ©gionale du voisinage russe et pour constituer un rĂ©el contrepoids gĂ©opolitique aux puissances occidentales et Ă  la Chine

    L’AmĂ©rique Latine et les Grandes Puissances

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    Les relations internationales de l’AmĂ©rique latine avec les grandes puissances ont Ă©tĂ© trĂšs largement dĂ©terminĂ©es par son rĂŽle dans la division internationale du travail, Ă  savoir celui de fournisseur de produits agricoles et de matiĂšres premiĂšres. Cette fonction lui fut assignĂ©e par les puissances monarchiques absolutistes de l’Espagne et du Portugal lors de la colonisation au 16Ăšme siĂšcle. Ce rĂŽle Ă©conomique, auquel l’AmĂ©rique latine fut cantonnĂ©e, a freinĂ© considĂ©rablement son dĂ©veloppement technologique et donc son autonomie face aux grandes puissances plus avancĂ©es Ă©conomiquement. Bien que la rĂ©gion soit assez hĂ©tĂ©rogĂšne sur le plan du dĂ©veloppement Ă©conomique et des capacitĂ©s militaires, les pays d’AmĂ©rique latine, mĂȘmes les plus avancĂ©s, ne connurent que de trĂšs brĂšves pĂ©riodes de relative autonomie face aux grandes puissances industrialisĂ©es, tant sur le plan politique que sur le plan Ă©conomique. Les thĂ©ories de la dĂ©pendance qui ont Ă©mergĂ© de ce contexte en AmĂ©rique latine portĂ©es par des Ă©conomistes comme Hans Singer, RaĂșl Prebisch, Celso Furtado, AndrĂ© Gunder Frank ou encore par le futur prĂ©sident brĂ©silien Fernando Henrique Cardoso et le sociologue chilien Enzo Faletto ont certes des limites, notamment du fait de la non-prise en compte de certains facteurs qui expliquent le rattrapage industriel de l’Asie orientale. Cependant, elles ont bien identifiĂ© la situation de blocage de dĂ©veloppement et le manque d’autonomie de cette rĂ©gion depuis plusieurs siĂšcles. Certains ont pu croire Ă  un changement important au cours des annĂ©es 2000, qui ont Ă©tĂ© marquĂ©es par une volontĂ© politique de nombreux pays de s’émanciper davantage Ă©conomiquement et politiquement des États-Unis et de l’Europe. Le BrĂ©sil et le Venezuela eurent ainsi des vellĂ©itĂ©s de se hisser Ă  un rĂŽle de puissance internationale capable de contester une gouvernance globale fondĂ©e en grande partie sur le consensus nĂ©olibĂ©ral de Washington et sur une hĂ©gĂ©monie gĂ©opolitique des États-Unis. Force est de constater que la crise de 2008 et la chute des prix des matiĂšres premiĂšres qui en rĂ©sulta ont replongĂ© la rĂ©gion dans des difficultĂ©s Ă©conomiques considĂ©rables, affaiblissant leur position rĂ©gionale et internationale comme leur autonomie financiĂšre et technologique (Muller 2017, Mares et Trinkunas 2016). La rhĂ©torique d’un prĂ©sident Lula, qui mettait en avant les BRICS (BrĂ©sil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), la coopĂ©ration sud-sud et le rejet du consensus de Washington, a Ă©tĂ© remplacĂ©e par celle de Bolsonaro, qui s’aligne beaucoup plus sur l’administration Trump et dont le ministre de l’Économie Paul Guedes se rĂ©clame de la pensĂ©e des New Classicals de l’école de Chicago en faveur du libre-Ă©change ricardien et du retrait du rĂŽle de l’État dans l’économie (Defraigne, Villalobos 2020). Le fait que le seul fleuron global de haute 2 technologie brĂ©silienne, Embraer, a failli passer en 2019 sous le contrĂŽle de son concurrent amĂ©ricain Boeing, est plus qu’un symbole et indique les limites du BrĂ©sil comme puissance technologique et industrielle. La chute des cours pĂ©troliers a mis fin aux ambitions rĂ©gionales du courant nationaliste chaviste. Depuis 2014, le Venezuela est confrontĂ© Ă  une grave crise Ă©conomique liĂ©e Ă  la dette (hyperinflation, etc.), ayant elle-mĂȘme entraĂźnĂ© une crise sociale et humanitaire (sous-alimentation, mortalitĂ© infantile, etc.) ainsi qu’une crise politique (instabilitĂ© politico-institutionnelle) et meurtriĂšre (violations des droits de l’homme). La crise que connait la plupart des pays d’AmĂ©rique latine depuis le milieu des annĂ©es 2010 et qui s’est fortement aggravĂ©e depuis l’irruption de la pandĂ©mie du COVID-19, fait partie d’un phĂ©nomĂšne rĂ©current de path dependency liĂ© au rĂŽle de cette rĂ©gion dans la division internationale du travail. Ce rĂŽle maintient l’AmĂ©rique latine dans une position pĂ©riphĂ©rique. Ce chapitre se propose d’analyser les origines et les Ă©volutions de cette dĂ©pendance, ainsi que le processus dialectique entre cette dĂ©pendance et l’influence que les grandes puissances ont exercĂ© sur l’AmĂ©rique latine. Cette analyse des transformations des rapports de forces sur la scĂšne latino-amĂ©ricaine en mettant l’accent sur leur dimension Ă©conomique s’inscrit dans une approche d’économie politique internationale (EPI)

    China’s Industrial Policy

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    China's current industrial policy has been pursuing long term objectives and can be traced back to the late 1970s. The new CCP leadership under General Secretary Xi Jinping has not altered in any fundamental way these objectives. These are part of a long-term policy defined in the framework of the 11th and 12th Five-Year Plans and other long-term programmes for scientific and technological development. Foreign investors have recently expressed concern due to negative media campaigns and government crackdowns on foreign multinational enterprises (MNEs) operating in China: the prosecution for bribery of GSK executives, fines imposed on Danone and five other MNEs under China's anti-monopoly regulations1 and shaming campaigns against GSK, VW, Samsung or Apple. At the same time, blatant privileged access to key PRC public procurements is granted to Chinese national champions, notably in the development of hundreds of thousands of 4G base stations.2 Moreover, Xi Jinping is explicitly rehabilitating Mao’s legacy and CCP propaganda is encouraging virtuous and altruist behaviour, putting forward ideological icons from the 1960s.3 There has been a lot of speculation over whether this represents a change in policy on the part of the Chinese leadership that will restrict the room for manoeuvre of foreign investors in order to give more space for the development of Chinese national champions (as countries like Japan or South Korea once did) or simply a temporary leftist turn to strengthen Xi Jinping's hold on the CCP before he can actually proceed with an agenda of further liberalisation of the economy, as previously forecast by some analysts

    De l’abandon progressif de la stratĂ©gie des champions nationaux Ă  la vague de fusions de 1986-2001 : l’origine du changement de stratĂ©gie des entreprises europĂ©ennes vis-Ă -vis de la construction europĂ©enne dans les annĂ©es 1980

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    Introduction L’objet de cette contribution est d’expliquer le rĂŽle dĂ©terminant jouĂ© au cours des annĂ©es 1970-1990 par les transformations d’organisation des processus de production des entreprises multinationales dans leur changement de stratĂ©gies vis-Ă -vis de l’intĂ©gration europĂ©enne. Ces transformations technologiques sont en effet Ă  la base d’un soutien plus marquĂ© de la part des entreprises multinationales europĂ©ennes au processus d’intĂ©gration europĂ©en institutionnel au cours des annĂ©es ..

    La reconfiguration industrielle globale et la crise mondiale

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    The historical links between China, Europe and the Developing World

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    In order to assess the recent evolution of the respective influences of China and Europe in the various regions considered by this book, it is necessary to understand their respective histories of expansion in the world and the types of economic, political and cultural links they have developed in this process. The exceptional growth of the Chinese economy over the last three decades has clearly made China an indispensable world player and one that now has an impact in all the regions of the world. However this impact varies and it affects the relations of these regions with Europe in very different ways. Long-term historical trends also explain why the means used today by China to develop its relations with regions around the world are different from those used by Europe. This chapter provides a comparative long-term view of the relations between the different regions of the developing world and, respectively, Europe and China

    China’s industrial policy: the visible hand of the party-state to catch up by any means necessary

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    This chapter assesses China’s industrial policy and some of its global implications. It will explore how the interventions of the Chinese state contributed to the transformation of a number of national champions into global giant firms that can even outperform EU firms in certain industries and services, examining how this has led to increasing tensions with the EU and the other most developed economies
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