12 research outputs found

    10 ans : numéro anniversaire

    No full text
    Depuis une quarantaine d'annĂ©es, la communautĂ© internationale s'est emparĂ©e de la question de l'urbanisation galopante du monde, tout en restant impuissante Ă  endiguer la croissance massive du nombre de personnes vivant dans des quartiers prĂ©caires et sous-Ă©quipĂ©s. Cet article analyse les processus menant Ă  la confĂ©rence internationale Habitat III Ă  Quito en 2016. Il prĂ©sente la mise Ă  l'agenda international de l'habitat prĂ©caire par l'ONU et les continuitĂ©s et ruptures avec les confĂ©rences Habitat I (1976) et Habitat II (1996). Ce texte montre la diversitĂ© grandissante des acteurs et des idĂ©es mobilisĂ©es, l'internationalisation des gouvernements locaux, des professionnels de l'urbain et des mouvements sociaux, et les luttes d'influence pour la production des recommandations internationales de l'ONU, dans un contexte de dĂ©sengagement des États du financement direct du logement et de l'avĂšnement de la ville financiarisĂ©e. Ce faisant, les auteures analysent la complexitĂ© de la production d'un discours officiel nĂ©gociĂ©, compromis politique au final rĂ©ducteur, composite et contradictoire. À mesure que les espaces mĂ©tropolitains concentrent les convoitises, des institutions internationales et des gouvernements nationaux et locaux, dorĂ©navant poussĂ©s par des rĂ©seaux professionnels et des mouvements sociaux globalisĂ©s, tentent de contrecarrer ce vent libĂ©ral en promouvant le "droit Ă  la ville" ou, Ă  dĂ©faut, l'inclusion sociale. Au-delĂ  de leur opĂ©rationnalitĂ© problĂ©matique, ces confĂ©rences sont aussi des incubateurs de concepts et d'innovations sociales Ă  l'Ă©chelle globale

    MĂ©tropoles en mouvement : une comparaison internationale

    No full text

    La rénovation urbaine entre enjeux citadins et engagements citoyens

    No full text
    National audienceCe rapport de recherche rend compte d'une analyse des conditions auxquelles les échelons décisionnels incluant les citadins parviennent à trouver un terrain d'accord, et les éléments susceptibles de contribuer à une fabrication coopérative de la ville à venir, notamment dans les grands ensembles fragilisés concernés par le Programme national de rénovation urbaine. Dans une premiÚre partie, les auteurs questionnent les liens entre rénovation, démolition et citoyenneté urbaine. Le seconde partie rend compte de plusieurs études de cas : la copropriété dégradée du Petit Bard à Montpellier (sentiment d'injustice, lutte pour la citoyenneté et reconnaissance du quartier), trois programmes de rénovation urbaine à Perpignan (territoires quotidiens et petite fabrique citoyenne), la Cité Joliot Curie et le Val d'Argent à Argenteuil (affirmations citoyennes atténuant l'ordre de la rénovation urbaine), Les Mureaux (une double façon d'interroger la citoyenneté), Balzac à Vitry sur Seine (une forme de démocratie de proximité achevée ?), Le Clos Langlois/Commune de Paris à Vitry sur Seine (une citoyenneté en creux de la rénovation urbaine), Nanterre (du trouble habitant à la démocratie à l'oeuvre). AprÚs une synthÚse des observations et analyses, des éléments de comparaison internationale sont proposés (Italie et Grande-Bretagne)

    Pour la recherche urbaine

    No full text
    Ce chapitre s'intéresse à la rencontre entre la fabrique de la ville par ses habitants, leurs pratiques ordinaires, et la conception et gestion de la ville par les urbanistes et les pouvoirs publics. Cette rencontre engendre des tensions, et le déploiement d'un éventail d'actions habitantes et de mobilisations citadines visant, au sens le plus large, une amélioration des conditions de vie dans la ville, un changement des modes d'habiter, ou encore la défense de privilÚges. Ces actions et mobilisations, des plus ordinaires aux plus spectaculaires, se déploient dans des contextes variés, mais notamment dans des situations de contraintes accrues, liées à la pression démographique et fonciÚre, aux vulnérabilités des espaces urbains, ou aux tensions sur le marché du logement et à l'accÚs aux services, ou face à d'autres défis économiques, environnementaux ou politiques

    Ville et rĂ©volution en Égypte

    No full text
    Trois ans se sont Ă©coulĂ©s depuis la rĂ©volution du 25 janvier, autant de temps pour observer le jeu des acteurs urbains pris dans la transition politique en Égypte. Comment pouvoirs publics, urbanistes et citadins s’inscrivent-ils dans la mĂ©canique de changement enclenchĂ©e en 2011 ? Quels repositionnements peut-on observer sur la scĂšne politique et professionnelle ? Quelles Ă©volutions des modes d’action ? Mobilisations, contestation des politiques urbaines et rĂ©invention des pratiques urbanistiques : avec l’ambition de reconsidĂ©rer les dynamiques urbaines Ă  l’aune des changements politiques et sociaux qui secouent l’Égypte depuis 2011, ce dossier fait Ă©tat de la mutation de l’action et de l’imaginaire urbanistique alors que le pays vit un moment critique de son histoire contemporaine. The three years that have gone by since the January 25 revolution have offered us the opportunity to observe urban actors amid the political transition in Egypt. How do public authorities, urban planners, and citizens take part in the dynamic of change that was sparked in 2011? What shifts on the political and professional scene can be noticed? What evolutions in the modes of action? Mobilizations, contestation of urban policies, the reinvention of urban practices: this issue investigates urban dynamics in light of the deep political and social changes that have been shaking Egypt since 2011. It scrutinizes the mutation happening in the urban actions and imagination while the country experiences a critical moment of its modern history

    Les sciences humaines et sociales face à la premiÚre vague de la pandémie de Covid-19 -Enjeux et formes de la recherche

    No full text
    Research in the humanities and social sciences (HSS), which is regularly asked the question of its "usefulness", has been massively mobilized in the first part of the year 2020, both by the media and institutions. It has shown itself to be highly responsive, adapting its schedules and objectives, and modifying its intervention formats (webinars, distance learning courses). It was much present, despite the inequalities generated by the lockdown, particularly in terms of gender. The aim of this work is to offer the reader an analysis mobilizing the work of the SHS as a whole. Without claiming to be exhaustive, it weaves the threads, through the questions it addresses, from one discipline to another, composing a whole in which the social sciences and humanities resonate with one another, deploy their complementarity, and create a common analysis. Its objective is to emphasize the existence of a scientific capital of the HSS as such, to address the various questions raised by the Covid-19 pandemic. Current HSS research on the pandemic, its political management, and its stakes, is not developed ex nihilo. While taking the measure of the specificity of the present times, it is based on a set of theoretical frameworks, methods and analyses elaborated in other contexts, remobilized, updated and enriched in the light of the issues associated with the Covid 19 pandemic. Moreover, this work aims at taking into account from the outset the global dimension of the pandemic, and not just the French situation. Thus, several national and even continental contexts are explored on one point or another and the global dimension of the pandemic is taken into account as such. Finally, this document also looks at the very way in which the humanities and social sciences were mobilized in France in the context of the Covid 19 pandemic, at the collaborative forms and multidisciplinary practices particularly adopted in the face of this pandemic. It is structured in five parts: the first deals with the way in which the HSS make the crisis a question and an object of knowledge (A - From the framing of the crisis in the public space to the crisis as an object of knowledge - the example of France). The second addresses a salient point of the analyses developed over the last few months, which consider the pandemic as a revealer, or even an amplifier of pre-existing issues (B). Then, the third part looks at the societies and governments confronted with the pandemic (C), in other words, the forms of crisis management by the political power, the mobilization of science and the exercise of power, as well as the measures taken and the attitudes of the populations with regard to these measures. The fourth part presents the way in which the time of the pandemic has been characterized by questions about the future, questions which in turn give rise to orientations for HSS research (D. Reinventing ourselves in times of pandemic). Finally, the fifth and last part invites the reader to discover how the HHS involved itself in times of pandemic, how they collaborated together and undertook to document the health crisis in the heat of the moment, while accepting to consider new questions, and adopt new methods under the effect of this crisis (E. When the crisis invites collaboration and reflection on the "transfer" of knowledge).La recherche en sciences humaines et sociales (SHS), Ă  qui l’on pose rĂ©guliĂšrement la question de son « utilitĂ© », a Ă©tĂ© massivement mobilisĂ©e dans la premiĂšre partie de l’annĂ©e 2020, tant par les mĂ©dias et les institutions. Elle s’est montrĂ©e d’une grande rĂ©activitĂ©, en adaptant ses calendriers et ses objectifs, en modifiant ses formats d’interventions (wĂ©binaires, cours en distanciel). Chercheuses et chercheurs, enseignant(e)s-chercheurs ont Ă©tĂ© prĂ©sents, et ce malgrĂ© des inĂ©galitĂ©s gĂ©nĂ©rĂ©es par le confinement dans le travail de recherche, notamment en termes de genre. Le prĂ©sent travail a pour ambition de proposer Ă  son lecteur une analyse mobilisant les travaux des SHS dans leur ensemble. Sans prĂ©tendre Ă  l’exhaustivitĂ©, il tisse les fils, Ă  travers les questions qu’il aborde, d’une discipline Ă  une autre, composant un ensemble dans lequel les SHS entrent en rĂ©sonance les unes avec les autres, dĂ©ploient leur complĂ©mentaritĂ©, et crĂ©ent une analyse commune, qu’elles relĂšvent plutĂŽt des sciences sociales ou des humanitĂ©s. Il a pour objectif de rendre manifeste un capital scientifique des SHS en tant que telles, pour aborder les diffĂ©rents questionnements que suscite la pandĂ©mie de Covid-19. La recherche actuelle en SHS sur la pandĂ©mie, sa gestion politique, et ses enjeux, ne s’élabore pas ex nihilo. Tout en prenant la mesure de la spĂ©cificitĂ© des temps prĂ©sents, elle s’appuie sur un ensemble de cadres thĂ©oriques, de mĂ©thodes, d’analyses Ă©laborĂ©s dans d’autres contextes, remobilisĂ©s, rĂ©actualisĂ©s, enrichis Ă  la lumiĂšre des problĂ©matiques associĂ©es Ă  la pandĂ©mie de Covid 19. Par ailleurs, le parti-pris de ce travail a Ă©tĂ© de tenir compte d’emblĂ©e de la dimension mondiale de la pandĂ©mie, et de ne pas s’en tenir Ă  la situation française. Ainsi, plusieurs contextes nationaux, voire continentaux sont explorĂ©s sur tel ou tel point et la dimension mondiale de la pandĂ©mie y est prise en compte en tant que telle. Enfin, ce document s’intĂ©resse aussi Ă  la maniĂšre mĂȘme dont les sciences humaines et sociales se sont mobilisĂ©es, en France, dans le contexte de la pandĂ©mie de Covid 19, aux formes collaboratives, aux pratiques pluridisciplinaires particuliĂšrement adoptĂ©es face Ă  cette pandĂ©mie. Il se structure en cinq parties : la premiĂšre porte sur la maniĂšre dont les SHS font de la crise une question et un objet de connaissance (A – Du cadrage de la crise dans l’espace public Ă  la crise comme objet de connaissance - l’exemple de la France). La seconde aborde un point saillant des analyses Ă©laborĂ©es au cours des derniers mois, qui envisagent la pandĂ©mie comme un rĂ©vĂ©lateur, voire un amplificateur d’enjeux prĂ©-existants (B). Puis, la troisiĂšme partie s’intĂ©resse aux sociĂ©tĂ©s et aux gouvernements confrontĂ©s Ă  la pandĂ©mie (C), autrement dit aux formes de la gestion de la crise par le pouvoir politique, Ă  la mobilisation des sciences et Ă  l’exercice du pouvoir, ainsi qu’aux mesures prises et aux attitudes des populations au regard de ces mesures. La quatriĂšme partie prĂ©sente la façon dont le temps de la pandĂ©mie a Ă©tĂ© traversĂ© de questionnements pour le futur, questionnements qui Ă  leur tour impriment des orientations pour la recherche en SHS (D. Se rĂ©inventer en temps de pandĂ©mie). Enfin, la cinquiĂšme et derniĂšre partie invite le lecteur Ă  dĂ©couvrir comment les SHS se sont mobilisĂ©es en temps de pandĂ©mie, comment elles ont collaborĂ© et entrepris de documenter Ă  chaud la crise sanitaire tout en acceptant de voir se renouveler questions, objets, mĂ©thodes sous l’effet de cette crise (E. Quand la crise invite aux collaborations et Ă  une rĂ©flexion sur le « transfert » des connaissances)
    corecore