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    Au cœur du « gouvernement des esclaves » la domestique aux Antilles françaises (XVIIe-XVIIIe siècles)

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    The royal regulation of 1685, more known under the name of the Black Code, is in keeping with the policy of taking in hand the colonial destiny by the metropolis and its representatives who mark 1980's of Louis XIV reign. Hovever it does not break new ground and registers the previous local order, of domestic formation which left to the master the sanction of work and the discipline only forbidding the owner the mutilation and death which corne under judicial order. Neverthelers, even this reserved field will by 18th century be the subject of the blocage on behalf of the prominent citirens, sheltering behind the idea of domestic sovereignty, who understood that the legal proceedings for crimes of ill treatment, infront of the judicial power, become rare and at their discretion and that in any ease they slips out of the knowledge of the workeshops. The epidemic of poisoning in the 1770' s, will bring about the erasement of the judicial power ; the right of inspection ordered by the law loosers and it is justified by the circonstances the severity deeds exaggerated by the owners. In France on the other hand, is developing beside of simplistic anticlaverism a critical analysis of the advocate of negro slavery System which cornes, not out of the slavery abolition but out of the arrangement of the gouvernment of the slaves by putting aside the normative technique towards the crual masters to replace it by the interest and the persuasion. An edict of 1784 will interpose between the public ministry and the masters a commission of owners and a domestic court. In vain. More and more is getting spread the idea that any law which would restrain the master' s authority about his slaves would be desctructive of the very essence os slavery. The revolutionary crisis will prove ex-absurd of the nocivity of the conception of the domestic sovereignty rand the metropolitan power, in 1816 will attempt to restore to life ihe model of 1784 before organizing a judicial patronage of slaves.L'ordonnance royale de 1685, plus connue sous le nom de Code noir, s'inscrit dans la politique de prise en main du destin colonial par la métropole et ses représentants qui marque les années 1680 du règne de Louis XIV. Cependant elle n'innove pas et enregistre l'ordre juridique antérieur, de formation locale qui abandonnait au maître les sanctions du travail et de la discipline, interdisant seulement au propriétaire la mutilation et la mort qui relevaient de l'ordre judiciaire.Cependant, même ce domaine réservé fera dans le courant du XVIIIe siècle l'objet de blocage de la part des notables, s'abritant derrière l'idée de souveraineté domestique, qui entendaient bien que les poursuites pour crimes ou sévices, devant le pouvoir judiciaire, soient rarissimes et à leur discrétion et que toutes façons elles échappent à la connaissance des ateliers. L'épidémie d'empoisonnement des années 1770, entrainera l'effacement du pouvoir judiciaire ; le droit d'inspection ordonné par la loi se relâche et l'on justifie par les circonstances, les actes de sévérité outrée des propriétaires. En France d'autre part, se développe à côté d'un anti-esclavagisme primaire une analyse critique du système esclavagiste qui débouche, non sur l'abolition de l'esclavage mais sur l'aménagement du gouvernement des esclaves en écartant la technique normative à l'égard des maîtres cruels pour la remplacer par l'intégration et la persuasion. Un édit de 1784 interposera entre le ministère public et les maîtres une commission de propriétaires et un tribunal domestique. En vain. De plus en plus se répand l'idée que toute loi qui restreindrait l'autorité du maître sur ses esclaves serait destructive de l'essence même de l'esclavage. La crise révolutionnaire fera la preuve ex absurdo de la nocivité de la conception de souveraineté domestique et le pouvoir métropolitain, en 1816 tentera de ressusciter le modèle de 1784 avant d'organiser un patronage judiciaire des esclaves.Debbasch Yvan. Au cœur du « gouvernement des esclaves » la domestique aux Antilles françaises (XVIIe-XVIIIe siècles). In: Revue française d'histoire d'outre-mer, tome 72, n°266, 1er trimestre 1985. pp. 31-53

    Opinion et droit : Le crime d'empoisonnement aux Iles pendant la période esclavagiste

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    Debbasch Yvan. Opinion et droit : Le crime d'empoisonnement aux Iles pendant la période esclavagiste. In: Revue française d'histoire d'outre-mer, tome 50, n°179, deuxième trimestre 1963. pp. 137-188

    Antoine Gisler, C.S.S.P. : L'esclavage aux Antilles françaises (XVIIe- XIXe siècle). Contribution au problème de l'esclavage

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    Debbasch Yvan. Antoine Gisler, C.S.S.P. : L'esclavage aux Antilles françaises (XVIIe- XIXe siècle). Contribution au problème de l'esclavage. In: Revue française d'histoire d'outre-mer, tome 56, n°204, 3e trimestre 1969. pp. 320-322

    Poésie et traite, l'opinion française sur le commerce négrier au début du XIXe siècle

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    Debbasch Yvan. Poésie et traite, l'opinion française sur le commerce négrier au début du XIXe siècle. In: Revue française d'histoire d'outre-mer, tome 48, n°172-173, troisième et quatrième trimestres 1961. pp. 311-352

    Antoine Gisler, C.S.S.P. : L'esclavage aux Antilles françaises (XVIIe- XIXe siècle). Contribution au problème de l'esclavage

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    Debbasch Yvan. Antoine Gisler, C.S.S.P. : L'esclavage aux Antilles françaises (XVIIe- XIXe siècle). Contribution au problème de l'esclavage. In: Revue française d'histoire d'outre-mer, tome 56, n°204, 3e trimestre 1969. pp. 320-322

    O oficial e o oficioso: objeto e regulação de conflitos nas Antilhas Francesas (1848-1850)

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    A abolição da escravidão pela Governo Provisório da Segunda República francesa, em abril de 1848, redefiniu o espaço público nas colônias pela instauração de uma igualdade dos estatutos civil, político e "racial" entre os cidadãos da República. Este artigo examina as implicações desta decisão no contexto das Antilhas Francesas, em particular no que respeita à atribuição e registro de patrônimos pelos antigos escravos, e nas imbricações entre as novas relações jurídicas de trabalho e as velhas relações de dependência social. Discutem-se em seguida a formação e trajetória dos Júris Cantonais, instituição criada para administrar o novo regime civil e trabalhista nas colônias, bem como as ações civis e penais levadas a cabo pelos agentes neste novo contexto jurídico, ações nas quais se manifestam as aspirações contraditórias dos antigos escravos e de seus antigos senhores.<br>The abolition of slavery by the Provisional Government of the Second French Republic in April 1848 redefined public space in the colonies by establishing a statutory civil, political and 'racial' equality among the citizens of the Republic. This article examines the implications of this decision in the context of the French Antilles, particularly in relation to the attribution and registration of property by past slaves and the interplay between the new juridical relations of work and the old relations of social dependency. The article goes on to discuss the formation and history of the Cantonal Juries, an institution created to administrate the new civil and labour regime in the colonies, as well as the civil and criminal legal actions taken by agents in this new juridical context &shy; actions in which the conflicting aspirations of the past slaves and their old masters become clearly evident
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