The work coordinators do. An organisational reflection on the coordination function as enactive of change in complex policy fields.

In this paper, we reflect on the work of coordinators in the fields of mental healthcare and internment. We examine the contribution of this new type of workers to the implementing of policy plans targeting complex social problems, such as the issue of mental health care fragmentation. We outline a theoretical and methodological framework appropriate to the study of coordination in action, before describing the coordinators’ working environment, concrete coordination practices and the occasions in which they are visible. Based on this empirical description, we argue that the coordinator work begin more with ignorance than with knowledge and that coordinators do not know precisely who they are, as coordinators, both individually and collectively. Neither do they know exactly what to do. The coordinators’ world is nevertheless full of knowledge: there are plenty of experts claiming diverging interpretations of the complex problems addressed by the coordinators. Therefore, we ask how the coordinators deal with their ignorance in such an ambiguous world, that is, a world characterised by both an abundance of knowledge and a scarcity of resources. We show that postulating the coordinators ignorance helps to see what is the core of their function and how they perform their work, that is, by attending and scheduling meetings where previously separated and incommensurable events are linked together

Sleeping

info:eu-repo/semantics/publishe

Penser autrement les ruines : du Tiers paysage rural à la réinvention des communs

peer reviewedDans cet article, nous analyserons le concept de Tiers paysage rural qui désigne, selon Gilles Clément, des espaces ruraux délaissés, abandonnés par les humains, laissés en friche, autrement dit des ruines, dans lesquelles la nature reprendrait ses droits. Dans un premier temps, nous montrerons comment cette conception du Tiers paysage, bien que relativement récente (2004), s’esquisse déjà à la fin du xviiie siècle, puis prend forme tout au long du xixe siècle. Alors que la modernité marque l’avènement d’un monde se structurant autour, d’un côté, de l’industrie et, de l’autre, de la nature, les campagnes, qui n’intègrent aucune de ces catégories, n’acquerront le statut de paysage qu’à la condition d’être « abandonnées à la nature ». Dans un deuxième temps, nous dégagerons la contradiction fondamentale que recouvre cette notion de Tiers paysage ruraux : si c’est l’arrêt des activités humaines qui permet de définir certains espaces ruraux comme des Tiers paysages, sans intervention humaine, ceux-ci perdent ce qui fait leur spécificité sous l’effet du reboisement. Enfin, dans un troisième temps, nous montrerons pourquoi cette contradiction peut être considérée comme le point de départ d’une réinvention de la relation des vivants humains et non-humains et de leur territoire.11. Sustainable cities and communities15. Life on lan

Alimentation, la révolution ! Initiatives paysannes, cycle de table-ronde "L'idéal", Festival du Cabaret Vert

Dans tous les pays d’Europe, les questions de l’alimentation et de celles et ceux qui la produisent reviennent en force dans les débats. Ces derniers mois ont même vu souffler sur la France une véritable révolte paysanne, posant clairement la question de comment concilier écologie et agriculture. Alors qui va payer pour une alimentation de qualité ? Quels choix de société devons-nous faire pour prendre en compte à la fois les limites de la planète et les besoins de nos paysan·nes ? Comment remettre le travail de l’agriculture au cœur de la société ? Table ronde organisée avec Pioche! Intervenant-e-s : Damien DARCIS / philosophe en écologie politique Professeur de philosophie à la faculté d’Architecture et d’Urbanisme de l’Université de Mons, Damien travaille sur les mouvements de contestation sociale mettant en jeu les espaces urbains ou, plus largement, les territoires (squats à Calais, mouvement des gilets jaunes, ZAD). Ses recherches actuelles s’inscrivent dans le champ de l’écologie politique. Soucieux de faire sortir la philosophie hors des murs de l’université, Damien Darcis intervient régulièrement dans des cadres militants ou associatifs. Céline RIOLO / co-directrice Les Fermes Partagées Les fermes partagées contribuent à l’émergence et au développement de nouvelles solutions pour répondre aux défis de l’agriculture : des fermes collectives et coopératives pour faciliter les installations-transmissions, développer des fermes respectueuses du vivant, résilientes et désirables, rémunérant le travail plutôt que la capital. Rémy LEGER / gérant de la coopérative La Ferme des Volonteux Après avoir fait des études dans le milieu forestier et des rivières, et travaillé dans l’insertion, Rémy Léger a souhaité faire revivre l’exploitation agricole de ses grands-parents (inactive depuis une vingtaine d’années). Il a alors fait des formations dans le milieu agricole. À l’occasion de ces expériences, il se rend compte des difficultés de travailler dans l’agriculture et d’autant plus lorsqu’on ne possède pas de terre. Il entreprend de partager sa chance d’avoir des terrains agricoles au sein de sa famille avec d’autres jeunes souhaitant s’installer et crée la Ferme des Volonteux en 2011. Modération : Samuel CHABRE Co-fondateur d’un tiers-lieu paysan dans la Loire, Samuel chronique depuis des années les utopies émergentes d’une France rurale et paysanne, s’écrivant bien au-delà du périphérique parisien. Pour Pioche! Magazine, il explore les mouvements et les figures qui s’attellent à métamorphoser radicalement l’écologie, qu’iels proviennent des milieux décoloniaux, des ruralités ou des soulèvements de la terre.2. Zero hunger11. Sustainable cities and communities15. Life on land12. Responsible consumption and productio

L'hypothèse biorégionale, éléments pour une architecture vivante et située

peer reviewed11. Sustainable cities and communities12. Responsible consumption and production15. Life on land14. Life below wate

Keeping the myth alive: Network coordinators facing the challenges of public action in the Belgian mental health sector

This thesis addresses the issue of coordination within the field of mental health in Belgium. More specifically, it focuses on the arrival of coordination professionals in a context of mandated networking of local actors following the formulation of several policy plans, aimed at addressing the negative effects of the increasing fragmentation that the sector has experienced for several decades. The author proposes to analyse the emergence of these new workers, called “network coordinators”, from four perspectives – instruments, practices, knowledge and experience – in an attempt to understand what coordination work consists of and how it takes shape within the field. Deploying a qualitative methodology based mainly on a series of observations of coordination work and interviews with coordinators and other field actors, this thesis highlights the central role of these new coordination professionals in the implementation of these policies at local level. The author proposes an analysis of the daily work of network coordinators and, in so doing, of the complex context in which it takes place and the difficulties they encounter. By describing the contours of a promising but unachievable mandate, this thesis provides an understanding of the disillusionment that some network coordinators experience with their new role. Finally, this work takes a critical look at these coordination initiatives by showing both the rareness of the profile of the “successful coordinator” – who is no more than a pragmatic coordinator with multiple skills and knowledge – and more broadly, by highlighting the limits of the network model as it is currently conceived and implemented