9 research outputs found
Etude sanitaire de la zone de production conchylicole n°11.05 "Etang du Grazel"
Une Ă©tude sanitaire est rĂ©alisĂ©e en vue du classement de la zone par lâadministration. Dans le cas prĂ©sent, la zone dâĂ©tude « Etang du Grazel » n°11.05 est dĂ©jĂ classĂ©e en B pour le groupe 3 dans lâarrĂȘtĂ© n°2010/11/2754 du 9 aoĂ»t 2010 avec une pĂ©riode de pĂȘche dĂ©crite du 1er avril au 30 septembre. Cette zone nâĂ©tait pas suivie dans le cadre du REMI pour la surveillance de ce groupe de coquillage en raison dâune absence dâinformation sur lâexploitation de cette ressource (moules). Cette zone est suivie dans le cadre du REMI pour la surveillance du groupe de coquillages fouisseurs (palourdes, groupe 2) depuis 2004
Etude sanitaire des zones de production conchylicole n°34.03 et n°34.04 â zone dâĂ©tude "Ile du Brescou et bande littorale du Cap dâAgde"
Ce rapport prĂ©sente lâĂ©tude sanitaire de la zone Ile du Brescou et Bande Littorale du Cap dâAgde rĂ©alisĂ©e en 2013 et 2014. Dans un premier temps, le contexte et les objectifs de lâĂ©tude sont rappelĂ©s. Puis les caractĂ©ristiques de cette zone dâĂ©tude sont prĂ©sentĂ©es : bassin versant, donnĂ©es climatiques, donnĂ©es existantes sur la qualitĂ© microbiologique du milieu. Un inventaire exhaustif des sources de contamination microbiologique de la zone est ensuite donnĂ©. LâĂ©tude de zone proprement dite a consistĂ© en un suivi de la qualitĂ© chimique et microbiologique des moules (gisements naturels exploitables) en deux points de la zone : « Pointe de Roche longue », appartenant Ă la zone 34.03 et « Buse du Natu », appartenant Ă la zone 34.04. Les rĂ©sultats montrent des niveaux de concentrations en mĂ©taux lourds (plomb, cadmium, mercure) infĂ©rieurs aux seuils rĂ©glementaires. LâĂ©valuation de la qualitĂ© microbiologique de chacun des points est B. Ces deux points semblent soumis Ă des sources dâorigines diffĂ©rentes mais gardant un impact limitĂ© sur la qualitĂ© microbiologique de la zone. Le point « Pointe de Roche longue » apparaĂźt davantage soumis aux apports du bassin versant de lâHĂ©rault, tandis que le point « Buse du Natu » est davantage sous lâinfluence des zones urbanisĂ©es du Cap dâAgde et de Marseillan-Plage. Les contaminations microbiologiques Ă©tant lĂ©gĂšrement supĂ©rieures au niveau du point « Buse du Natu », le choix de ce point est prĂ©conisĂ© dans lâhypothĂšse dâune fusion des deux zones actuelles
Etude sanitaire des zones de production conchylicoles n°11.03 "Etang des Ayguades" et n°11.04 "Etang de Mateille"
AprĂšs une prĂ©sentation des caractĂ©ristiques et des sources de pollution microbiologiques des zones de production n°11.04 « Etang de Mateille » et n°11.03 « Etang des Ayguades », ce rapport prĂ©sente la mĂ©thodologie employĂ©e dans le cadre de lâĂ©tude de la qualitĂ© microbiologique et chimique ces zones (indicateurs de contamination et mĂ©thodes dâanalyses, critĂšres dâĂ©valuation des niveaux de contamination, stratĂ©gie dâĂ©chantillonnage), ainsi que les rĂ©sultats obtenus.
Le traitement des donnĂ©es acquises de mars 2008 Ă mars 2009 avec le concours de la sociĂ©tĂ© P2A DĂ©veloppement pour la rĂ©alisation des prĂ©lĂšvements de palourdes, permet de proposer de nouvelles dĂ©limitations gĂ©ographiques des zones de production, en prenant en compte la localisation de la ressource et des principales sources de pollution, et dâestimer la qualitĂ© microbiologique et chimique de ces zones pour le groupe 2 selon les seuils microbiologiques dĂ©finis par lâarrĂȘtĂ© du 21 mai 1999 et par le rĂšglement europĂ©en (CE) n°854/2004
Evaluation de la qualitĂ© des zones de production conchylicole.DĂ©partements des PyrĂ©nĂ©es orientales, de lâAude, de lâHĂ©rault et du Gard. Edition 2018
AprĂšs un rappel des objectifs, du fonctionnement et de la mĂ©thode dâinterprĂ©tation des rĂ©sultats des rĂ©seaux de contrĂŽle microbiologique (REMI) et de surveillance chimique (ROCCH), ce rapport inclut un bilan national et dĂ©crit le programme annuel des dĂ©partements de lâHĂ©rault, du Gard et de lâAude. Il prĂ©sente lâensemble des rĂ©sultats obtenus, en particulier lâestimation de la qualitĂ© microbiologique et chimique des zones de production de coquillages classĂ©es pour la pĂ©riode 2015-2017. Sur les 29 zones de production conchylicole classĂ©es et suivies en Occitanie, la qualitĂ© a pu ĂȘtre estimĂ©e pour 23 dâentre elles. Selon les critĂšres rĂ©glementaires pris en compte (rĂšglement CE n°854/2004, modifiĂ© par le rĂšglement n°2285/2015), dans les dĂ©partements de lâAude, de lâHĂ©rault et du Gard, la qualitĂ© microbiologique est estimĂ©e en « A » pour 2 zones de production, en « B » pour 12 zones de production, en « C » pour 3 zones de production et en « TrĂšs mauvaise qualitĂ© » pour 3 zones de production. Le nombre de donnĂ©es est insuffisant sur la pĂ©riode pour Ă©valuer la qualitĂ© de 9 zones de production. LâannĂ©e 2017 a Ă©tĂ© marquĂ©e par 150 prĂ©lĂšvements supplĂ©mentaires liĂ©s aux dĂ©clenchements dâalerte, que ce soit pour des alertes microbiologiques de niveaux 0 (24 prĂ©lĂšvements), 1 (20 prĂ©lĂšvements) ou 2 (106 prĂ©lĂšvements
Etude sanitaire de la zone n° 34.39 "Lotissements conchylicoles de la lagune de Thau" Groupe III. Département de l'Hérault
LâĂ©tude de zone des lotissements conchylicoles de la lagune de Thau (34.39) a Ă©tĂ© menĂ©e, Ă la demande du ComitĂ© RĂ©gional de la Conchyliculture en MĂ©diterranĂ©e et du prĂ©fet de lâHĂ©rault, pour Ă©tudier la possibilitĂ© de sectoriser la zone de production en sous-zones, au regard du risque microbiologiques (REMI). Une Ă©tude de dossier a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e afin de recenser les principales sources de contamination. Celles-ci sont essentiellement dâorigine anthropique et impactent diffĂ©remment les secteurs envisagĂ©s. Des prĂ©lĂšvements de coquillages du groupe 3 ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s de mai 2017 Ă mai 2018 avec une frĂ©quence bimensuelle. Au regard des critĂšres du rĂšglement (CE) n° 854/2004, les rĂ©sultats des analyses microbiologiques (indicateur Escherichia coli) ont permis dâestimer la qualitĂ© microbiologique Ă B pour la zone de production 34.39 et Ă B pour les trois zones considĂ©rĂ©es sĂ©parĂ©ment. Les points proposĂ©s pour le suivi ultĂ©rieur des zones sont les points les plus sensibles aux contaminations. Ils sont au nombre de trois dans la zone de Bouzigues, deux dans la zone de MĂšze, trois dans la zone de Marseillan. En complĂ©ment de cette nouvelle stratĂ©gie dâĂ©chantillonnage, trois scĂ©narios de dĂ©coupage en sous-zones ont Ă©tĂ© analysĂ©s. Une analyse de la variabilitĂ© spatio-temporelle des blooms de phytoplanctons toxiques a Ă©galement Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e Ă la demande du PrĂ©fet de lâHĂ©rault. A lâissue de cette analyse, des propositions en lien avec lâĂ©valuation du risque liĂ© aux phycotoxines sont prĂ©sentĂ©es.
Evaluation de la qualité des zones de production conchylicole. Région Occitanie. Edition 2019
AprĂšs un rappel des objectifs, du fonctionnement et de la mĂ©thode dâinterprĂ©tation des rĂ©sultats du rĂ©seau de contrĂŽle microbiologique (REMI) et du rĂ©seau de surveillance chimique (ROCCH), ce rapport comprend un bilan national et dĂ©crit le programme annuel 2018 de la rĂ©gion Occitanie. Il prĂ©sente lâensemble des rĂ©sultats obtenus, en particulier lâestimation de la qualitĂ© microbiologique et chimique des zones de production de coquillages classĂ©es.
En 2018, 28 zones de production ont Ă©tĂ© suivies par le REMI en Occitanie dont 12 dans lâAude, 14 dans lâHĂ©rault, 1 dans le Gard et 1 interdĂ©partementale HĂ©rault-Gard. Le taux de rĂ©alisation de la surveillance rĂ©guliĂšre microbiologique est de 94,9%, et 116 alertes ont Ă©tĂ© dĂ©clenchĂ©es au cours de lâannĂ©e. La qualitĂ© microbiologique estimĂ©e Ă partir des rĂ©sultats de la pĂ©riode 2016-2018 est : « A » pour 3 zones (10,7%), « B» pour 13 zones (46,4%), «C » pour 5 zones (17,9%), « trĂšs mauvaise » pour 6 zones (21,4%) et le nombre de donnĂ©es est insuffisant pour estimer la qualitĂ© dâune zone. Parmi ces zones, 15 ont un classement sanitaire concordant avec lâestimation de leur qualitĂ© et 12 ont un classement sanitaire qui ne concorde pas avec lâestimation de leur qualitĂ©. Pour 7 des zones prĂ©sentant un classement et une qualitĂ© non concordants, seul un rĂ©sultat fait basculer lâestimation de la qualitĂ© de la zone. La qualitĂ© chimique est satisfaisante pour lâensemble des points suivis
What are the main environmental factors driving the development of the neurotoxic dinoflagellate Vulcanodinium rugosum in a Mediterranean ecosystem (Ingril lagoon, France)?
Vulcanodinium rugosum, a dinoflagellate developing in Ingril Lagoon (Mediterranean, France) is responsible for shellfish intoxications due to the neurotoxin pinnatoxin G. A one year survey (March 2012âApril 2013) was conducted in this oligotrophic shallow lagoon and key environmental parameters were recorded (temperature, salinity and nutrients). The spatio-temporal distribution of V. rugosum in water column and on macrophytes was also determined. Planktonic cells of V. rugosum were observed at all sampling stations, but in relatively low concentrations (maximum of 1000 cell/L). The highest abundances were observed from June to September 2012. There was a positive correlation between cell densities and both temperature and salinity. Non-motile cells were detected on macrophytes, with a maximum concentration of 6300 cells/g wet weight. Nitrite and ammonium were negatively related to V. rugosum abundance whereas total nitrogen, total phosphorus and phosphates showed a positive correlation. Altogether, in situ results suggest that V. rugosum is rather thermophilic and that organic nutrients should be considered when studying the nutrition requirements for this noxious expanding dinoflagellate
Effects of extraction method and storage of dry tissue on marine lipids and fatty acids
Various protocols are currently used to study marine lipids, but there is a growing interest in working on dry samples that are easier to transport. However, reference protocols are still lacking for dry samples. In order to make recommendations on this use, lipid classes and fatty acids (FA) obtained from six analytical protocols using two different tissue states (dry vs wet) and three extraction methods (automat vs manual potter vs leaving the solvent to work on tissue) were compared. Three dry storage modes of tissue (freezer vs gas nitrogen vs dry room) during one and three months were also compared. These comparisons were made on seven marine species with different lipid profiles, including fishes, crustaceans and mollusks. Lipid classes and FA obtained from wet and dry tissues were similar, but they were affected by the extraction methods. Regardless of tissue state, âLeave to workâ methods obtained the highest lipid quantities, followed by manual potter and automat methods (ca. 90% and 80% of âLeave to workâ methods, respectively). Linear relationships allowed correction for lipid classes and FA concentrations obtained from different protocols. The repeatability of all protocols still needs to be improved, especially for fish species. Increasing the replicate number for each sample might be an indirect way to improve lipid quantification. Our results show that storing dry tissues in the freezer for more than one month was associated with a decrease in lipids, which is also observed for other storage methods. For qualitative studies of FA (expressed in %), a three-month storage of dry tissue in freezer did not affect the relative composition of species/tissues with a lipid content below 20% of dry weight
OBSLAG 2018 - volet eutrophisation. Lagunes méditerranéennes (période 2013-2018). Etat DCE de la colonne d'eau et du phytoplancton, tendance et variabilité des indicateurs
Cette Ă©tude est rĂ©alisĂ©e dans le cadre du projet OBSLAG (OBServatoire des LAGunes) et porte sur les 10 masses dâeau lagunaires mĂ©diterranĂ©ennes situĂ©es Ă lâaval des cours dâeau suivis depuis 2015 par le « rĂ©seau flux » de l'Agence de lâEau RhĂŽne MĂ©diterranĂ©e Corse. Le rapport correspond aux actions rĂ©alisĂ©es en 2018 dans le cadre du volet « eutrophisation » dâOBSLAG, rĂ©pondant aux objectifs suivants : (1) rĂ©aliser un suivi estival en 2018 du phytoplancton et de la physico-chimie de lâeau et Ă©valuer lâĂ©tat DCE de ces compartiments pour la pĂ©riode 2013-2018 sur les 10 masses dâeau lagunaires du suivi « rĂ©seau flux », regroupant 13 lagunes poly-euhalines. Ce suivi permet de renforcer la frĂ©quence des suivis DCE sur la colonne dâeau et le phytoplancton, qui ne sont rĂ©alisĂ©s quâun Ă©tĂ© sur deux depuis 2015 ; (2) appliquer des indicateurs plus sensibles que les indicateurs DCE, mettant en Ă©vidence, sur les pĂ©riodes dâĂ©valuation, les tendances dâĂ©volution et la variabilitĂ© de lâĂ©tat du phytoplancton et de la colonne dâeau, compartiments les plus rĂ©actifs des Ă©cosystĂšmes lagunaires. Les suivis rĂ©alisĂ©s au cours de lâĂ©tĂ© 2018 sur les 10 masses dâeau lagunaires ont montrĂ© que le bon Ă©tat DCE est atteint pour la pĂ©riode 2013-2018 pour 7 masses dâeau en ce qui concerne les paramĂštres physico-chimiques de la colonne dâeau et pour 4 masses dâeau en ce qui concerne le compartiment phytoplancton. Quatre masses dâeau atteignent le bon Ă©tat pour les deux compartiments colonne dâeau et phytoplancton (La Palme, Bages-Sigean, Ayrolle et Thau). Lâapplication de mĂ©thodes statistiques adaptĂ©es (bootstrap, tests de Mann Kendall et de Kruskal-Wallis) sur les donnĂ©es acquises de 2013 Ă 2018 ont permis : · dâĂ©valuer la confiance accompagnant les diagnostics DCE des masses dâeau, · de mettre en Ă©vidence une tendance Ă lâaugmentation des concentrations en nutriments sur 4 masses dâeau et une tendance Ă la diminution sur deux masses dâeau, · de mettre en Ă©vidence une tendance Ă lâaugmentation des abondances de phytoplancton sur une masse dâeau et une tendance Ă la diminution sur une masse dâeau. Les indicateurs fournis permettent ainsi de dĂ©tecter des changements de façon prĂ©coce et dâattirer lâattention sur des nouveaux signes de dĂ©gradation ou de restauration de lâĂ©tat des lagunes.