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    Distribution, caractérisation écologique de l’habitat et notes sur le régime alimentaire du phacochère commun, Phacochoerus africanus (Gmelin, 1788) au Sud du Bénin

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    Phacochoerus africanus est le seul suidae du genre Phacochoerus présent au Bénin, souvent rencontré en zones soudaniennes et soudano-guinéennes (Nord et Centre). Cette étude fait état de la présence effective de l’espèce dans la partie guinéenne du Bénin et fait ressortir quelques données préliminaires sur sa distribution, la caractérisation de son habitat et son régime alimentaire. L’habitat a été étudié sur la base d’observations directes et des indices de présence, tandis que les entretiens avec 42 chasseurs complétés avec des observations directes de restes d’aliments et d’analyses macroscopiques de crottes ont permis d’appréhender son régime alimentaire. Sur l’ensemble des deux forêts prospectées, Phacochoerus africanus se retrouve essentiellement dans la forêt classée de Dogo-Kétou. Il vit dans des gîtes, constitués d’espèces végétales de hauteur moyenne 1,95 ± 0,49 m et de circonférence 16,2 ± 4,58 m. Il fréquente les forêts claires arbustives à Pterocarpus erinaceus et Anogeissus leiocarpus de recouvrements compris entre 0 et 50%. Dans ces habitats, les sols sont argileux et limoneux avec la présence de cours d’eau et de marigots temporaires qui lui servent de bauges. Son régime alimentaire est constitué de feuilles, d’inflorescences, de fruits, de tiges, de petits mammifères, de poissons et les vers de terre.Mots clés: Phacochoerus africanus, écologie, habitat, régime alimentaire, sud du Béni

    Caractérisation phyto-écologique de l’habitat du Tragelaphus spekei gratus (Sclater, 1864), sitatunga, dans la partie méridionale du Bénin

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    Le Tragelaphus spekei ou sitatunga est une espèce menacée (Liste rouge UICN). La caractérisation de son habitat dans les zones humides du sud du Bénin est faite afin de mieux connaître son écologie. L’étude est basée sur 31 relevés phytosociologiques effectués suivant la méthode sigmatiste de Braun Blanquet (1932). Les différents relevés ont été réalisés dans les écosystèmes caractéristiques de présence de l’espèce dans les vallées du lac Ahémé et de l’Ouémé et dans la forêt marécageuse de Lokoli. Les placeaux installés tiennent compte de l’homogénéité floristique des strates végétatives des habitats prospectés. 240 espèces végétales sont recensées et sont soumises à une Detrended Correspondence Analysis (DCA) puis à une Classification Ascendante Hiérachique (CAH) pour construire les différents groupes écologiques. A partir de ces groupes, des indices de structures de Shannon et de Piélou ont été mesurés. De ces analyses, deux formations végétales composent le biotope du sitatunga : la prairie marécageuse constituée de deux groupements végétaux : le groupement G1 à Cyperus articulatus et Cyclosorus striatus et le groupement G2 à Cyrtosperma senegalensis et Zacateza pedicellata ; la forêt marécageuse constituée du groupement G3 à Zanthoxyllun zanthoxyloides, Acacia auriculiformis et du groupement G4 à Cnestis ferruginea, Anthocleista vogelii. Le groupe G2 est le mieux représenté en richesse spécifique avec 108 espèces puis suivent les groupes G4, G3 et G1 avec respectivement 57 espèces, 49 espèces et 29 espèces. Par contre, les espèces sont mieux réparties dans le groupe G4 que dans les trois autres avec une diversité de Shannon de 5,05 bits et une régularité de Piélou de 0,86.Keywords: Phytoécologie, habitat, sitatunga, site Ramsar, Béni

    Ecologie alimentaire du Sitatunga (Tragelaphus speckei, Sclater, 1864) dans les sites Ramsar du Sud-BĂ©nin

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    La conservation de la diversité biologique dans les zones humides, érigées en sites Ramsar, nécessite une connaissance approfondie de l’écologie de leurs composants majeurs. Pour ce faire, une meilleure connaissance du régime alimentaire des espèces animales menacées de ces sites Ramsar est d’une impérieuse nécessité. Le Sitatunga apparaît actuellement comme l’antilope la plus menacée de la partie méridionale du Bénin. L’étude a été principalement basée sur l’analyse micrographique des crottes de cette espèce. Il ressortdes résultats que 74 espèces végétales regroupées en plusieurs catégories fourragères (légumineuses, graminées et autres) sont consommées par le Sitatunga aussi bien pendant la saison sèche que pendant la saison despluies. Le régime alimentaire du Sitatunga est diversifié et presque invariable toute l’année. Le Sitatunga apparaît enfin comme un consommateur mixte qui marque une préférence pour les prairies et forêts marécageuses, les îlots de végétation autour des marécages, les champs et les jachères

    Techniques de capture du francolin commun (Francolinus bicalcaratus Linnaeus, 1766) par usage du filet

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    Method to Capture Double-spurred Francolins (Francolins bicalcaratus Linnaeus, 1766) by Using a Net. A method to capture living and unharmed injuries double- spurred francolins (Francolinus bicalcaratus) is described. It consists of installing nets on a vegetation in which the signs of presence of francolins have been observed. Then, a beat is organized to orientate francolins in the nets direction. Francolins that are get in the nets cannot free themselves and have been recuperate by hunters. Regular transfer of captures making by a group of 61 hunters in 95 days have permit us to register 1981 francolins

    Phytodiversité des légumes-feuilles locales consommées par les peuples Holli et Nagot de la région de Pobè au sud-est du Bénin

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    Dans le cadre de la mise en place d’une banque de données fiables propre aux ressources alimentaires locales, la région de Pobè au sud-est du Bénin a été prospectée par l’équipe de recherche du Laboratoire de Gestion des Produits Forestiers Non ligneux de la Faculté des Sciences Agronomiques (PFNLs-Labo/FSA) de l’Université d’Abomey-Calavi du Bénin. Un état des lieux a été fait sur la diversité des espèces de légumesfeuilles locales consommées par les populations Holli et Nagot de cette région. La méthode utilisée par cette étude conduite dans deux villages, repose sur une enquête de consommation alimentaire suivie des relevés en milieu naturel. Au total, 35 espèces végétales ont été identifiées dans les différents faciès végétaux des deux villages. Les Holli ont un spectre alimentaire et une préférence plus larges que les Nagot.Mots clés : Phytodiversité, légumes-feuilles, peuples Holli et Nagot

    Development and bioefficacy study of plant-based proteins diets for juvenile African catfish

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    Objectives: The aim of this study is to improve the growth performance of the juvenile catfish (Clarias gariepinus) by using feed formula derived from local feed ingredients.Methodology and results: Three diets with formulas differing in the feed ingredients and biological process were tested. These were: diet 1 (Soybean meal, Fish meal, Moringa leaf meal, Roasted corn meal), diet 2 (Soybean meal, Fish meal, Moringa leaf meal, Roasted corn meal, Corn malt meal) and diet 3 (Soybean meal, Fish meal, Moringa leaf meal, Roasted corn meal, Corn malt meal, Kpètè-kpètè (traditional starter of opaque African beer). Coppens® is an imported efficient feed that was used as control. The fish were fed twice daily for a rearing period of 35 days in a randomized tree blocks. Results of the study showed an overall good survival rate and growth performance of the fish. All the parameters assessed showed significant better values in fish fed with control diet than formulated diets. However, there was no significant difference between values survival rate, weight gain, specific growth rate (SGR), feed conversion ratio (FCR) and protein efficiency ratio (PER) of the formulated diets.Conclusions and application of results: Results indicated that all the three diets can be used as a fishmeal but their efficiency still needs to be improved. Though with low crude protein ratio (p˂0.05), diet 3 exhibits the same results as the other diets probably because it is fermented and incorporated with malted corn grain. Incorporation of malted cereal flour in fish feeds can improve their efficiency.Keywords: Clarias gariepinus, lactic acids fermentation, malting, plant protei

    Indigenous knowledge associated with the production of starters culture used to produce Beninese opaque sorghum beers

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    Objective: The present study aims to document the indigenous Knowledge associated with the production of starters culture to be used for opaque sorghum beers manufacturing in BeninMethodology and results: A quantitative survey was carried out in the central and the northern regions of Benin. A total of ninety (90) processors of traditional beers were interviewed using a semi-structured questionnaire.The collected information was related to the processing method of the starters’ production, its shelf life as well as sociodemographic data on the producers. Five types of starters were identified during this investigation.Apart from the beer itself which can be used as starter, we can distinguish kpètè-kpètè; the fermentation calabash, the bag and the belt of  fermentation. Among them, the fermentation calabash was mostly used by74% (67/90) of beer producers followed by kpètè-kpètè 21% (19/90). In some cases, these starters were used in association with each other to speed up the fermentation process. All the producers were women with anaverage age of 38 years old. Among those women, about 73% (66/90) produce and sell the beer as principal activity. According to 56% (51/90) of the producers, the quality of the manufactured beer depends on the qualityof the starter used. Many other factors such as the sorghum variety, the brewing technique can also affect the beer quality. It is reported by 70% (63/90) of producers that the storage duration reduces the fermentativeability of kpètè-kpètè. Some health-related properties such as the  treatment of diarrhoea have been attributed to kpètè-kpètè by 73% (66/90) of the producers interviewed.Conclusion and application of results: the fermentation calabash is the most used starter by traditional beer producers because of the quality of the derived beer. The kpètè-kpètè comes in the second position butpossesses the advantage of being used by people to cure humans and animals diseases. Further investigations are needed to identify the  functional microorganisms involved in the kpètè-kpètè to better understanding its health-related attributes.Keywords: Indigenous Knowledge, tchoukoutou, kpètè-kpètè, fermentation, Benin
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