229 research outputs found

    Presence of Trifolium repens Promotes Complementarity of Water Use and N Facilitation in Diverse Grass Mixtures

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    Legume species promote productivity and increase the digestibility of herbage in grasslands. Considerable experimental data also indicate that communities with legumes produce more above-ground biomass than is expected from monocultures. While it has been attributed to N facilitation, evidence to identify the mechanisms involved is still lacking and the role of complementarity in soil water acquisition by vertical root differentiation remains unclear. We used a 20-months mesocosm experiment to investigate the effects of species richness (single species, two- and five-species mixtures) and functional diversity (presence of the legume Trifolium repens) on a set of traits related to light, N and water use and measured at community level. We found a positive effect of Trifolium presence and abundance on biomass production and complementarity effects in the two-species mixtures from the second year. In addition the community traits related to water and N acquisition and use (leaf area, N, wateruse efficiency, and deep root growth) were higher in the presence of Trifolium. With a multiple regression approach, we showed that the traits related to water acquisition and use were with N the main determinants of biomass production and complementarity effects in diverse mixtures. At shallow soil layers, lower root mass of Trifolium and higher soil moisture should increase soil water availability for the associated grass species. Conversely at deep soil layer, higher root growth and lower soil moisture mirror soil resource use increase of mixtures. Altogether, these results highlight N facilitation but almost soil vertical differentiation and thus complementarity for water acquisition and use in mixtures with Trifolium. Contrary to grass-Trifolium mixtures, no significant overyielding was measured for grass mixtures even those having complementary traits (short and shallow vs. tall and deep). Thus, vertical complementarity for soil resources uptake in mixtures was not only dependant on the inherent root system architecture but also on root plasticity. We also observed a time-dependence for positive complementarity effects due to the slow development of Trifolium in mixtures, possibly induced by competition with grasses. Overall, our data underlined that soil water resource was an important driver of over-yielding and complementarity effects in Trifolium-grass mixtures

    Chômage à durée indéterminée

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    La chute de 4,7 % du PIB de l’OCDE entre le premier trimestre 2008 et le deuxième trimestre 2009 s’est accompagnée de destructions massives d’emplois. Mais l’ajustement de l’emploi à l’activité est apparu très hétérogène entre les sept pays étudiés (France, Allemagne, Italie, Espagne, Royaume-Uni, États-Unis, Japon). Les destructions d’emplois ont été très rapides et marquées aux États-Unis et en Espagne, un peu moins au Japon et au Royaume-Uni, et relativement limitées en France, en Italie et en Allemagne Afin de faire le point sur l’évolution récente du cycle de productivité, nous avons estimé des équations d’emploi dans ces sept pays. Les pays se distinguent non seulement par leur productivité tendancielle (très faible en Espagne et en Italie par rapport aux autres pays) mais aussi par la vitesse d’ajustement de l’emploi à l’activité. Les délais moyens d’ajustement (DMA) de l’emploi à l’activité varient de 1,1 trimestre pour l’Espagne à 8 trimestres pour le Japon. Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont des DMA plus courts que l’Allemagne et l’Italie. Ces délais sont en cohérence avec la réalité observée récemment sur les divers marchés du travail. On observe néanmoins dans la plupart des pays un sur-ajustement de l’emploi dû à la flexibilisation croissante des marchés du travail. Seule l’Allemagne se démarque nettement avec un faible ajustement de l’emploi, en raison du chômage partiel encouragé par les mesures gouvernementales Face à la hausse rapide du taux de chômage, la réponse des gouvernements est apparue bien timide, puisqu’ils n’ont consacré qu’une faible part des plans de relance d’activité aux mesures de soutien à l’emploi et aux dispositifs financiers destinés aux chômeurs. La faiblesse des montants en jeu concernant les mesures de soutien à l’emploi limite leur impact. Par ailleurs, à l’exception de l’Espagne, la productivité apparente du travail est dégradée. On assisterait donc à l’horizon de la prévision à un retour du cycle de productivité vers son niveau d’équilibre et donc à la poursuite de la hausse des taux de chômage.Adjustment of employment to downturn in activity has been quite differentiated among major industrial countries. After estimating employment equations by country, differences in trend productivity and in the speed of adjustment of employment to activity are consistent with recent observed trends. In most countries accrued flexibility of the labour market has resulted in overadjustment of employment. In spite of the rapid increase in the unemployment rate governments have allocated only a minor share of stimulus packages to support employment and labour market developments have to rely on the global impact of stimulus plans. Therefore our short-term outlook entails a pick up in the productivity cycle with increasing unemployment rates

    Chômage à durée indéterminée

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    La chute de 4,7 % du PIB de l’OCDE entre le premier trimestre 2008 et le deuxième trimestre 2009 s’est accompagnée de destructions massives d’emplois. Mais l’ajustement de l’emploi à l’activité est apparu très hétérogène entre les sept pays étudiés (France, Allemagne, Italie, Espagne, Royaume-Uni, États-Unis, Japon). Les destructions d’emplois ont été très rapides et marquées aux États-Unis et en Espagne, un peu moins au Japon et au Royaume-Uni, et relativement limitées en France, en Italie et en Allemagne Afin de faire le point sur l’évolution récente du cycle de productivité, nous avons estimé des équations d’emploi dans ces sept pays. Les pays se distinguent non seulement par leur productivité tendancielle (très faible en Espagne et en Italie par rapport aux autres pays) mais aussi par la vitesse d’ajustement de l’emploi à l’activité. Les délais moyens d’ajustement (DMA) de l’emploi à l’activité varient de 1,1 trimestre pour l’Espagne à 8 trimestres pour le Japon. Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont des DMA plus courts que l’Allemagne et l’Italie. Ces délais sont en cohérence avec la réalité observée récemment sur les divers marchés du travail. On observe néanmoins dans la plupart des pays un sur-ajustement de l’emploi dû à la flexibilisation croissante des marchés du travail. Seule l’Allemagne se démarque nettement avec un faible ajustement de l’emploi, en raison du chômage partiel encouragé par les mesures gouvernementales Face à la hausse rapide du taux de chômage, la réponse des gouvernements est apparue bien timide, puisqu’ils n’ont consacré qu’une faible part des plans de relance d’activité aux mesures de soutien à l’emploi et aux dispositifs financiers destinés aux chômeurs. La faiblesse des montants en jeu concernant les mesures de soutien à l’emploi limite leur impact. Par ailleurs, à l’exception de l’Espagne, la productivité apparente du travail est dégradée. On assisterait donc à l’horizon de la prévision à un retour du cycle de productivité vers son niveau d’équilibre et donc à la poursuite de la hausse des taux de chômage.Adjustment of employment to downturn in activity has been quite differentiated among major industrial countries. After estimating employment equations by country, differences in trend productivity and in the speed of adjustment of employment to activity are consistent with recent observed trends. In most countries accrued flexibility of the labour market has resulted in overadjustment of employment. In spite of the rapid increase in the unemployment rate governments have allocated only a minor share of stimulus packages to support employment and labour market developments have to rely on the global impact of stimulus plans. Therefore our short-term outlook entails a pick up in the productivity cycle with increasing unemployment rates

    CLIMAGIE: A French INRA Project to Adapt the Grasslands to Climate Change

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    Climate change in France, central and southern Europe is expected to provoke more frequent and more intense summer water deficits, with increased amplitude in temperatures, exposing the same perennial crops to frosts as well as to heat waves and severe droughts. The impacts on sown monospecific grasslands have been assessed using crop models (Durand et al. 2010) but with less accuracy in extreme situations. Since less work has been done on intra-specific genetic variability there is urgent need to investigate both ranges of climate conditions and genetic variability (Poirier et al. 2012). Phenology and plant productivity responses to water, temperature and nitrogen (N) in particular need to be re-assessed over the full range of temperatures projected in the future

    Intra and inter-annual climatic conditions have stronger effect than grazing intensity on root growth of permanent grasslands

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    Understanding how direct and indirect changes in climatic conditions, management, and species composition affect root production and root traits is of prime importance for grassland C sequestration service delivery. We studied during two years the dynamics of root mass production with ingrowth-cores and annual above- and below-ground biomass (ANPP, BNPP) of upland fertile grasslands subjected for 10 years to a gradient of herbage utilization by grazing. We observed strong seasonal root production across treatments in both a wet and a dry year but response to grazing intensity was hardly observed within growing seasons. In abandonment, spring and autumn peaks of root growth were delayed by about one month compared to cattle treatments, possibly due to later canopy green-up and lower soil temperature. BNPP was slightly lower in abandonment compared to cattle treatments only during the dry year, whereas this effect on ANPP was observed the wet year. In response to drought, the root-to-shoot biomass ratio declined in the abandonment but not in the cattle treatment, underlining higher resistance to drought of grazed grassland communities. Rotational grazing pressure and climatic conditions variability had very limited effects on root growth seasonality although drought had stronger effects on BNPP than on ANPP

    Le commencement de la déflation:Perspectives 2013-2014 pour l’économie mondiale

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    La Grande Récession se poursuit pour la cinquième année consécutive. De 2010 à 2013, les efforts budgétaires réalisés et annoncés par les pays développés ont été sans précédent, avec pour objectif une réduction rapide des déficits. Mais dans un contexte de multiplicateurs élevés, l’effort budgétaire a un coût en termes d’activité. Trop longtemps ignoré, ce mécanisme a conduit à ce que les espoirs de réduction des déficits publics furent toujours déçus. [Premier paragraphe

    Banques centrales dernier rempart contre la déflation:Perspectives 2014-2015 pour l’économie mondiale

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    Six ans après le déclenchement de la récession, peu de pays ont rattrapé le niveau d’activité de 2008. Le double choc de la récession en 2008 et en 2009 et des politiques de consolidation budgétaire mises en place à partir de 2010 pour réduire les déficits hérités de la première phase de la crise ont plongé les économies dans un double dip dont elles ne sont toujours pas sorties. Les politiques monétaires très accommodantes se sont efforcées d’atténuer l’effet récessif des plans d’austérité, mais la zone euro, confrontée à la violence de la crise des dettes souveraines, n’a pas bénéficié de la stabilité financière des États-Unis. Les politiques de rigueur y ont provoqué une deuxième récession au moment où les multiplicateurs étaient élevés. Les objectifs initiaux de réduction des déficits n’ont pas été atteints, les marchés n’ont pas été rassurés et les taux d’intérêt n’ont pas reculé. La rigueur a donc été accentuée. Un pas vers la résolution de la crise des dettes souveraines a été accompli par la Banque centrale européenne, avec les déclarations de son président en juillet 2012 (The ECB is ready to do whatever it takes to preserve the euro) et la création du dispositif d’Opérations Monétaires sur Titres en septembre, qui ont convaincu les marchés et permis la baisse des taux. En 2013, la zone euro est sortie de la récession. Mais la « vraie » reprise se fera attendre. En 2014 et en 2015, la croissance restera molle de part et d’autre de l’Atlantique. D’abord parce que les politiques budgétaires resteront restrictives, même si elles le seront moins que par le passé. Ensuite parce que le ralentissement de l’inflation, et même la menace d’une entrée en déflation, réévaluent les taux réels d’aujourd’hui et de demain. Enfin parce que les pays émergents subissent plus qu’ils n’impulsent la croissance mondiale
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