10 research outputs found

    Imaginaire, mythe et concept en éthique médicale

    No full text

    The valuation of decision and individual welfare: a Humean approach

    No full text
    Drawing on passages in Book II of the Treatise of Human Nature (1739/40), in the Enquiry Concerning the Principles of Morals (1751), in the Dissertation on the Passions (1757), and in some of the Essays (1777), this paper is built upon Hume's distinction between three alternative valuations of an individual position: desire (which leads to action), interest, and happiness. The difficulty comes from the fact that desire does not depend on pleasure as an impression, but on the force of an idea of pleasure, based upon a belief in the realisation of the correlative impression. Typically, this belief is linked to the underlying emotional state, expressed in the degree of violence of the passions, which governs both the individual's reactivity to pleasure, and his preference for present (compared with future) pleasures. On the contrary, interest and happiness do not depend on the distortion introduced by beliefs, and are directly linked to pleasure. It is shown that the decisional valuation only coincides with interest in the case of what Hume called a 'calm passion', which gives birth to the greatest happiness.Hume, decision, welfare, desire, pleasure, belief, passion, intertemporal choice, utility, interest, happiness,

    Ökonometriker sind eure wahrscheinlichkeiten in der nĂ€he ihres endes. Ökonomen, jetzt eine neue welt aus !

    No full text
    The article examines several stochastic layers of epistemic reasoning at work in econometrics and in the current economic methods: (1) the argumentative level; (2) the reasoning based on the analogy with gambling; (3) the models based on analytical calculation of probabilities, where the phenomenon is held centered, its uncertainty being controlled by white noise as to its fluctuation; (4) the axiomatic calculus. Entanglement of these strata is observed. The article calls for reflexion on the topic. Doing so, it introduces the concept of stochastic cognitive artifacts

    Ethique universaliste, politique révolutionnaire: un rapport, un problÚme ouvert: Diderot, Raynal, Kant

    No full text
    La marche des idĂ©e accompagne celle du monde, tantot la suit, tantot la prĂ©cĂšde. La fin du "cour" XXe siĂšcle (1914-1991) fut celle de trois siĂšcles marquĂ©s par l'idĂ©e de rĂ©volution, des espoirs qu'elle suscitait, des craintes et rĂ©probations qu'elle soulevait, des effets qu'elle a contribuĂ© a produire. L'idĂ©e de rĂ©volution au dĂ©but du XXIe siĂšcle, Ă©poque de restauration, de rĂ©action, voire de contre-rĂ©volution, de timiditĂ© aussi de3 la part de ceux qui pouvaient s'en rĂ©clamer, a dĂ©cidĂ©ment mauvaise presse. Des journĂ©es d'Ă©tudes furent en 2003 l'occasion de s'interroger sur cette idĂ©e et sur les processus qu'elle dĂ©note, Ă  la fois du point de vue historique, politique et social, et du point de vue culturel et scientifique, technique et artistique, d'en prĂ©ciser la teneur conceptuelle et d'explorer les perspectives dont elle pourrait rester porteuse.Le prĂ©sent livre constitue le dossier de ces JournĂ©es: sa lecture permettra de mesurer l'actualitĂ© persistante de la reflexion sur l'idĂ©e de rĂ©volution, que les dĂ©veloppements intervenus dans la pĂ©riode la plus rĂ©cente de notre histoire ont singuliĂšrement renforcĂ©e. La question qui nous semble capitale, par rapport au sujet de notre rencontre: «l'idĂ©e de RĂ©volution: quelle place lui faire au XXIe siĂšcle?», est celle de la redĂ©finition de la (ou les) fonction(s) idĂ©ologique(s) de l'Ă©thique par rapport Ă  une politique actuelle qui 1/ se veut rĂ©volutionnaire tout court, ou 2/ du moins, s'inspire Ă  un modĂšle de type rĂ©volutionnaire. L'exemple des positions philosophiques de Diderot, Raynal et Kant nous permet de cerner historiquement un moment prĂ©cis – la pĂ©riode de crise de l'ancien rĂ©gime Ă  la fin au XVIIIe siĂšcle et la RĂ©volution de '89 – oĂč les enjeux idĂ©ologiques de l'Ă©thique Ă©mergent de façon Ă©vidente. D'une part, chez Diderot, se prĂ©sentent deux fronts idĂ©ologiques conflictuels: maĂźtre contre valet et homme civilisĂ© contre homme «sauvage«, c'est-Ă -dire: citoyen (sujet) pourvu de droits et homme (sujet) privĂ© de droits (Jacques le fataliste, SupplĂ©ment au Voyage de Bougainville etc.). La tĂąche de l'Ă©thique est celle de trouver un registre de conciliation des conflits qui atteigne l'universalitĂ© concrĂšte: ni maĂźtre, ni esclave, ni civilisation corrompue, ni Ă©tat de nature, il s'agit d'affranchir une classe d'hommes contre leurs oppresseurs et de libĂ©rer tous Ă  la fois. D'autre part, dans l'Histoire philosophique et politique des Ă©tablissements et du commerce des EuropĂ©ens dans les deux Indes (1770-1774-1780), l'abbĂ© G.-Th Raynal (1713-1796) donne reprĂ©sentation politique Ă  ce conflit, qui se prĂ©sente cette fois-ci – prĂ©cisĂ©ment dans les pages de la Contribution que Diderot mĂȘme lui fournit – comme Ă©tant insoluble hors d'un affrontement rĂ©volutionnaire (c'est l'invocation cĂ©lĂšbre: «OĂč est-il ce Spartacus nouveau, qui ne trouvera point de Crassus ? [Ă©d. 1774] OĂč est-il ce grand homme que la nature doit Ă  ses enfants vexĂ©s, opprimĂ©s, tourmentĂ©s? OĂč est-il? Il paraĂźtra, n'en doutons point »). Et pourtant, c'est au nom d'une Ă©thique cosmopolite de la fraternitĂ© et de la solidaritĂ© universelle que le tĂ©moignage de l'Histoire des deux Indes a pu se constituer, plus tard (1789-1794), comme un modĂšle pour les rĂ©volutionnaires anti-esclavagistes du «Club des amis des Noirs». DerniĂšrement, chez le Kant du Conflit des facultĂ©s (1798) et du Projet de paix perpĂ©tuelle (1795) – une philosophie qui propose le modĂšle le plus raffinĂ© d'une Ă©thique de type universaliste – ce rapport problĂ©matique investit ici la notion gĂ©nĂ©rale de «droit» et s'annonce dans les termes d'un «paradoxe de la politique» (A. Tosel): le droit s'inaugure et se prĂ©sente, dans l'histoire, par les moyens du non-droit. Diderot et Kant, Ă  la diffĂ©rence de l'«AbbĂ© des Deux Indes» en 1791, n'ont pas reculĂ© devant ce paradoxe, qui demeure, aujourd'hui, comme un dĂ©fi et un problĂšme ouvert. Le problĂšme, en derniĂšre instance, de la dĂ©mocratie des droits de l'homme
    corecore