136 research outputs found

    Angry faces hold the eyes

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    peer reviewedEfficient processing of complex social and biological stimuli associated with threat is crucial for survival. Previous studies have suggested that threatening stimuli such as angry faces not only capture visual attention, but also delay the disengagement of attention from their location. However, in the previous studies disengagement of attention was measured indirectly and was inferred on the basis of delayed manual responses. The present study employed a novel paradigm that allows to directly examine the delayed disengagement hypothesis by measuring the time it takes to disengage the eyes from threatening stimuli. The results showed that participants were indeed slower to make an eye movement away from an angry face presented at fixation than from either a neutral or a happy face. This finding provides converging support that the delay in disengagement of attention is an important component of processing threatening information

    Breaking face processing tasks apart to improve their predictive value in the real world: A comment on Ramon, Bobak, and White (2019).

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    peer reviewedIn this commentary, I will expand on three aspects suggested by Ramon et al. (2019, British Journal of Psychology, 110, 461) to improve the predictive value of laboratory-based tasks in real-world applications. There are potential benefits that may arise from three interrelated considerations, particularly in terms of predicting agents' susceptibility to errors in operational settings. The first is a proposal to conduct a detailed examination of performance on face processing tests rather than only analysing overall accuracy scores. The second involves considering non-face-related cognitive and meta-cognitive sub-processes involved in face processing tasks. The third highlights the contribution of superior recognisers in creating challenging tests that simulate difficult real-world situations

    THE VISUAL PROCESSING OF SELF-REFERENTIAL STIMULI: DO WE PROCESS OUR OWN FACE DIFFERENTLY FROM OTHER FACES?

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    Lorsque nous pensons à nous-mêmes, à toutes les caractéristiques physiques ou psychologiques qui nous définissent, à tous les objets que nous possédons, nous avons l’impression qu’ils ont un statut bien particulier dans notre esprit, qu’ils sont spéciaux pour nous. Notre propre visage est certainement parmi l’une des plus uniques et distinctives de toutes ces informations autoréférentielles. Dans ce travail, nous nous sommes penchés sur les spécificités du traitement visuel du propre visage. Dans un premier chapitre théorique, nous avons questionné la possibilité d’utiliser le traitement du propre visage comme un indice de conscience de soi (voir Chapitre 1). Ensuite, nous avons passé en revue les différentes études existantes qui concernaient la spécificité du propre visage ou d’autres informations autoréférentielles (voir Chapitre 2). Suite à cette revue de la littérature, il est apparu que l’intuition selon laquelle notre propre visage est un stimulus spécial n’avait pas pu être confirmée unanimement par les études qui nous précédaient. Ce travail ambitionnait donc d’évaluer empiriquement dans quelle mesure notre propre visage est traité par le système cognitif de façon différente des autres visages que nous rencontrons. Nous avons tenté de répondre à cette question selon trois angles différents. Tout d’abord, nous nous sommes intéressés à la précision de la représentation de notre propre visage en mémoire. Pour cela, nous avons utilisé dans notre première étude une méthode psychophysique permettant de déterminer dans quelle mesure nous sommes capables de détecter des modifications fines apportées à des photographies de notre propre visage (voir Chapitre 4). Ensuite, nous avons examiné si la reconnaissance de notre propre visage, mais aussi celle de notre propre corps, sont sous-tendues par des zones cérébrales spécifiques. A cette fin, au cours d’une seconde étude, nous avons utilisé l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf, voir Chapitre 5). Enfin, nous avons testé si le propre visage est particulièrement apte à capturer ou à retenir notre attention lorsqu’il est présenté de façon inopportune alors que nous sommes occupés à réaliser une tâche sans vi rapport (voir Chapitres 6, 7 et 8). Pour ce faire, nous avons eu recours, dans une série de trois études, à différents paradigmes attentionnels : un paradigme de jugement de parité, un paradigme de cécité attentionnelle, et un paradigme de recherche visuel lors duquel nous avons procédé à l’enregistrement des mouvements oculaires des participants. Tout au long de ce travail, nous avons adopté une approche visant à différencier les effets d’autoréférence de simples effets de familiarité. Pour ce faire, dans toutes nos études, nous avons comparé les réponses obtenues lors de la présentation du propre visage du participant à celles obtenues lors de la présentation du visage d’une personne hautement familière pour le participant (un ami ou un collègue du même groupe d’âge et du même sexe). Par ailleurs, dans les études attentionnelles, les réponses subséquentes à la présentation de ces deux visages familiers étaient également comparées à celles obtenues suite à l’apparition de visages de personnes inconnues. En somme, si les performances obtenues sur le propre visage et le visage très familier différaient, nous pourrions penser que ces différences sont dues à l’aspect autoréférentiel du propre visage. Par contre, si les performances ne différaient pas entre le propre visage et l’autre visage très familier mais que ces deux visages se distinguaient des visages inconnus, nous pourrions supposer que nous sommes face à de simples effets de familiarité. La première étude psychophysique a montré que la représentation que nous avons en mémoire de notre propre visage est très précise. Cette précision est seulement limitée par les capacités de discrimination perceptive de notre système visuel. Cependant, il en était de même pour le visage d’une autre personne hautement familière. De ce point de vue, il ne semble donc pas que notre propre visage soit spécial. Néanmoins, il semblerait que cette représentation soit sous-tendue par des substrats cérébraux spécifiques, comme indiqué par notre seconde étude en IRMf. Cette étude a aussi montré que notre propre corps serait également traité par des régions cérébrales spécifiques. De plus, certaines régions seraient dédiées au traitement abstrait de notre propre apparence physique puisqu’elles étaient impliquées indépendamment du type de matériel présenté (visage ou corps). Enfin, nous avons montré, grâce aux trois études attentionnelles, que le propre visage n’est pas un distracteur exceptionnel par rapport à d’autres visages familiers. En effet, le propre visage ne semble pas capturer l’attention de façon automatique. Il semblerait que le propre visage vii bénéficie simplement d’une allocation de l’attention préférentielle par rapport à des visages inconnus. En d’autres termes, l’allocation de l’attention au propre visage est sujette à diverses contraintes (par exemple sa localisation spatiale) et il semblerait que l’attention soit nécessaire pour identifier le propre visage en tant que tel. Cet ensemble de résultats est discuté dans un dernier chapitre (voir Chapitre 9) où nous tentons de mettre les données provenant des trois perspectives différentes (représentation en mémoire, substrats cérébraux et propriétés attentionnelles relatifs au propre visage) en rapport. De plus, la possibilité d’utiliser le propre visage comme outil d’étude de la conscience de soi ou de différents processus cognitifs (reconnaissance ou attention visuelle) est brièvement passée en revue
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