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    Troubles musculo-squelettiques chez les téléopérateurs des centres d’urgence 911, des contraintes physiques aux contraintes psychosociales

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    À la demande de l’Association paritaire pour la santé et sécurité du travail secteur « affaires municipales » du Québec (APSAM), une programmation de recherche thématique a été élaborée dans le but d’intervenir pour réduire la prévalence des troubles musculo-squelettiques et de santé psychologique affectant les téléopérateurs des centres d’urgence 911. Cet article présente une première étude dont l’objectif est de décrire la prévalence et d’identifier les problématiques sous-jacentes à la présence de troubles musculo-squelettiques. La méthodologie adoptée comporte l’administration de questionnaires, la réalisation d’observations et d’entrevues ouvertes dans cinq centres d’urgence 911. Les résultats montrent des taux de prévalence de troubles musculo-squelettiques beaucoup plus élevés que ceux d’un échantillon représentatif de travailleurs et travailleuses québécois. L’analyse des résultats statistiques à la lumière des observations et des entrevues ouvertes a permis de préciser les problématiques sous-jacentes afin de développer un projet d’intervention.At the request of the Association paritaire pour la santé et sécurité du travail secteur “affaires municipales” du Québec (APSAM, joint sector-based occupational health and safety association, municipal affairs), a thematic research program was developed so that action could be taken to reduce the prevalence of musculoskeletal and psychological health disorders affecting 911 emergency call centre agents. This article presents an initial study whose objective was to describe the prevalence of musculoskeletal disorders and to identify their underlying issues. The adopted methodology involved the administration of questionnaires, observations, and open-ended interviews in five 911 emergency call centres. The results show musculoskeletal disorder prevalence rates much higher than those of a representative sample of Québec workers. The analysis of the statistical results in the light of the observations and open-ended interviews led to the identification of the underlying issues so that an intervention project could be developed.A pedido de la Asociación paritaria por la salud y la seguridad en el trabajo sector « asuntos municipales » del Quebec (APSAM), se elaboró una programación de investigación temática cuyo propósito es intervenir para reducir la prevalencia de lesiones músculo esqueléticas (LMS) y de problemas psicológicos que afectan a los tele-operadores de los centros de urgencia 911. Este artículo presenta un primer estudio cuyo objetivo es describir la prevalencia e identificar las problemáticas subyacentes a la presencia de las LMS. La metodología empleada comporta la administración de cuestionarios, la realización de observaciones y entrevistas abiertas en cinco centros de urgencia 911. Los resultados muestran tasas de prevalencia de LMS mucho más elevadas que aquellas de una muestra representativa de trabajadores y trabajadoras del Quebec. El análisis de los resultados estadísticos a la luz de las observaciones y entrevistas permitió precisar las problemáticas subyacentes con el fin de desarrollar un proyecto de intervención

    Participatory Ergonomics Training in the Manufacturing Sector and Ergonomic Analysis Tools

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    This article discusses the importance of job analysis tools for training in the context of participatory ergonomic processes. It explains the major principles and challenges in the design of these tools for short-cycle repetitive tasks and for long-cycle varied tasks. The intervention framework is described and the proposed tools are presented and related to the literature. The participants’ difficulties with the tools developed in both contexts studied are summarized. The discussion suggests that these difficulties are partly related to the company context and raises questions about the data relevant for the evaluation of solutions in the case of non-repetitive tasks.L’article présente et trace un bilan de l’utilisation d’outils d’analyse ergonomique conçus pour des interventions d’ergonomie participative visant la prévention des troubles musculo-squelettiques liés au travail (TMS). Ces interventions ont été menées, d’une part, dans le contexte de tâches répétitives et, d’autre part, dans le contexte de tâches variées à cycle long. Le but de l’article est d’expliquer les grands principes sur lesquels s’appuient la conception des outils, les choix effectués en regard des problèmes de formation et de présenter les difficultés d’apprentissage rencontrées par les participants, dans le contexte de tâches répétitives et dans celui de tâches variées à cycle long.La première partie de l’article décrit les défis qui ont dû être relevés et les grands principes directeurs retenus pour la conception des outils. On sait que ce type de démarche nécessite la participation des acteurs de l’entreprise dans l’analyse ergonomique de situations de travail. Comme toutes les notions d’analyse du travail ne peuvent être transmises à des novices, le premier défi a été de développer une méthode et des outils qui favorisent l’émergence et l’expression des connaissances des participants. L’utilisation de moyens favorisant cette émergence a donc été privilégiée : procédures de verbalisation, enregistrement vidéo comme support concret de discussion, enseignement de travail de groupe, insertion de nouveaux interlocuteurs. Le second défi consistait à faire la jonction entre deux grands courants parallèles représentés typiquement par la littérature anglo-saxonne et francophone. De la littérature anglo-saxonne sur les TMS, il est apparu important de retenir le caractère systématique et d’offrir des outils qui intègrent des connaissances précises et s’appuient sur la notion de facteur de risque. Du courant francophone, les choix ont consisté à concevoir une méthode qui permet de capturer la variabilité et de repérer les déterminants. Finalement, des efforts ont été faits pour mieux formaliser l’étape de recherche de solutions qui est peu systématisée dans les outils centrés sur les facteurs de risque.La deuxième partie de l’article résume le déroulement global de l’intervention et de la formation. L’intervention est structurée autour d’un comité d’ergonomie formé de travailleurs et de spécialistes techniques qui, tout au long du projet, sera encadré par des ergonomes. La démarche en est une de formation continue : elle vise le retrait progressif des ergonomes et une prise d’autonomie graduelle des participants. La formation est initiée par des notions théoriques qui sont consolidées lors de l’analyse d’un premier poste ; pour les postes subséquents, les ergonomes se retirent graduellement. Par leurs interventions durant les réunions de travail, ils corrigent les lacunes et répondent aux questions des participants. L’analyse des difficultés rencontrées par les participants avec la démarche et les outils proposés a été réalisée par une analyse de contenu des interventions des ergonomes lors des réunions de travail. Ces interventions ont été enregistrées, codées puis analysées systématiquement.L’article décrit ensuite l’intervention, d’une part, dans le contexte des tâches répétitives et, d’autre part, dans le contexte des tâches variées. Un tableau présente la démarche et les outils utilisés dans les deux contextes. Pour les tâches répétitives, une démarche en étapes bien structurées a été développée : entretiens préliminaires, plan d’échantillonnage et observations, analyse des vidéos à l’aide d’une grille d’identification des facteurs de risque, priorisation et identification des déterminants, recherche de solutions et, finalement, implantation et suivi. L’analyse des tâches variées présentait deux difficultés méthodologiques qui ont nécessité des modifications. D’une part, la question d’échantillonnage devient centrale. Dans les tâches variées, les cycles de travail, quand il y en a, sont beaucoup plus longs; il peut y avoir plusieurs sites de travail, divers équipements et aménagements. Le choix des séquences à filmer est donc plus ardu. L’autre difficulté porte sur l’interprétation du facteur de risque. Dans les tâches variées, il est beaucoup plus complexe et coûteux de faire une estimation des facteurs de risque et la littérature n’offre pas toujours des valeurs de référence précises. Pour contourner ces difficultés, deux étapes ont été profondément modifiées : le recueil des informations préliminaires et l’analyse des séquences vidéos. Les entretiens visent cette fois à faire le recensement des diverses opérations et contextes de travail en documentant les difficultés associées. Quant à l’analyse des bandes vidéos, une méthode plus ouverte, moins centrée sur l’identification des facteurs de risque a été adoptée. Les vidéos sont maintenant utilisés pour faire verbaliser plus librement les participants sur les difficultés et déterminants. L’article résume les difficultés observées chez les participants des groupes ergo dans les deux contextes de travail.La discussion met l’emphase sur le fait que les outils d’analyse de postes ici formalisés ont constitué en eux-mêmes des moyens d’apprentissage pour les groupes participatifs. On constate que la stratégie adoptée pour les tâches variées a permis aux participants d’assimiler assez spontanément des notions d’activité et de déterminants qui sont pourtant considérées difficiles. Les résultats montrent que les difficultés sont contextuelles et que les démarches et les outils doivent être adaptés. La discussion soulève l’hypothèse voulant que les difficultés observées avec les outils d’analyse soient directement liées au contexte des entreprises participantes de même qu’à des facteurs individuels.La discussion se termine par une réflexion sur l’utilité du facteur de risque pour l’évaluation des solutions. Dans le cas des tâches répétitives, il était possible d’avoir des données avant-après sur les facteurs de risque. Avec l’approche choisie pour l’analyse des tâches variées, on ne dispose pas de données systématiques sur l’impact des solutions sur les facteurs de risque. Les auteurs questionnent finalement la pertinence d’une évaluation avant-après centrée uniquement sur une analyse détaillée du risque.Este documento discute la importancia de los instrumentos de análisis del trabajo como instrumentos de formación en el marco de la ergonomía participativa. Los principales principios son explicados y puestos a prueba con respecto al diseño de dichos instrumentos de análisis tanto en contexto de tareas repetitivas de ciclo corto como en el de tareas variadas de ciclo largo. Se describe el marco de intervención ; los instrumentos propuestos son presentados y ubicados con respecto a la literatura. Son resumidas las dificultades de los participantes con respecto a los instrumentos desarrollados en los contextos estudiandos. La discusión sugiere que esas dificultades son parcialmente relacionadas al contexto de la compañía y plantea cuestiones sobre la información pertinente para la evaluación de soluciones en el caso de tareas no repetitivas

    Le rôle des familles au sein du système de santé mentale au Québec

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    Cet article vise à résumer l’état des lieux quant au rôle des familles de personnes atteintes de troubles mentaux au sein du système de santé mentale au Québec. À cet effet, un rappel historique permet de mettre en perspective les différents rôles occupés par les familles, d’agent causal, tant au point de vue de la générique que des émotions exprimées, à prestataire de soins qui peut vivre du fardeau et finalement partenaire. Un modèle élaboré par la FFAPAMM et qui identifie trois rôles principaux permet de contextualiser le rôle actuel dans le système. Ce modèle, intitulé CAP, regroupe et décrit trois rôles des familles qui, s’ils sont tributaires du passé, continuent de se côtoyer à notre époque : celui de client, d’accompagnateur et finalement de partenaire. Des recommandations provenant d’un projet de recherche québécois et d’un rapport de la Commission de santé mentale du Canada permettront d’envisager un avenir où les besoins et les aspirations des familles seront pris en compte.Purpose. This paper aims to summarize the current situation regarding the role of families of persons with mental disorders within the mental health system in Quebec.Methods. We made a research in the most recent and pertinent papers or books regarding: 1) the history of the family involvement in the mental health system in Quebec; 2) the present situation of these families and the models that we can see and 3) identify in recent governmental or research documents recommendations regarding a greater empowerment of the families in the mental health system.Results. The research provides a historical perspective to the roles occupied by families. First the family was described as a causal agent; the work of the psychoanalyst Freud described the family unit as a source of conflicts in the areas of affect and sexual dynamics, and which results in the appearance of psychiatric symptoms. Later, this view of a causal agent came both from the point of view of genetic and from expressed emotions. In the 70’s new perspectives such as general systems theory (von Bertalanffy, 1968), described the family as responsive to mental disorder of one of its members rather than a responsible agent. With the deinstitutionalization movement, the family was perceived as a source of solutions for persons with mental illness, but also as persons who can live some burden. This subject became well described and a several studies reported about adverse effects of caring for a person with mental disorder on the health, well-being and feeling of caregiver burden. In the 90’s, some government action plans called for the relationship between the family and the health system as a partnership. Also, families want to be involved in decisions about care and to be informed about the diagnosis and treatment options. ( Lefley et Wasow, 1993)A new model developed by FFAPAMM that identifies three main roles enables to contextualize the current role in the current system. This model, called CAP lists and describes three roles of families that, if they are dependent on the past, continue to mingle in our time. These roles are:Accompanist: the role imposed by being near a person with mental illness (Fradet, 2012). As an accompanist, the family needs to establish relationships with health professionals. Accompanists want to be considered by stakeholders and be respected in their desire to share information and participate in decisions.Client: this is the role that derives from the accompanist when the caregiver receives care services for its psychological or physical problems related to the fact support a sick person.Partner: it is relative to the involvement (or not) the role of family members in the organization of care. It is a role of participation and decision-making. In this context, we also speak of participation in the consultation mechanisms.Recommendations from a Quebec research project and a report of the Commission on Mental Health of Canada will consider a future where the needs and aspirations of families will be taken into account in mental health general services, short term health care, community mental health services. There are also some guidelines regarding education for professionals about the needs of families and about changing politics.Conclusion. There exists in all associations of families of person with mental disorders, training on topics such as how to behave towards different mental disorders or aggressiveness near reached. A project of the Douglas Institute has hired a family member to the emergency room to help families better manage this often difficult time and to facilitate communication with stakeholders. Another project called “Learning to come closer without aggression” has helped more than 200 family members undergo training inspired by the Omega approach, which helps them better manage their own behavior in situations of aggression with their loved one

    Newly described pattern recognition receptors team up against intracellular pathogens

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    Recognizing the presence of invading pathogens is key to mounting an effective innate immune response. Mammalian cells express different classes of germline-encoded pattern recognition receptors that monitor the extracellular and intracellular compartments of host cells for signs of infection and that activate several conserved signalling pathways. An efficient immune response often requires the sequential detection of a pathogen by different receptors in different subcellular compartments, which results in a complex interplay of downstream signalling pathways. In this Review, we discuss the recent identification of previously unknown pattern recognition receptors and how they complement the repertoire of established receptors
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