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    Un ensemble funéraire de la transition âge du Fer-Antiquité en contexte karstique : la grotte Rochefort à Saint-Pierre-sur-Erve (Mayenne)

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    Dans le cadre de la fouille programmée de la grotte Rochefort, l’étude préalable des niveaux récents a permis d’identifier de nombreux restes osseux humains disséminés sur la totalité de la surface de la « salle des Troglodytes ». Sans connexions anatomiques et intimement mêlés à des tessons de céramiques au sein d’une unité stratigraphique perturbée, ces os correspondent au démantèlement d’un dépôt funéraire primaire pour lequel une attribution à La Tène finale ou au début de l’Antiquité est avancée. L’article se propose d’établir un inventaire de ces restes osseux et de comprendre le dépôt initial en liaison avec le mobilier céramique et métallique retrouvé, qui devait accompagner les défunts. Nous replacerons cet ensemble dans l’inventaire plus large des sites funéraires gaulois en grotte pour lesquels les données commencent à se préciser.A funerary site from the Iron Age-Antiquity transition period in a karstic context: Rochefort Cave, Saint-Pierre-sur-Erve (Mayenne), in the context of the excavation of the Rochefort Cave, the preliminary study of the recent levels identified numerous human bone remains spread over the whole surface of the “Troglodytes” chamber. Lacking anatomic connections and closely mixed with ceramic shards within a disturbed stratigraphic unit, these bones appear to be the result of the dismantling of a primary funerary deposit for which a final La Tene or early Gallo-Roman date is put forward. This article offers an inventory of these bone remains in order to understand how the initial deposit could be associated with the ceramic and metal assemblage which could have accompanied the dead. This is placed in the wider inventory of Gallic cave funerary sites for which data are becoming more precise

    Les produits laitiers en Bretagne à la Protohistoire récente : une histoire de pots

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    International audienceThe topic of dairy products in Brittany during the Iron Age was addressed in the context of a PhD thesis based on the typo-functional study of Armorican ceramics. The observation of certain visible traces on the surface of the pottery, correlated with the biochemical analysis of their contents, allows the identification of dairy products that testify to the importance of livestock farming in the region. However, the lack of archaeozoological data due to soil acidity prevents the knowledge of the livestock. Biochemical analyses provide an opportunity to identify livestock-derived products, in addition to the study of available archaeological data. In this perspective, the Lait’Âges project funded by the MSHB has enabled us to validate the hypotheses proposed in the thesis and to carry out biochemical analyses. The selection focuses on filter vessels usually considered as strainers or drink filter, and pots with blackish residues and traces of soot discovered in cellars and underground passages.La question des produits laitiers en Bretagne à l’âge du Fer a été abordée dans le cadre d’une thèse portant sur l’étude typo-fonctionnelle des céramiques armoricaines. L’observation de certaines traces visibles à la surface des poteries, corrélée à l’analyse biochimique de leurs contenus, a ainsi permis d’identifier des produits laitiers qui témoignent de l’importance de l’élevage dans la région. Or, la gestion du cheptel est difficile à aborder dans cette région, en raison de la rareté des données archéozoologiques due à l’acidité du sol. Les analyses biochimiques constituent une opportunité pour identifier les produits dérivés de l’élevage, conjointement à l’étude des données archéologiques disponibles. Le projet Lait’Âges financé par la Maison des Sciences de l’Homme de Bretagne a permis de valider les hypothèses proposées dans la thèse tout en poursuivant les analyses biochimiques. Les vases-filtres habituellement considérés comme des faisselles ou filtres à boissons, ou encore des pots qui présentent des résidus noirâtres et des traces de suie découverts dans les caves et les souterrains ont été principalement étudiés

    Les produits laitiers en Bretagne à la Protohistoire récente : une histoire de pots

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    La question des produits laitiers en Bretagne à l’âge du Fer a été abordée dans le cadre d’une thèse portant sur l’étude typo-fonctionnelle des céramiques armoricaines. L’observation de certaines traces visibles à la surface des poteries, corrélée à l’analyse biochimique de leurs contenus, a ainsi permis d’identifier des produits laitiers qui témoignent de l’importance de l’élevage dans la région. Or, la gestion du cheptel est difficile à aborder dans cette région, en raison de la rareté des données archéozoologiques due à l’acidité du sol. Les analyses biochimiques constituent une opportunité pour identifier les produits dérivés de l’élevage, conjointement à l’étude des données archéologiques disponibles. Le projet Lait’Âges financé par la Maison des Sciences de l’Homme de Bretagne a permis de valider les hypothèses proposées dans la thèse tout en poursuivant les analyses biochimiques. Les vases-filtres habituellement considérés comme des faisselles ou filtres à boissons, ou encore des pots qui présentent des résidus noirâtres et des traces de suie découverts dans les caves et les souterrains ont été principalement étudiés.The topic of dairy products in Brittany during the Iron Age was addressed in the context of a PhD thesis based on the typo-functional study of Armorican ceramics. The observation of certain visible traces on the surface of the pottery, correlated with the biochemical analysis of their contents, allows the identification of dairy products that testify to the importance of livestock farming in the region. However, the lack of archaeozoological data due to soil acidity prevents the knowledge of the livestock. Biochemical analyses provide an opportunity to identify livestock-derived products, in addition to the study of available archaeological data. In this perspective, the Lait’Âges project funded by the MSHB has enabled us to validate the hypotheses proposed in the thesis and to carry out biochemical analyses. The selection focuses on filter vessels usually considered as strainers or drink filter, and pots with blackish residues and traces of soot discovered in cellars and underground passages

    Du vin en Bretagne dès le premier âge du Fer ?: Fabrication et consommation locales

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    International audienceLes analyses chimiques de contenus organiques permettent, à partir de biomarqueurs du raisin et de biomarqueurs de fermentation, d’identifier la présence de vin (ou de son dérivé le vinaigre) à l’intérieur de différentes catégories de céramiques armoricaines de l’âge du Fer. La question essentielle est celle de la provenance de ce vin, en sachant que les premières amphores vinaires n’arrivent en Bretagne qu’au IIe siècle av. n. è. S’agit-il d’un vin méditerranéen importé dans des contenants périssables ou d’un vin produit localement ? Si l’hypothèse de vin produit en Bretagne protohistorique paraît au premier abord incongrue eu égard aux sources littéraires antiques et aux conditions climatiques de la péninsule, différents éléments permettent, voire exigent, de lancer le débat. D’une part ont existé, au moins dès le Moyen Âge, des vignobles exploités en différents endroits de la Bretagne et d’autre part, pour l’époque protohistorique, la présence de vigne sauvage est solidement attestée par les données archéobotaniques. Les boissons fermentées produites durant l’âge du Fer en Europe tempérée ne se limitaient sans doute pas à la bière et à l’hydromel. L’absence de viticulture et de viniculture n'interdisait pas l’utilisation ponctuelle et opportuniste des baies de vigne sauvage
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